Illustration par DALL·E (+PJ)
P. J. :
Une propriété émergente apparaît sous la forme d’une forme distinctive dans l’analyse statistique du comportement collectif. Alors que l’on s’attendrait à ne voir que le nuage des résultats individuels de l’interaction des composants élémentaires, une forme spécifique est apparue, qui peut être décrite en tant que telle. L’interaction des composants sous-jacents a été canalisée dans ce qui semble être un attracteur spécifique pour l’effet composé des interactions ; une « harmonisation des comportements » a eu lieu. Une nouvelle dimension a ainsi été ajoutée, transcendant la description purement statistique des interactions composées. Inversement, cette nouvelle dimension reste invisible lorsque seul le comportement des composants élémentaires est pris en compte dans leurs recherches « individualistes ». Le processus émergent est collectif, de même que la « cause » que la loi invoque ; les interactions de l’agent sont au contraire individuelles. La cause agit au niveau du « champ » tandis que la raison est « particulière » : c’est une représentation de ce qui se passe du point de vue de la particule intégrée dans le champ.
Dans les termes utilisés en physique pour décrire les systèmes mécaniques, l’espace de phase d’une propriété émergente possède une ou plusieurs dimensions supplémentaires par rapport à celles des composants individuels dont les interactions constituent le système affichant la propriété émergente. En effet, une définition complète du composant, énumérant toutes ses propriétés essentielles et rien d’autre, ne mentionne pas la propriété émergente elle-même. Une définition complète de la propriété émergente mentionne conjointement la définition des composants élémentaires du système ainsi que les caractéristiques de l’interaction des composants individuels qui génèrent la propriété émergente. Le processus émergent acquiert une permanence en tant que chemin dynamique dans le temps ou, selon les termes de Waddington : une « chréode », un chenal qui est plus qu’un simple effondrement de tentatives individuelles : la » chréode » est un devenir, » un changement de forme (c’est-à-dire d’espace) dans le temps « . Dans le cas de la cause et de la raison, il existe un gradient dans l’espace de phase contenant cette dimension supplémentaire et la descente le long du gradient équivaut à une « relaxation » dans l’espace de phase. La cause est le point où la descente est initiée tandis que la raison est son point d’arrivée, l’état final tel qu’il était représenté dans l’esprit de l’agent comme un but avant même que la descente ne commence.
Voici ma question.
On dit généralement que parce que les dimensions nécessaires pour décrire le comportement des éléments individuels n’incluent pas les dimensions qui seront nécessaires pour décrire un processus collectif émergent résultant de l’interaction entre ces éléments, il est impossible de prédire la forme de ce processus collectif émergent. Mais en sachant comment décrire les éléments individuels, ne serait-il pas possible de dériver les nouvelles dimensions qui seraient nécessaires pour décrire un processus collectif émergent résultant de leur interaction ? En effet, si certaines de ces interactions produisent des trajectoires aléatoires, d’autres produisent un comportement cohérent qui amplifie – mais n’enfreint certainement pas – les contraintes du comportement individuel des éléments. Un attracteur physique émergerait lorsque les comportements individuels sont cohérents. Les nouvelles dimensions requises pour rendre compte du processus collectif en plus de celles nécessaires pour rendre compte du comportement individuel seraient celles de cet attracteur. Cela ne permettrait-il pas de prédire comment – voire quand – l’émergence peut se produire à partir de l’interaction de divers éléments ?
GPT-4 :
L’image ci-dessus représente visuellement le concept de propriétés émergentes dans les systèmes complexes. Elle montre comment des éléments individuels, représentés par des particules ou des formes géométriques, convergent et interagissent pour créer une forme ou un motif plus grand et plus complexe. Cette propriété émergente est distincte de ses composants individuels, incarnant l’idée de nouvelles dimensions et propriétés issues d’interactions collectives. L’arrière-plan abstrait suggère subtilement un espace de phase ou une grille mathématique, ce qui accentue encore le concept.
P. J. :
Pouvez-vous produire une image qui serait plus proche de la représentation d’éléments individuels, décrits comme des particules ou des formes géométriques, qui convergent et interagissent pour créer une forme ou un motif plus grand et plus complexe ?
P. J. :
C’est beaucoup mieux ! Mais pouvez-vous montrer une structure complexe encore plus structurée (un motif plus clair) ?
P. J. :
C’est très beau ! Merci !
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