Illustration par DALL·E (+PJ)
Un courrier reçu il y a 19 minutes :
Je suis tombé à l’occasion d’une journée d’étude sur l’IA, sur votre texte datant de 1987 sur l’IA et la psychanalyse.
Avez-vous depuis écrit sur cette question et si non y a t il une recherche actuelle dans cette relation psy/ia et notamment au delà de l’approche pragmatique et logique qui semble mobiliser toute la recherche qui nous est proposée sans prise en compte des processus psychiques découverts et développés par la psychanalyse ?
Désolé pour cette question à rallonge !
Ne vous inquiétez pas : j’ai soumis votre question à GPT-4. Voici sa réponse :
Paul Jorion, dans son exploration de l’intersection entre l’intelligence artificielle et la psychanalyse, a adopté une approche novatrice. Jorion, s’écartant du courant dominant qui met l’accent sur la logique formelle dans l’IA, a plaidé en faveur de l’intégration des théories psychanalytiques, en particulier celles de Freud, Lacan et Mélanie Klein, dans le développement de l’IA. Il a fait remarquer que le type de psychologie nécessaire à l’IA devrait s’inspirer de la compréhension de ces penseurs psychanalytiques. Cette perspective a d’abord été accueillie avec scepticisme, la psychanalyse étant considérée comme douteuse par de nombreux scientifiques à l’époque.
L’objectif de Jorion n’était pas de définir l’intelligence, mais d’identifier ce que les humains perçoivent comme de l’intelligence, en cherchant à créer des machines capables d’évoquer un sens de l’intelligence ou de la pensée proche de la cognition humaine.
Jorion a souligné que certains traits humains, dont des notions psychanalytiques rendent compte de manière saisissante, devraient être intégrées dans les systèmes d’IA afin d’éviter un comportement purement mécanique. Ces caractéristiques comprennent la possession de connaissances, leur transmission, l’acquisition de nouvelles connaissances, l’interaction avec l’utilisateur, la négociation des connaissances et la possession d’une personnalité unique. Cette approche, selon Jorion, conduirait à des systèmes d’IA qui semblent avoir leur propre intentionnalité et leur propre personnalité, dépassant ainsi le comportement stéréotypé des machines.
Laisser un commentaire