S’imaginant que donner des conférences est un moyen pour moi de m’enrichir grassement, un troll me mettait au défi de révéler combien m’avait rapporté mon intervention à Sailly-lez-Lannoy il y a douze jours. Un premier calcul rapide m’avait conduit au chiffre pessimiste de -350€, un calcul mieux informé avait débouché sur +250€.
Mais c’était compter sans le courrier d’aujourd’hui : deux contraventions pour excès de vitesse de 90€ chacune, une à l’aller, l’autre au retour. De 9km/h et 13km/h.
Vous me direz que c’est peu de choses sur un trajet aller-retour de 1.400km, mais les +250€ tombent quand même à +70€.
Or autrefois, cela ne m’arrivait jamais et je ne pense pas avoir changé ma manière de conduire. C’est la route qui a changé sur les trajets que j’affectionne sur les départementales qui me font voir la douce campagne normande.
D’abord – à l’intention des schtroumpfs à lunettes : 9 fois sur 10 je prends le train, comme ce fut le cas ces jours derniers entre Vannes – Bruxelles – Paris – Vannes, mais il nous arrive de nous réserver quelques flâneries et haltes dans de paisibles havres ruraux comme Giverny ou Les Andelys.
Qu’est-ce qui a changé ?
– Des restrictions à 70km/h tombant de nulle part sur des trajets sinon à 80km/h ou 90km/h.
– Des restrictions à 30km/h tombant de nulle part sur des trajets sinon à 50km/h.
– Des villages à la vitesse réduite à 30km/h sur l’ensemble de leur territoire, ou y ayant instauré la priorité à droite, voire l’ayant soumis au régime du Stop à chaque coin de rue, y compris sur la rue principale qui est celle que vous empruntez bien entendu.
Est-ce moi ? Ou est-ce comme je le soupçonne qu’une certaine harmonie dans la réglementation de la vitesse sur les départementales a effectivement fait place à un arbitraire villageois ? Éclairez-moi !
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