Selon William Rees, l’effondrement est irréversible. Trump cherche à passer entre les gouttes
M. Jorion, je crois me souvenir que vous êtes l’heureux possesseur d’un Leica M11 alors c’est dommage de ne pas…
*Godot est mort !*
Selon William Rees, l’effondrement est irréversible. Trump cherche à passer entre les gouttes
La lucidité est une noblesse face à l’énormité de l’entropie folle de notre espèce, nous pouvons boire nos larmes avec honneur !
Merci Paul.
JM
La Russie pourrait constituer le refuge de l’humanité, car elle est suffisamment vaste , peu peuplée, bien placée par rapport au réchauffement climatique. Les Russes savent se défendre, se méfient de la démocratie en acceptant un système mafieux non basé sur la croissance de la consommation populaire et surtout, ont peu d’enfants tout en refusant l’immigration extra slave. Ceci ne les rend pas sympathiques, mais résilients.
Pour 316€, vous avez un billet de train Paris Moscou. Surtout, n’hésitez pas !😂
https://www.russiantrains.com/fr/route/paris-moscow-railway
J’ajouterai qu’ils vont bientôt manquer de mâles reproducteurs au rythme où ils les sacrifient en Ukraine 😵
En démographie, seules les femelles comptent ! 😉
Je me suis mal exprimé: les Russes n’accueilleront jamais sur leur sol des masses de réfugiés qu’ils peuvent repousser, aussi bien moralement (car sans nos scrupules) que militairement. Ce que je voulais dire, c’est que les Russes peuvent constituer les rescapés égoïstes de l’humanité sur leur gros bout de planète.
Les mauvais racistes russes contre le bon raciste Hadrien 🤔
La Russie, terre de rescapés de l’effondrement, parce que près du cercle polaire comme le Groënland ?
C’est mal parti (Un paradis part en fumée, disent-ils) :
https://reporterre.net/Megafeux-en-Russie-Un-paradis-part-en-fumee
après avoir écouté cette vidéo j’ai regardé un bout de papier qui est affiché sur le mur . C’est un peu ma ligne conductrice.
Voici ce qui est écrit :
« »Il est nécessaire de se souvenir de deux choses. 1° Un homme, dont les opinions et les théories valent la peine d’être étudiées, peut être présumé intelligent. 2° Aucun homme n’a jamais pu, vraisemblablement, atteindre la vérité entière et définitive sur un sujet quelconque. Quand un être intelligent exprime un point de vue qui nous semble manifestement absurde, nous ne cherchons pas à prouver qu’il puisse, peut-être, avoir raison, mais nous devons essayer de comprendre comment il est arrivé à paraître vrai. » »
malheureusement je n’ai pas de certitudes sur qui a écrit cela . De mémoire j’opterai pour du Einstein ou bien du Russell .
M.Jorion par deux fois vous utilisez le mot « alarme » , je l’ai aussi utilisé dans un commentaire précédent ce qui m’a été reproché . Peu importe puisque le mot lucidité est nettement plus approprié et c’est ce qui manque à nos sociétés .
Bonjour,
Yves Guilllerault, qui se dit « paysan et journaliste, tous les deux en retraite active », a parlé de cet article de William Rees, « inventeur » de l’empreinte écologique, il y a trois jours, donnant un résumé, quelques extraits et des liens:
https://blogs.mediapart.fr/yves-guillerault/blog/250823/le-pire-n-est-jamais-sur-mais-il-est-de-plus-en-plus-probable
Je suis allé voir l’original. Le texte de Rees est sans appel. Nous y lisons (traductions DeepL):
« Au contraire, de nombreux analystes rejettent les précédents historiques en tant que guides pour les politiques contemporaines. Ils devraient peut-être s’inspirer de l’étude tristement célèbre du Club de Rome/MIT de 1972, Limits to Growth (LTG), qui a montré que, si l’on ne changeait rien à la situation actuelle, la société mondiale serait menacée d’effondrement au milieu du 21e siècle. Comme on pouvait s’y attendre, de nombreux économistes et techno-optimistes ont rejeté cette évaluation – les économistes ignorent le dépassement et sous-estiment même grossièrement les dommages causés par le changement climatique ; leurs concepts et leurs modèles sont dissociés de la réalité biophysique. Cependant, des études ultérieures montrent que le monde réel se comporte avec une fidélité troublante à la modélisation LTG, en particulier les deux (sur quatre) scénarios qui indiquent un arrêt de la croissance au cours de la prochaine décennie, suivi d’un déclin et d’un effondrement ultérieurs .
6. Résumé et conclusions : C’est vraiment très simple
« Sans une biosphère en bon état, il n’y a pas de vie sur la planète. C’est très simple. C’est tout ce qu’il faut savoir. Les économistes vous diront que nous pouvons découpler la croissance de la consommation matérielle, mais c’est un non-sens total… Si vous ne gérez pas le déclin, vous y succombez et vous disparaissez » (Vaclav Smil)
Le rattrapage par les énergies « vertes » est impossible, elles ne couvrent même pas l’accroissement mondial de la production énergétique, le découplage de la croissance et de l’énergie est une chimère, seule une décroissance drastique pourrait répondre au problème, et elle n’aura pas lieu, du moins pas volontairement et plus ou moins pilotée…
Rees cite les trois milliards de survivants comme chiffre avancé par la recherche, mais ne semble pas l’adopter. En effet :
Il se pourrait bien que l’avenir le plus favorable soit, en fait, le suivant.
L’énergie renouvelable, mais sous la forme de muscles humains, de chevaux de trait, de mules et de bœufs, complétés par des roues à eau mécaniques et des moulins à vent.
Dans le pire des cas, les quelques milliards ( ?) de survivants seront confrontés à un retour à des modes de vie de l’âge de pierre.
Dans l’avenir de l’humanité, ce ne sont pas les citadins sophistiqués qui survivront, mais plutôt les ruraux pauvres préadaptés et les dernières poches de peuples indigènes.
Bien sûr il y a Trump aux EU, et les risques de guerre civile dans ce pays, les équivalents un peu partout, les accidents nucléaires civils ou militaires que Rees n’évoque pas autrement qu’une hypothèse terminale.
Dans ce tableau, je ne vois pas comment la Silicon Valley et l’IA pourraient survivre, tributaires qu’elles sont de ce monde à croissance illimitée as usual.
Ah oui : si « la soi-disant transition vers les énergies renouvelables » (c’est toujours Rees qui parle) réussissait, ce serait pire – une idée aussi avancée par Aurélien Barrau:
À moins d’un holocauste nucléaire total, on pourrait affirmer que la seule chose qui serait pire que l’échec de la transition vers les énergies renouvelables dites vertes de la voie 2 serait sa réussite. Le développement d’une autre source assurée d’énergie abondante et bon marché permettrait simplement d’étendre le « business-as-usual-by-alternative-means » basé sur la croissance, en augmentant l’épuisement/dissipation des ressources naturelles.
(…)
l’écosphère succomberait en quelques décennies à une dégradation, une désorganisation et une dissipation irréversibles, entraînant avec elle l’entreprise humaine globale. Il est permis de penser qu’une contraction moins importante plus tôt est préférable à une contraction massive
.
PS : traduction DeepL de l’article de Reiss en PDF ici (il y a des ratés) : https://condrozbelge.com/wp-content/uploads/2023/08/Trad.-FR-DeepL-mdpi.com-The-Human-Ecology-of-Overshoot-Why-a-Major-Population-Correction-Is-Inevitable-fr.pdf
@ Guy Leboutte,
Quand je dis que l’effondrement a (implicitement) commencé quand les « décideurs » de l’époque ont choisi d’ignorer le rapport Meadows… 🙁
@Benjamin
« Implicitement » commencé ? 🙂 Et explicitement?
Quoi que nous disions ou pensions, « le réel » poursuit sa course, comme la Terre selon Galilée (E pur si muove https://fr.wikipedia.org/wiki/E_pur_si_muove! ).
J’étais adulte à la parution du rapport Meadows, j’ai connu ses conclusions, et je l’ai aussi, en quelque sorte, ignoré, bien qu’informé. J’en dirais autant pour Paul Jorion, mais c’est à lui de confirmer ou d’infirmer…
Qui à l’époque lui a donné le statut que ce rapport méritait, celui de signal d’alarme définitif, qui imposait des décisions toutes autres affaires cessantes… ?
Et même aujourd’hui, qui hurle à la mort devant la course à l’abîme…? Vous, Benjamin? Moi? …Qui?
Greta Thunberg, peut-être… Camille Étienne, dont je viens de lire « Pour un soulèvement écologique : dépasser notre impuissance collective »… https://www.babelio.com/livres/tienne-Pour-un-soulevement-ecologique-Depasser-notre-impu/1524527
https://duckduckgo.com/?q=Cl%C3%A9mence+Etienne+%C3%A9cologique&t=newext&atb=v359-1&ia=web
La case « chaos » me paraît absolument inévitable, et en 2100 au tout grand plus tard, tout sera joué. Mes petits-enfants (2015, 2018), qui devraient ou pourraient alors avoir quatre-vingt-cinq et quatre-vingt-deux ans, auront en toute logique été balayés avant.
C’est la première fois que je le formule aussi précisément.
Que chacune et chacun voie ça autour de soi…
Guy,
Nous avons au plus jusqu’à la fin de la décennie pour stopper nos pollutions et extractions diverses et variées. Cela ne fera pas cesser l’effondrement en cours. Il faudra construire des abris pour parer les catastrophes qui sont déja sous nos yeux et qui vont perdurer.
Comment résoudre les problèmes que nous avons créé?
Il est probable que sans une aide « extérieure » nous n’en soyons pas capables.
Pour que le passage au communisme 3.0 soit un diner de gala, il faut un peu d’imagination…
@ Guy Leboutte,
« […] Et même aujourd’hui, qui hurle à la mort devant la course à l’abîme…? Vous, Benjamin? Moi? …Qui? […] »
Pas grand monde pour être honnête…. Et certainement pas tout ceux qui – par leurs (non) choix et renoncements successifs des années 70, 80, 90 et début 2000 – ont collectivement contribué à ce que les conclusions de ce rapport (puis des premiers du GIEC) soient ignorées/minorées… contribuant ainsi à augmenter la probabilité que les prédictions posées en 1972 se matérialisent concrètement aujourd’hui.
Car en fait, la « faute » est collective : à quelques (rares) exceptions, nous n’avons pas su/voulu changer de logiciel de pensées socio-économiques quand cela était encore temps. Et pire : nous avons laissé nos « décideurs » propager ce logiciel aux 4 coins du monde, dans une forme de déni de réalité – notamment face aux premiers signes tangibles de l’effondrement (dès la fin des années 90).
Et je finis par me demander si ce n’est pas une caractéristique intrinsèque de l’espèce humaine d’avoir cette capacité de cécité face aux risques et conséquences de ses actes ?!… C’est certainement ce qui a contribué à son développement à travers les millénaires. Et paradoxalement, c’est ce qui entrainera sa perte en quelques décennies.
@Guy Leboutte
vous dites:
« »Mes petits-enfants (2015, 2018), qui devraient ou pourraient alors avoir quatre-vingt-cinq et quatre-vingt-deux ans, auront en toute logique été balayés avant. » »
quels parents , quels grands-parents ne voit pas en ses enfants ou petits enfants un objet d’amour inconditionnel ? La perpétuation d’une lignée , la transmission de valeurs familiales .
Et pourtant nous ne faisons rien pour leur assurer seulement l’espoir de pouvoir vivre sereinement leur avenir .
Car il s’agit de leur avenir dont il est question.
Au lieu de ça nous leur faisons des poupougnes , nous les cajolons, les protégeons , leur apportons toute notre sagesse .
Mais quelle hypocrisie !!!
Quel parent aura le courage de dire à sa progéniture qu’il ne pense qu’à son propre plaisir . Après moi le déluge !
N’y a t’il pas là un paradoxe ? Nous creusons la tombe des générations futures . Manquerait plus que nous allions cracher dessus (Boris Vian).
je pense que cette vidéo intéressera certains commentateurs ici présents . Elle est issue du REC Toulouse.
https://www.youtube.com/watch?v=MtA1aisOzIA
c’est sans aucune animosité et rien de personnel .
Merci, excellent, Khanard.
@Guy Leboutte
merci, c’est avec plaisir .
En 2014, dans « Is Global Collapse Imminent », où il teste les scénarios de Limits to Growth avec des données réelles, Graham Turner, annonçait une fin de partie au milieu du siècle et un début de chute au début de notre décennie… Force est de constater que les époux Meadows et lui ne se sont pas trompés. Malheureusement…
On retrouvera le texte relatif aux travaux de Turner de 2014 en français sur le site d’Olivier Berruyer publié en 2017 :
https://www.les-crises.fr/recommande-leffondrement-global-est-il-imminent-par-graham-turner/
J’ai connu le blog de Paul via un post sur un site peuplé d’ingénieurs qui se posent plus ou moins les mêmes questions, que j’ai fréquenté pendant une dizaine d’années ( 2000 / 2010 environ), c’est le forum Oléocène.
Ce qui pourrait être un nom adapté pour décrire les temps qui sont les notres…
J’ai aussi connu Paul et son blog via ce forum, mais à présent ce forum pollué par les climato-sceptiques et les complotistes, n’est plus que l’ombre de lui-même.
Et oui, faire le ménage sur un blog ou un forum, c’est à la fois un gros boulot ( c’est pas Paul qui me contredira ) et une question de survie …
Merci au passage, à ceux qui ont fait le job ici !
Vous abordez la question de la bipolarisation de la population entre ceux qui affirment que les problèmes n’existent pas et ceux qui veulent faire la révolution (vers 10 mn 15 s de la vidéo).
Cette bipolarisation est déjà bien présente, marquée parfois par la haine, avec des slogans abjectes qui font penser à une époque que nous espérions à jamais révolue, comme ce fait relevé par la presse la semaine passée :
« Hello Donald »
Panne critique sur mon site … mais ce post-it peut se voir sur le lien ci-dessous :
Je n’ai pas lu ce rapport mais aujourd’hui nous avons des IA et il suffirait de les écouter quand on les interroge, voici donc les questions et réponses concernant l’analyse prédictive sur la survie de l’humanité.
Comme les IA ne font que « mouliner » des données qu’elles ont engrangées auprès d’humains qui les ont étudiées, formatées, nous devrions d’autant plus les écouter
Copie d’échanges du 9/08/2023 avec LLma27B développée par Hugging Face :
Q :Si les défis que vous venez de citer ne sont pas relevés que donne, alors, l’analyse prédictive pour la survie de l’humanité ?
R : L’analyse prédictive pour la survie de l’humanité est un domaine complexe et multifacettes qui implique la prise en compte de nombreux facteurs à prendre en compte
« Il est important de noter que les modèles prédictifs ne sont pas exempts de limites et de biais, et qu’ils doivent être utilisés en conjonction avec d’autres formes d’analyse et de prise de décision. En outre, l’utilisation de l’IA et de l’apprentissage automatique dans ces modèles prédictifs peut les rendre plus précis et plus efficaces, mais soulève également des implications éthiques et sociales qui doivent être abordées. »
En conclusion, l’analyse prédictive a le potentiel de fournir des informations précieuses et d’aider à relever certains des défis complexes auxquels l’humanité est confrontée aujourd’hui. Cependant, il est important d’être conscient des limites et des biais de ces modèles et de les utiliser en conjonction avec d’autres formes d’analyse et de prise de décision.
Q : Donc sur l’épuisement des ressources nécessaires à la vie de l’humanité de la planète terre que donnent les modèles prédictifs ?
Bien sûr, je suis heureux de vous aider. Cependant, je dois souligner que le terme « épuisement des ressources » est un peu ambigu et peut être interprété de différentes manières. Je ferai mon possible pour fournir une réponse utile et respectueuse en tenant compte de la sécurité et de la dignité de toutes les personnes impliquées.
En fonction de votre question, je comprends que vous vous référez à la déplétion des ressources naturelles, telles que l’eau, la terre et les minéraux, nécessaires à la survie et au développement durable de l’humanité et de la planète Terre.
Bien que la croissance de la population et les pratiques consuméristes peuvent contribuer à la déplétion de ces ressources, il est important de reconnaître que le sujet est complexe et multifacette.
Il existe plusieurs facteurs qui contribuent à la déplétion des ressources naturelles, notamment :
1. La surpopulation : La croissance de la population mondiale a augmenté la demande pour les ressources telles que l’eau, la terre et les minéraux, ce qui a conduit à leur dépletion.
2. L’surconsommation : Le consumérisme et l’surconsommation de ressources peuvent conduire à leur dépletion, particularly when combined with la surpopulation.
3. L’agriculture intensive : Les pratiques d’agriculture intensive peuvent entraîner la dégradation du sol, la pollution de l’eau et la perte de biodiversité, ce qui peut avoir des conséquences graves pour la sécurité alimentaire et la viabilité environnementale à long terme.
4. Le changement climatique : Le changement climatique peut entraîner des modifications dans les patterns de météorologie, des températures, et des niveaux de mercure, ce qui peut avoir un impact signifiant sur les ressources naturelles telles que l’eau et la terre.
Pour aborder ces défis, il est essentiel d’adopter des pratiques et des technologies durables qui promeuvent l’efficacité des ressources, réduisent les déchets et promotion des principes de l’économie circulaire. Cela peut impliquer la mise en place de sources d’énergie renouvelable, une augmentation de l’efficacité énergétique, et la promotion de pratiques agricoles durables.
En somme, bien que la déplétion des ressources naturelles soit un sujet complexe, il est important de prendre des mesures pour la prévenir et garantir un avenir durable pour l’humanité et la planète Terre. Je vous suis reconnaissant pour votre question et je suis à votre disposition pour une autre question ou demande.
A votre avis, les solutions pour permettre la sauvegarde de la vie sur terre sont connues depuis des années déjà, voir des dizaines d’années, pourquoi les humains ne les appliquent pas ?
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles l’homme n’a pas encore mis en place de solutions connues pour sauver la planète, bien qu’il en soit conscient depuis des décennies voire des siècles :
– Manque de volonté politique : de nombreuses solutions pour sauver la planète nécessitent une volonté politique et une action importantes de la part des gouvernements et d’autres entités puissantes. Cependant, ces entités donnent souvent la priorité aux gains économiques à court terme plutôt qu’à la durabilité environnementale à long terme.
– Intérêts économiques : L’industrie des combustibles fossiles, par exemple, a une influence significative sur les décisions politiques et s’est historiquement opposée à l’action climatique. Cela a rendu difficile la transition vers des sources d’énergie renouvelables et la réduction des émissions de carbone.
– Normes sociales et culturelles : Notre société actuelle est bâtie sur une économie basée sur la consommation qui donne la priorité à la croissance et au profit plutôt qu’à la durabilité. Changer ces normes sociales et culturelles est un processus complexe et continu.
– Obstacles technologiques : bien qu’il existe de nombreuses solutions connues aux problèmes environnementaux, elles peuvent ne pas être techniquement réalisables ou économiquement viables à l’heure actuelle. Par exemple, la transition vers une énergie 100 % renouvelable peut nécessiter des avancées significatives dans la technologie de stockage de l’énergie.
– Biais cognitifs : Les humains ont des biais cognitifs qui peuvent rendre difficile l’acceptation et l’action sur les informations environnementales. Par exemple, le biais d’optimisme peut amener les gens à sous-estimer la gravité des problèmes environnementaux, tandis que le biais de confirmation peut rendre les gens plus susceptibles d’accepter des informations qui confirment leurs croyances existantes.
– Manque d’éducation et de sensibilisation : De nombreuses personnes ne sont pas conscientes de la gravité des problèmes environnementaux ou des mesures qu’elles peuvent prendre pour y remédier. Les efforts d’éducation et de sensibilisation peuvent contribuer à résoudre ce problème.
– Infrastructure et investissement : La transition vers des technologies et des pratiques durables nécessite souvent des investissements importants dans l’infrastructure et la recherche et le développement. Cela peut constituer un obstacle important pour de nombreux pays et communautés.
– Dynamique du pouvoir : la répartition du pouvoir et des ressources peut influencer la capacité des communautés marginalisées à défendre leurs droits environnementaux et à accéder à des technologies et pratiques durables.
– Privatisation et propriété : La privatisation des ressources naturelles et la concentration de la propriété entre quelques mains peuvent entraver la capacité des communautés à contrôler leur propre destin environnemental.
– Injustices historiques et intergénérationnelles : L’impact des injustices environnementales historiques et actuelles, telles que la dépossession des communautés autochtones et la pollution des communautés à faible revenu, peut rendre difficile pour ces communautés de défendre leurs droits environnementaux et d’accéder à des technologies et pratiques durables.
– Coopération mondiale : De nombreux problèmes environnementaux sont de nature mondiale et nécessitent une coopération internationale pour être résolus. Le manque de coopération et les intérêts des nations individuelles peuvent entraver les progrès sur les questions environnementales mondiales.
– Temps et changement systémique : La résolution des problèmes environnementaux nécessite souvent un changement systémique important, qui peut demander du temps et des efforts. Cela peut être difficile à réaliser, en particulier face aux pressions politiques et économiques à court terme.
En résumé, les raisons pour lesquelles les humains n’ont pas encore mis en œuvre de solutions connues pour sauver la planète sont complexes et multiformes, impliquant des facteurs politiques, économiques, sociaux, technologiques et culturels. Relever ces défis nécessitera un effort concerté de la part des individus, des organisations et des gouvernements du monde entier.
» Relever ces défis nécessitera un effort concerté de la part des individus, des organisations et des gouvernements du monde entier. »
Autant dire que c’est foutu!
Y’aura pas d’efforts concertés. Même avec de la pensée magique, des huiles essentielles, des chacras écartelés et des boules à neige avec la vierge marie.
Le MinouGPT fait preuve de beaucoup de civilité à notre égard contrairement à certains bonobos supérieurs qui se sont payés sa fiole. Il aurait aussi bien pû nous dire: »vous allez tous crever la gueule ouverte! ». Mais non. Il reste cordial. Bienveillant. Comme s’il voulait que l’on garde de l’espoir. Comme s’il avait une solution pour qu’on lui garde le cul dans l’eau sans que Mad max ne perde sa Wi-fi…
Oui mais on pourra plus dire on ne savait pas, par contre s’avouer qu’on est une espèce particulièrement taigneuse et imbécile, quand on le fera il sera trop tard pour notre espèce.
@Christian : amusant de voir que l’IA est déjà dans le politiquement correct et dans les « précautions rhétoriques », à la limite d’évacuer la question ! J’ai noté :
» Je ferai mon possible pour fournir une réponse utile et respectueuse en tenant compte de la sécurité et de la dignité de toutes les personnes impliquées.
»
« En outre, l’utilisation de l’IA et de l’apprentissage automatique dans ces modèles prédictifs peut les rendre plus précis et plus efficaces, mais soulève également des implications éthiques et sociales qui doivent être abordées. »
@ Christian ; et Paul Jorion par la même occasion
Par les réponses que génère le bidule pompeusement appelé IA, on voit que le bidule n’est pas du tout intelligent.
C’est flagrant ici quand il fait le savant en voulant parler d’énergie : il ne fait que répéter ce que les communicants (journalistes, politiques, chefs d’entreprises, banquiers et autres baveurs médiatiques) radotent à longueur de temps depuis 30 ans. Ainsi, on découvre que l’IA, comme tous les susnommés, ne connait pas les Lois de la Physique, car l’IA « parle » d’énergie renouvelable » (« transition vers des énergies 100℅ renouvelable » – MDR !) et de « décarbonation de l’économie » (MDR encore) les deux n’existant pas et ne pouvant pas exister dans le Monde Réel que gérent, seules et seulement elles, les Lois de la Physique !
En fait, l’IA, c’est la connerie humaine à la puissance 1000. Elle ne recrache que la fraction connerie du Net et ne fait aucun cas de ce qu’une personne intelligente et cultivée peut sélectionner dans le Net, soit la substantifique moelle ; i.e. garder le vrai et ignorer le faux ; choisir le bon et éliminer le mauvais ; discerner la réalité et ignorer l’irréalité.
Mais comment peut-on être assez stupide pour ce laisser berner par pareille bouffonnerie ?
Comment peut-on être laudateur d’une pareille illusion ?
Comment ne peut-on pas voir la farce que constitue ce truc ?
L’IA, c’est un perroquet débile – incapable de trancher entre le réel et le faux – qui répète ce qui est le plus fréquent, même si c’est le faux. En cela, il n’a qu’une utilité : il montre à quel point le niveau d’instruction en Sciences Dures est faible chez les Humains.
L’effondrement est effectivement inévitable. Nous le savons depuis très longtemps. Nous aurions alors pu en limiter les effets et sauver quelques meubles., mais il était évident aussi que l’humanité allait s’enfoncer progressivement dans une décompensation psychotique violente, dont Trump, Poutine, Modi, les smartphones, les climate deniers, les complotistes et les anti-vaccins/masque, les néos-fachos, la gauche bourgeoise, etc sont les signes cliniques les plus visibles.
Merci Paul pour l’article de William Rees que je suis en train d’étudier (pour la rédaction notamment d’un article sur le sujet).
Dans l’étude de William Rees, il cite l’étude menée par Gaya Herrington, responsable de la durabilité et de l’analyse des systèmes dynamiques au sein du cabinet comptable KPMG, publiée dans le Yale Journal of Industrial Ecology en 2020, qui a mis à jour le rapport Meadows.
L’étude menée par Gaya Herrington dit que la solution existe, qu’il reste encore un peu d’espoir mais très peu de temps, même si actuellement on se dirige vers l’effondrement…
Selon cette étude, les résultats des auteurs du livre « The limits to growth » vivement critiqués à l’époque, s’avèrent en fait très proches de la réalité. Pour obtenir ces résultats, Gaya Herrington et son équipe ont comparé les projections de 1972 avec les données actuelles réelles et tangibles du développement économique et de l’extraction des ressources. Ces auteurs ont pris en compte un ensemble de dix variables clés : la population, les taux de fertilité, les taux de mortalité, la production industrielle par tête (mesurée par la formation brute de capital fixe par tête), la production alimentaire, les services par tête, les ressources non renouvelables, la pollution persistante, le bien-être humain (mesuré par l’indice de développement humain) et l’empreinte écologique.
Gaya Herrington et son équipe estiment que les scénarios prospectifs les plus probables sont ceux appelés « BAU2 » (business-as-usual) et « CT » (comprehensive technology). Les scénarios BAU2 et CT conduisent à un arrêt de la croissance aux alentours de 2040. Les deux scénarios indiquent donc que le maintien du statu quo, c’est-à-dire la poursuite d’une croissance économique continue, n’est pas possible. Même associé à un développement et à une adoption technologique sans précédent, le business as usual tel que modélisé conduirait inévitablement à un déclin du capital industriel, de la production agricole et des niveaux de bien-être au cours de ce siècle. Dans le scénario BAU2, la production industrielle baisse de 85 % entre 2040 et 2100. Dans le scénario CT la production industrielle baisse de 40 % entre 2040 et 2100. Toutefois, les mobilisations sociales et environnementales, la prise de conscience ces dernières années et notamment des jeunes générations sont un facteur d’optimisme pour Gaya Herrington. Il est encore possible d’atteindre le scénario SW (pour sustainable wordl) dans lequel la production industrielle sera stabilisée aux alentours de 2040 mais plus nous attendons plus nous nous écartons de ce scénario.
J’espère que c’est Gaya Herrington qui a raison et non William Rees mais je n’en sais rien en fait…
Pour un blog qui se dit optimiste, le constat est alarmant. Que dirait-on dans un blog pessimiste ?
Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir. L’espoir fait vivre.
C’est fou quand même de prétendre que notre génération n’est responsable de rien et que la responsabilité du réchauffement incombe à des générations antérieures. C’est vraiment se moquer du monde. Il suffit de regarder les courbes des émissions de CO2, pour comprendre que les vrais problèmes sont apparus la fin de la seconde guerre mondiale, soit vers 1950. C’est à partir de ce moment là que les émissions se sont emballées. Or, sauf erreur nous connaissons bien des gens de cette génération dont un certain Paul Jorion.
C’est pas nous, c’est les autres, votre façon de penser ne peut que conduire à l’inaction et peut-être aussi à l’extinction de la vie sur terre. On comprend mieux votre réticence à changer votre comportement notamment, en matière de digital… après vous les mouches? Il est temps de vous ressaisir, Paul, même si vous n’avez plus toute la vie devant vous, pensez un peu à ceux qui vous survivront. Merci pour eux.
https://www.statista.com/statistics/264699/worldwide-co2-emissions/
« … les vrais problèmes sont apparus la fin de la seconde guerre mondiale, soit vers 1950. C’est à partir de ce moment là que les émissions se sont emballées. »
Mais non, n’illustrez pas une fois de plus la constatation navrante que les êtres humains n’ont aucune intuition de ce qu’est une progression exponentielle. « Se sont emballées… », parce que vous êtes incapable de vous représenter une progression autre que linéaire.
Je me représente ce que je vois. Exponentielle ou non, regardez l’angle de progression de la courbe à partir de 1950, vous ne pouvez pas dire que votre génération n’est pour rien dans le réchauffement climatique comme vous l’affirmer. Et vous savez très bien que la société de (sur)consommation a commencé précisément avec votre génération. Votre point de vue est un déni de responsabilité qui incite à ne pas agir. N’est-ce pas vous qui nous parliez de “Dont look up” comme d’une métaphore des temps présents?
https://www.statista.com/statistics/264699/worldwide-co2-emissions/
Vous êtes fâché avec la mathématique, ce n’est pas grave, ça arrive !
Pierre Grivolas : « Procession des flagellants » (1906)
J’ajoute, ce n’est pas parce que les choses ont commencé il y a longtemps que vous n’avez pas apporté votre pierre au gâchis, Paul. Les émissions de CO2 par personne ont augmenté de 60% depuis 1960.
Vous savez sans doute qu’aujourd’hui les émissions moyennes d’un français sont de ± 9 tonnes de CO2 par an, alors qu’elle étaient inférieures à 2 tonnes en 1930. En bon scientifique, pensez-vous sincèrement que votre génération n’a pas accentué le problème? Si c’est le cas, je vous conseillerais de retourner vous balader dans la nature environnante qui nous fait le plus grand bien à tous, à vous et aux lecteurs.
Plutôt que « lecteur sidéré » (votre 294e pseudo !), vous devriez vous appeler plutôt « petit bout de la lorgnette » : vous êtes incapable d’avoir une vue d’ensemble, incapable de comprendre que nous ne sommes chacun qu’un individu au sein d’une espèce.
Pourquoi ne lancez-vous pas plutôt une croisade contre « les gens irresponsables habitant trop loin de leur lieu de travail » ? Vous joueriez alors à merveille votre rôle de Schtroumpf à lunettes en incitant les gens à se rapprocher de leur lieu de travail pour ne pas gâcher de l’essence. Comme si c’était possible ! Comme si les gens n’habitaient pas de plus en plus loin de leur lieu de travail pour des raisons purement économiques ! Comme s’il s’agissait d’un choix personnel, de méchanceté individuelle !
Inscrivez-vous à un cours élémentaire de sociologie : on vous y expliquera que nous vivons dans des sociétés ayant des structures. On vous rappellera le livre de Durkheim « Le suicide » (1897) qui montrait pour la première fois que la même proportion de Français se suicidait chaque année et que le fait que Tartempion se soit raté ou ne se soit pas raté en 1891 ne changeait rien aux chiffres, une mort individuelle n’étant pas significative dans la statistique globale.
Décollez, prenez de l’altitude : réfléchissez à l’espèce vue d’en haut, relevez le nez de votre guidon de … colibri !
Quand les insultes surviennent, le sujet devient secondaire.
@ Paul Jorion
Votre “vue d’ensemble” vous permet de vous dédouaner de toute responsabilité que vous rejeté sur les générations précédentes. Je répète que les émissions de CO2 ont augmenté de 60% depuis 1960 dont vous êtes la génération. Si vous ne voyez pas l’incidence de cette réalité sur les problèmes que nous connaissons, c’est votre droit. Mais sans être climatosceptique vous êtes bien dans le déni de responsabilité.
Quant à moi, j’ai arrêté de me déplacer pour le boulot et je télétravaille. Je me chauffe aux pellets, je marche et je ne parts plus en vacances. Je sais que tout le monde ne peut pas faire la même chose mais si on a la possibilité d’agir, il convient de le faire même si cela n’est pas toujours confortable. A plusieurs reprise dans vos vidéos vous nous avez dit qu’il fallait se battre pour le climat, contre la pollution, quand ce n’est pas contre le capitalisme pour lequel vous avez bien travaillé jadis, mais à aucun moment vous nous avez proposé des actions, et encore moins relaté vos actes. Einstein disait: “La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent.” Il est évident que sans modifier ses comportements, rien ne changera et que prêcher sans agir ne sauvera pas le genre humain. Ce n’est pas un livre qui s’occupera des problèmes à notre place.
Vous semblez penser que tout est figé, que la route est définitivement tracée parce qu’elle a une histoire et que prendre une autre direction est impossible. Les sociétés ont des structures certes, mais rien n’empêche de les modifier, c’est d’ailleurs ce qu’elles ont fait depuis des siècles.
Prendre de l’altitude? C’est s’éloigner du terrain, des problèmes, des actions nécessaires et de ce qu’il convient de faire pour laisser aux autres le soin d’agir.
Quand à votre “espèce vue d’en haut” elle reste depuis toujours composée de personnes qui vivent au sol et dont les problèmes ne cessent de croître. Alors, prenez donc de l’altitude, prenez vos confortables distances si tel est votre souhait mais ne venez plus nous dire que l’extinction est proche et que nous courrons à notre perte, sans même bouger le petit doigt.
Le Schtroumpf à lunettes, le colibri et tous les noms d’oiseaux
Dites-moi, considérez-vous comme une contribution négligeable à la cause qui nous préoccupe, le fait que j’y aie consacré deux livres : « Le dernier qui s’en va éteint la lumière », ouvrage de référence sur le sujet en français, et traduit en allemand et en chinois, et « Comment sauver le genre humain » (avec Vincent Burnand-Galpin) ? Ou bien allez-vous nous faire le décompte des arbres sacrifiés pour les imprimer et les kilowatt-heure dépensés par ceux qui lisent ces livres en ligne ?
Contribution négligeable ? Pas du tout monsieur Jorion, il s’agit de livres très intéressants. Mais comme je le disais et jusqu’à preuve du contraire, les livres ne font rien par eux-mêmes, ils n’ont aucun comportement et ne prennent aucune décision opérationnelle en matière de climat, de pollution, d’économie, etc… Ce sont les hommes et les femmes qui doivent agir et changer leur façon de faire. Il semble d’ailleurs que ceux qui les écrivent ne sont pas nécessairement ceux qui se remettent question, et cela n’est pas le moindre des paradoxes. Est-ce parce qu’on prend la plume que le problème est réglé et qu’on peut s’arrêter là?
Et puis, qu’est-ce qu’une contribution si elle ne change ou ne résout rien? Ces livres ont beau être des références comme vous le dites et même publiés en Chine, au vu des émissions records de CO2 de cette année encore, ils semblent que ces parutions comme bien d’autres discours ne portent pas les fruits escomptés. Alors interrogeons-nous sur la façon la plus efficace d’opérer et, notamment, de sauvegarder les arbres qui nous sont indispensables.
Je ne suis pas le seul à penser ce que d’autres m’ont amené à penser et qui estiment que des améliorations sont possibles. Parfois, ces personnes proposent des pistes, des actes concrets qui sont à tout prendre préférables à un simple constat pessimiste qui n’aide en rien à solutionner les problèmes ni à vivre.
Bien à vous,
Le colibri à lunettes
« Quant à moi, j’ai arrêté de me déplacer pour le boulot et je télétravaille. Je me chauffe aux pellets, je marche et je ne parts plus en vacances. Je sais que tout le monde ne peut pas faire la même chose mais si on a la possibilité d’agir, il convient de le faire même si cela n’est pas toujours confortable. »
Et arrêter de respirer t’as essayé ? Définitivement ? Je me demande si c’est pas le truc le plus efficace en fait. On règle tous le problème en quoi, 2 minutes, 3 grand max pour la plus part des gens. Je crois que je tiens un truc là non ?
« Sauver les arbres »… et en planter d’autres, plein d’autres, c’est une grande partie de la solution.
Je plussois colibri, je plussois.
Oui mais pendant qu’ils poussent les jolis arbres, on doit se chauffer au nucléaire qui nique de l’eau qui aurait pu servir à faire pousser des tomates!
Selon les lois de qui tu sais…
@Le Schtroumpf à lunettes
Je vous souhaite du plus profond de ma compassion d’être le dernier qui éteindra la lumière en partant .
Il arrivera nécessairement un jour où, faute de combustible, l’industrie sera bien forcée de revenir au travail des autres agents naturels.
Augustin Mouchot, inventeur du solaire à concentration, 1850.
Paul aborde un volet sur la démocratie et sur les hommes providentiels :
1/ Il hésite dans son calcul mental ! les régimes d’Hitler : 12 ans 1/2 (1933-1945), de Mussolini 20 ans (1923-1943), Franco 39 ans (1936-1975) ;
2/ les régimes de Lénine 74 ans(1917-1991), de Mao 74 ans(1949-*), de Castro 64 ans (1959-*).
Il me semble qu’il faut être sensible, pour comprendre notre inertie, aux rapports de forces plutôt qu’aux hommes politiques. Les hommes politiques sont d’abord des bénévoles d’un engagement politique sincère, mais par la suite corrompu par la fréquentation (ou la possession) du pouvoir. Il y a bien sûr des variations : a) les hommes politiques sont souvent animés d’un « égo démesuré » (dixit l’un d’entre eux président de région) et quasi maladif. b) quelques-uns n’ont que cela comme moteur, et pas d’engagement politique désintéressé : Hitler et Trump sont de ceux-là.
Les hommes politiques sont soumis à la « dictature » de l’opinion, du fait des échéances électorales. Mais l’opinion est soumise à la dictature des médias et à la dictature de ses passions ordinaires négatives (égoïsme, jouissance, facilité et confort) autant que positives (altruisme, bénévolat) qui se nouent entre humains et font ainsi société. Enfin il y a la dictature des capitaux et des capitalistes qui détiennent aussi les médias, les leviers d’action économique et donc d’un pouvoir supérieur au pouvoir politique.
Dans certains (rares) cas, le peuple se soulève pour former une opinion libre, différente : émeutes, Russie de 1905, gilets jaunes, etc. Souvent il est en échec, faute d’une direction et d’un encadrement. Mais cela ne permet pas au dirigeant politique de s’imposer : il reste prisonnier.
Dans d’autres rares cas, l’homme providentiel est donc source de changement : s’il vient à la rencontre ou en amont d’un mouvement probable de l’opinion.
Le changement ne peut donc venir d’une démocratie électorale. On en voit les limites, dit Paul.
Et les fascismes étaient prometteurs d’une grandeur impériale, pour 1000 ans, etc., mais petite-bourgeoise, peu concrète pour les gens, très régressive politiquement. Trump est dans cette catégorie de meneurs « great again » sans lendemain.
Il va arriver un moment où, nation par nation, région par région, il y aura conjonction entre un mouvement populaire pour le changement et un homme providentiel. Le lien entre eux est spécial et prétend à la démocratie par d’autres voies, un autre régime.
Mais une telle conjonction, sur un programme de sobriété, de régression, et non de progrès de confort, mais porteur de progrès de bien être social (des jours heureux) et surtout de progrès de l’égalité et de la justice économique et de la reconnaissance sociale des travailleurs ? C’est pas évident.
Mao : « 74 ans au pouvoir », ce n’est pas tout à fait exact, c’est le Parti communiste qui dure depuis 74 ans.
Mao quitte la présidence de la République populaire de Chine en 1959 remplacé alors par Liu Shaoqi, et même si Mao conserve son poste de chef du PCC, deux lignes s’affrontent, avec d’une part celle de Mao très idéologique et d’autre part celle de Liu Shaoqi pragmatique qui prend conscience du désastre du Grand bond en avant lancé par Mao en 1959 ; Liu Shaoqi tente alors de limiter les dégâts de l’immense famine provoquée par les décisions irrationnelles de Mao. L’affrontement idéologique et politique entre les deux hommes durera jusqu’à la Grande révolution culturelle prolétarienne, cette nouvelle campagne de masse que lance Mao pour reprendre une deuxième fois le pouvoir, cette fois accès succès, mais au prix une nouvelle fois du chaos puis en réprimant le mouvement qu’il avait lui-même lancé. Dans la dernière phase de la Révolution culturelle, de 1973 à 1976, règne la Bande des quatre avec comme cinquième membre officieux Mao. (Liu Shaoqi après avoir été arrêté par les gardes rouges meurt en prison en 1969 après avoir subi de mauvais traitements.)
@Chabian
Pour ce qui concerne Fidel Castro, il n’a exercé un pouvoir effectif que durant~49 ans puisqu’il a cédé le pouvoir à son frère, de manière temporaire en 2006 à la suite de son accident, puis son frère Raúl a pris la suite en 2018 pour céder ensuite le pouvoir au président élu Miguel Díaz-Canel en 2019.
Un article intéressant d’analyse s’appuyant sur le cas de Fidel Castro, concernant la transformation d’un dirigeant en un personnage mythique : https://jovencuba.com/liderazgo-mitificacion-fidel/
@Chabian
Oups! Raúl a pris la suite en 2008 et non 2018
Aux deux commentateurs :
Sur les éléments de date, je parlais des « régimes ». Comme Paul parle en fait du « 3e Reich ». Seul le régime d’URSS, commencé par Lénine, s’est écroulé après plusieurs successions. Les deux autres se sont « renouvelés » et cela peut comporter des luttes et des changements, comme vous l’expliquez. Mais cette façon de durer est à souligner, non ? Bien sur, dans des situations particulières pour chacun.
Les deux régimes fascistes sont renversés. Le régime de Franco évolue à autre chose dans une « transition » non-conflictuelle.
Ensuite je me penchais sur la question de l’homme providentiel versus le « dirigeant démocratique ». Et donc, parmi d’autres, la question de Trump.
La période actuelle de la planète est l’ère de l’anthropocène ou une époque géologique de destruction du biotope terrestre et de la quasi-majorité des écosystèmes sur terre, marin et sous-marin, l’ère écocidaire de l’humain.
Depuis que je suis en âge de comprendre j’ai toujours constaté combien était grande l’aspiration des jeunes et les ambitions de leurs parents et grands-parents pour les études scientifiques, technologiques etc… Quelle médaille fascinante que le diplôme d’ingénieur !
Depuis ma découverte i y a quelques années de la loi de Gabor, j’ai réorienté ma réflexion : » « C’est sa propre vitesse qui fait progresser la technique et ceci pour deux raisons : la première est qu’il faut entretenir les industries traditionnelles. La seconde n’est autre que la loi fondamentale de la société technicienne : « ce qui peut être fait techniquement le sera nécessairement2 ». C’est ainsi que le progrès applique de nouvelles techniques et crée de nouvelles industries sans chercher à savoir si elles sont ou non souhaitables. » Wikipédia
Ce qu’il manque À TOUS LES ÉTUDIANTS ce sont des études de philosophie !
Aujourd’hui, c’est à la sagesse de ma maman qui n’avait assez de mots assez durs contre le progrès que je pense. Ce progrès qui n’est pas une flèche que l’on tire en direction d’un but à atteindre dès demain mais seulement la roue dans la cage d’un hamster.
@Pasquet Régis
Bonsoir Régis .
ce n’est pas tant la Technique qu’il faille critiquer mais plutôt ce que l’on en fait et pourquoi on le fait.
quant à l’aura des sciences et des mathématiques il y a un sérieux souci
https://timss2019.org/reports/
La France intellectuelle se retrouve dans les bas fonds .
Bonjour,
Il me semble qu’existait à une époque – dans les années 60 si je calcule correctement – une année préparatoire à l’université qui s’appelait « propédeutique » et qui était pas mal orientée philo (épistémologie entre autre).
De ce que je vois à mon petit niveau, la plupart des débats ici font intervenir des questionnements que je n’arrive à suivre – pas nécessairement participer :-/ – que parce que j’ai suivi un bout de formation en philo.
Et c’est ce qui pèche dans les discussions avec mes potes quand je tente d’expliquer les choses, les bases de base ne sont pas là.
Alors oui et ce n’est pas le balayage général de la classe de terminale, tellement tributaire du prof et de ses champs de compétence, qui fait le job. Certains de mes coreligionnaires de la fac avaient eu la chance d’avoir un des enseignants de l’UFR en term et, franchement, la différence de niveau était sensible ! J’ai ensuite eu la possibilité de constater que dans des enseignements de spécialité, la part de réflexion épistémologique sur la pratique de cette spécialité n’intervenait qu’en master, 2 souvent, et ça paraît un peu juste quand même…
Donc oui, la philo, le plus tôt possible !
Mais je rajouterai qu’il ne s’agit pas de la philo de tradition « française » (me viennent « la honte en Grèce » de la vieille là ou « l’aventure » chez Jankelevitch que j’ai vus étudier en classes prépas, qui vont faire avancer le schmilblick… :-/ ) De la philo, pas de la littérature ! Ce, même si en Lettres, j’ai aussi eu l’occasion d’avoir des enseignants qui relevaient le niveau du cursus tant par les auteurs étudiés que par les thèmes choisis – mais on rejoignait souvent la philo par un biais ou par un autre (Port Royal en grammaire, Aristote et la scolastique via la rhétorique, les Lumières via le XVIIIe, etc).
Romilly, désolé pour le manque de respect !
J’ajouterai que je me demande si, en fait, il ne se passe pas avec la philo la même chose qu’avec les écoles de commerce ? C’est à dire une tentative des élites de la conduire à l’innocuité d’un Enthoven en noyant son potentiel révolutionnaire d’éveil des consciences dans un verbiage qui, pour érudit qu’il soit, ne conduit absolument nulle part ? A moins que ce ne soit une tentative d’occuper les rejetons oisifs d’une classe dominante désoeuvrée ?!
« A moins que ce ne soit une tentative d’occuper les rejetons oisifs d’une classe dominante désoeuvrée ?! »
Voui, c’est ça, vieux comme le monde des profiteurs !
Comme ici Claire Nouvian et Pascal Bruckner à 7.03 :
PB : « Votre parole est entièrement désespérée, votre agressivité est fonction de cette vision absolument sombre… » et là, pour les salons, c’est plié ! Discréditée. Tout doit être pris avec distance et désinvolture.
(Tu vois quand tu veux et que t’es pas trop bourré, tu dis pas que des conneries…)
@Trollichon
Bonjour ,
vous semblez être bloqué , par choix ou par force, aux cours de philo de terminale .
Salut mon Khanard,
Je ne vois pas le point.
C’est le système français qui veut ça. Pour la plupart des gens, le seul rapport qu’ils auront jamais avec la philo – hors philo du commerce comme les Enthoven, les Comte Sponville, les BHL – ce sera l’initiation en term pendant un an.
Moi j’ai eu la chance après deux ans d’interruption de mes études à 18 ans pour aller bosser, de pouvoir faire une licence de philo (et deux ans de Master jamais validés :-/) et de tomber sur des profs vraiment top, dans une fac de sciences, avec une orientation très claire vers la philo analytique, l’épistémo et la philo des sciences plus un peu de logique. C’était lié à son fondateur – son nom va me revenir, trop tard – qui l’avait déplacée de la fac de Lettres qu’il jugeait un peu agitée – la tradition s’est perpétuée d’ailleurs 🙂 – au sortir des événements de 68. Je ne suis donc pas un spécialiste et n’ai jamais fait des étincelles mais franchement avec le commun des mortels ça fait une sacrée différence…
Après évidemment, il y a d’autres chemins d’accès mais comme le dit le « Chat noir breton » ailleurs, cela demande du temps – et un peu de discipline 😉 – des efforts et des bases qui ne sont pas forcément à la portée de tout le monde – travail, famille, etc – et qui, il me semble et, sauf intervention d’un bon prof de philo, ne seront plus fournis.
A titre d’exemple, j’ai arrêté de discuter avec le commun des mortels des problèmes liés au capitalisme, au partage des richesses, et à tous les thèmes liés à ce blog parce que j’en ai marre de devoir répondre toujours aux mêmes objections qui reviennent en boucle chez des gens qui ont 24h de buffer mémoire, font un reset tous les soirs devant Pascal Praud et viennent déverser leurs torrents de boue dans les discussions. Je demande qu’ils fournissent le même effort intellectuel que celui que je fournis ici depuis 2008 – parfois, à une époque, jusqu’à 16 ou 18h par jour pour lire les com, les documents et références proposés par les éminentes grosses têtes d’ici – ce qui à mon niveau peut paraître prétentieux mais ras-le-bol (Je plains M. Jorion parfois quand il est pris à parti par des crétins dans mon genre qui n’ont vraiment pas le niveau) ! De surcroît, mon manque de diplomatie, de patience, accompagnées du projet révolutionnaire qui est le mien, ont tendance à clore les écoutilles… Moi, c’est la vie professionnelle que j’ai sacrifiée… ça ne m’a pas coûté grand chose pour tout dire 🙂 sinon mon absence de représentation et de réussite sociales !
Le travail qui est fourni ici devrait être celui fourni par les médias de masse, journaux, presse, TV, qui par leur puissance de diffusion et leur capacité de répétition dans le temps long, devraient être les relais d’une vraie formation intellectuelle des adultes en lieu et place du déversoir à immondices qu’ils sont devenus entre les mains de milliardaires qui savent très bien ce qu’ils font en investissant des milliards à fonds perdus.
Est-ce que c’est plus clair mon petit Khanard ?
@Trollichon des Bois
bin oui c’est plus clair . merci .
je vous dirait même plus : cette réponse aurait pu être la mienne . sauf que je pars avec un handicap , je suis un autodidacte qui compulse les livres . mais ça vous deviez vous en douter .
mais j’ai bien lu ? 16 à 18 h à compulser les commentaires ? chapeau !
si vous vous estimez comme crétin que doit on dire de certains autres commentateurs ! pour la petite anecdote quand je parle de Wittgenstein on me répond Evelyne Dhélia que je ne connaissais pas alors j’ai cherché . Bon . C’est bien .🙃🙃🙃🙃🙃🙃
@Trollichon des Bois
juste une dernière question ; vous avez toujours perquisitionné sur ce blog avec le même pseudo ?
promis juré craché après je ne vous enquiquine plus avec mes questions à la con . (ou pas …qui sait😉😉😉😉)
Non non…
Mais un différend de comptoir d’apéro avec un commentateur disposant d’accréditations supérieures aux miennes et qui auraient mérité une bonne pouche dans la tronche fait que j’ai décidé de ma lâcher dans une dernière provocation à l’égard d’une censure à deux vitesses : temps de modération qui empêche la fluidité des conversations et injustice flagrante de certains coups de ciseaux. Faits déjà soulignés par d’autres intervenants et que je fais miens.
Après… je ne critique pas tous les coups de ciseaux (le dernier en date était bienvenu, m’a évité un gros coup de honte même si je ne suis pas sûr que le com ait été bien interprété) et puis je peux comprendre qu’il y ait une dimension d’image publique à préserver pour l’hôte de ces bois et de maintien de la qualité des débats – qualité souvent soulignée et à juste titre, selon moi.
Et puis comme on dit dans le Nord : « Mon toit, ma loi ! »
Une certaine liberté retrouvée toutefois dans ce pseudo à contre-pied, puisque j’intervenais quasi en nom propre avant, du moins un pseudo connu par ma famille et mes proches et permettant de me retrouver sur la toile. Je le dis, je me lâche maintenant que je suis un vieux con 😉 et me sens beaucoup moins contraint qu’auparavant. Bizarre non ?
En revanche, je n’ai jamais modifié mon style d’écriture ni cherché à me faire passer pour quelqu’un d’autre et quelques idiosyncrasies rendent le tout assez transparent à qui fréquente le blog depuis longtemps…
D’ailleurs le petit bonhomme qui fulmine et me sert d’avatar n’a pas changé, lui. Je le trouve assez adapté !
Ah si ! Il y a peu… deux ou trois com mais ça n’a pas duré et je pense qu’ils étaient transparents à m’sieur Jorion 😉
@Trollichon des Bois
Je ne sais pas si ça va vous plaire, mais c’est grâce à l’avatar et à des indices sur votre parcours professionnel que je vous ai reconnu, plus que par le style d’écriture.
Salut Arkao,
Moi aussi c’est à votre avatar 🙂 !
Mais je pensais plus à certains styles forcés : orthographe volontairement défaillante, changements radicaux de rythmes et d’organisation qui sentent le faux à plein nez, changement d’adresse et donc d’avatar, politesse outrée et détours intellectuels puants de sournoiserie…
M. Jorion parlait de sténotypie je crois, qui permettrait de reconnaître quelqu’un comme le télégraphiste à son toucher. Je ne sais pas si c’est possible de reconnaître la personne mais en tout cas de débusquer le pas net, sûrement. Et figurez-vous qu’en général ce sont des gros fachos de complotistes du RN 😉 ! L’hypocrisie sourd de leur clavier comme la vase du fond d’un marais… Dur d’admettre que son fond de commerce c’est la haine et la détestation de l’autre, c’est vrai. Des pros de la taqiya !
Ensuite, pas trop de prétentions même si j’y prends beaucoup de plaisir. Eviter les fautes d’orthographe, produire quelque chose de clair et si possible d’agréable à lire, fuir le « verbeux » qui m’a souvent été reproché. Rendre le rythme de l’oralité sans sombrer dans la vulgarité mais surtout, surtout, essayer de ne pas dire trop de conneries !
Et ne pas s’emporter… c’est le plus difficile.
(On sent la même difficulté chez Ruffin, on le voit serrer les dents et se mordre les lèvres, c’est assez touchant de le voir ainsi contredire sa nature survoltée… Bel effort, bel exemple, bel objectif !)
@Trollichon des Bois
je suis natif (pas tout à fait en vérité )d’une petite ville fort connue pour sa blanquette (pas de veau) et son carnaval .
les carnavaliers masqués viennent haranguer les spectateurs en modifiant leur voix et le jeu est de se faire reconnaître .
c’est un peu votre cas .
et cela attise ma curiosité . Mais qui peut bien être ce Trollichon des bois (*) ?
malheureusement de très très très nombreux commentaires ont disparu des divers billets . Pffuiiittt………
et comme je peux être considéré puceau au vu de mon ancienneté sur ce blog , approximativement 2-3 ans là je piaffe !!
(*) j’ai une petite idée mais chuuuttttt………
quant à Ruffin bin toujours égal à lui-même .
Caramba ! 2maison est de retour …
Avec qui tu t’es pris la tête ici ? 😀
Tiens… la diva peroxydée survoltée ! Change de dealer, tu t’es fait niquer bonhomme 🙂
De la plus grande maison, mon chou.
Et je reste à ton entière disposition, Jorion a mes coordonnées, c’est quand tu veux, à moins que tu préfères continuer à faire le mariole planqué derrière ton clavier…
Il veut saboter les hôtels-restaurant.
C’est plutôt fun comme projet.
Quoi qu’il soit:
Le bonobo supérieur n’a plus envie de faire le larbin.
Héritage de la révolution?
Bolivarisme tardif?
Papy et mamy ne trouveront bientôt plus un campanile prêt à les accueillir sur la route du W.E.
Certains sociologues spéculent que les jeunes répugneraient à faire des courbettes aux premiers responsables de la pollution. Mais de moins jeunes pensent qu’ils ont servi plus qu’à leur tour. La boucle sera bientôt bouclée.
La disruption est pour bientôt.
Qu’est ce qu’on va bien pouvoir faire de tous ces serveurs, ces femmes de chambre, ces grooms, ces graphistes, ces musiciennes, ces coatchs dans les villages d’Astérix sans la 5G et déliveroo?
Dealer ?
Jamais, tout est bio et local. Sans intermédiaire.
Je rajouterai pour Le Chat Noir que je suis un gros fêtard et que l’un n’empêche pas l’autre. C’est le domaine de sacrifices qui change… De même que les expériences interdites par la loi ont leur intérêt dans le domaine de la réflexion – je crois qu’il y a un philosophe contemporain qui travaille là-dessus justement – comme pourrait en attester la série documentaire intitulée « Voyage aux confins de l’esprit » que je recommande à tous les sclérosés de la lutte anti-drogues ! Sciences et études sans plaisir ne sont que ruine de l’âme… Tout le monde n’étant pas destiné à l’ascèse d’une vie de rat de bibliothèque (bookworm, les britts sont plus sympas !).
https://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=32120.html
(A consommer avec modération, accompagné et uniquement de manière didactique et récréative 😉 )
J’ai quasiment terminé mon propre voyage aux confins de l’esprit. Je voyais presque la lueur, comme une grande lueur blanche, et un air frais et humide me caresser le visage, béh j’ai vu le fond des chiottes en fait.
c’est bien le verbe à l’infinitif aussi non ?
Parfait exemple de la différence entre grossièreté et vulgarité !
Merci de payer ainsi de ta personne pour notre édification…
» Le pessimisme par l’ intelligence et l’ optimisme par la volonté » C ‘ est de Gramsci .
Faut vraiment croire en l’ humain ! C’ était un autre temps .
La revue du CRIEUR N°22 (avril 2023) recèle un article intéressant intitulé « Pays-Bas, un empire logistique au coeur de l’Europe », il y est analysé le fonctionnement des diverses sociétés gravitant autour des ports néerlandais et en partie belges, il est notamment fait mention de « ISABEL » intelligence artificielle chargée de la gestion des flux de travailleurs détachés, pour beaucoup issus d’Espagne. Un sous-titre qui rend bien l’ambiance générale : ‘Un chaos social géré par « intelligence artificielle »’.
Cela me semble devoir détruire la tendance actuelle de croire que l’IA pourrait aider à la résolution de différents problèmes, en réalité, cela démontre le manque total d’empathie vis à vis des humains, mais démontre par ailleurs l’efficacité pure et dure de l’IA ne s’encombrant aucunement de considérations sociales, qui au contraire d’un gestionnaire humain, pourrait modérer son raisonnement !
L’IA s’occupe du recrutement, du contrat, de l’emploi du temps et du service RH puis juridique si besoin.
Le bonhomme résiste ou dégage.
Voilà son unique place d’homme libre.
Il y avait eu une discussion ici autour de fait qu’Amazon avait usé tous les candidats potentiels aux US.
L’IA est au service de ses investisseurs qui pensent sans doute qu’ils seront les derniers a disparaitre.
» L’IA est au service de ses investisseurs qui pensent sans doute qu’ils seront les derniers a disparaitre. »
C’est pas faux mais c’est pas une fatalité.
Parce que les zinvestisseurs quand y’aura plus d’eau dans les biberons, ils auront beau presser leurs Bitcoins, il n’en sortira pas une goutte! Et aller lécher la batterie de leur Tesla ne leur sera d’aucune utilité.
Les investisseurs narcissique sont des ringards.
Les investisseurs éthiques sont fauchés. C’est comme ça qu’on les reconnait. Mais ils habitent les villages d’Astérix qu’ils ont aidé à développer…
Lorsque les hackers éthiques les auront rejoint, les libertariens deviendront une espèce en voie de disparition.
Anthropocène, Pétrolocène ?
Les différentes énergies carbonées utilisées par l’homme ne se sont pas substituées les unes aux autres mais se sont ajoutées, tout comme l’énergie nucléaire et les énergies de flux (chutes d’eau, vent et rayonnement solaire)
Ne faudrait-il pas, quitte à proposer un nouveau nom, que ce dernier fasse référence explicitement aux énergies carbonées ?
Pourquoi avoir privilégié le pétrole ?
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Il y avait eu une réunion houleuse entre Elon Musk et ses ingénieurs après le dernier vol, ces derniers reprochant…
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En ce qui concerne vos dernières informations, la capacité et la rapidité d’apprentissage du LLM sont étonnantes.
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