Humeur du jour…, par rienderien

Bonjour Paul,

Quand on entend encore, « oui, mais le capitalisme a diminué la pauvreté dans le monde », histoire de changer la boue en or.

Oui, c’est vrai, on s’est gavé depuis le début de la révolution industrielle, le gâteau était entier sur la table, premiers arrivés, premier servis, et ils payaient bien ceux qui à leurs ordres, construisaient les routes pour qu’ils allient encore plus vite et puissent en emporter encore plus que les autres.

Aujourd’hui il ne reste que des miettes du gâteau sur la table, et le chacun pour soi pour sauver sa pelouse, c’est une déclaration de guerre.

Imaginons que les convulsions de la nature nous obligeraient à bifurquer, nous unir dans la diversité pour sauver notre peau.

Bonne journée !

Suis au frais !

rienderien

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61 réponses à “Humeur du jour…, par rienderien”

  1. Avatar de Christian Brasseur
    Christian Brasseur

    En ne parlant que de pelouse (c’est à dire un grain de sable dans le désert), les quelques insectes rescapés que nous pourrions encore observer dans nos contrées pourraient trouver refuge dans votre jardin justement si vous laissiez de côté votre tondeuse ne fut-ce que quelques semaines en début d’été. Dans ma rue, je pense être l’un des seuls à y avoir pensé…cela ne m’a rien coûté, contrairement à celui qui a jugé bon repeindre en vert sa pelouse jaunissante en Californie ou ailleurs! Chacun comprendra qu’une bifurcation de ces comportements o combien contradictoires n’est pas du tout garantie!

    1. Avatar de François M
      François M

      J’ai fait la même chose. J’ai même encore des zones non tondues de l’année.

    2. Avatar de Pascal
      Pascal

      C’est important de ne pas tondre trop court pour préserver l’environnement.
      COMMENT LIMITER LES VOLUMES DE SES DÉCHETS DE TONTES ?

      Pratiquer la tonte haute

      Nous avons pris l’habitude de tondre très court nos pelouses. Or, il y a beaucoup d’avantage à tondre à 8 cm du sol plutôt qu’à 3 cm :

      Le gazon devient plus résistant à la sécheresse
      L’herbe est plus verte
      Le sol devient plus fertile
      Le risque d’apparition de plantes indésirables est réduit
      Tondre moins souvent = diminuer les déchets de tonte !
      https://www.smictom-alsacecentrale.fr/tontes-de-pelouse

      La température au sol dépend aussi de la couverture végétale. Si sur un sol nu (en terre) la température au soleil peut atteindre plus de 40°, avec 10 cm d’herbe la température descend à 24° et avec de l’herbe non coupée, on descend aux alentours de 20°. Donc moins d’évaporation des eaux de pluie qui mieux pénétrer le sol jusqu’à la nappe phréatique. Un moyen plus sûr que des méga-bassines entourées de terres agricoles à nu !

      1. Avatar de Rosebud1871
        Rosebud1871

        Et puis il y a le drnier tournoi avec le classement des vainqueurs à voir dans le dernier Robocoupe, à suivre dans Que Choisir ?

  2. Avatar de amateur
    amateur

    Le capitalisme a évolué . Il ne veut plus dépendre d ‘ ouvriers ou employés qui risquent de faire grève . Il veut que l ‘ argent fasse de l ‘ argent en changeant de lieux virtuellement . Avant c’ était en Suisse , maintenant Dubaî , le Qatar etc…
    Les convulsions de la Nature sont de notre fait et nous humains ne bifurqueront pas .

    1. Avatar de écodouble
      écodouble

      Hervey
      Je ne bois pas de pastis, ni rien d’autres d’ailleurs, sinon de l’eau « potable » aux pesticides – produit ubiquiste mondialisé du néolibéralisme ; lequel est un système soutenu par « Attila », le parrain-lanceur de Foutriquet-Macron.
      Mais à lire votre commentaire, on dirait que vous n’avez pas compris la réalité du moment que nous vivons ; moment où, si nous voulons survivre, le livre que vous nous vantez fait partie du genre de littérature dont il ne faut surtout pas s’inspirer.
      Il vaut mieux aujourd’hui, juste pour se bien rendre compte que nous avons été les plus cons de la « Création », lire la littérature traitant de la Décroissance ; Décroissance qui n’a jamais été le credo d’Attali, lequel, en 1973, ne jugea pas utile (alors qu’il en avait le pouvoir) de publier en français le seul livre d’économie réellement indispensable : « Économie et Loi de l’Entropie », de Nicholas Georgescu Rogen.
      Tout ce qu’a pu, ce que peut et ce que pourra encore (pour pas longtemps grâce à l’effondrement qui a commencé) publier « Attila », je n’oserai même pas m’en torcher le cul, de peur de polluer mon tas de compost, tant ses écrits « prônent », par inconscience et inintelligence, la fin du Vivant.

      1. Avatar de Hervey

        C’est entendu mais à condition de surveillez de près le recyclage.

        https://www.youtube.com/watch?v=-WgXud_tJN8&t=2s

        Rester Zen est aussi une solution.
        https://www.color-stickers.com/1436-thickbox_default/tableau-zen-plage-galets.jpg

        Difficile de donner son avis sur l’ensemble des sujets traités dans ce livre sans l’avoir lu et de ce fait, ça ne se fait pas attendre, vous commettez l’erreur de penser que j’épouse ses conclusions.

        1. Avatar de écodouble
          écodouble

          Hervey,
          Quand on a écouté une fois Attali, et ben on a tout lu de lui ! 🙂
          A ce tournant planétaire qui commence, mortel pour nous, il n’est plus temps de vanter celles et ceux qui nous y ont conduit. Attali a encombré tous les médias depuis les années 1970, pour nous réciter ses vérités afin d’imposer le néolibéralisme et ses destructions environnementales.
          Aujourd’hui, nous n’avons plus le loisir de perdre du temps à écouter, ou lire, sa rhétorique et celle de ses semblables, tous prêtres de l’économie mathématique, déconnecté des réalités physique, présentée à grand renfort de novlangue.
          Quant au recyclage, qui consomme beaucoup d’énergie et qui dégrade la matière en la polluant par des impuretés en grand nombre, Nicholas Georgescu Rogen (dans son livre non traduit en français, je le rappelle) démontre physiquement, via la Loi de l’Entropie, sa non durabilité dans le temps. Seule la récupération est intéressante, car elle consomme que peu d’énergie (pas de procédés complexes, comme le broyage-réagglomération par exemple) et parce que ce qui est récupéré reste de la matière « pure » (sans impuretés : du cuivre en solution dans de l’acier par exemple).
          Il nous faut juste sauver le plus de meubles possible, et il n’est pas évident que l’on puisse y parvenir, car le temps des boucles de rétroaction positives, très négatives pour nous, est venu.
          Je ne vous fais pas dans ces lignes un exposé des possibles. Non ! Je vous annonce juste le programme qui vient, que nous allons devoir subir ; avec la seule possibilité, pour adoucir un peu le choc, d’essayer, TOUT DE SUITE, une réelle association avec la Nature, genre « donnant-donnant. Et pour cela, nous devons nous imposer, pour juger du bienfondé ou non d’une activité économique, de respecter strictement le verdict rendu par l’analyse de cette activité au jour des seules Lois de la Physique, seules à même de dire si une activité économique ou un produit sont réellement soutenables ou non.

          1. Avatar de CloClo
            CloClo

            Salut Ecoduble,

            je souscris plutôt à tes conseils de sobriété collé sur un autre message, et Nicholas G. Roegen, est certainement un des penseurs-auteurs parmi les plus édifiants qu’il m’a été donné de lire. Une phrase m’avait marqué et que j’ai retenu, et qui disait en gros que chaque atome de fer extrait du sol pour faire des objets futiles et inutiles est un atome de fer en moins pour réaliser une petite bêche pour travailler la terre..pour les paysans du futur !

            1. Avatar de timiota
              timiota

              Petit paradoxe quand même :
              Un gramme de fer investi dans une « moiss’batt » ou un gramme d’alu investi dans un avion, cela constitue des usages relativement « optimaux » de ces métaux.
              Pour mémoire, une grosse moiss’batt (le convoi que vous n’aimez pas croiser sur la route, la grosse jaune qui traine son aspirateur de 10 m de large), c’est donné pour fournir 1000 quintaux à l’heure (y compris le passage au chariot, 1300 en pointe), soit 100 t/h, ce qui au cours du blé (300 euros la tonne disons, suivant état des céréales à l’ouest de l’Ienessei et à l’est de la Vistule), ça fait 30 000 euros/h de « chiffre d’affaire », pendant une saison qui dure un mois en gros (en faisant circuler l’engin du sud au nord et des basses vallées vers les hauts plateaux), on parle de 10 M€ par saison de « chiffre d’affaire », par conséquent. Si on compte 20 tonnes de ferraille, et 10 saisons, on en est à 5 M€ / tonne. Ce gros « bras de levier » C’est un des secrets du capitalisme (avec l’exploitation et l’expulsion en général) , la plus value de ce métal n’est évidemment pas encaissée par les mineurs de Mauritanie (Zerouate) ou du Brésil, mais par les abonnes de la FNSEA les plus riches.
              Je ne vous embête pas avec le même calcul pour un avion, 30 M€ par jour (200 passagers/h à 100 € chaque = 20 000 euros, pour un joujou de 50 tonnes (A321), mais pas qu’un mois par an, plutôt 10 mois par an et 18h/24. Là aussi, le gramme « investi » est utilisé intensivement.

              Où sont les choses bêtes avec du métal « peu rentable » ? les voitures évidemment (où le consommateur paye le « prix de la liberté » mais s’aliène l’environnement, l’urbanisme etc.) , et tout ce qui s’en suit, les équipements des routes, la ferraille du béton des parkings souterrains, etc.

              Le train n’est que la moitié d’une bonne idée dans ce cadre, à cause de son manque de flexibilité, de la trace urbaine forte qu’il laisse en surface quand il y passe (pour les gens du 06, l’usine de satellites du petit géant franco-italien Thales-Alenia est à Cannes La Bocca, coupée en deux par le passage du train qui ne sera jamais dévié, et qui de plus n’a pas d’arrêt pour ce site, pourtant le plus gros établissement du département (~2000 personnes), Arrêts à 3 km avant ou après (La Bocca ou Mandelieu). Mais on sait que c’est aussi en partie parce que les USA ont coulé le train dans les années 1940, ce qui a mis fin aux innovations urbaines, on s’est contenté de faire des beaux trains électriques (les TEE , les BB les CC etc.) mais pas d’innovation « modale », des trains qui pourraient se séparer en 50 véhicules autonomes, etc. A preuve le système de freinage Westinghouse à air comprimé, toujours le principal notamment sur les trains de marchandises, malgré son défaut intrinsèque de transmission décalée du signal (sur 800 m de train de marchandise, les wagons du fond ont le temps de « pousser » le train jusqu’au déraillage avant de recevoir l’ordre de freinage effectif, décalé de qqs secondes).

              C’est pourquoi il est délicat au total de dire quelle moins mauvaise « solution » (le mot dépêtrage serait plus justifié) technologique va suivre et infléchir la situation actuelle, et cela dans le cadre d’une fragmentation notamment.

              1. Avatar de CloClo
                CloClo

                Hello Timiota,

                Il ne me semble pas que le problème soit le rapport Poids/Efficacité financière ou de rendement. C’est, qu’est ce qui est le plus simple et efficace dans le temps long, très long, pour que d’autres humains dans le futur, le lointain futur en profite un peu. Enfin un truc dans le genre.

                Les avions et les moissonneuses qui n’est pas le pire objet sont les enfants technologiques du temps court, qui vient d’ailleurs d’un temps long, j’en conviens…

                En revanche, les voitures, les chars et engins militaires, les porte containers, les bâtiments industriels et commerciaux plein de choses inutiles, y a matière comme qui dirait à économie de ressources…

                1. Avatar de timiota
                  timiota

                  Oui, avec le risque d’une version ou de l’autre de l’effet rebond :

                  quand on a mis en oeuvre l’acier dans le bâtiment, ça a couté plus cher que les solutions « pierre », mais le type de bâtiment recherché (gares, grandes verrières) avait assez d’attrait pour qu’on produise en masse de l’acier pour la construction, ce qui a conduit ensuite au béton armé (fin des années 30, Freycinnet en France, la halle de l’actuelle « station F »). Lequel fut en effet conçu en mode « temps court », le béton et le fer se dégradant en 40 à 80 ans…

                  Tiens, pour situer le rôle du « visuel » dans la production d’objets inutiles, je serais curieux de « voir » comment les non-voyants s’entourent ou pas d’objets « inutiles ».

                  J’ai pu parler un peu à un physicien assez renommé (de la météo) devenu malvoyant dans les années 2000 . Le « filtre » sur les objets me semblait assez différent. L’importance des « applis » n’en était pas moins énorme : il « lit » les articles en audio accéléré, la structure des articles lui permettant de faire passer en « sifflottement » (comme quand on accélérait les magnétophones d’avant 1980…) les parties dont il pense n’avoir rien à apprendre pour ce qu’il cherche, pour ralentir un peu dans les passages intéressants.

                  1. Avatar de Chabian
                    Chabian

                    Bruno Latour a discuté du projet ARAMIS, de transport public modulable automatiquement… et de son abandon : la conjonction des intérêts à chercher, à découvrir, à proposer, à décider… puis la disjonction.
                    Parce que métro, tramway, bus : autres masses d’acier de long terme… mais à valeur d’usage plus que valeur marchande !
                    (merci au convalescent qui contrôle ce message…) 🙂

          2. Avatar de Hervey

            @écodouble et un lecteur.

            Si vous refusez de discuter des arguments du livre, à quoi bon ?
            Descendre en flèche l’auteur n’apporte rien.
            J’en apprends plus à lire ce bouquin d’Attali sur l’urgence de la situation qu’à vous écouter.

            1. Avatar de un lecteur
              un lecteur

              Vous avez tout à fait raison, c’est moi qui ai un problème avec ce genre de personnage, plutôt influenceur/communicant que passeur de savoir, à la manière de PJ.
              Bonne lecture.

              1. Avatar de Hervey

                @un lecteur et écodouble

                Il est clair que la réussite du communiquant n’est pas au rendez-vous, tout comme d’ailleurs tous les politiques, tout parti confondu.
                Mais l’esprit jésuite qui consiste à se tenir proche du pouvoir pour l’influencer ne mérite pas condamnation. Pas plus que le fait qu’il publie un livre tous les ans (ou presque), tient un blog, fait des conférences, est invité dans les médias … pour « faire passer » lui aussi ses « idées ».
                La déception doit aussi l’habiter. N’en doutez pas.

                1. Avatar de écodouble
                  écodouble

                  Je doute que ce Meucieu soit habité par la déception. Il fait partie des égoïstes du genre « Après moi le déluge ».

                  1. Avatar de Hervey

                    Dommage pour vous écodouble, il est des doutes plus honorables.

            2. Avatar de écodouble
              écodouble

              Hervey
              Je suis désolé de ne pas être brillant et intelligent comme l’est ma nièce, laquelle me raconte tout de ce qu’elle apprend et étudie sur le réchauffement climatique, dans son labo d’océanographie.
              Croyez moi, c’est complexe, instructif et, surtout, cataclysmique à la puissance 1000. Parfois, on en pleure !
              Alors le bouffon Attali, qui a dirigé indirectement le Pays et qui aurait donc pu agir pour essayer de limiter la catastrophe, ben je ne perds pas de temps avec lui : Il est de ceux qui sont responsables du bordel actuel, qui n’a rien vu venir, et qui, malgré cela, osent encore surfer sur la vague médiatique pour donner des leçons ; se foutant encore de tout, sauf de lui même.

    2. Avatar de un lecteur
      un lecteur

      Attali, gouteur à la cour du Roi, qui recrache l’actualité intellectuelle et scientifique nécessaire au renouvellement des discussions philosophiques des courtisans. Surfeur éternellement jeune et dans le vent, parfaitement conscient de son rôle et de ses contraintes.

  3. Avatar de Rosebud1871
    Rosebud1871

    User
    quelle est la meilleure hauteur de coupe pour une pelouse ?
    ChatGPT

    La meilleure hauteur de coupe pour une pelouse dépend de plusieurs facteurs, tels que le type de gazon, les conditions climatiques, la saison et vos préférences personnelles. Cependant, il existe quelques lignes directrices générales à suivre pour obtenir une pelouse saine et attrayante :

    Évitez de couper trop court : Il est généralement recommandé de ne pas couper plus d’un tiers de la longueur totale de l’herbe en une seule tonte. Couper trop court peut stresser la pelouse et rendre votre gazon plus vulnérable aux mauvaises herbes, aux maladies et à la sécheresse.

    Réglez la hauteur en fonction du type de gazon : Différents types de gazon ont des hauteurs de coupe recommandées spécifiques. Par exemple, pour un gazon à feuilles fines comme le gazon Bermuda, une hauteur de coupe de 1 à 3 centimètres peut être appropriée. Pour un gazon à feuilles plus larges comme le gazon Fescue, une hauteur de coupe de 5 à 8 centimètres peut être plus adaptée.

    Adaptez la hauteur en fonction de la saison : Pendant les mois chauds de l’été, il peut être préférable de laisser le gazon un peu plus long pour aider à conserver l’humidité du sol et à protéger les racines de la chaleur. Au printemps et à l’automne, vous pouvez envisager de couper un peu plus court.

    Laissez la hauteur légèrement plus longue en automne : Avant l’hiver, il est conseillé de laisser le gazon un peu plus long pour aider à préparer la pelouse aux mois froids et réduire les risques de dommages causés par le gel.

    Ajustez en fonction des conditions locales : Si vous vivez dans une région avec des conditions climatiques particulières, comme des périodes de sécheresse fréquentes, vous pourriez vouloir ajuster la hauteur de coupe pour aider à conserver l’humidité du sol.

    En résumé, la hauteur de coupe idéale varie en fonction de plusieurs facteurs, mais maintenir une hauteur raisonnable qui ne dépasse pas le tiers de la longueur totale de l’herbe à la fois est une bonne règle générale. Consultez également les recommandations spécifiques pour votre type de gazon et adaptez la hauteur en fonction des saisons et des conditions locales.

    1. Avatar de écodouble
      écodouble

      Intéressant – réellement – Rosebud1871 !
      Mais pourquoi tondre quand il vaut mieux faucher ; ce qui est très facile à la faux lorsque tout est sec.

      PS pour Thomas Jeanson : Tes faux coupent magnifiquement bien. Merci encore.

      1. Avatar de Rosebud1871
        Rosebud1871

        écodouble 21 août 2023 12h32
        Ce type de savoir, est largement partagé par les gens concernés qui veulent savoir, et déjà référencé sur le Net, je suis juste la mode du blog en collant ça ! J’ai noté qu’en Suède et en Norvège en juin et juillet 23, mais pas partout, les bas cotés des routes ne sont plus tondus, les pelouses en centre ville non plus. Pas pour rien, qu’on nomme sans intervention humaine, ça « herbes folles ». Risquer un arrêt sans vérifier d’abord si un gros trou existe est périlleux. S’étendre sur une pelouse folle est compliqué surtout chez les arachnophobes (ça se soigne mais ça coûte cher sauf chez PJ). J’ai vu mon grand-père maternel en 67, 85 ans (journalier itinérant au début du 20ème), jouer de la faux sur 3000m2, j’avais tenté à 15 ans, et plus jamais. L’avenir est aux robots électriques tondeurs, (ça serait bien qu’ils permettent une hauteur de 10 cm). Pour les moutons, tondesue électrique, encore faut-il un savoir faire, j’ai tenté, et plus jamais. J’observe depuis l’interdit des glyphosates chez les particuliers que les municipaux usent de truc à gaz, ça repousse dans les semaines qui suivent. Bon on trouve encore de quoi tuer les orties sur Amazon. Sinon les espèces invasives et rhizoméliques ont de l’avenir. Le mouton d’Ouessant est parfait sauf pour les arbrisseaux et certaines fleurs, mais il n’en aime pas d’autres. La crotte ayant mauvaise réputation ça décourage certains dans leur rapport à… Ah les déchets quel souci 😂 . Des commandos sur les green, taquiner le bourgeois, éco-terrorisme no passaran. Le style Act up fut efficient mais chacun son domaine.

        1. Avatar de écodouble
          écodouble

          Rosebud1871
          Si vous avez essayé la faux et que vous en avez été dégoutté, c’est juste que votre faux n’était pas bien martelée et affutée, ou que vous n’aviez pas le bon geste ; ou les deux en même temps.
          Lorsque l’outil est au poil et bien utilisé, c’est du régal ; et encore plus quand on officie à plusieurs, en décalé. De grands souvenirs pour moi, dans les années 80, en Ariège.

          1. Avatar de CloClo
            CloClo

            Et combien d’unijambistes à la fin ?

            1. Avatar de écodouble
              écodouble

              Zéro, CloClo ! Zéro ! 🙂

          2. Avatar de Rosebud1871
            Rosebud1871

            écodouble 21 août 2023 23h06
            Pas le bon geste, je vous l’accorde, mais affutée au poil par le GPM payé pour ça dans sa jeunesse de fauché 1900-1914. Je lis que vous n’y touchez plus depuis 1980, mais la réclame perdure…

            1. Avatar de écodouble
              écodouble

              Rosebud1871
              Vous parlez d’affutage, mais le plus important et le plus délicat, pour l’efficacité d’une faux, c’est le martelage du tranchant, sur une petite enclume, de telle sorte qu’il devienne mince comme une lame de rasoir. Après quoi, deux ou trois passe de pierre à affuter, grain très fin, et vous avez un rasoir au bout d’un long manche. Un coup de pierre sera nécessaire ensuite dès que l’on commence à forcer pour pouvoir couper. Attention : le martelage se fait « en tirant vers l’extérieur » bien perpendiculairement au tranchant, pour ne pas onduler le fil de la lame. Une fois acquis, le geste est ancré à vie. Le son du martelage – on dit « piquage » dans les Pyrénées – est indicateur de l’efficacité de ce geste. Mais je ne suis qu’un manuel, alors je ne dois pas expliquer la chose correctement.
              Ensuite, il est aussi capital 🙂 que le geste du fauchage soit lui aussi bien fait. Mais la faux doit être bien réglée (angle manches-tranchant) pour que le tranchant ne touche jamais le sol. Seul le dos, tout le long de la nervure, peut le toucher, le tranchant étant ainsi maintenu à deux ou trois cm au-dessus du sol.
              Ensuite, le geste pour couper est efficace seulement si la faux décrit un arc de cercle sur 60-70° environ, en grande partie par rotation de tout le haut du corps et un peu du bassin autour de la colonne vertébrale. Si vous tirez vers vous le tranchant, n’ayez aucun espoir de parvenir à couper quelques choses.
              Enfin, pour couper de l’herbe fraiche, faites le avec la rosée du matin. Pour l’herbe bien sèche peu importe l’heure ; mais le fil de la faux demandera des passes de pierre à affuter plus fréquentes.
              Donc, Rosebud1871, si votre faux n’avait pas été piquée, il est normal que vous ayez été dégoûté.

              1. Avatar de ilicitano
                ilicitano

                Merci de l’info. éco

                Apprentissage de l’art de la faux dans les Pyrénées ( 65)
                Très didactique.

                https://www.youtube.com/watch?v=s0UR30Dvhps

                La fin de la vidéo est importante , car elle montre que la faux est le seul moyen pour les terrains très en pente.

                Après il y a Raymond , efficace , qui fauche et qui n’aura jamais besoin de tondeuse qui bourre.
                https://www.youtube.com/watch?v=xo2t-5-YIgM

                J’ai une lame de faux entassée dans un coin depuis 35 ans , laissée par l’ancien proprio , va falloir que je la ressorte et y trouver un manche et revoir l’affutage.

                1. Avatar de écodouble
                  écodouble

                  J’ai bien aimé la vidéo. Merci ilicitano.

      2. Avatar de Pascal
        Pascal

        Je serais intéressé par une bonne faux. C’est quoi le tuyau avec Thomas Jeanson ? C’est lui qui les fabrique ?

        1. Avatar de écodouble
          écodouble

          @Pascal
          Thomas sait faire un nombre incalculable de choses, mais il ne forge pas des faux.
          Mais voici sur le site du « Comptoir de la faux », l’un des deux modèles qu’il m’a offert :
          https://comptoirdelafaux.fr/b/fauchon-fux-leger-45-50-cm/

          Tout me semble bien explique sur ce site.
          Bonne lecture.

          1. Avatar de écodouble
            écodouble

            Surtout, sur ce fauchon, j’apprécie la forme du talon (l’opposé de la pointe), ce qui fait qu’elle n’accroche pas dans les ronces tout juste coupées, au moment où on repart en arrière pour « réarmer » le coup suivant.

          2. Avatar de Pascal
            Pascal

            Grand merci pour cette information et les détails d’expérience. Je vais voir ça.😊🙏

        2. Avatar de ilicitano
          ilicitano

          @Pascal

          Au marché du Marcadieu le jeudi sur le Foirail , il y a un vendeur d’outils divers où il devrait pouvoir y en avoir .
          Il y a même des grands râteaux en bois pour ramasser l’herbe , des cloches et clochettes pour les bovins et ovins en estives.

          1. Avatar de Pascal
            Pascal

            Merci également pour le local.😊🙏

            1. Avatar de Chabian
              Chabian

              Il y a aussi la faucille. Bizarre que vous n’en parliez pas. J’ai aiguisé la mienne avec un bête aiguiseur de cuisine (à petits rouleaux accolés). Et cela a fauché super mon jardinet.
              Par ailleurs il y a aussi le marteau. Soit pour étirer le fer de la faucille, soit pour croiser le fer avec le Tsar. Et faucher quelques aristos…

    2. Avatar de konrad
      konrad

      Vous n’avez pas l’impression d’être infantilisé par de telles remarques ?
      Regardez-vous chaque matin le bulletin météo pour savoir comment vous habiller ?
      Vous consultez une appli pour choisir un restaurant ? Une autre pour savoir quoi faire lorsque votre enfant pleure et ainsi de suite pour chaque action de votre vie ?
      Mais pourquoi pas après tout !
      A force de s’en remettre à un robot ne va-t-on pas finir comme un robot ?
      On n’apprends bien aussi par ses erreurs.

      1. Avatar de Rosebud1871
        Rosebud1871

        konrad 21 août 2023 14h37
        Attendez de lire ma réponse à Ecodouble si elle n’est pas perdue dans les neurones artificiels. Sinon comme déjà dit la pré-maturation entraîne des restes, alors l’aide…entre l’offre et la demande, c’est aussi le malentendu increvable ! Même Siméon le Stylite en dépendait. Oui une part de nous fonctionne déjà comme un robot au sens du programme. Ça empire cet empire. Pour les erreurs voyez l’instabilité définitionnelle du terme à partir du champ de vérités et de sciences. Voir aussi le champ des formations de l’inconscient qui utilise d’autres mots qu’erreur. Cf. 3 bouquins de SF, psychopathologie de la vie quotidienne, le mot d’esprit, et science des rêves. Dans ce type d’erreur pour reprendre votre mot, oui un savoir opère.

  4. Avatar de PHILGILL
    PHILGILL

    @rienderien : « Quand on entend encore, « oui, mais le capitalisme a diminué la pauvreté dans le monde », histoire de changer la boue en or. »

    Figure de proue des « nouveaux optimistes », ces intellectuels qui démontrent, chiffres à l’appui, qu’il n’y a jamais eu de meilleur moment pour venir au monde, Johan Norberg assure que le libre marché globalisé « va sauver le monde ». Il en veut pour preuve le fait que « 138 000 femmes, hommes et enfants sortent chaque jour de l’extrême pauvreté. […] Entre 2000 et 2022, l’extrême pauvreté a reculé comme jamais auparavant, passant de 29,1 % à 8,4 % de la population mondiale, alors même que cette population a augmenté de plus de 1,5 milliard de personnes sur la période. Pour la première fois dans l’Histoire, moins de 1 personne sur 10 est dans cette situation. Entre 1990 et 2020, la proportion d’enfants mourant avant l’âge de 5 ans est également passée de 9,3 % à 3,7 %. L’espérance de vie mondiale a bondi de 64 ans à près de 73 ans. Les taux d’analphabétisme ont presque diminué de moitié, passant de 25,7 % à 13,5 %, etc.» Johan Norberg est donc persuadé que le capitalisme, du fait de sa flexibilité, sera à l’avenir capable de résoudre tous types de problèmes, à commencer par la crise environnementale et les pandémies. » (— Extrait du Grand entretien L’EXPRESS, propos recueillis par Thomas Mahler, publié le 16/08/2023)

    « Nous avons besoin du libre-échange pour que les nouvelles technologies se répandent plus rapidement. Et cela se produit plus rapidement dans les économies les plus libres et les plus riches… Le fait est, Mesdames et Messieurs, que la cupidité, faute d’un meilleur mot est verte. » https://youtu.be/mOiDl2JuBao
    Alors, la « flexibilité » du système capitaliste est-elle assez grande pour sauver le monde, bien que nous constations chaque jour à quel point l’économie, telle que le capitalisme l’a mise en place, est aujourd’hui catastrophique, au moins du point de vue écologique ? L’écologie est-elle soluble dans le capitalisme ?
    http://odft.nt2.ca/blogue/la-nature-de-la-flexibilité

    1. Avatar de écodouble
      1. Avatar de PHILGILL
        PHILGILL

        @écodouble
        Cependant, plus ou moins contraints par le défi climatique et la raréfaction des ressources naturelles, force est de constater que c’est bien ce qu’ils ambitionnent de faire en détruisant un système économique capitaliste carboné « traditionnel » pour le reconstruire, petit à petit, en un système économique capitaliste décarboné, afin d’ouvrir une nouvelle phase de l’histoire du capitalisme, le « capitalisme vert ». Mais votre réponse catégorique, cher écodouble, nous laisse à penser qu’on ne peut définitivement pas se fier au capitalisme pour réparer les dégâts dont il est le responsable, comme l’écrit Isabelle Stengers. 
        https://www.cairn.info/revue-mouvements-2010-3-page-99.htm
        Seulement, s’il n’y a pas de démocratie contemporaine qui fonctionne en dehors du régime économique capitaliste, dû au fait qu’économie capitaliste et démocratie contemporaine, dans la version que nous connaissons, fonctionnent en miroir — https://theconversation.com/debat-lecologie-est-elle-soluble-dans-les-democraties-capitalistes-184959 — comment sortir de cette impasse ?

        1. Avatar de Hervey

          @PHILGILL

          Oui. C’est à mon sens la question qu’il faut se poser.
          Là, y’a un sacré noeud et pas que dans les mots qui s’étouffent l’un l’autre … et du coup qu’attendre de cet assemblage impossible à recycler.
          S’en suit la question : qui d’autre pour le faire ?

        2. Avatar de écodouble
          écodouble

          PHILGILL,
          Un système économique décarboné n’existe pas thermodynamiquement parlant, qu’il soit capitaliste, socialiste, médiéval, antique, néolithique ou paléolithique. Seul l’intensité et l’origine des flux de carbone diffèrent. Dans la BD de Blain, Janco l’explique, ou le sous-entend, bien ; en éludant tout de même cette réalité lorsqu’il cause du nucléaire (mais bon, comme il commence à parler de décroissance, je commence à l’aimer complètement).
          Dans les temps anciens, c’était le bois le carburant, ou parfois la tourbe (la tourbe, géologiquement parlant, est la première étape de la formation du charbon), ou les bouses de ruminants. Tout ça, c’est du carbone !
          Le bond énergétique, c’est le charbon et le pétrole (carbone concentré) qui le permettent, via les machines thermodynamiques (moteurs à vapeur, moteurs Stirling puis moteurs à explosion et enfin moteurs électrique).

          Dans notre système, la décarbonation est une illusion.
          Les filières panneaux photovoltaïques, les éoliennes, les centrales hydroélec ou électro-nuc, « l’hydrogène vert », la méthanisation, le bois en pellets (pour poêles à moteur électrique) et toutes les autres « filières vertes », dépendent d’une consommation de pétrole ou de dérivés en amont (tel l’hydrogène, à plus de 98% obtenu par craquage de méthane, e.i. du pétrole !) .
          Ainsi, pour l’extraction, pour le traitement et le transport des métaux, des granulats, des minéraux, des végétaux (pour alimenter les méthaniseurs et disperser leurs méthanisas) il y a du pétrole !
          Du pétrole aussi pour la construction de ces installations dites « vertes », mais encore pour le transport des matières alimentant ces installation « vertes ».
          Du pétrole de nouveau pour l’entretien des voies de communications et des réseaux de transport de l’énergie et de l’information (Internet).
          Du pétrole toujours pour les secours, la police, la sécurité, l’armée, l’hôpital, l’industrie pharmaceutique…
          L’économie quelle qu’elle soit, moderne ou ancienne, marche au carbone, diffus (biomasse) ou concentré durant les temps géologiques (pétrole, charbon, gaz).
          Prenez ça dans tous les sens que vous voudrez, c’est ainsi. Point !
          Bref, le verdissement de l’économie comme l’entendent nos dirigents, ça n’est pas possible ! Ainsi sont les Lois de la Physique : incontournables, non modifiables, éternelles, contraignantes.
          La seule solution : La Décroissance, du fait du déclin des flux d’énergie de haute qualité.

          1. Avatar de PHILGILL
            PHILGILL

            @écodouble
            Donc, si je résume votre point de vue, écodouble, c’est décarbonation non, décroissance oui.
            Or, pour Emmanuel Macron, c’est le contraire : décarbonation oui, décroissance non. « Il est possible, je le crois, de trouver un chemin pour dire oui à la décarbonation de l’économie et non à la décroissance. »
            Non, le mode de vie des Amish ne fait pas rêver notre Président. Et, je crois pouvoir ajouter, sans trop me tromper, que la décroissance, aujourd’hui, ne fait pas rêver encore grand monde dans les pays du G20, responsables de 80% de la pollution climatique…

            « Etre heureux, c’est savoir se contenter de peu. » — Epicure – 341-270 avant JC. Rien de trop, « meden agan », comme on pouvait le lire sur le fronton du temple d’Apollon à Delphes.

            Aussi, vous avez raison, comme le disait très bien Michel Serres, « sous tous les régimes, du marxisme-léninisme au capitalisme pur jus, la nature a été polluée de la même manière. » Seulement, si ce sont les systèmes économiques qui commandent tout et détruisent la planète, lutter politiquement contre eux reste très difficile. Car les lobbys sont d’une puissance extraordinaire, à tel point que les gens votent contre leurs propres intérêts, tellement ils sont soumis à la publicité…
            Alors, je repose ma question, un peu différemment : comment donner l’envie au peuple, comme à ceux qui nous gouvernent, de transformer la société sans construire, au préalable, une nouvelle économie du désir, une éthique de la sobriété ?
            Comme dirait Hervey : « là, y’a un sacré noeud », car, selon Aristote « il n’y a qu’un seul principe moteur, la faculté désirante. »
            Paul Jorion ( Le capitalisme à l’agonie) : « Pour nous aider, il faut réfléchir à ce que nous entendons par ce bonheur que nous nous souhaitons à nous-mêmes, à nos enfants et aux enfants de nos enfants », et examiner aussi, ajoute-t-il, « la contradiction qui existe entre deux soucis dont ni l’un ni l’autre ne nous semble pouvoir être sacrifié : l’éthique, la vie morale, et la propriété privée, le droit de posséder, sans que cette possession ne puisse être légitimement remise en cause … »

            1. Avatar de Pascal
              Pascal

              « Il est possible, je le crois, de trouver un chemin pour dire oui à la décarbonation de l’économie et non à la décroissance. »
              Tout est dans le « je le crois ». Il y a d’abord le « je » qui signifie que lui seu décide et il y a la croyance qui est son mode de fonctionnement.
              Manu tout puissant gourverne aux destinés du monde et même au-delà !

              1. Avatar de Nialoo
                Nialoo

                Après « moi Je » n’est pas au-dessus des lois de la physique.

                Par contre la croissance d’un point de basculement du système climatique est certainement en cours. https://climatereanalyzer.org/clim/sst_daily/

                Tout comme la société chrétienne avait banni les idoles païennes, j’espère que s’il reste des hommes dans l’avenir, ils banniront aussi les idoles « Croissance et Fric ».

              2. Avatar de écodouble
                écodouble

                Je plussois Pascal !
                Et je rajoute – je le dis et l’écris souvent : Les croyances mènent au chaos. Ce qui veut dire que celles et ceux qui gouvernent ont une obligation suprême : Décider uniquement sur la base des réalités de la Physique ! Et surtout pas sur la base d’envies ou de croyances en des idéologies économiques et religieuses.

                1. Avatar de Pascal
                  Pascal

                  Peut-être même que ceux qui gouvernent devraient se limiter à leur fonction : exécutif !

            2. Avatar de Pascal
              Pascal

              « Etre heureux, c’est savoir se contenter de peu. » — Epicure – 341-270

              Oui, mais la pub des Galeries Lafayette dans le métro des années 90 disait : « J’ai tout, je suis bien ! » Je vous laisse lire ce que cette phrase signifie en creux et qui pour moi résume tout l’univers publicitaire.

              Le credo publicitaire PERMANENT a remplacé le malheureux credo du dimanche à la messe :
              « Je crois en toi Croissance infinie. Et si tu consommes pas, ta vie sera un enfer de merde. Alléluia. »
              Frères consommateurs, prions ensemble :
              « Sa lumière étincelante
              S’élève et brille dans nos coeur
              Mon esprit tressaille de joie
              Car tu es ma douce ferveur

              Gloire à toi, Sainte Carte Bleue
              De l’aurore jusqu’au couchant
              Peuple de la Terre chantons tous en coeur
              La Reine du financement
              Amen »

              L’être humain traine avec lui ses souffrances et les marchands d’illusions promettent à qui mieux mieux le soulagement à venir dans leur Paradis, qu’il soit au Cieux ou dans ma carte bleue mais toujours inatteignable ou inassouvi. Ainsi règne la soumission à l’espoir et la culpabilité d’être incomplet. Celui qui domine nous tient par ses promesses et par la dette. Après le Péché Originel, on inventa la Culpabilité d’être Pauvre (d’être sobre ?) uniquement pour justifier la soumission de ceux d’en bas envers ceux d’en haut sur l’échelle du pouvoir.

              Le jour où les êtres humains comprendront qu’il n’y a d’autre richesse (de capital) que d’être en Vie, qu’ils prendront conscience qu’il n’y a pas de vide en eux et qu’ils sont pleins de la Vie, que la possession nous enchaine seulement, qu’ils ouvriront les yeux sur la Vie qui les entoure pour en jouir sans rien en attendre, ils seront libres en eux-même. Et nul autre n’y pourra rien changer. Ca peut même commencer aujourd’hui, maintenant… cela ne dépend que de soi.

              Et la société, alors ? Quand on se sent plein, libre et heureux a-t-on encore le désir de dominer, de convoiter, de revendiquer, de détruire, d’exploiter…

            3. Avatar de écodouble
              écodouble

              PHILGILL,
              Je vous ai répondu ! C’est tout en bas, 23 aout, 17H15.

  5. Avatar de CloClo
    CloClo

    Salut RiendeRien,

    Marrant ta photo, petite maisonnette en bois, de villégiature, simple, dans un environnement « naturel », et puis en plein au dessus, probablement une ligne 15 ou 20 KV qui alimentent des villes !

    Tout est là non ?

    Récemment, je me suis rendu au Portugal, dans le nord près de l’Espagne, un petit village, dans la montagne. On comprend rapidement pourquoi tous les jeunes sont partis dans les années 60, 70, 80, 90. Tant que le miroir aux alouettes fonctionnera.

    Bon, élever des chèvres, quelques vaches et cochons, faire sa culture en autosuffisance, et vivre en petit village, à 6 ou 9 dans une maisonnette d’une seule pièce au dessus des animaux, sans eau courante, sans électricité, et les champs pour toilettes. Franchement, j’avoue, ça fait pas spécialement rêver, au quotidien, et pas sur que la marche arrière soit possible pour ceux qui ont connu la vie « moderne ».

    1. Avatar de écodouble
      écodouble

      La contrainte, CloClo ! La contrainte ! C’est elle qui nous imposera la marche arrière du déclin, sans que nous puissions contrôler quoi que ce soit.

      1. Avatar de CloClo
        CloClo

        La contrainte, si on ne contrôle rien, j’ai bien peur, qu’elle fasse faire machine arrière à la plus part, mais pas à tous. Bien protéger par des armées aux ordres, une soldatesque ayant ravager tout le système, certains généraux ou commandant, des chefs au bon moment, au bon endroit, motivés et certains de leur destin tireront les marrons du feu, et se feront construire des « châteaux » pour mener encore un train de vie confortable, entouré d’esclaves, de cerfs, et des protégés paysans, artisans, commerçants plus ou moins libres, quelques sachants/savants érudits, techniciens, ingénieurs habiles sans oublier une cour et des vassaux prêts à vendre pères et mères pour quelques faveurs. Le tout sur les ruines fumantes de la civilisation industrielle. Y a pas mal de biens et produits qui pourront être récupérés et maintenus pendant des décennies, et recyclés pendant des siècles pour un nombre restreint. Ouais on a déjà connu cela.

        Non, le plus probable est l’Holocauste nucléaire généralisée avant en fait. Pffuiiiiiit, partir dans un zoli panache, c’est tout notre espèce ça ! 😀

        1. Avatar de CloClo
          CloClo

          Les cerfs ont des cornes, certains serfs aussi à ce que je me suis laissé dire…

          1. Avatar de Pascal
            Pascal

            Les cerfs ont des bois, Cloclo, pas des cornes. Ils ne peuvent donc pas être cocu !😜

        2. Avatar de Rienderien
          Rienderien

          Salut Cloclo, oui, moi aussi j’imagine qu’avec toutes ces bombes nucléaires, il finira bien un jour où il en tombera une, comme ça, comme une assiette qui nous glisserait des mains
          Ecodouble a raison, seule la contrainte de ce qui nous manquera pour survivre (eau, air, terre), nous obligera à changer, mais on ne sauvera pas tout seul à défendre son bout de pelouse.

  6. Avatar de écodouble
    écodouble

    @ PHILGILL
    A la lecture de ce que vous me répondez, je pense ne pas avoir su me faire comprendre. En effet je ne suggère pas du tout l’idée « décarbonation non, décroissance oui » comme vous semblez l’avoir compris.
    Et je me contrefous de ce que Foutriquet peut croire puisque, en tant que croyant en une idéologie économique croissanciste, il est, automatiquement, inconscient et déconnecté des Réalités de la Physique.
    Et il peut bien dire aussi ce qu’il veut sur d’autres croyants ; même si, hasard malheureux !?? c’est sur les Amishs qui sont des décroissants dans certaines façons qu’ils ont de vivre.
    Dans mon propos précédent, je ne voulais qu’affirmer (je me permets le « affirmer » car c’est une observation et non une impression) qu’une économie, quelle qu’elle soit, dans tous les époques humaines, n’a été, ou n’est encore aujourd’hui, que par le fait d’une possible consommation de matières carbonées en guise de source d’énergie. En effet, il est très facile d’obtenir de l’énergie avec charbon, tourbe, bois, pétrole et gaz ; et les rendements sont toujours bons avec ces sources.
    Et ce qui est ainsi sur Terre, l’est sans doute aussi ailleurs, sur des planètes victimes actuelles ou passées d’autres Vivants dominateurs. C’est comme ça car il n’y a pas 50 000 atomes dans la Classification Périodique capable de tant de potentiel tout en étant si abondant ; timiota l’expliquera bien mieux que moi.

    Ainsi, sur Terre, le carbone est partout en source d’énergie primaire ! Pour tout ! Même pour les « énergies » dites administrativement ou publicitairement « décarbonées ». Partout dans notre économie actuelle, le pétrole entre en ligne de compte systématiquement. Les analyses exhaustives des cycles de vie et des process le montrent parfaitement.
    Mais, hélas, les médias, les politiques, les consommateurs… et même la plupart des écolos bobos ou élus ne savent pas faire ces analyses ou les bilans énergétiques. D’ailleurs, savent-ils seulement ce que c’est ??!

    Moi aussi, j’aurais bien des envies ! Par exemple avoir des grosses bagnoles aspirateurs à gonzesses, avoir un avion de voltige devant la maison pour prendre de la hauteur physique, avoir une belle machine à bois, avoir un beau château XVIII ème, avoir une fusée pour aller faire un tour sur la Lune… mais non ! Même si j’avais le fric (je ne cours jamais après le pognon), par hasard ou accident, je n’achèterais rien de tout cela, pour la simple raison que je sais ce qu’est l’Entropie et que, même si je n’ai pas de descendance (dIEU merci ! :-D), j’aime trop la Terre pour participer, plus que je ne participe déjà, à sa destruction.

    1. Avatar de Garorock
      Garorock

      Voila pourquoi le bobo robuste, s’il a encore une once d’intelligence dans son cerveau naturel, doit impérativement investir son assurance-vie dans les villages d’Astérix en réseau (décarbonés et décroissants) et arrêter d’acheter sur Amazon et consorts les huiles essentielles pour son égo frippé de futur perdant de la mondialisation heureuse et faire ainsi croitre ce qui est bon pour les bébés…

    2. Avatar de PHILGILL
      PHILGILL

      Coucou écodouble !
      Merci pour votre « auto-observation » très personnelle ; elle est un bon résumé de la complexité de la situation actuelle : d’un côté l’ « hybris » : aimer « avoir des grosses bagnoles aspirateurs à gonzesses, etc. », et de l’autre, aspirer individuellement et collectivement à la sobriété heureuse : « j’aime trop la Terre pour participer, plus que je ne participe déjà, à sa destruction », « rien de trop » donc.
      Sauf que choisir consciemment de garder « de la mesure en toutes choses » n’est évidemment pas une mince affaire pour un monde capitaliste qui a toujours eu besoin d’une croissance matérielle pour persévérer.
      Votre conclusion est donc à l’image de la contradiction où nous sommes, entre l’appel à la sobriété énergétique que formule Ursula Von der Leyen, en invitant chaque citoyen à diminuer sa consommation d’énergie et l’impuissance des pays riches à mettre rapidement un terme à leur quête de l’infini et de la démesure (compétition dans l’espace, concurrence des forces productives, surconsommation, etc.)
      Alors, si l’effondrement du monde est non seulement inévitable, mais a déjà commencé selon les collapsologues ; par quelle opération du Saint-Esprit(*) l’humain peut-il espérer s’en sortir, sans s’autodétruire ? Bref, on en revient toujours à la même chose, à ce qui a été maintes fois détaillé, précisé et qualifié sur le blog de Paul Jorion, en plan A, B ou C !
      Pour conclure, force est de constater que l’étau se resserre sérieusement autour de ceux qui pensent encore que les sociétés humaines arriveront à s’adapter à temps, voire que l’humanité accouchera bientôt d’une solution toute faite aux problèmes planétaires (réchauffement climatique, raréfaction des ressources naturelles, disparition des espèces, etc.).
      À moins qu’elle ne tombe enceinte de … quelque chose de nouveau ?
      (*) : fait référence à un épisode miraculeux de la Bible, décrit dans l’Évangile de Matthieu. Celui-ci y retrace la conception de Jésus par ses mots : « Marie, mère de Jésus, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte par la vertu du Saint-Esprit avant qu’ils eussent habité ensemble. »

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