J’ai passé pas mal de temps récemment à regarder les vidéos d’entretien de Lex Fridman avec une longue série de personnalités : Stephen Wolfram, Sam Altman, Ilya Sutskever, Ray Kurzweil, etc.
La vidéo la plus récente dans la série (elle date d’hier) est un entretien de Fridman avec Yuval Noah Harari. J’ai commencé de la visionner (elle dure près de trois heures), mais je la regarde dans un tout autre esprit que les autres : au lieu de l’excitation de connaître la suite, il y a l’injonction adressée à moi-même d’être patient, et à la place de la curiosité, j’ai le sens du devoir.
Pourquoi le sens du devoir ? Parce qu’il y a des gens que j’aime bien qui trouvent cela très intéressant. Pourquoi la patience ? Parce que je retrouve en l’écoutant le sentiment mêlé qui était le mien quand j’avais 8 ou 10 ans et que je lisais ces grands et gros livres splendidement illustrés intitulés : « Notre ami l’atome », ou « Les colonies sur Jupiter et Saturne », que la moitié de ce qu’on nous raconte est vrai et fascinant et l’autre moitié des histoires qu’on raconte aux enfants de 8 ou 10 ans parce qu’on sait qu’ils n’ont précisément que 8 ou 10 ans.
Vous, lectrices et lecteurs ici, exprimez souvent une opinion positive sur Yuval Noah Harari, dites-nous ce que vous en pensez, je promets de mon côté que je regarderai l’entretien jusqu’au bout (je ferai preuve de la même patience que Lex Fridman 😉 ).
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