Illustration par DALL-E (+PJ)
Comme vous avez pu le voir dans les quatre billets que j’ai consacrés aux vues de ChatGPT relatives aux Plans A, B et C (Considérations générales ; Le Plan A – Les chances de survie du genre humain à l’horizon 2100 ; Le Plan B – Établir une colonie autonome sur une autre planète à l’horizon 2100 ; Le Plan C – Établir une communauté de robots autonomes et autosuffisants à l’horizon 2100), le Grand Modèle de Langage refuse d’attribuer une probabilité de réussite à chacun des trois plans, le soin me revient donc à moi de pronostiquer des probabilités à partir de ses diagnostics.
Je précise que les 24 pages (simple interligne) de réflexions de ChatGPT (GPT-4) ont été générées à partir des seules définitions lapidaires des Plans A, B, C que je lui ai offertes (338 signes). Mon unique intervention par la suite a été de proposer comme amorce (« prompt ») en vue d’élaborations supplémentaires, certains paragraphes non-modifiés extraits de ses réponses précédentes.
Que dit ChatGPT des chances de succès du Plan B, la colonisation planétaire ?
Le succès du plan B, qui prévoit la création d’une colonie humaine autonome d’ici à 2100, dépend de la capacité des colons à développer et à mettre en œuvre ces systèmes de manière à promouvoir la coopération, la stabilité et le bien-être.
La réussite dépend « en dernière instance » de la capacité des colons à s’entendre entre eux. Il aura fallu bien entendu faire en sorte qu’ils se retrouvent là-bas, ce qui aura nécessité préalablement des efforts considérables sur Terre. Le succès du Plan B repose donc sur le groupe des scientifiques et ingénieurs ayant rendu techniquement possible la colonisation extraterrestre et sur les colons eux-mêmes.
Que dit ChatGPT des chances de succès du Plan C, l’existence de robots autonomes et autosuffisants ?
En progressant dans ces domaines, les chercheurs et les ingénieurs peuvent mettre au point des robots et des machines plus autonomes et capables de maintenir une communauté durable. Le succès du plan C, qui consiste à créer une communauté d’au moins 100 robots ou machines autonomes et autosuffisants d’ici 2100, dépendra du rythme des progrès réalisés dans ces domaines et dans les technologies connexes au cours des prochaines décennies.
La réussite du Plan C est donc entre les mains des seuls chercheurs et ingénieurs. C’est à eux que revient la responsabilité de faire en sorte que ce ne soit pas la zizanie entre les robots.
Que dit ChatGPT des chances de succès du Plan A, prévenir l’extinction de l’humanité d’ici 2100 ?
La probabilité d’empêcher l’extinction de l’humanité d’ici 2100 grâce au plan A dépend de la capacité des nations, des organisations et des individus à collaborer, à innover et à investir dans des solutions pour faire face à ces risques supplémentaires et à d’autres menaces existentielles. Il est essentiel de continuer à progresser dans ces domaines pour assurer la survie et le bien-être à long terme de l’humanité.
Coopération internationale requise + celle des organisations + celle des individus.
Et si l’on veut être plus spécifique, d’abord sur le réchauffement climatique :
La prévention des pires effets du changement climatique nécessite une coordination et une coopération mondiales, ainsi que l’élaboration de politiques et d’accords qui encouragent la réduction des émissions et soutiennent les efforts d’adaptation. Cela inclut les traités internationaux, tels que l’Accord de Paris, ainsi que les politiques nationales et régionales visant à promouvoir les énergies propres, à réduire la déforestation et à favoriser le développement durable.
Coordination et coopération mondiales.
Et plus spécifiquement pour les risques naturels majeurs :
La gestion des risques associés aux impacts d’astéroïdes, aux éruptions supervolcaniques ou à d’autres menaces mondiales nécessite une collaboration et une coordination étroites entre les nations, les organisations internationales et la communauté scientifique. Il s’agit notamment de partager les données, les ressources et l’expertise, ainsi que de travailler ensemble à l’élaboration et à la mise en œuvre de politiques, de normes et de meilleures pratiques qui favorisent la gestion responsable de ces risques et garantissent la protection de l’humanité.
Collaboration et coordination étroites entre les nations, les organisations internationales et la communauté scientifique.
Soit en résumé,
Le succès du Plan C repose sur les scientifiques et les techniciens.
Le succès du Plan B repose sur les scientifiques, les techniciens et les colons aux-mêmes.
Le succès du Plan A repose sur les scientifiques, les techniciens, les organisations internationales et nécessite une collaboration et une coordination étroites entre les nations.
Autrement dit, les Plans B et C peuvent être réalisés par des nations indépendamment les unes des autres, par exemple par les États-Unis – les mieux placés aujourd’hui, par la Chine, par un consortium, Europe-Japon-Corée du Sud, etc. Alors que le Plan A exige pour réussir, la coordination de toutes les nations et organisations internationales, en sus des efforts de la communauté scientifique et technologique.
Le palmarès du genre humain jusqu’ici et l’intrication des bonnes volontés à réunir de manière impérative, me conduisent donc à affirmer qu’en termes de chance de réussite, les Plans A, B et C se classent de la manière suivante :
Le mieux placé : Plan C – Établir une communauté d’au moins 100 robots autonomes et autosuffisants ou d’autres machines autosuffisantes d’ici l’an 2100
Vient ensuite : Plan B – Établir une colonie humaine autonome sur une autre planète d’ici à 2100
Le moins probable : Plan A – Empêcher l’extinction de l’humanité d’ici à 2100
Si vous me suivez ici sur mon blog vous aurez compris que les vues de ChatGPT me confirment dans l’opinion qui était la mienne avant de l’avoir consulté.
P.S. : Bien entendu les trois plans sont imbriqués. Il faut par exemple que l’humanité survive suffisamment longtemps pour réaliser le Plan B ou le Plan C. Par contre établir sur une autre planète une communauté d’au moins 100 robots autonomes et autosuffisants peut être réalisable sans que le Plan B réussisse pour autant : faire vivre des robots sur Mars est plus facile que d’y faire vivre des gens comme nous. Etc.
Illustration par DALL-E (+PJ)
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