Blog de Paul Jorion

13 réponses à “Tuyau : Connaissez-vous une université qui pourrait être intéressée par une thèse sur le concept d’une taxe Sismondi ?”

1. 

   Jean-Yves

   06 mars 2023 21h10

   Je ne sais pas en ce qui concerne une thèse universitaire mais il semble que l’idée interresse Michel Édouard Leclerc…

   https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/retraites-michel-edouard-leclerc-assure-ne-pas-se-reconnaitre-dans-cette-reforme-et-propose-de-faire-payer-les-robots_5690342.html

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   1. 

      Otromeros

      06 mars 2023 23h07

       » Tout sauf Kon(ne) cette idée..  » !!
      Bravo @Jean-Yves.

      Et le Michel-Édouard est tellement sans complexe, extraverti, malin et SURTOUT doté d’un carnet d’adresses médiatico-socio-politico&Co sans doute sans équivalent en France..!
      Ne prendra qu’une seconde pour « sauter sur l’OKââz »..
      ((Attention quand même à la tentation de l’arnaque « double jeu ».. l’est quand même pas du même étage..))

      Reste plus qu’à trouver l’intermédiaire.. Pas trop dur à mon avis pour le P.JORION de « Nuit Debout ». ^!^

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2. 

   Timiota

   06 mars 2023 22h50

   Pourquoi pas tenter à L’ENSAE ? UN certain Vincent Burnand-Galpin y a encore sans doute quelques entrées ? Cela pourrait, pour le côté interdisciplinaire, être en cotutelle avec un spécialiste du marketing un peu atypique comme Éric Remy(ALCOR Rouen) . A St Étienne, Anthony Galuzzo pourrait peut-être proposer quelques pistes ?
   Ce sont plutôt des sociologues que des économistes, mais il me semble qu’il y a justement matière à travailler l’objet social (quels robots sont sismondiques) et que le montant de la taxe et son affectation dans un budget de Bercy sont dans la sphère de l’ENSAE peu ou prou.

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   1. 

      Ruiz

      07 mars 2023 6h52

      @Timiota Si le produit de la taxe va à Bercy, on ne sait plus où elle va (principe budgétaire) et taxer les robots, n’est-ce pas en fait un taxe de production, justement ce que l’on vient de supprimmer ?

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      1. 

         timiota

         07 mars 2023 10h19

         Mais c’est un principe budgétaire qu’on doit donner la destination des taxes, non ? Celle-là n’étant pas territoriale, ce choix remonte à Bercy (d’ailleurs, la quasi disparition des taxes d’habitation fait que pas mal de choses remontent à Bercy), qui en principe applique la « loi de finance » (budget primitif, consolidé, rectificatif… dans la vie de ce machin). Les députés et la commission des Finances est censée y voir clair dans la tuyauterie de Bercy … ahem.

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         1. 

            Ruiz

            07 mars 2023 12h32

            @timiota Il faudrait savoir s’il s’agit d’un impôt, d’une taxe, d’une redevance affectée, ou d’une cotisation obligatoire.
            Seules les deux dernières hypothèses me semblent pouvoir flécher la source de financement vers un quelconque usage, sinon c’est simplement un prélèvement obligatoire supplémentaire qui nourrit le complexe socio-étatique et remplit le grand tonneau du budget.
            La tendance semblant d’ailleurs d’être à favoriser ce genre de tuyauterie, par la quasi suppression de la taxe d’habitation (affectée aux ressources des collectivités) correspondant à un vrai service, que l’assujetti pouvait percevoir, celle de la redevance télé …

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3. 

   JPC

   07 mars 2023 0h32

   L’université de Clermont en Auvergne?

   Timothée Parrique y a fait une thèse sur la décroissance.

   C’est dire…

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4. 

   Didier Combes

   07 mars 2023 9h24

   T. Piketti aura t il une idée? Il a développé des modèles qui permettent de calculer les revenus fiscaux de l’Etat en jouant sur les curseurs du taux et des tranches de chacun des impôts. Peut-être est il possible d’y ajouter un curseur Sismondi?

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   1. 

      timiota

      07 mars 2023 10h24

      Piketty est très « Sciences Humaines » , et je ne l’ai pas vu écrire grand chose sur la technologie, à part des évidences sur le fait que des clés de répartition (pour les lycées à Paris p ex) ne demandaient pas plus qu’un tableur Excel.
      Pour Sismondi, il faut être capable de définir une ligne de partage entre activités techniques non aliénantes et aliénantes, et filtrer les cas dans lesquels les employés qui n’auraient plus à faire les secondes grâce à des robots trouveraient des emplois dans les premières. Le tout avec un « poids » du contact humain que ressent le public.
      Autant dans les grands hypers d’IdF-banlieue, le public apprécie les caisses automatiques le samedi (moins de queue), autant dans les bourgades, le fait d’avoir 3 caisses et pas 1 caisse + 5 automates limite l’humanité des contacts, qui du coup peuvent devenir trop rares pour d’assez grandes tranches de population : l’isolement…

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      1. 

         Ruiz

         07 mars 2023 12h39

         @timiota Il faut tenir compte aussi de l’innovation en cours des magasins sans personnel dans les petits villages loins d’hypers, qui peuvent se maintenir en proximité de leur clientèle, alors que le chiffre d’affaires ne justifierait pas une personne, et qui de plus permettent alors une ouverture 7J/7 H24 !
         (ref reportage TV récent).

         Il semble par ailleurs que pour les libre-service la tendance puisse être à la saisie directe sur le smartphone lors de la mise en caddie à l’aide d’une application et la suppression des caisses automatisées.

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   2. 

      Henri

      08 mars 2023 0h06

      Thomas Piketty sur le projet de contre-réforme Macron & Borne sur les retraites :

      «  De ce point de vue, les documents présentés par le gouvernement pour défendre son projet sont particulièrement indigents. On sait simplement que le relèvement de l’âge et de la durée de cotisation rapportera 17,7 milliards d’euros par an d’ici à 2030, sans aucune décomposition par niveau de revenu ou par classe sociale ou profession. Et pour cause : si le gouvernement présentait ces chiffres, on se rendrait compte immédiatement que les plus riches sont mis à contribution à un taux nettement inférieur à celui des classes moyennes et des plus pauvres. »

      Interview LE MONDE – Le 11 Février 2023

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/02/11/thomas-piketty-c-est-en-renouant-avec-l-esprit-de-justice-que-l-on-sortira-de-la-crise-actuelle-sur-les-retraites_6161391_3232.html

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5. 

   Khanard

   07 mars 2023 11h21

   http://www.theses.fr/#

   peut être qu’en fouillant, par une approche empirique et la mise en action des réseaux de recoupement arriverez vous à trouver votre bonheur .
   On tire un fil et toute la pelote vient .

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6. 

   Henri

   07 mars 2023 23h59

   Une université ? Je ne sais pas… mais peut-être que cette sénatrice EELV de Gironde, madame Monique de Marco pourrait vous renseigner, qui sait ? Le Campus bordelais est vaste et riche…

   1/ Voyez ce qu’elle a proposé au sénat en pleine contre-réforme gouvernementale des retraites :

   (Info Rue 89 ) :

    » Monique de Marco propose une « Taxe robot » pour payer les retraites »

    » Lundi 6 mars, lors de l’étude de l’article 2 Ter du projet de réforme des retraites au Sénat, Monique de Marco, sénatrice écologiste de Gironde, a défendu 5 amendements pour créer une « Taxe robot ».

   Alors que la France compte plus de 500 000 robots dans nos entreprises, et que l’OCDE prévoit l’automatisation de 16% des emplois dans les années à venir, la sénatrice appelle à « anticiper les conséquences en matière de cotisations sociales ».  Elle propose de taxer les robots au même niveau que les salariés qu’ils remplacent afin de contribuer au financement des retraites.

   « Il est légitime qu’une petite partie de la richesse produite en économisant sur le coût du travail contribue à notre système de sécurité sociale. Une fois de plus, ces amendements prouvent que la réforme du Gouvernement est idéologique. Nous ne sommes pas obligés de reculer l’âge de départ à la retraite à 64 ans. Les solutions alternatives pour équilibrer notre système de retraite sont nombreuses », a déclaré Monique de Marco.

   Cette nouvelle contribution mensuelle serait plafonnée à 103 euros par mois et par robot pour ne pas freiner l’investissement. La sénatrice affirme que cette taxe « est soutenue par le rapport Mady Delvaux du Parlement européen, ainsi que par le milliardaire Bill Gates et l’entrepreneur Michel-Edouard Leclerc ». 

   Les sénateurs ont longuement débattu ce lundi des propositions de la gauche pour financer le système des retraites comme alternative au relèvement de l’âge de départ de 62 à 64 ans prévu par le gouvernement. Pas une seule n’a été retenue.  »

   https://rue89bordeaux.com/2023/03/direct-une-sixieme-journee-de-mobilisation-contre-la-reforme-des-retraites-a-bordeaux/

   2/ Une autre initiative de la sénatrice EELV devrait tout autant vous plaire :

   Gouvernement Borne – Macron : Fin de l’enseignement de la Technologie en classe de 6ème :

   Madame de Marco (EELV ) interpelle le ministre de l’éducation national, monsieur Pap Ndiaye

   « Technologie en 6e : j’interroge le ministre avec ChatGPT » :

   https://www.moniquedemarco.fr/technologie-en-6e-jinterroge-le-ministre-avec-chatgpt/

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