Vidéo – Pour une justice d’inspiration freudienne

Peut-être pas très différente dans son application pratique mais fondée sur une compréhension bien plus exacte du comportement humain

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8 réponses à “Vidéo – Pour une justice d’inspiration freudienne

  1. Avatar de Hervey

    « Vérité en deçà des Pyrénées erreur au delà » disait Pascal.
    Chaque pays érige ses lois en fonction de règles sociales décidées et sacralisées, qu’il estime devoir être appliquées et auxquelles doivent se soumettre les personnes vivant dans ce pays.
    Déjà, bien avant toute interprétation possible dans un palais se Justice, la disparité de ces lois peuvent être énormes d’un pays à l’autre jusqu’à pouvoir déboucher sur des conflits guerriers, et aboutir curieusement à ces extrémités aussi absurdes que tragiques faisant que des humains d’un Etat s’étripent au nom de la Justice avec ceux d’un autre Etat.
    Il me semble bien que c’est ce genre de cas qui se généralise.

    L’analyse que vous faites sur ce « fait divers » entre Afro-Américains est éclairante.
    Une très fine analyse pour désamorcer le « conflit planétaire » ?
    Trop fine hélas, pour qu’elle soit entendue.

  2. Avatar de Hervey

    Une histoire vraie qui a fait l’objet d’un film qui doit sortir prochainement : « La syndicaliste ».
    Pouvoir et Justice … mais trop tôt pour en parler, je n’ai pas vu le film (en salles le premier mars 2023).

  3. Avatar de Bruno GRALL
    Bruno GRALL

    Bonjour à tou(te)s,
    Bonjour Paul,

    Je pense personnellement que quand on commet un crime, on n’est pas dans son état normal; impulsion, colère ou emprise de drogue( alcool le plus souvent, pour ses effets désinhibiteurs). La lecture de la presse quotidienne régionale, quand elle relate les violences conjugales, elle parle aussi de l’alcool pour au moins l’une des personnes incriminées.

    Il y a a l’article L122-1 du code de procédure pénale:
    Article 122-1Version en vigueur depuis le 01 octobre 2014
    Modifié par LOI n°2014-896 du 15 août 2014 – art. 17
    N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes.

    La personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes demeure punissable. Toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu’elle détermine la peine et en fixe le régime. Si est encourue une peine privative de liberté, celle-ci est réduite du tiers ou, en cas de crime puni de la réclusion criminelle ou de la détention criminelle à perpétuité, est ramenée à trente ans. La juridiction peut toutefois, par une décision spécialement motivée en matière correctionnelle, décider de ne pas appliquer cette diminution de peine. Lorsque, après avis médical, la juridiction considère que la nature du trouble le justifie, elle s’assure que la peine prononcée permette que le condamné fasse l’objet de soins adaptés à son état.
    Maintenant -je ne parle pas de drogue ou d’autres substances prises altérant la lucidité-, cet article est, il me semble, bien peu appliqué; nos prisons ne connaitraient pas de surpopulation si on considérait que pour porter significativement dommage à autrui, il ne faut pas être dans son état ‘normal’.
    En colère, est on dans son état ‘normal’ ?
    Quand au crime passionnel, c’est une jurisprudence bien française.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Crime_passionnel

  4. Avatar de Juillot Pierre
    Juillot Pierre

    Bonsoir toutes et tous et Mr Jorion.

    J’ai assez de mal à discerner l’analogie que l’indépendance judiciaire – si la séparation réelle des pouvoirs lui foutait la paix pour de bon (au vu de la multiplication des insertions parasitaires et multirécidivistes des chaînes d’info en continu, publiques et privés dans les affaires dont vous prenez en exemple, c’est pas gagné) pourrait y gagner, en examinant l’aspect perverses, vicieuses, ou victimes d’un effet de bande (personnes suspectées d’être catégorisées comme étant perpétuellement à la recherche du « plaisir »… ou « vertueuses ») des responsabilités distinctes de chacun des membres d’une « bande organisée » institutionnalisée de policier américain passant à tabac jusqu’à causer la mort d’une citoyenneté affiliée à leur couleur de peau… au regard d’une affaire d’actualité plus française… une collusion frontale de véhicules, dont le conducteur à la « superficie médiatique », « culturelle reconnue », de « notoriété publique »… de l’une d’elles voitures impliquées dans l’accident, et ses passagers (fugueurs retrouvés)… étaient chargés d’un cocktail de drogue et alcool tel…. que rendant quasiment impossible la maîtrise du véhicule au cas ou il faille avoir à réagir à bon escient en situation d’urgence extrême… la comparaison entre ces deux affaires judiciaires me semble être hasardeuse.

    A moins que les policiers impliqués dans l’affaire du décès de Tyre Nichols, soient suspectés d’avoir été autant chargés (« passionnément » quotidiennement…) d’un cocktail identique de drogues et d’alcool, au moment de l’acte criminel ayant causé son décès… que comparativement à l’affaire Palmade… (appelons nous ici un chat : un chat ?), l’était « l’humoriste » ( est ses passagers ?) dont la « notoriété publique »(des livres/aveux publiés) l’aurait reconnue comme « addict compulsif », « victime passionnée et invétérés, volontaire du consumérisme de ça personne par la drogue, etc… je reste dubitatif quant au fait que les justices différentes des deux pays concernées convergent vers les même conclusions.

    Pour autant, j’en reste pas moins gravement affecté et indigné, par les deux affaires.

  5. Avatar de Emmanuel
    Emmanuel

    « C’est moi la règle » : citation exacte de ce qu’a affirmé une supérieure hiérarchique à une collègue, lors d’un entretien en tête à tête. Cette personne (hiérarchique) qui coche toutes les cases de ce qui est apparenté à un « pervers narcissique », est toujours en place, et continue à donner le change au sein de la structure. Ayant subi directement les effets durant 3 ans, j’ai eu le temps de mesurer (et de subir), les dégâts, ayant (pu) appliqué le conseil qui me fut donné, une fois que j’eus pu diagnostiquer la chose, de « changer de trottoir ». Cette expérience (malheureuse) m’a montré la complexité du phénomène, et à quel point il est difficile à objectiver. Surtout dans un contexte général toxique de conditions de travail, amplifié par les contradictions et les dysfonctionnements multiples qui semblent nous submerger actuellement. Ceux qu’on appellent « pervers narcissiques » semblent avantagés par un tel contexte. Ce que je voulais simplement dire, de cette expérience personnelle et de cette observation, c’est à quel point il est difficile de le faire reconnaitre et donc de mettre en hors d’état de nuire de telles personnes, qui au contraire, excellent pour inverser les situations. C’est juste un petit témoignage.

  6. Avatar de Emmanuel
    Emmanuel

    J’ajouterai, pour aller dans la ligne de Paul, que, concernant cette personne à l’évidence à mettre dans la catégorie des « pervers narcissiques », je suis toujours resté dans le doute de savoir ce qui pouvait être conscient ou pas de son comportement. Au sens de ce qui pouvait être intentionnel ou calculé, ou intéressé ou pas, pour finalement me dire que cette question ne pouvait pas être vraiment tranchée, et que cela ne servait à rien de vouloir le faire.

  7. Avatar de Gépé
    Gépé

    1 / En vous écoutant, je me demandais quelles pouvaient être les proportions de vertueux, d’amis du plaisir et de pervers dans les classes politiques suivant les pays… Mêmes questions à propos des citoyens lambda, ceux qui ne se réclament pas d’appuis et ne se vivent pas comme des gens supérieurs.

    2 / En vous écoutant je pensais aussi à l’acte gratuit auquel Gide a réfléchi dans  » Les caves du Vatican  », paru en 1914.
    J’avoue que c’est souvenir de classe terminale et que je n’ai pas eu le temps d’y revenir. Un acte gratuit est-il possible ? Qu’en pensez-vous ? La psychanalyse, postérieure au roman de Gide, n’est-ce pas ? peut-elle nous éclairer ?

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  1. Mes yeux étaient las, bien plus que là, juste après l’apostrophe : la catastrophe.

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