En seize années à tenir un blog, j’en ai vu passer à la modération, des commentaires de trolls et dans ma boîte mail, des courriers injurieux. Je n’ai jamais caché mes opinions, que l’on pourrait juger extrêmes en matière de politique, d’économie et de finance, d’environnement ou de transhumanisme, et l’on imagine bien que cela pourrait irriter certains, qui ne manqueraient pas de faire connaître avec vigueur et véhémence, leur point de vue opposé.
Or, curieusement peut-être, ce sont d’autres de mes billets qui provoquent les déchaînements les plus vils : ceux que je consacre à la psychanalyse et à l’Intelligence Artificielle. Pas de limites en effet ici à la veulerie, à la bassesse et à l’abjection. Les raisons en sont simples sans doute : le concept même d’un sujet humain réconcilié, libéré, apaisé, remet en question le tourment de celui qui a fait du sadisme le cœur de sa personne. Quant à la notion d’intelligence artificielle, elle évoque bien sûr en écho, celle naturelle qui vous fait éventuellement cruellement défaut. Le vacillement du troll atteint alors son comble, la digue cède et l’épanchement hargneux déverse ses flots putrides.
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