Aujourd’hui 19 janvier : jour de lutte !

18 janvier 2023 18h33

Avis aux partis : rappel d’un programme authentiquement socialiste

Casser la machine à concentrer la richesse
Remettre en question la définition du salaire comme « coût pour l’entreprise »
Imposer par une « taxe Sismondi » le travail des machines, robots et logiciels
Faire de l’État-Providence une institution irréversible et intangible
La gratuité pour tout ce qui relève de l’indispensable
Crédit à la consommation à taux zéro
Restaurer l’interdiction de la spéculation
Remettre en question la composante abusus du droit de propriété
Relancer le projet européen sur de nouvelles bases socialistes
Une Constitution pour l’économie

66 réponses à “Aujourd’hui 19 janvier : jour de lutte !”

Ovni de Mars

18 janvier 2023 19h32

– Le salaire à vie et à la qualification personnelle ! (cf. Bernard Friot & Réseau salariat)

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1. Garorock
  
  18 janvier 2023 23h30
  
  Le salaire à vie! Mais vous n’y pensez pas cher ami!
  Des pauvres qui seraient moins pauvres et des riches qui seraient juste un peu plus riches que les pauvres? Et la liberté, mon cher, qu’est ce que vous en faites?
  😎
  
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  1. Chabian
    
    19 janvier 2023 12h13
    
    « Les patrons ne voudront jamais ! » (Wolinsky, vers 1968…; je n’ai pas retrouvé ce dessin sur le web).
    
    Répondre
Michel

18 janvier 2023 20h41

Je croyais que le temps des cerises (et du gai rossignol) c’était le beau mois de mai.
Ce que c’est que le réchauffement climatique quand même.
https://www.youtube.com/watch?v=OYNJbuBoMIA

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1. Paul Jorion
  
  18 janvier 2023 21h12
  
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  1. Elles’appelaitcerise
    
    18 janvier 2023 22h17
    
    La cerise sur le gâteau, certes, mais il faudra de la violence.
    https://www.pointculture.be/magazine/articles/critique/mai-1968-une-chanson-de-raoul-vaneigem/
    
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Rosebud1871

18 janvier 2023 22h04

Constitution pour l’économie ?

Comme il n’y a pas D’ÉCONOMIE mais de l’économie-politique, toutes les constitutions ont un squelette qui traite ça clairement, c’est-à-dire juridiquement pour insister tautologiquement (les totos sont au courant).
Entre la cour suprême US et la cour suprême israélienne, qui font parler d’elles ces temps-ci, on voit bien que la cerise sur le gâteau d’une constitution, c’est une juridiction « souveraine » (tant pis pour les phobiques) qui a vocation d’interpréter la conformité des lois à la constitution en vigueur.
Mais les constitutions changent…On attends ici la 6ème…. En France on a le conseil constitutionnel, un modèle kelsenien contagieux en Europe. Et en 1981 au moment des nationalisations, il a bien défendu la constitution en vigueur.
Les chiliens ont raté récemment le coche d’une constitution réputée hyper démocratique, comme celle de Staline en 1936, jamais appliquée, mais qui a des points commun avec un programme authentiquement socialiste…
Y a t-il délit, donc délinquant si refus d’appliquer l’égalité des salaires hommes femmes ? https://www.vie-publique.fr/eclairage/19602-droits-des-femmes-ou-en-est-legalite-professionnelle

« Du latin votum : « promesse faite à Dieu », issu du verbe vovere : « vouer », « promettre par vœu ». Au sens fort, le vœu consiste à se livrer à Dieu, d’une manière ou d’une autre, pour obtenir de lui une grâce ou pour le remercier de la faveur obtenue. ». C’est pour ça qu’on vote le dimanche. Merci Kelsen.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/92/Map_of_the_Legal_systems_of_the_world_%28en%29.png.

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arkao

18 janvier 2023 22h35

Je reviens d’une réunion publique de la NUPES dans le cadre d’une législative partielle. Il y avait beaucoup de monde mais il faut dire que F. Ruffin était là pour soutenir le candidat. Plusieurs points du programme authentiquement socialiste ont été évoqués par les orateurs.

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1. Garorock
  
  19 janvier 2023 13h37
  
  https://www.theguardian.com/world/2023/jan/15/yolanda-diaz-galvanising-the-left-in-spain
  
  Yolanda Díaz, vice-Premier ministre et membre à vie du parti communiste, dirige Sumar (Unissons-nous), une plateforme à gauche du Premier ministre Pedro Sánchez, qui prévoit de présenter des candidats aux élections législatives du 10 décembre .
  
  « Nous vivons un changement d’époque et nous devons nous unir pour formuler les politiques radicales pour que cela se produise », a-t-elle déclaré. « Si nous ne nous unissons pas, nous perdrons tous les droits pour lesquels nous nous sommes tant battus. »
  
  La candidature de Díaz a galvanisé ceux de gauche qui sont déçus à la fois des socialistes et de Podemos et que le mouvement indépendantiste a marginalisés en Catalogne.
  
  « Notre projet pour le pays n’est pas une campagne électorale, c’est plus grand que cela », a-t-elle déclaré. « Nous avons la chance d’améliorer la vie des gens. Je pense qu’en tant que peuple, nous sommes à la hauteur de la tâche de créer un pays meilleur.
  
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Garorock

18 janvier 2023 22h42

Vive la retraite à 63 ans!
😎

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1. Garorock
  
  18 janvier 2023 23h20
  
  Tiens, pendant que j’y pense, tant qu’ont y sera, demain, à user nos crampons, on pourrait peut être leur proposer de leur rendre la cinquième semaine!
  De toutes façons, on a plus de thunes pour louer, plus de thunes pour mettre du sans plomp, plus de thunes pour aller chez Zara acheter la doudoune…
  Et y’a même plus de neige!
  😎
  
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Garorock

18 janvier 2023 23h45

Je voulais écrire encore un truc pour faire chouiner LFI, pleurer cadet Roussel et faire bisquer les trotskistes…
Mais… Actuellement, il y trois silos (comme dirait Saint Janco):
Le travail
le chomage
la retraite.
Si on en supprime un. Par ex: la retraite? 😊
On se retouve avec un statut: travailleur/chomeur.
Soit on bosse , soit on est au chomage.
On supprime le RSA! ( à coups de baionnettes!)
Tu bosses, t’as deux milles boules, t’es un chomage, t’as mille deux cent boules et tu les as tant que t’as pas retrouvé un taf…
Si t’as envie de rester au chomage de 60 ans jusqu’à ta mort, rien ne t’en empêche!
C’est mieux que la retraite à 63. Non?
😊

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Dimitri

19 janvier 2023 9h17

Citation :

« Relancer le projet européen sur de nouvelles bases socialistes »

C’est par les urnes lors des Européennes de 2024 qu’il faut le réussir, pour obtenir une majorité absolue au Parlement afin de faire voter des lois d’ordre socialiste, de plus nombres d’autres gauches européennes ne sont pas socialistes, surtout des sociaux-démocrates.

La gauche radicale reste minoritaire au Parlement Européen, 38 sièges sur 705 au total, le Parti Socialiste Français n’a pas encore pris encore pris position avec la NUPES pour savoir quel groupe parlementaire européen le PS rejoindrait.

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1. Hadrien
  
  19 janvier 2023 10h18
  
  Toutes les propositions socialistes de P Jorion visent à verser l’argent des riches coincé dans la virtualité spéculative dans l’économie réelle où il causera:
  1) de l’inflation;
  2) de la consommation, donc de la pollution.
  
  La proportion inflation/consommation dépendra de la proportion consommateurs/ressources.
  Dans notre monde surpeuplé ou les ressources commencent à manquer, l’inflation prédominera.
  
  Répondre
  1. timiota
    
    19 janvier 2023 12h42
    
    Juste consommer ou Consommer juste ?
    
    Répondre
  2. Christian Brasseur
    
    19 janvier 2023 13h18
    
    Non, le socialisme ne peut être réduit à cela, en effet, il ne faut pas nécessairement être riche pour contribuer au bien -être de ses camarades, il est possible p.ex. d’investir:
    
    A. dans des logements à prix démocratique, destinés:
    
    1. soit à accueillir des familles en précarité;
    2. soit à accueillir des étudiants infirmiers étrangers, dans l’espoir qu’ils soient engagés dans leur propre région qui serait en proie à une pénurie de personnel soignant.
    
    B. dans des coopératives pour produire de l’énergie décarbonée
    
    Etc…etc…etc…
    
    Le fait d »‘améliorer la vie de pauvres gens, d’aider un hôpital à disposer d’un personnel suffisamment nombreux que pour garantir la qualité des soins des patients, et de sortir du tout au capital en (espérant) améliorer son environnement, créerait-il de l’inflation?
    
    Répondre
    1. Hadrien
      
      19 janvier 2023 15h08
      
      M Brasseur, merci de me répondre. Ma réponse de 10h18 se situe au niveau général, la vôtre se situe sur un plan plus particulier, il n’y a pas contradiction. Vous constatez certainement une hausse des prix des matériaux de construction, due a la fois à une pénurie de ressources et à une surabondance de monnaie suite à la politique de la BCE de l’argent facile qui a financé les dettes des états et donc les revenus des particuliers.
      Si un gouvernement jorioniste (socialiste) confisquait l’argent virtuel des milliardaires pour le redistribuer vers , par exemple, la construction, le même effet serait constaté. Cet argent, actuellement gaspillé pour la spéculation (sans trop de dommage pour la biosphère) ne pourrait créer ex-nihilo ni sable, ni bois, ni pétrole, ni maçon (avec la pollution résultant de leur mise en oeuvre). Je suis bien conscient que ce que je dis n’est pas agréable donc populaire, je m’adresse à la raison pas aux émotions.
      
      Répondre
  3. Bertrand
    
    20 janvier 2023 6h29
    
    Un des ressorts de la consommation réside dans l’étalage indécent de richesses de l’oligarchie.
    Avec plus d’égalité celle ci diminuerait.
    Sans compter qu’en retirant le pouvoir à l’oligarchie on pourrait arrêter des activités nuisibles comme la publicité par exemple.
    
    Répondre
    1. Hadrien
      
      20 janvier 2023 14h33
      
      Vous avez raison, d’ailleurs JM Jancovici le dit aussi. Si on veut persuader une majorité de la nécessité de la sobriété, cad d’une certaine pauvreté consentie, il faut commencer par l’imposer aux plus riches. L’une des premières questions qui se pose lors de l’effondrement lent en cours : la démocratie peut elle survivre à la décroissance ?
      A mon avis OUI SI et Seulement SI une partie significative de la population est débarrassée des balivernes idéologiques qui lui promettent le paradis sans effort (autre que le meurtre réel ou virtuel des méchants).
      
      Répondre
  4. Dimitri
    
    20 janvier 2023 14h42
    
    Je vous réponds sur la pollution et la consommation.
    
    Pour qu’il y est de la surconsommation, il faut de la surdémographie, dans une situation de décroissance démographique, il ne peut y avoir de surconsommation.
    
    Répondre
    1. Hadrien
      
      20 janvier 2023 16h09
      
      Non, les deux facteurs sont indépendants en théorie, voire antinomiques en pratique. Par exemple, la Chine semble en légère décroissance démographique mais en forte croissance consommatrice. En fait, la décroissance démographique accompagne et permet un progrès du niveau de vie. La baisse de la natalité en Europe a imposé une hausse des salaires et donc de la consommation individuelle.
      
      Répondre
Khanard

19 janvier 2023 9h48

belins-belines en ce jour de manifestations voici une vidéo qui pourra vous aider à comprendre.
Il y a une proposition d’une responsable d’ATTAC qui me semble intéressante . C’est ici : ==>https://youtu.be/p92BGGxoE0o
Tous ensemble tous ensemble ! yeah yeah ! 💪💪💪💪 L’oignon fait la soupe !

(certaines des idées sont exposées dans ce billet )

Répondre
1. Pascal
  
  19 janvier 2023 14h17
  
  Merci Khanard pour la vidéo.
  Une question m’a fait tilt en l’écoutant.
  Quel sens donner au travail ?
  Je crois qu’on l’a abordé quelques fois dans les commentaires mais finalement on n’a pas trop approfondi la réflexion qui pourtant me semble particulièrement nécessaire aujourd’hui.
  Le travail comme activités humaines répondant à la nécessité sociale d’entraide et de solidarité pour que chaque individu puisse bénéficier de conditions de vie « acceptables ».
  Dans ce cadre là, tout autre fonction serait superficielle et compte tenu de l’impact des activités humaines sur l’environnement, serait même néfaste et donc condamnable.
  D’où l’on en vient à la nécessité de définir ce que pourraient être « des conditions de vie acceptables » et peut-être à l’inverse « des conditions de vie inacceptables » pour la personne d’abord mais aussi pour la préservation du vivant.
  Dès lors, toute activité ne visant que l’accroissement de richesses ou de biens ne serait elle pas à classer dans les activités néfastes et donc condamnables ?
  Le « bien privé » dès lors qu’il excède manifestement le cadre des « conditions de vie acceptables » relève d’une aberration dangereuse pour la communauté du vivant. Inutile d’ajouter la nécessité de mettre dans la même brouette tous les mécanismes financiers qui ne visent que cela.
  Peut-être m’objectera t on que les fondations Cartier, Gates et compagnie œuvre également pour le bien commun. Se pose alors la question de savoir qui doit définir les priorités du bien commun ? Est il possible d’envisager qu’une personne seule ou en petit comité privé s’arroge le droit de définir ces priorités ?
  La question du « sens du travail » posé à l’ensemble de la société remet à plat la question même de ce qu’est faire société.
  Tant que nous resterons focaliser sur « les conditions de travail » sans poser la question du « sens du travail », nous resterons prisonnier du sens donné par défaut par les tenants du capitalisme pour lesquels le travail (des autres) n’est que source d’enrichissement perdonnel.
  Voici le paradigme sur lequel nous vivons dit explicitement par Monsieur Du brûle : « … mais sans les riches, une nation n’existe pas vraiment ! »
  https://m.youtube.com/watch?v=Wd1C2GIWLZw
  J’adore ce passage où dans la voie de Monsieur Dubrule on entend une légère hésitation, comme s’il avait conscience à ce moment même de la fragilité de son propos. Et si une nation pouvait exister sans les riches !
  
  Répondre
PIerre-Yves Dambrine

19 janvier 2023 10h14

Oui

Répondre
Paul Jorion

19 janvier 2023 11h17

Romain Vitorge nous envoie ceci :

Répondre
1. Hadrien
  
  19 janvier 2023 11h53
  
  Si vous voulez comprendre l’ histoire humaine, lisez « le monde sans fin » de JM Jancovici (dessin de C Blain). Ca coûte 28 €.
  
  Ajoutez y la transition démographique, née en France au 19ème siècle.
  
  La maîtrise de l’énergie (essentiellement le pétrole) et le contrôle des naissances sont les deux facteurs à la base de tous les progrès que nous avons connus.
  
  Toutes les luttes sociales et politiques ne sont que des épiphénomènes sans importance autre que déterminant le calendrier des réformes.
  
  2022 sera l’année charnière ou l’Europe – en premier – refera connaissance avec les PENURIES. Il est plus que temps que nous quittions les billevesées idéologiques pour réétudier la physique.
  
  Répondre
  1. Rosebud1871
    
    19 janvier 2023 12h13
    
    Hadrien 19 janvier 2023 11h53
    
    billevesées idéologiques ? C’est un peu court comme approche…
    Lire la BD Jancovici ? c’est fait merci, et « comprendre l’ histoire humaine » avec « le monde sans fin » c’est un peu court comme approche.
    Le fondamentalisme physicien, ça serait pas extrémiste ?
    
    Répondre
  2. Rosebud1871
    
    19 janvier 2023 13h04
    
    Si ça marche, à chacun son domaine de compétence, ça serait un problème de régler par les physiciens, le reste aux autres…
    https://www.iter.org/fr/actualites/3782
    
    Répondre
  3. ebolavir
    
    19 janvier 2023 13h54
    
    je conclus de ce que je viens de lire (qui est strictement marxiste : la matière gouverne le monde) que la lutte des classes est une billevesée idéologique. Toute une vie de foi s’écroule en moi.
    
    Répondre
    1. Rosebud1871
      
      19 janvier 2023 18h32
      
      ebolavir 19 janvier 2023 13h54
      
      On vous abuse avec les mots moteur et matière. Puisque le cerveau n’est pas dans l’éther c’est devenu matière cérébrale. Quand au moteur sans rechercher chez Marx en allemand la source, prenez Politzer son nom l’a peut-être mené à la politique en tout cas il était brillant ; fusillé par les nazis.
      https://www.marxists.org/francais/politzer/works/principes/principes_16.htm
      
      Il existe 2 sortes d’endroits différents dans le monde : d’un coté le consultoire du psychanalyste où la règle est de dire n’importe quoi, tout ce qui vous passe par la tête (sans conséquences répressives) , et tous les autres endroits où il veut mieux faire attention à ce qu’on dit sinon…
      J’ai l’impression que nombreux sont ceux qui prennent ce blog pour un consultoire. Pas vous ?
      
      Répondre
    2. Khanard
      
      19 janvier 2023 22h53
      
      @ebolavir
      
      je dirai plutôt que c’est la physique qui dirige le monde et si on écoutait la physique on serait convaincu que celle-ci nous a fait entrer dans un effondrement inéluctable .
      
      Répondre
  4. Garorock
    
    20 janvier 2023 19h02
    
    Si vous voulez connaître l’histoire du monde d’après, lisez Astérix!
    Vous pouvez remplacer les menhirs par des panneaux solaires… 😎
    
    Répondre
2. Nosfératus
  
  19 janvier 2023 17h39
  
  Monsieur Jorion, 1968 était un autre monde. Si en 68 j’aurais prédit ce que nous vivons aujourd’hui en terme économique, social, politique, mondialisation……., on m’aurait pris pour pauvre pessimiste qui délire. Pourtant on a eu droit à un longue regne socialiste (Mitterand et successeur), combien de manifestations, de publications……Ce ce que j’entends de la part du capital, des acteurs néolibéraux dans l’arène de l’économie: « merci les socialistes, grâce à vous nous avons gagné la partie, grâce à vos utopies, votre aveuglement idéologique, vos marchands de rêves, votre incapacité au dialogue……..Vous avez prouvé par vous-mêmes que frappez de la fausse monnaie ». Je pense que le grand travail de la Gauche de remise en question est encore devant elle. J’espère qu’elle le fera, car l’existence d’une vraie Gauche s’impose comme jamais. Je vois personnellement comme l’ultralibéralisme gagne du terrain, on le voit en ce moment en Angleterre où le système de la santé est un grand danger. Je souhaite pas que l’Europe soit totalement « américanisée ». Mais le risque est réel.
  
  Répondre
DDL

19 janvier 2023 11h30

Taxer les super riches, pour lutter contre l’accroissement des inégalités, c’est demandé même par les intéressés ! ^_^ https://www.capital.fr/economie-politique/a-davos-200-millionnaires-demandent-a-etre-davantage-taxes-pour-le-bien-commun-1457644#:~:text=Sur%20100%20dollars%20de%20richesse,par%20deux%20d'ici%202030.

Répondre
Imbaud Pierre

19 janvier 2023 11h38

Beau programme! Un point contestable à mes yeux: Crédit à la consommation à taux zéro. Et deux autres à rajouter:
– interdiction (ou forte limitation) de la publicité.
– restauration des limitations à la possession des média par les grands groupes (cf dossiers de lesjours.fr sur Bolloré)

Répondre
1. Garorock
  
  20 janvier 2023 19h09
  
  Si on met en place l’interdiction de la publicité et qu’on interdit aux grands groupes de posséder des médias, nous serons moins incités, de fait, à la consommation de biens inutiles.
  Donc nous n’aurons plus besoin de crédit à la conso pour acheter l’essentiel, puisque celui ci sera gratuit…
  
  Répondre
Régis Pasquet

19 janvier 2023 12h30

Refuser en priorité absolue la poursuite du pétrissage des réformes dans le fournil capitaliste.

Répondre
Guy

19 janvier 2023 13h06

Bonjour.

Question hors sujet svp.

Les actions entrent-elles dans le calcul de la masse monétaire ? Si oui, quel agrégat ?

Si non, que est leur poids dans la politique monétaire ?

Vous remerciant par avance,

Bien cordialement

Répondre
1. Paul Jorion
  
  19 janvier 2023 14h14
  
  Dans L’argent, mode d’emploi : page 197
  
  Voici les définitions couramment admises de ces masses monétaires, certaines différences pouvant exister de pays à pays :
  
  M0, ce sont les billets, les pièces et les réserves des banques commerciales auprès de leur banque centrale.
  
  M1 correspond aux billets, pièces et dépôts à vue.
  
  M2 correspond à M1 auxquels s’ajoutent les dépôts à termes inférieurs ou égaux à deux ans, et les dépôts assortis d’un préavis de remboursement inférieur ou égal à trois mois (comme, par exemple, pour la France, le livret jeune ou le CODEVI, le livret A et bleu, le compte d’épargne logement, le livret d’épargne populaire…)
  
  M3 correspond à M2 plus les instruments négociables sur le marché monétaire émis par les institutions financières monétaires (IFM), et qui représentent des avoirs dont le degré de liquidité est élevé, avec peu de risque de perte de capital en cas de liquidation (ex : OPCVM, certificat de dépôt).
  
  M4 correspond à M3 plus les Bons du Trésor, les billets de trésorerie et les bons à moyen terme émis par les sociétés non financières.
  
  Donc les actions n’y sont pas comprises.
  
  Des précisions sur le statut des actions en tant que titres dans Le prix : pages 244 à 245
  
  Répondre
  1. Guy
    
    19 janvier 2023 14h34
    
    Je vous remercie.
    
    Je cherche en fait à savoir si les actions :
    
    – représentent de la monnaie écartée du circuit économique
    
    – influencent la politique monétaire
    
    Répondre
    1. Paul Jorion
      
      19 janvier 2023 19h02
      
      si les actions représentent de la monnaie écartée du circuit économique
      
      Je répondrais non : c’est une injection de capital dans une société, donnant droit à une part (en anglais : « share ») de ses revenus : le dividende. Il y a là la poursuite de l’ancien type de contrat qu’est le métayage (en anglais « sharecropping »).
      
      Répondre
    2. Ruiz
      
      19 janvier 2023 19h44
      
      @Guy La monnaie sert à acheter, normalement on ne peut rien acheter avec des actions, sauf d’autres actions …
      Gérer une société par action c’est d’une certaine façon pouvoir battre monnaie (émission, échange).
      
      Répondre
  2. Ruiz
    
    19 janvier 2023 19h52
    
    Pour les livrets il ne semble pas qu’il y ait de préavis de remboursement, même si les intérêts ne sont calculés que par quinzaines.
    
    En revanche les comptes bancaires sont ils vraiment des dépôts à vue ?
    Avez vous essayé de retirer en monnaie fiduciaire, voire même en chèque de banque un montant important immédiatement ?
    Dans votre agence de référence, voire même en vous présentant au siège social.
    
    En pratique le terme de dépôt à vue parait actuellement quelque peu usurpé.
    
    Répondre
ebolavir

19 janvier 2023 13h47

Schumpeter (et d’autres) disent qu’en extrayant de la machine humaine les ressorts qui la font avancer, on l’arrête. Le programme, appliqué en entier, aboutira là où sont allées toutes les utopies qui ont été mises en oeuvre : on ne produit plus, on consacre le temps ainsi libéré à s’entretuer, en attendant d’être forcés de fuir la famine (version extrémiste ; l’URSS a produit une version modérée; la Corée du Nord probablement aussi). Heureusement, l’utopie dans un seul pays ne supprime pas le Monde Libre ailleurs, et il est donc possible de s’enfuir. (J’ai lu l’expression « Monde Libre » dans le bulletin municipal de Lorient au temps où c’était une mairie communiste, c’était pour désigner brièvement l’ensemble des pays qui ne sont pas _n’étaient pas_ communistes ; l’URSS existait encore).

Vision hautement pessimiste, certes. Les premiers Européens au Brésil (début des années 1500) ont d’abord été perplexes. Dans un pays où les hommes n’ont qu’à lever le bras pour cueillir les fruits, se baisser pour déterrer les légumes, se promener dans la forêt pour ramener du gibier, où la propriété n’existe pas vraiment, la malédiction du péché originel (la sueur de ton front …) a-t-elle cours ? Ils ont vite constaté que ceux qui vivaient dans cet état d’abondance naturelle passaient leur temps à la guerre, pour faire des prisonniers puis les mettre à mort et les manger, occasion de fêtes et d’un grand commerce de prestige.
Lire https://fr.wikisource.org/wiki/Des_hommes_sauvages_-_original

Au sujet de « Remettre en question la composante abusus du droit de propriété », Jean Jaurès a dans « Etudes socialistes » publié dans les Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy en 1901, expliqué que le droit de propriété bourgeois est suffisamment corrodé par les lois pour que le passage au socialisme ne soit pas un vrai changement (chapitre « De la propriété individuelle. » On peut lire le reste aussi https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89tudes_socialistes ). Donc tout n’est pas utopique là-dedans.

Lecture instructive : dans le rayon « langue française » des grandes librairies chinoises, on trouvait une collection de romans et de recueils de nouvelles éducatives écrites et traduites au temps de Mao. Dans la société nouvelle, les méchants sont ceux qui veulent produire plus, pour être supérieurs à leurs camarades. Je me souviens de celle où un paysan veut élever plus de porcs que la limite imposée. Par l’intrigue, il arrive à devenir gardien de la forêt municipale, où il installe avec sa femme un élevage clandestin, et où il cultive de quoi nourrir ses porcs, allant jusqu’à brûler le bois mort pour fertiliser ses parcelles avec les cendres. Heureusement, la morale est sauve, un incendie le trahit et il est puni. Dans la Chine d’aujourd’hui la forêt est toujours protégée, mais on ne limite plus le nombre de porcs ; tout le monde mange mieux, sans parler du reste.

Tout ça pour dire qu’il manque une ligne au programme : « Empêcher les forts et les malins de tout prendre ». Faute de réussir dans le néfaste monde capitaliste libéral en produisant et en spéculant, ils s’institueront guides de l’utopie, comme oligarques et comme prêtres. Ils seront plus heureux, ou au moins plus abondants, que les autres. Jancovici (« Le monde sans fin » en tête des ventes chez Amazon https://www.amazon.fr/gp/bestsellers/books/ref=pd_zg_ts_books ) est un malin.

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1. timiota
  
  20 janvier 2023 0h42
  
  Les européens n’ont pas eu beaucoup mieux à voir au Brésil ou au Mexique que les guéguerres, mais justement, celles du Mexique existaient parce que on avait dépassé largement la subsistance « facile », et qu’il fallait s’organiser pour cultiver, irriguer etc. (Wengrow et Graeber disent que les cas les plus réussis dans ce style sont les moins documentés : pas de pyramides inutiles etc., ça se discute, voir les critiques d’arkao dans le blog).
  Et celles du Brésil parce que le temps d’y retourner, nos maladies avaient fait des ravages (90% de mortalité), et qu’on n’a pas cru les premiers récits d’une Amazonie très peuplée avec agriculture « interne », avec du coup pas trop de géguerre avant la période coloniale. Donc des gros biais de perceptions dans les deux cas.
  
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Tout me hérisse

19 janvier 2023 16h08

Pour alimenter la réflexion concernant l’impact des retraites selon le modèle e-mod.fr (OFCE) ou le modèle Mésange Direction du Trésor, ce dernier modèle plutôt ‘comptable’ semble être privilégié par le gouvernement :
https://www.cor-retraites.fr/sites/default/files/2019-11/Doc_6_mod%C3%A8les_macro_financt_0.pdf

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arkao

19 janvier 2023 18h34

Il y avait du monde dans la rue aujourd’hui. J’ai croisé dans le cortège un groupe de policier avec le drapeau du syndicat « Alliance », classé à droite-droite.
https://www.liberation.fr/societe/police-justice/retraites-les-syndicats-de-police-non-plus-ne-veulent-pas-se-faire-enfumer-20230119_TPN775DESRAKZGZQJTBTEFTLIM/

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Peska

19 janvier 2023 18h59

Tiens un sujet de réflexion pas du tout déconnecter.
Alerte actuellement sur la baisse de la démographie en France. Et de quoi est-il question ? D’inquiétude pour la croissance et de politique nataliste. Est-ce moi qui ne comprends rien ?

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1. timiota
  
  20 janvier 2023 0h44
  
  La baisse de la natalité, c’est important au moins pour le volet démographique qui vient forcément « calibrer » la retraite par répartition, en donner le « patron » (pattern) , le gabarit, l’abaque.
  
  Elle est soumise à haute tension quand la natalité se divise brutalement par deux par exemple (cas de Taiwan entre 2003 et 2013, peu-être devenu 1,7 depuis le point bas, mais c’est passé en fécondité de presque 2 à presque 1)
  
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  1. ebolavir
    
    20 janvier 2023 7h02
    
    La Corée (du sud) en est à 0.8 enfants par femme. La cohorte 2020 est quatre fois moins nombreuse que la cohorte 1970 (âgés de 50 ans vivants aujourd’hui). Pas d’affolement, pas d’immigration. Retraite « par capitalisation » (ce qui est un peu naïf, les retraités mangeront des salades cultivées par la génération suivante, toute retraite « répartit » la consommation). La pyramide des âges sur Populationpyramid https://www.populationpyramid.net/fr/cor%C3%A9e-du-sud-r%C3%A9publique-de-cor%C3%A9e/2022/ . Voir aussi la pyramide de la Corée du Nord, bien plus harmonieuse, et celle de la France : « Quand je me regarde, je me désole ; quand je me compare, je me rassure. » (une grande actrice sur le retour). La pyramide française permet de voir combien l’épouvante sur la balance des actifs que le gouvernement prétend répandre est vaine.
    
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2. Hadrien
  
  20 janvier 2023 9h32
  
  A Peska et à tout qui veut bien réfléchir hors idéologie:
  On se focalise sur le système de paiement des retraites: les « jeunes » travailleurs paient les « vieux » retraités. On croit donc qu’il faut beaucoup de jeunes et beaucoup de travailleurs pour assurer les retraites. Personne ne se pose la question : qui paie les jeunes travailleurs ? La réponse: les machines (lire Jancovici et Jorion- en partie). Le problème du paiement des retraites est identique à celui du paiement des salaires, des allocations et autres rémunérations: c’est celui des ressources naturelles et de l’énergie confrontées au nombre de leurs consommateurs.
  
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konrad

19 janvier 2023 19h35

Bonsoir,

Il y avait du monde en pagaille et de tous cotés.
Pendant ce temps Macron et plein de ministres étaient en Espagne…
Il y a des symboles qui sont comme des étincelles sur un baril de poudre.
Les syndicats ont fait le plein et ce n’est que le début.

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1. Khanard
  
  19 janvier 2023 23h00
  
  @konrad
  il y avait aussi du monde dans la rue à Barcelone; Pas pour les retraites mais pour l’indépendance .
  
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Ruiz

19 janvier 2023 20h08

Curieux le texte de ce billet le jour de la grève du 19 janvier contre la réforme des retraites et le report de l’âge légal à 64 ans.
Il n’est pas fait mention de la problématique.
S’agissant d’un problème d’équilibrage d’un système par répartiion, celà concerne la répartition entre actifs cotisants et retraités et pas du tout la répartition entreprise salariat, ni l’inégalité des revenus et patrimoines, et pas directement l’Europe puisque le système est national.
Accessoirement la remise en cause des régimes spéciaux est un moyen de limiter l’endettement de l’Etat, dans un contexte de non augmentation des impôts, en précisant les droits acquis à titre individuel mais pas collectifs.

« La gratuité pour tout ce qui relève de l’indispensable » cela signifie la santé, le logement et l’alimentation, voilà la population ramenée à la situation enfantine ou du conscrit avec un peu d’argent de poche. Beaucoup plus de 60 % du PIB en prélèvement/réparttion.

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1. Romain Vitorge
  
  20 janvier 2023 12h37
  
  La « problématique » expliquée par Bernard Friot et Nicolas Da Silva, où l’on voit qu’elle est assez éloignée de « l’équilibrage d’un système par répartition »
  Bonne lecture !
  https://www.youtube.com/watch?v=QYdCCpamCzA
  conférence du dimanche 8 janvier
  
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  1. Paul Jorion
    
    20 janvier 2023 13h56
    
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    1. Rosebud1871
      
      21 janvier 2023 10h00
      
      Comment a-t-il été possible de construire la Sécurité sociale en 1946 dans un pays où la population dépendait de tickets de rationnement pour se nourrir alors qu’aujourd’hui nous ne serions pas capables de l’étendre dans un pays qui a rarement été aussi riche ? Ce livre propose une histoire des transformations de la protection santé en France de 1789 à nos jours, à travers le prisme des conflits qui l’ont façonnée. Au cours de la Révolution de 1789, alors que les débats sur la place de l’État et du capital dans la protection santé se déroulent dans des termes très contemporains, l’État refuse de procéder à des réformes d’envergure. Les mutuelles naissent alors comme forme d’auto-organisation malgré les interdits et la répression. Par crainte de leurs velléités révolutionnaires, l’État se réapproprie l’esprit des mutuelles par une série de loi à partir de 1852. C’est avec la Première Guerre mondiale que naît véritablement l’État social : la conduite et les conséquences de cette « guerre totale » renforcent le rôle de l’État dans la société, et son besoin de prendre soin comme de contrôler la population. L’État social en France n’est pas le produit de la bienveillance parlementaire mais celui de la guerre. Après 1945, deux logiques en germe depuis un siècle s’affrontent directement : d’un côté, des militants cégétistes issus de la Résistance mettent en place en quelques mois un système de sécurité sociale autogéré par les intéressés, dans la tradition de la « Sociale » initiée par la Commune de Paris ; de l’autre, dès 1946, l’État cherche à mettre la main sur la « Sécu » contre le pouvoir populaire. Bientôt, il va modifier les principes de l’institution – de « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins » à « chacun paye selon ses moyens et reçoit selon son niveau de risque ». Au gré des réformes, l’État social renforce un capitalisme politique où la proximité entre élites politiques et économiques impose des politiques souvent en contradiction avec les aspirations populaires. Si les dépenses de santé ne baissent pas, elles sont de plus en plus contraintes (nouvelle gestion publique) et changent de nature. Au nom de la lutte contre les déficits – c’est l’invention du « trou de la Sécu »–, la politique de ciblage des dépenses vers les plus pauvres et les plus malades ouvre un espace pour l’épanouissement des alliés politiques de l’État (médecine libérale, complémentaires santé) et pour le capital (cliniques, industrie pharmaceutique). La pandémie a mis en lumière toute l’absurdité de ces évolutions et l’impérieuse nécessité reprendre le pouvoir sur la sécurité sociale.
      
      https://livre.fnac.com/a17265562/Nicolas-Da-Silva-La-bataille-de-la-Secu
      
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Rosebud1871

19 janvier 2023 22h53

Le président a été élu légitiment sur un programme qui comprenait la dernière (comme les guerres) réforme des retraites. Il fait le job, qui oserait reprocher à un élu d’appliquer le programme pour lequel il a été élu ?
J’ose espérer que ce ne sont pas ceux qui ont voté pour lui au second tour pour sauver le pays…
J’entends le silence.

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1. PIerre-Yves Dambrine
  
  20 janvier 2023 12h05
  
  C’est ce qu’a dit Macron hier à Lisbonne !
  Non, ce n’est pas incompatible.
  On vote Macron pour ne pas élire Lepen pro-Poutine et on va dans la rue pour lutter contre cette réforme inique.
  
  Qui reprocherait à des citoyens de se comporter en citoyens en utilisant le droit de grève et de manifester ?
  
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  1. Khanard
    
    20 janvier 2023 14h56
    
    Que je sache Lisbonne n’est pas pour le moment en Espagne . Par contre Barcelone oui n’en déplaise à Puigdemont
    
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  2. Rosebud1871
    
    21 janvier 2023 13h42
    
    PIerre-Yves Dambrine 20 janvier 2023 12h05
    
    « Qui reprocherait à des citoyens de se comporter en citoyens en utilisant le droit de grève et de manifester ? »
    
    Ah vous l’ignorez ? Patientez, vous le saurez bientôt…
    
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2. CloClo
  
  21 janvier 2023 16h37
  
  Tu as voté Lepen Rosebud au second tour en 2022 ?
  
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  1. l’arsène
    
    21 janvier 2023 18h41
    
    Par contre, toi, CloClo, tu as mis Le Pen au second tour en t’abstenant au premier tour pour éliminer Mélenchon.
    Alors , camembert !
    
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    1. CloClo
      
      21 janvier 2023 18h49
      
      Toujours autant de problème avec l’exercice de la démocratie et de la pluralité mon petit Poutinien de base et sur ce qu’est un scrutin à deux tours. En revanche ne pas voter au second tour entre un démocrate et une adoratrice de Poutine, oui ça plante de ton camembert.
      
      T’as voté Macron dis moi quand même l’arsène au second tour ? Non ? Après on peut s’abstenir hein, mais s’abstenir au second tour, c’est jouer avec le feu du Trumpisme, du Bolsoranisme ou du Poutinisme à la française… Pas glop pas g
      
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Chabian

20 janvier 2023 16h05

J’ai vu Fabien Roussel ce matin dire que Macron a reconnu au soir du 2d tour que il était élu mais pas soutenu par ceux qui ont voulu écarter MLP ; et donc qu’il ne pourrait pas appliquer certaines réformes de son programme. Et qu’il avait fait un post là-dessus ce matin aussi…
Mais faut-il croire Macron ? ou un marchand d’aspirateurs ?

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ludyveen

20 janvier 2023 19h33

bonsoir à tous,

Je me permets de rajouter le 11eme commandement :
Tu ne jeteras point sinon à grand frais.

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