Source : Young people feel like they have no future due to climate change; we need to change the narrative, le 18 décembre 2022
@Hervey Addiction ! Vous y allez peut-être un peu fort, non ? 😉 En fait, dans un premier temps, je…
*Godot est mort !*
Source : Young people feel like they have no future due to climate change; we need to change the narrative, le 18 décembre 2022
Et dans des pays pauvres encore davantage que dans des pays riches. Le Nigéria faisant exception.
Un sondage de 2021, avant la hausse des énergies et les questions de pénurie de l’alimentation…
L’auteur de l’article, une jeune écossaise, en conclut qu’il faut changer du « récit de disparition de l’humanité » (elle cite Extinction Rébellion notamment) en « récit d’action possible ». Mais les récits optimistes ont donné « les petits gestes » et le « développement durable » pendant qu’on perdait 50 ans d’inaction… et d’aggravation de la situation.
L’atmosphère n’est pas qu’une frontière entre l’espace et la Terre, c’est un territoire divisé entre 196 pays, chaque Etat a la gestion de son propre territoire atmosphérique qui est uniquement en fonction du territoire terrestre et du territoire maritime, et est indépendant de la surface de sa propre atmosphère qui fait que nous avons des résultats par pays des rejets de Co2.
Ainsi, le président Bolsonaro ne peut subir d’influence étrangère sur la vaste déforestation qu’il a faite dans les forêts amazoniennes, et il peut faire un programme politique indépendant des autres pays sur l’Amazonie et le soumettre au vote, Bolsonaro a prévenu avant de sa politique de déforestation comme les conservateurs australiens pro-charbon qui ont été élu par le peuple australien comme pour le peuple brésilien.
L’interdépendance économique des pays a créé les conditions d’un commerce international où la circulation des échanges génèrent du Co2, c’est une nouvelle fois l’Etat indépendant de son atmosphère qui décide des flux commerciaux entre les différents pays avec qui il commerce, c’est au pays seul de gérer leur propre atmosphère qui bénéficie d’un cadre juridique national.
tiens vous voilà ! je vous ai posé une question , je vous la repose !
Khanard
17 décembre 2022 11h51
@Dimitri
le chiffre de 3% des émissions est certainement exact mais concerne quelle année ? Quelles sont vos sources ?
cordialement.
C’est facile à trouver sur internet même dans les articles de presse
Je vous donne un lien écologique
https://vert.eco/articles/est-il-vrai-que-le-transport-aerien-nest-responsable-que-de-3-des-emissions-mondiales-de-co2-soit-moins-que-le-numerique
La moyenne est de 3% au niveau mondiale.
@Dimitri
Je vous remercie pour avoir mentionné vos sources. Me reste plus qu’à les décortiquer car j’ai survolé l’article et, mauvais signe à mon avis, il y a une myriade de chiffres qui rendent la critique difficile .
Je ne vous cache pas que je suis très hostile à un certain type de transport aérien tout comme à un certain type de transport maritime .
Cordialement
@Dimitri C’est un point important de l’écologie du CO2 par rapport à l’écologie des autres polluants, elle est comme l’atmosphère intrinsèquement mondiale.
Le basculement d’attention vers ce thème est un moyen essentiel de propagande pour faire surgir un ressenti de besoin de gouvernement mondial.
Alors que tous les autres sujets d’écologie pollution, biodiversité sont résolubles en majeure partie localement, donc dans des structures existantes (etats) avec des frontières.
Les sommets internationaux sont justement là pour tenter de répondre à l’atmosphère global, et ne pas aller vers un gouvernement mondial dont la possibilité serait une dictature à l’échelle globale.
Chaque Etat est responsable de sa propre atmosphère, c’est dans le cadre de la loi nationale et dans le droit international, une démocratie est responsable de l’atmosphère qu’elle gère comme les autres Etats monarchiques ou dictatoriaux de l’accord de Paris du 12 décembre 2015.
Ce n’est que le reflet de ce que leur présentent les médias : rien que des catastrophes (militaires, humaines, climatiques …). Rien de joyeux, d’encourageant ou positif. Tout ceci dans un contexte d’effondrement significatif du niveau éducatif et culturel des jeunes qui savent moins et savent moins raisonner, même diplômés du supérieur (http://www.opex360.com/2021/12/05/le-niveau-des-candidats-diplomes-de-lenseignement-superieur-aux-concours-de-la-dgse-est-tres-heterogene/) nous donne une peur panique irraisonnée au sein de cette population mal éduquée par des parents irresponsables et mal instruite par un système éducatif à la dérive. Beaux résultats des générations passées. Je sais bien que dans un monde vieillissant il est de bon ton de considérer que les jeunes sont formidables parce que justement ils sont jeunes. Un peu court : les générations futures (j’adore cette expression) ne sont que ce que les générations passées en on fait. Et désolé, mais je en trouve pas ça glorieux. Comme il est de bon ton de s’interroger sur le monde que nous allons laisser aux générations futures, il serait bon de s’interroger en retour sur la jeunesse que nous allons léguer au futur.
sauf tout le respect que je doive à votre pseudo mais il aurait été plus pertinent de choisir : »bonnechancelesenfants »
Effondrement du niveau éducatif dans les jeunes générations ? En France ? Partout ?
J’aimerai quand une démonstration de cette phrase avec autre chose qu’un article d’OPEX sur le concours de la DGSE. Car moi je ne suis pas du tout convaincu par cette histoire.
De la même manière que les générations futures seraient le fruit de ce que font les générations passées, certes, certes, oui l’oeuf la poule. Comment explique-t-on alors l’évolution culturelle et scientifique de l’Humanité dans ces conditions qui semble quand même régit par des phénomènes plus stochastiques non ? Cette phrase peut être vrai dans une société faiblement communicante, isolé, qui se reproduit de générations en générations quasi à l’identique, ce qui a été le cas pour une grande partie des gens dans le passé lointain, mais qui me semble erroné de nos jours pour la majorité des humains arrivant dans ce Monde.
Effondrement du niveau éducatif, je ne sais pas si c’est le terme approprié mais il y a bel et bien une transformation considérable au sein de la jeunesse notamment celle qui est née après 2000.
Ce que je vois et constate ne sont qu’une accumulation de morceaux de vie personnelle avec mes enfants et professionnelle comme enseignant.
Voici ce que j’observe :
– l’usage d’internet et des outils (applis) associés interfère énormément désormais dans les pratiques scolaires (usage de cours très bien faits disponibles sur Youtube, de traduction automatique en langue, multiples outils mathématiques…)
En conséquence, l’idée de mémoriser des cours perd de sa pertinence, si j’ai besoin, je vais chercher sur internet. L’enseignement traditionnel doit s’adapter à un monde qui bouge très vite et ce n’est pas encore intégré.
– le temps passé sur écran ne cesse d’augmenter y compris chez les plus jeunes et l’on observe de plus en plus de difficulté de concentration, de persévérance, de curiosités, avec une baisse du vocabulaire… sans parler de parents qui viennent nous voir pour dire qu’ils sont débordés même avec des enfants très jeunes. Beaucoup de parents ne sont pas conscients de ce que leurs enfants consomment sur les écrans qui sont souvent en libre accès dans les chambres.
– la culture des réseaux sociaux génère une consommation d’images tout azimut souvent violentes, avec des formats très courts 5 à 10 minutes, tout y est mélangé informations, opinions, fictions, documentaires avec le Youtubeur comme média.
– l’autorité de l’adulte qui sait mieux que l’enfant par expériences et connaissances peut très vite être contestée par les enfants qui utilisent Internet comme source.
J’en oublie certainement mais comme me disait un psychologue : « les enfants nés après 2000, pour moi, ce sont des mutants ! »
Avec la « société moderne » chaque génération a connu des transformations lui permettant de se distinguer de la précédente mais là, on arrive à un tel décalage générationnel qu’il devient difficile de prédire ce que seront les fameuses « générations futures ».
« – l’autorité de l’adulte qui sait mieux que l’enfant par expériences et connaissances peut très vite être contestée par les enfants qui utilisent Internet comme source. »
Est-cela donc qu’on appelle effondrement du niveau éducatif ?
Ou ce qui est au dessus dans la liste ?
Pour les mutants, ben Marvel et DC ça finit par impacter aussi peut-être les vieilles personnes non ? 😀
Bien sûr que les vieux aussi sont impactés, j’en témoigne !😂
Mais j’ai la chance (?) d’avoir connu autre chose avant.
Pour moi la réalité c’est dehors, et ce qui est sur mon écran c’est virtuel. Pour mais enfants, il n’y a pas de différence.
Même si la conversation avec Cloclo existe réellement !😉
J’ai un petit de 10 ans qui consomme pas mal d’écran. Il a une culture et un sens de l’information que j’étais très loin d’avoir au même âge comme son frère qui est plus grand en avait aussi moins. Moi si on éduque à l’utilisation et à la pensée critique ça ne me pose pas de problème de surfer sur le net. Le seul bémol c’est la moindre résistance physique du fait de l’état statique devant les écrans.
Tu as raison, l’accompagnement compte pour beaucoup et c’est là que dans la société un écart gigantesque est en train de ce creuser au niveau des enfants, entre ceux qui sont accompagnés et ceux dont les parents déléguent leur rôle éducatif à cette nounou numérique bien pratique pour éviter tout conflit (au moins dans un premier temps).
Les problèmes se posent aussi à l’adolescence (tu vas voir 😉) quand l’objet numérique devient conflictuel mais après tout, pourquoi pas. Là où l’objet numérique devient problématique, c’est quand il devient un refuge pour éviter d’affronter les réalités et contraintes de la vie. L’alcool, le tabac et autres sources d’addiction ont toujours été mais celle ci ce sur ajoute : elle est gratuite, disponible 24h sur 24 et tient dans la poche du Jean.
C’est certainement là le point de fragilisation le plus important.
L’effondrement éducatif observé, notamment dans les disciplines scientifiques et de science de l’ingénieur est cohérent avec le choix collectif opéré il y a 40 ans d’abandon de l’industrie (l’avenir, c’est l’entreprise sans usines, catapulter les capacités de production en Chine était il y 20 ans le summum de la stratégie de développement) dont je rappelle quand même qu’elle était le principal moteur de leur développement respectif : le scientifique découvrait et l’ingénieur appliquait. Disparition de l’industrie=moins de scientifiques et moins d’ingénieurs et une culture de la rigueur qui s’étiole. La société de loisirs et de consommation attend de ses membres qu’ils soient seulement capables d’obéir aux injonctions de la publicité, pas de réfléchir: pas besoin d’être très cultivé ou éduqué pour cela. Nous avons en face de nous les premières générations de crétins digitaux telles que décrites dans cet excellent ouvrage « la fabrique du crétin digital »
« Disparition de l’industrie=moins de scientifiques et moins d’ingénieurs et une culture de la rigueur qui s’étiole. »
Ca paraît assez évident comme égalité, pourtant, ça ne l’est pas sans démonstration rigoureuse. Tu peux le faire ? D’ailleurs que tu puisses ne préjuge pas que je sois en capacité de le comprendre, de le juger, mais j’essayerai.
le nombre d’ingénieurs formés en France est plutôt en hausse : 45000/an contre 30000 il y a quelques années…
Oui, la société de consommation joue un rôle important mais la puissance des impacts technologiques a elle seule modifié les comportements. Même si certains, au pouvoir, en profitent, ils n’en ont pas pour autant la maîtrise.
Voir cette vidéo de ce sociologue qui retrace très bien, à mon sens, 200 ans d’installation du consumérisme.
https://m.youtube.com/watch?v=1QavzvLtaLQ
Oui, Anthony Galuzzo, j’ai lu son livre et je l’ai croisé à une rencontre « marketing et anthropocène » à Rouen (si si, ça a existé, grâce à un certain Eric Rémy, de mémoire).
Défaire le consumérisme implique de comprendre comment les objets et nous sommes reliés, et comment les objets sont reliés entre eux. Comparé aux réseaux écologiques (comment les espèces sont reliées entre elles), c’est assez stupéfiant de voir que le job n’est pas fait dans la littérature scientifique.
Chaque « acheteur » d’une grande boite sait ce qu’il achète (et encore, puisque des cabinets de conseil font leur beurre en montrant à ces acheteurs qu’ils peuvent trouver quasi pareil moins cher ailleurs), mais nulle vue d’ensemble ne donne du surplomb. Il faut attendre les crises pour savoir que les lasers servant à graver les puces ont besoin du Xénon qui était extrait des machines de désulfuration des gaz d’aciéries en Ukraine, d’où une crise au printemps 2022…
Pas évident de faire du systémique sur un réseau connu très lacunairement.
« Défaire le consumérisme implique de comprendre comment les objets et nous sommes reliés, et comment les objets sont reliés entre eux ».
Point de salut sur ce lien sans passer par la case pulsion, ni tout ce que l’industrialisation a produit pour satisfaire l’insastisfaisable ; le seul lien entre les objets est celui qu’on leur construit en les nommant plus ou moins indépendamment de la pulsion qu’ils sont sensés combler. Limiter ça ? avec sa majesté le sujet et son libre arbitre ? ah bon !
@bonnechancemonpapa L’humanité n’est pas condamnée par la diminution des scientifiques, c’est un point de vue purement nationaliste et localisé, l’industie a foutu le camp en Chine, les scientifiques aussi et il s’y forme beaucoup plus d’ingénieurs qu’en France.
Le mouvement n’est pas récent avec la formation des élites chinoises dans les universités américaines, et même l’accaparemment des postes scientifiques aux Etats-Unis par des minorités asiatiques (chinoise, indienne ..) tel que le montrent les meilleurs films d’hollywood ou séries télévisées …
Le progrès scientifique, industriel et humain n’est pas menacé, son européocentrisme probablement.
« les premières générations de crétins digitaux »
Je ne crois pas que la jeunesse actuelle soit plus crétine qu’autrefois. La preuve, le titre de ce post.
S’ils disposaient des fondamentaux de connaissances nécessaires et avaient été formés à l’esprit critique, les jeunes, précisément ne diraient pas cela. Que des temps difficiles ou plus difficiles (climat, situation géopolitique etc ..) nous attendent à relativement court terme, sans doute. Cela ne signe pas pour autant la fin de l’humanité.
Il restera des survivants, combien , dans quelles conditions ? Avez vous lu les analyses de P Jorion mais aussi de JM Jancivici, A Barreau (+ GIEC, Meadows) et autres? Ou alors avez vous des fondamentaux de connaissances qui ont échappés à tous ces gens ? De grâce, dites les nous.
La grande majorité de ces jeunes connaissent probablement le mème « Go back we fucked up everything » :
http://2.bp.blogspot.com/-HDPvQmp3aeo/TydGd2a0kpI/AAAAAAAAAmc/Tj4c9F4a7BA/s320/go+back.jpg
Qui est un détournement de cette illustration issue d’un livre scolaire.
Le mème comme moyen efficace d’interpellation des consciences.
Eh ben, bravo pour la méthode d’échantillonnage !!!!
https://www.thelancet.com/journals/lanplh/article/PIIS2542-5196(21)00278-3/fulltext
The Lancet continue visiblement à nous fournir des études de qualité…
Effectivement, le sondage par internet est certainement un biais, et peut être davantage dans les pays du sud. Ou dans un petit pays comme le Portugal.
Par contre 1000 personnes est un échantillon large. On dit qu’il faut au moins 380 personnes (selon mon souvenir).
je ne sais pas ce qu’il va devenir le bougre ! En tout cas chapeau pour son boulot !
D’accord, mais ses électeurs sont ils conscients de ce qu’il dit sur le sacro-saint pouvoir d’achat.
La diversité des régimes de retraite n’a pas été abordée mais elle conduit à des situations inéquitables y compris pour les réversions.
A revenu égal, cotisations égales, et prestations égales.
Lorsque les droits sont insuffisants, cela relève de la solidarité nationale.
Difficile ligne de crête à trouver entrer l’alarme mobilisatrice et l’alarmisme démobilisateur.
Bonjour Paul,
La grande majorité de mes lecteurs sont des jeunes ! Les générations plus âgées, ne lisant pratiquement plus rien depuis des lustres, les rares d’entre elles qui me lisent demeurent le plus souvent bouche bée devant ce que j’écris, n’y comprenant très probablement rien du tout ; certaines me l’avouent même très franchement ; quelle misère…
Seuls les jeunes m’adressent des messages pour me poser les questions les plus pertinentes. Les générations plus âgées, sont quant à elles, littéralement inscrites aux abonnés absents lors de ces exercices improvisés de questions/réponses sans langue de bois ; à croire que ces dernières sont désormais exsangues de toute forme de vitalité cognitive ; à croire même que leur mémoire est désormais « simplement » effacée…
D’une certaine manière, cela me rassure. Toutes ces générations plus âgées, font hélas ! partie intégrante des générations responsables de toute cette gabgie systémique sans nom ayant conduit tous ces jeunes au bord de ce pessimisme lucide par « simple » ricochet. Je ne vois donc plus aucun intérêt à devoir dépenser autant d’énergie qu’auparavant (déjà 27 COP en grandes pompes pour rien, c’est vous dire : https://unfccc.int/fr/news/la-cop-27-parvient-a-un-accord-decisif-sur-un-nouveau-fonds-pertes-et-prejudices-pour-les-pays) à essayer en vain, d’accompagner ces générations plus âgées sur une toute autre voie que la leur (https://www.pauljorion.com/blog/2015/12/16/cop21-un-petit-coup-de-marteau-pour-lhomme-un-grand-coup-de-masse-sur-lhumanite-des-lobbies-en-liesse-la-grande-parade-des-ong-est-terminee-par-philippe-soubeyrand/)…
Le seul vrai défi aujourd’hui ? Savoir justement redonner de l’espoir à tous ces jeunes en dépit des évidences systémiques en cours ! Et si par un heureux hasard, ces générations plus âgées devaient subitement se laisser happer par le surcroit d’énergie à la fois créatrice et novatrice en découlant, et bien tant mieux ; mais dans le cas contraire, on ne s’en inquiètera plus ; ce serait une perte de temps de s’en inquiéter plus avant, notre PNR étant d’ores et déjà largement dépassé depuis longtemps (https://www.pauljorion.com/blog/2016/11/24/du-crepuscule-a-la-nuit-de-medicis-de-lelection-de-donald-trump-symptome-politique-philosophique-et-psychologique-dune-crise-systemique-globale-hors-de-controle-au-symptome-climatique-par/) ; tiens donc, et que nous dit-on ces jours derniers (https://doi.org/10.48550/arXiv.2212.04474), si ce n’est que je ne suis absolument pas d’accord avec les solutions proposées que je trouve systémiquement totalement inadaptées pour le coup…
SAUVONS LES JEUNES ! Certes ! Mais ! Il faut TOUT STOPPER !
« Comment ? », nous dirons ces générations plus âgées en mal patent d’imagination…
Eh ! bien, qu’elles lisent prudemment, car elles n’en seront pas moins bouche bée, ce qui peut-être dangereux in fine…
Tic Tac Tic Tac Tic Tac
Mes Amitiés du Midi,
Philippe Soubeyrand
@Philippe Soubeyrand
Et sinon ça marche bien la publication sur @ma zone, le succès est au rendez-vous ?
Salut Philippe,
J’ai une question qui me semble quand même importante :
Tu dis depuis le début Tic Tac. Comme dans Tic Tac Tic Tac Tic Tac.
Mais comment peut-on être sur que ce n’est pas en fait Tac Tic ce qui donnerait Tac Tic Tac Tic Tac Tic ?
C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup !
@ Philippe Soubeyrand
La question de l’intérêt apporté par génération est abordée dans l’article du Lancet (posté par éponine à 14 h 29), On y trouve au chapitre « Résultats », juste après la figure 1, écrit : « Parmi ceux qui ont dit avoir parlé des changements climatiques avec d’autres (81 % de l’échantillon) près de la moitié (48 %) ont déclaré que d’autres personnes les avaient ignorés ou rejetés. »
Cela corrobore votre constat parmi vos lecteurs.
Pourquoi ce désintérêt de la part des plus âgés ? Déni ? Sentiment de culpabilité refoulé ? Peur de voir la réalité ? Il serait nécessaire que le Lancet fasse la même étude sur la tranche 66/75 ans par exemple.
De ma modeste expérience, étant tout juste leur aîné, j’ai pratiquement renoncé à aborder le sujet avec eux, las de sarcasmes, de haussements d’épaules ou au mieux d’arguties indigentes.
@gaston
je me demandais si nous n’étions pas dans un contexte d’acceptabilité ce qui m’ a orienté vers les recherches initiées par Milgram.
Alors pourquoi voulez vous que la génération des « boomers » (dont je fais partie) se prennent la tête avec ces histoires de jeunesse ? bon nombre ont leur SUV garé aux côtés du camping car flambant neuf, dans l’allée macadamisée de leur maison dans un lotissement bcbg , leur billet d’avion en poche pour un futur voyage aux Seychelles après s’être assuré que leur assurance vie est au mieux ? Et si vous leur posez la question ils vous répondront sans faillir qu’ils ont travaillé dur toute leur vie pour en arriver là où ils sont, qu’ils leur reste 10, 20, 30 ans à vivre , la dernière ligne droite . Alors pensez bien que la jeunesse ils s’en foutent !
Tout cela est connu, étudié par les sociologues, on sait très bien d’où on vient et où on va.
S’il y a des gens au RSA, au chômage , des pauvres c’est que c’est bien un peu de leur faute tout de même !
Bon ceci dit F. Ruffin a très bien analysé à mon avis les lignes de partage qui sont en train de bouger.
Alors si vous transposez avec l’expérience de Milgram tout cela nous ramène au constat que nous vivons tous des drames : injustices, maladies, pauvreté, chômage,etc…. et nous croyons tous en un monde plus juste . Milgram et plus tard Melvin Lerner m’ont aidé à comprendre pourquoi je ne vois aucun problème à conduire mon SUV pour aller bichonner mon camping car je le répète j’ai travaillé moi ! Les jeunes ? Ils s’adapteront !
Hélas il n’y a pas que les « nantis » à SUV, camping-car et Seychelles qui réagissent ainsi, pour eux tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possible, mais beaucoup de personnes plus modestes réagissent de même.
Tic Tac Tic Tac comme l’écrit Philippe Soubeyrand, il est minuit moins une, Docteur Pangloss…
Bonsoir,
Vous savez @Gaston, il suffit de lire certains commentaires sur ce Blog, voire même sous ce billet, pour se rendre compte de l’ampleur du problème…
Personnellement, je me souviens « des sarcasmes, de haussements d’épaules ou au mieux d’arguties indigentes » de la part d’adultes méprisants dès mes 16-18 ans…
Aujourd’hui, j’en ai 53, et absolument rien n’a changé… C’est même devenu bien pire…
Les plus âgés se montrent les plus ignorants sur tous ces sujets => un déni de réalité systémique…
C’est tout le problème…
—
@arkao, ça fonctionne et c’est tout ce qui compte…
—
@CloClo, c’est une montre automatique qui fonctionne ici ou là au rythme de vos propres tergiversations, c’est vous dire et c’est donc bien pire…
Il suffit de voir ce qui vient de se passer dans le cadre de cette COP15 sur la biodiversité ; personnellement, je n’applaudis pas, je pourrais même en faire un second billet coup de masse, 7 ans après celui que j’avais déjà rédigé à l’issue de la COP21 :
En 7 ans, l’Humanité n’a strictement rien appris, et elle fait semblant d’agir…
Ces COPs, déroulées en grandes pompes, mais toujours pour rien…
Le pire, c’est que certains scientifiques s’en contentent… Cherchez l’erreur ! Il n’y a finalement pas que dans le domaine de la santé que l’on peut trouver des charlatans ; Cf. certains comportements survenus lors de la pandémie de Covid-19 ! Tous les domaines de la science sont touchés…
3 x hélas ! Et donc : Tic Tac …
Philippe Soubeyrand
@ Philippe Soubeyrand,
« […] Personnellement, je me souviens « des sarcasmes, de haussements d’épaules ou au mieux d’arguties indigentes » de la part d’adultes méprisants dès mes 16-18 ans…
Aujourd’hui, j’en ai 53, et absolument rien n’a changé… C’est même devenu bien pire…
Les plus âgés se montrent les plus ignorants sur tous ces sujets => un déni de réalité systémique… […] »
Le problème de fond pour ces générations qui ont au moins 15 ans (ou plus) que vous, c’est qu’elles ont (pour une grande partie) largement contribué à la situation que nous connaissons aujourd’hui sans en avoir nécessairement toujours eu conscience. Pendant 30 à 50 ans, on leur a présenté certaines avancées techniques, politiques, … comme étant des sources de progrés (notamment sociétal) sans leur dire qu’il pouvait y avoir à long terme des effets indésirables.
Ces personnes ont été « bon gré mal gré » agents d’un système « destructeur » qui leur a vendu des années durant une illusion (demain sera forcément meilleur qu’aujourd’hui ou hier grâce à la croissance infinie).
Ce n’est pas du déni… c’est de l’enfermement « idéologique » et donc de l’incompréhension ! Il est là le problème d’une grande partie des populations plus âgées que vous ou moi sur ces sujets là… 🙁
« Il faut TOUT STOPPER ! »
NON.
Il faut construire des abris.
Des igloos, des cabanes dans les bois, des ZAD, des éco-villages…
Planter des patates, des arbres et des panneaux solaires.
Semer des belles idées.
Désensorceler les corps.
Décapitaliser les esprits.
Mépriser les méprisants.
Boycotter les Gafams.
Sabotter le capitalisme.
Et caresser les Pangolins dans le sens du poil. 😎
Chaque jour qui passe est un petit pas en moins pour l’homme…et pour l’humanité…
C’est une boucle, non ? En 2h, aucun bout de bois ne part en cendre même pas sur les bords.
Jamais vu de feu de bois qui dure 2h sans qu’un bois chauffant au rouge (donc dont le carbone résiduel va s’oxydant) ne change de gueule.
C’est beau l’économie circulaire (ah, non ça marche avec la fusion froide).
@timiota
amusez vous à visionner la vidéo au ralenti (coupez le son sinon c’est infernal) vous serez surpris .
je suis rabat joie mais je vois dans ce style de vidéos la quintessence du capitalisme. Nous maintenir dans une sorte d’hypnose , d’illusion d’un monde gratifiant où tout n’est que joie !
Période de 40 s en x0.25, à la louche.
La règle vidéo qu’un plan de plus de 13 seconde « lasse » (ou ici « délasse ») le spectateur semble aoir uen certaine validité. Au bout de 13 s, on a oublié le début du plan.
👋👋👋👋👋👋👋👍👍
« Change the narrative » :))
When 1/3 of Pakistan is under water, and many other facts poping all around the world are f…ing real, daily news are louder than any « narrative » man could imagine.
We will adapt to the change, as much as possible, because there’s no choice, and because time to anticipate is over…
The idea of changing narrative belong to those few now, who are still confortably sitted..
Crise écologique, nucléaire civil et militaire, E.Macron ou encore grand remplacement. Il y a effectivement de quoi être inquiet.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/67-de-francais-inquiets-par-l-idee-d-un-grand-remplacement-selon-un-sondage-20211021
Si la conscience de la jeunesse en question, est capable de résister (pour combien de temps…?) à ces « tentations » – dont bien des chemins mènent vers des enfers différents – qui font qu’il est tellement devenu « essentiel » « qu’une actu en chasse une autre », tellement « primordial » pour le « bon sens », d’un « esprit ‘sain/saint’ dans un corps sain »… de savoir faire un « tri sélectif naturel » entre « réalité des faits/vérités » et les « théories conspirationnistes/complotistes »… est-ce que son inconscient aura eu le temps long, différencié…. de conscientiser cela…?
« Vraiment…? « L’huma » a oser l’indécente suggestion (combien de titres d’actions, salaires variables, stock-options, retraites chapeaux/dorées… des actionnaires et CSP+ « grands patrons » de Bouygues, Vinci, des plus ASSISTES SANS CONTREPARTIE… vont touché comme hausse indécente de leurs »rentes/bénéfices/dividendes/pouvoirs d’achats », quelque fut le risque de « victoire ou défaite » des « bleus »…?) de « nous » faire jeter aux « oubliettes » (spécificités bien Française d’ailleurs) les cœurs endeuillés des familles des ouvriers népalais, indiens, afghans… décédés par milliers au Qatar sous les « bons auspices » des « donneurs d’ordres » comme Bouygues, Vinci…?
Est-ce que dans la défaite, ou même dans la victoire, des bleus, des supporters-trices… et des téléspectateurs-trices, de « Jupiter », etc… des « champion des cœurs »… il est manifesté un quelconque élan de solidarité, de fraternité, d’égalité, de liberté… de regret… de culpabilité… de doutes vis à vis de l’organisation de ce championnat … tout cela au sens de « l’UNIVERSALITE »…. à l’égard des cœurs des défunts (et de ceux d’autres ouvriers qui risquent de connaitre le même sort… en ARABIE SAOUDITE… pour préparer le championnat de sport d’hiver Asiatique, sous les « auspices » de la Chine)…?
Si les « champions du cœur » qu’incarnent « les bleus », et par « procuration », qu’invitent politiques et médias mainstream à « identifier » les masses électorales…. sont à l’image de la « société civile » – et ses 24 millions de doutes, incertitudes (d’arbitres, d’entraineurs…?) de téléspectateurs-trices envoûté.e.s à l’occasion de l’évènement », de « temps de cerveaux disponibles » qu’à vouer un « culte féroce » à la seule « DICTATURE des émotions » sondées, capable de « réconcilier » leur « peur d’avoir peur » de perdre en « pouvoir d’achat », de quoi ne plus pouvoir se « ressentir » légitime à être/paraître dans le « ras le bol fiscal », « poujadisme », lors des « jeux du cirque »…? – à l’image donc de ce que le syndicalisme dominant du « monopole de la légitime violence de l’État » votant à plus de 60% pour l’extrême droite… revendique « être représentatif » de la légitimité de la « présomption d’innocence » et « droit à la légitime violence » des brutalités impunies des contrôles aux faciès, de celles impunies des « manifestations interdites », des discriminations systémiques » impunies (à l’embauche, dans l’accès aux logements, la non redistribution du soit disant « pognon de dingue mis dans les minimas sociaux, qui fait que les pauvres et se déresponsabilisent » – Dit aussi NON RECOURS, inégalités de « destin », scolaires territoriales…)… n’est-ce pas le « cœur » de l’huma » qui est pris en otage, par qui en revendique la « légitimité de son « monopole » lorsque les urgences climatiques, de la perte de la biodiversité, des guerres commerciales, monétaires, de « civilisation » et risques d’extinction de l’espèce humaine et autres, sont de moins en moins prioritaires …?
« business as usual »… Dans la défaite comme dans victoire… pour certain.e.s… il n’y a pas de raison d’arrêter de continuer de vendre des billets (pas aux troisièmes en tout cas… enfermées dans le « fonds de cale » du Titanic) à des secondes classes, séduites par l’orchestre continuant de jouer sur le pont… même s’il n’y a pas suffisamment de places, dans pas suffisamment de canots de sauvetage…?
@ Cloclo
Parler de baisse du niveau éducatif est simplificateur. Mais le fait d’être dans une « marmite informationnelle » faite d’eaux assez troubles et tourbillonante, cela me semble être le point n°1, qui biaise de toute façon la définition du raisonnement. Quand on vous habitue depuis 13 ans à ces eaux troubles (durée depuis laquelle le bachelier de 18 ans se voit raconter des salades médiatiques peu ramenables à du bon vieux lien cause-conséquence), on n’exprime plus la pensée de la même façon.
Sinon, plus généralement sur les médias, le simple fait de passer de 3 milliards (~1960) à 8 milliards (2022), avec plus de villes, de grosses infrastructures, etc. augmente « naturellement » le taux de « mauvaises nouvelles » : davantage d’incendies urbains et forestiers, davantage d’égouts qui fuient, davantage de glissement de terrains, davantage de RER en capilotade, de fonctionnaires corrompus (parce qu’il y a plus de ponts, de routes et de serveurs informatiques à construire).
On ne pourra évidemment pas arriver à faire la part des choses entre ce glissement (à la Navier-Stokes pour ceux qui connaissent) de la « base formelle » des infos et le glissement du monde de l’info lui-même.
Mais quelque part, pour ne pas avoir davantage de nouvelles d’incendie dans une ville 3 fois plus grande, on peut comprendre qu’il faut « zapper » 2 sorties de pompiers sur 3. Dans le tout meilleur des mondes (~ celui de l’aéronautique civile !) on pourrait compter sur une baisse de l’accidentologie, des vraies mesures anti-incendies, des sprinklers, des détecteurs de fumée, etc., à l’aide d’un retex ad hoc.
Mais le capitalisme marche sur ce qu’on appelle « une ligne critique » en physique, ne basculant pas vers la mort de faim du prolétariat ni sa transformation en classe petit-bourgeoise, le capitalisme opère, dans ces conditions, de façon à exploiter une frange pauvre jamais supprimée, ce qui maintient dans le cas d’espèce un taux constant de logement insalubres (Marseille) . Donc ce qui augmente le nombre de « mauvaises nouvelles de type fait divers » mécaniquement.
Je n’ai pas oublié qu’il y a les « mauvaises nouvelles issues de l’environnement/du climat » very dire . Mais au fond, l’angoisse concernant ces dernières n’est pas foncièrement différente de celles concernant les incendies, ou plutôt disons les RER : On n’arrivera donc jamais à faire que ces machins marchent correctement ? (!) On n’a aucune prise là-dessus ? (!) La seule réponse que j’aie vu émerger hors du champ des conseils bien intentionnés (de Philippe Soubeyrand, de PJ, de Janco) est l’intersectionnalité : changer d’un cran l’objet d’analyse pour comprendre ce qui ressort mieux et donner de la place à la radicalité.
La conclusion logique en suivant cette piste un peu hasardeuse je le reconnais, est que la « mauvaise nouvelle » qui nous fera bouger sera dans une « intersectionnalité » sui generis : celle du capitalisme et de l’environnement. Quand les deux seront menacés « en même temps » , ce dont on nous avertit chez PJ il est vrai, mais peut-être pas précisément sur la force de cette conjonction, alors on trouvera peut-être les ressources de radicalités appropriées à la taille de la chose. Pas celles qui feront rentrer le diablotin CO2 et le diable « profit » dans leurs boites, mais celles qui diront comment on stabilise un tant soit peu la grande boite dégradée dans laquelle on vivra avec les restes de cela, avec ou sans coopération mondiale « niveau PearlHarbour, avec ou sans réseaux locaux colibristiques, etc..
Isaac Asimov, dans un texte de 1983 :
L’informatisation va sans aucun doute se poursuivre de manière inéluctable… Cela signifie qu’un vaste changement dans la nature de l’éducation doit avoir lieu, et que des populations entières doivent être rendues « compétentes en informatique » et doivent apprendre à faire face à un monde « high-tech ». […]
L’éducation, qui doit être révolutionnée dans ce monde nouveau, sera révolutionnée par l’appareil même qui exige cette révolution – l’ordinateur.
Les écoles existeront sans doute encore, mais un bon maître d’école ne pourra rien faire de mieux que d’inspirer une curiosité que l’élève intéressé pourra ensuite satisfaire chez lui, au clavier de son ordinateur.
Chaque jeune, et même chaque personne, aura enfin la possibilité d’apprendre ce qu’il désire apprendre, à son propre rythme, à sa propre vitesse, à sa propre manière.
L’éducation deviendra un plaisir parce qu’elle jaillira de l’intérieur et ne sera plus imposée de l’extérieur.
Merci Paul et Timiota de pointer le réel et donc le futur !
Sinon, bonne nouvelle mais je vais spoiler un peu.
Le plan C dans l’Univers a déjà été mis oeuvre, donc bon si on échoue pas grave…
(bah oui les gars vous croyez quoi, que nous sommes tout seul dans l’Espace-Temps ici ou hier ou demain ou ailleurs, a avoir atteint le niveau, nucléaire, Internet et voyage vers d’autres astres ? Sérieux ? Ah bah oui en fait hein ? C’est possible remarque, mais il semble qu’à la vérité je vous le dis, une putain d’IA est déjà à l’oeuvre partout dans l’Univers et les robots qu’elle pilotent explore depuis tant et tant de temps le Monde. Ce qui explique qu’ils s’en tapent un peu de nous aussi, oui une boite de pétri à force hein, et nous rend donc ultimement responsable de ce qui va arriver ici… Il n’y aura donc pas de salut autre que celui qu’on voudra bien se donner.
A plus les jeunes anciens.
Un Kardashian à la fois*, avec patience et abnégation, nous suivons ce chemin.
*allusion à Planck : « les théories évoluent, un enterrement à la fois » ce qui a 100 ans plus tard fini par être corroboré par des études bibliographiques sérieuses…
C’est parce que Kardashian a trouvé la planck !! ( 😂😂😂😂😂😂😂😂)
N’abusons pas du hash(-bar).
(https://en.wikipedia.org/wiki/Planck_constant#Reduced_Planck_constant)
» aura enfin la possibilité d’apprendre ce qu’il désire apprendre… »
Sauf si c’est Poutine qui écrit l’algorythme.
😎
Et y sait faire ça tu crois ?
Si tu demandes aux russes qui sont restés, la plus grande partie te dira que non; si tu demandes à ceux qui sont partis, ils te diront que oui… 😎
https://meduza.global.ssl.fastly.net/news/2022/12/19/bibliotekam-moskvy-razoslali-spisok-knig-kotorye-nuzhno-sdat-na-makulaturu-iz-za-zakona-o-propagande-lgbt-sredi-avtorov-haruki-murakami-i-stiven-fray
» Les bibliothèques de Moscou ont reçu une liste de livres qui doivent être rendus comme vieux papiers en raison de la loi sur la « propagande LGBT ». Les auteurs incluent Haruki Murakami et Stephen Fry »
J’espère qu’ils ont aussi pensé à retirer Ray Bradbury…
Avec l’éducation selon Asimov (Jorion ? ) il y a l’idée que parce que les choses viennent de l’extérieur (c’est à dire de l’école), et donc que ce serait un savoir contraint d’où le fait qu’il n’y a pas de plaisir. L’’éduqué’ s’éduque tout seul, tout au plus est-il guidé par un prof réduit à une fonction de coaching. Le programme scolaire n’a plus lieu d’être puisque le seul programme valable est-ce lui que se fait, à la carte si on peut dire, l’auto éduqué qui peut s’abreuver à la source de mémoires digitales qui sont offertes par les écrans-ordinateurs.
J’observe que contrairement à l’assertion asimovienne la notion d’extériorité ne disparaît pas. Seulement l’extériorité de l’écran se substitue à l’extériorité d’un humain en chair et en os présent hic et nunc dans une salle de classe. Et qui dit classe, dit classe d’âge : l’école comme le lieu où des savoirs se transmettent d’une génération à une autre.
J’observe également que l’emploi du terme éducation ne me semble pas approprié dans la prédiction d’Asimov.
L’éducation comporte l’apprentissage des savoirs, mais c’est plus que cela une éducation ; il s’agit de donner les linéaments d’une conscience citoyenne, d’inculquer des éléments de savoir vivre à travers la transmission de savoirs constitués.
IL me semble qu’il y a quelque chose de très naïf chez Asimov et même de dangereux dans les cas où le milieu dans lequel s’effectue l’auto apprentissage via les ordinateurs est un environnement hyper concurrentiel. Il est souvent reproché à l’école actuelle, à juste titre, de reproduire les inégalités, mais ne le sont-elles pas plus encore quand l’école pour tous à disparu. La disparition de l’école c’est le retour des précepteurs. Or des précepteurs, parce qu’ils sont cher, ce n’est pas pour tous. Le plaisir de l’auto apprentissage cher à Asimov n’est-ce pas originellement le plaisir solitaire du fort en thème et maître de sa destinée qu’il fut lui-même et que par extrapolation il attribue à tout être humain ?
Asimov élude complètement la fonction de socialisation de l’école.
C’est quasiment une conception libertarienne de l’enseignement ou plutôt de l’auto-enseignement. L’homme qui ‘s’éduque’ tout seul, comme le businessman qui s’est fait tout seul.
Feu Stiegler a beaucoup réfléchi à tout cela. Lui pensait que les savoirs digitaux peuvent être les supports d’une nouvelle société d’apprentissage des savoirs. Mais il conditionnait la faisabilité de la chose au fait qu’il existe une puissance publique, au fait qu’il y a toujours des programmes. Ceux qui résultent de l’interaction des citoyens égaux.
On pourrait aussi solliciter Evgueni Morozov sur le solutionnisme numérique (*). Son plaidoyer est aussi que la construction sociale du débat comporte des « externalités positives » que tous les nudges du monde ne remplaceront pas du tout, pour faire vite.
(*) En anglais « To Solve EveryThing, Click Here » (de mémoire), vers 2014.
@timiota
«Quand les deux seront menacés « en même temps »» dans cette phrase le mot « quand » est inapproprié . Car dès que le capitalisme a prospéré l’environnement à été agressé . Il est donc illusoire de penser qu’il y aura une bascule pour l’un ou pour l’autre. Un jour le capitalisme s’effondrera définitivement, nous avec, mais le marxisme s’est aussi trompé car il n’a pas intégré l’écologie dans sa structure ou si ce n’est à la marge .
Dans un cas comme dans l’autre, capitalisme vs marxisme, nous sommes foutus.
Petite étude « au doigt mouillé »…
(J’ai toujours aimé cette expression, je la replace.)
Depuis une trentaine d’années, j’enseigne à des jeunes entre 15 et 20 ans, notamment sur les thématiques du développement durable, des énergies, de l’aménagement du territoire, du tri des déchets, etc.
Constat que je fais « génération après génération »:
1. Environ 50% de mes élèves ne se soucient pas le moins du monde de développement durable. Le chiffre se dégrade lorsqu’on se rapproche des jeunes issus de milieux ouvriers, le chiffre s’améliore lorsqu’on se dirige vers des jeunes issus de milieux plus favorisés.
2. Dans ceux qui se soucient de développement durable, le chiffre de ceux qui sont prêts à faire quelque chose de positif (ne fût-ce qu’à l’échelle de leur quotidien) est encore plus réduit. Je dois être à max 25% d’élèves qui se sentent « impliqués ».
Pré-covid-Ukraine-crise énergétique ou post-covid-Ukraine-crise énergétique: pas perçu de différence…
@YvesW C’est sans doute pourquoi (1) il est crucial de chercher à augmenter le poids des jeunes issus du milieu ouvrier dans nos processus politiques et démocratiques.
Personnellement, je pense que vue la sécheresse intellectuelle et climatique ambiante,
les études « au doigt mouillé » témoignent d’une relative complaisance pour le gaspillage de
nos ressources naturelles alors même que les résultats d’études approximatives ne sauraient
être attendus comme véritablement probants.
En tant que parents d’élèves, et puisque vous êtes enseignant de nos jeunes
générations, nombre d’entre nous pourrait tout aussi légitimement se questionner sur la
validité de vos conclusion, que sur la provenance et la nature exacte du liquide où vous
trempez votre doigt afin d’être vraiment certain de votre capacité à tirer des enseignements
dignes d’être transmis à vos jeunes élèves…
Imaginez donc que l’un de nous ici, trempant son doigt à l’endroit où vous-même
humidifiez vos phalanges, tire de ses propres « études » l’hasardeuse hypothèse que
bien souvent les élèves (et je parle surtout ici des 75% que vous fustigez) ont parfois
tendance à laisser croire à certains professeurs qu’ils ne sont pas intéressés par la matière
qu’ils enseignent, alors même que c’est surtout leur façon d’enseigner et de juger leurs
résultats qui les heurte…
Mais, heureusement mon doigt est sec, Eole soit loué.
Je n’ajouterai donc rien.
Eric.
PS. Les Moralisateurs publics du « Développement du Râble ».
Sont peut-être, pour nous (et les lapins), bien pires que la mixomatose…
Arf, hier soir repas de famille avec des convives, petite bourgeoisie, nés entre 45 et 55, Médecin, Banquier, Ingénieur – tous à la retraite et qui sillonnent le monde deux fois par an pour leurs vacances – ma fille de 15 ans, qui à décidée de devenir végétarienne en début d’année 2022, et qui s’y tiens depuis, à la suite d’une sensibilisation de la souffrance animale à travers le visionnage un documentaire cinématographique – n’a essuyée que sarcasmes et moqueries quant à cette disposition – quant j’ai évoqué la dramaturgie du réchauffement climatique, la répartie principale des ces joyeux drilles fut que l’humanité, par l’exemple de la peste, à déjà surmontée de terribles fléaux et que ma foi, un de plus un de moins ….🙄
Bref, la gamine était plus que désappointée par la réaction de ces anciens qui discréditait pour le coup la sagesse que l’on prête à ceux et celles qui ont traversés les époques.
Si on se calibre sur le néolithique comme premier « grand malheur » (l’agriculture, les états, les guerres,
raccourci un peu rebattu à base d’éléments archéologiques un brin plus complexes, arkao l’a signalé),
alors les affres du réchauffement ne seront pas tellement pire en proportion : on affectera 85% de l’humanité en 50 ans alors que le néolithique a affecté 60% en 5000 ans, et on peut objecter encore que notre capacité de réaction au bord du précipice (façon Pearl Harbour) est 100 fois plus grande et que sa compense.
Mais c’est une mesure tordue, on ne mesure pas la biodiversité à la taille des canons ou aux milliers de tonnes d’obus produits chaque mois. Une paille.
Vous pouvez féliciter votre fille et rappeler:
1. au médecin que l’alcool n’est pas bon pour la santé (alors que la pyramide alimentaire tolère un ou deux verres de vin par jour),
2. au banquier, que l’argent pollue à mort, entre autres, le petit monde de la finance;
3. à l’ingénieur, que commettre une erreur est l’ABC du métier qu’il pratique, ce dont il ne semble as très conscient,
bref, leur rappeler que quelles que soient leurs connaissances, qui, soit dit en passant, semblent être un fardeau plus qu’un avantage, la décision de votre fille est admirable.
@naroic
tiens c’est bizarre j’ai les mêmes à la maison ! c’est sûr que quand on invoque la peste comme argument on fait preuve d’une pauvreté intellectuelle affligeante . j’en profite pour féliciter votre fille qui prend au moins un engagement au mépris de toute cette génération de nantis .
je dirai même que quand on a le cul bordé de nouilles il est difficile de regarder plus haut que son cul
Je comprend que le contexte convivial du moment n’est point propice au mea-culpa, et que le soucis de divertir l’emporte sur celui de réfléchir – il est des réflexes où le rire et la moquerie semblent de bon aloi entre gens qui se soutiennent pour ne pas passer une trop mauvaise nuit, après, comme secrètement ils soupirent, être passés par une parenthèse enchantée – De se battre la coulpe, peut être, sur un lit de mort médicalisé – mais surtout pas devant une jeunesse en poupe d’un désastre annoncé.
Soit on veut une énergie chère provoquant un ralentissement de l’économie mondiale et mécaniquement une baisse des émissions de Co2 luttant contre le réchauffement climatique, soit de l’abondance énergétique peu chère comme avant et très émettrice de Co2 avec les conséquences que l’on connait pour les futures générations, c’est un choix de société
@Dimitri Pas forcément le mode de vie en France sous l’occupation était énergétiquement assez proche de cet idéal, gazogène, vélo .. et le marché noir se portait pas mal semble-t-il, les campagnes et les circuits courts étaient à la mode.
Et la déforestation était délicatement repoussée hors du tableau, non ?
(ou pas trop visible parce que les surfaces emblavées avaient aussi diminué,
entre exode, mobilisation, et dans une France peu peuplée « dans l’absolu », n’exportant plus guère
au point qu’on manquera de blé assez tard après la guerre, cf. l’épisode de l’ivraie (ergotamine) de Pont St Esprit
due à une péréquation des farines mal goupillée, entre autres, de mémoire)
Merci de le souligner
Après, je ne pense pas que le citoyen du monde veut vivre sous un régime nazi ou de la Corée du Nord.
En tout cas, cette aspect énergétique est à mettre en avant.
Et si la « jeunesse » – au sens de son altérité féminine, de l’aspect fécondité de la perpétuation d’une espèce humaine dont le risque d’extinction devrait resté suspendu à des « tergiversations » interminables, « éternelles », d’anges se disputant la place matérialiste ou éthérée à tenir, sur une tête d’épingle se rétrécissant – en phase d’acquisition d’une « immunité naturelle collective » par rapport aux virus de la « DICTATURE des émotions » sondées (qu’on retrouve autant dans la présumée innocente ‘bonté’ du coté obscure de la force du fascisme en col blanc, des régimes occidentaux de démocraties s’effondrant, que de celui en col bleu des régimes autoritaires, dictatoriales de plus en plus répressifs, inégalitaires voir du coté de « l’Argentine », pays vainqueur du « mondial de foot)… était devenue – ou/et n’avait jamais cessée d’être/paraître… – la hantise, la « variable d’ajustement » imprévisible, incalculable… des pires « scientistes » politiques/économiques/financiers/ »sociétaux »… était « l’ayatollah écologiste » terrorisant les meilleurs prévisions de croissance démographique (et du pib…)… le « khmers verts » du « Business as usual »… la « diabolisation » idéale de « sujets »… d’une « nature » qui ayant horreur du vide, préfère dédiaboliser les extrêmes droites/droites extrêmes …?
Est-ce que la « jeunesse démissionnaire » ne se poserait ce genre de problématique, par exemple : « Méfions nous des « promesses du retour des jours heureux » se parant des oripeaux du sens d’un « UNIVERSALISME » (pour les « réformes structurelles néolibérales » des régimes des retraites, de l’assurance chômage, des services de santé publique, de l’éducation nationale…) dont plus personne ayant perdu sens et repère, est en capacité réelle de faire la différence avec un quelconque « MULTIVERS » (et son soit disant « bon dans le coté obscure de la force… ») et les causes et conséquences qui impacteront leur « réalité des faits » : « Multivers » qu’il soit incarné sur et par les « réseaux sociaux » avec le symbole de l’infini (un huit couché quoi) ou dans le « septième art » « représenté » par les dernières versions Marvel… pour que les foules survivent par « procuration » aux risques de crises sanitaires, climatiques, de guerres commerciales, monétaires, de civilisations, de la perte de la biodiversité… et autres cyberguerres (spatiales ces temps ci) … »
Ou, est-ce « qu’en même temps » n’aurait-elle pas à se positionner sur cette problématique, pour autre exemple…: « La droite extrême (tiraillée en interne par des TENSIONS entre extrême droite complexée et droite extrême décomplexée) cherchant à influencer celle « jupitèrienne »… suggérant de privatiser plus encore le rail (voir la « machine arrière » menée au du GB d’après le Brexit) pour mettre fin aux « grèves intempestives » de Noël… ce matin sur Cnews, aurait quoi à dire à une grève généralisée dans l’hôtellerie (des cuisiniers, serveurs, barmans, femmes de ménage…) lors des festivités de fin d’année…?
Rien, si ce n’est qu’elle serait bien en peine à défendre une ligne politique d’accueil de plus de « réfugié.e.s » (version « tri sélectif » façon « darwinisme sociétal ») pour combler les « emplois disponibles non pourvus », dans ces secteurs d’activités en tension, étant en tout cas, des moins syndiqués, et faisant partis des métiers ayant le moins de protections sociales (dont les conventions collectives sont des plus avantageuses, que pour les propriétaires privés d’entreprises, et d’actions, de salaires variables, de stock-options, de retraites chapeaux/dorées, par capitalisation – en référence au groupe Accor, au Qatargate, et aux affaires de l’ex-usurpateur d’identité de président républicain) comparativement aux secteurs des transports publics dont les régimes des retraites, conditions de travail… sont menacés de « réformes structurelles néolibérales »… »
@Hervey Addiction ! Vous y allez peut-être un peu fort, non ? 😉 En fait, dans un premier temps, je…
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