Si vous fréquentez assidument mon blog, vous savez que l’on n’y parle qu’exceptionnellement de faits divers.
Mais si vous êtes ou avez été l’une de mes analysantes ou l’un de mes analysants, vous n’ignorez pas que je pratique dans mes investigations, la méthode dite « Sherlock Holmes » (bien qu’initialement mise au point par le chevalier Auguste Dupin).
C’est ce qui m’a conduit occasionnellement à me pencher sur certains grands cas historiques, comme la disparition d’Agatha Christie en 1926, le mystère des 9 étudiants russes en 1959 ou, dans un cas que je suivis en direct pour vous ici, l’année dernière : la mort de la youtubeuse Gabby Petito.
Ce qui me conduit à vous soumettre aujourd’hui le meurtre de trois étudiantes (Madison Mogen, Kaylee Goncalves, Xana Kernodle) et un étudiant (Ethan Chapin) de l’Université d’Idaho, campus de la ville de Moscow, aux petites heures du 13 novembre, un dimanche.
Vous trouverez toute l’information nécessaire dans l’article consacré à l’affaire sur Wikipédia ainsi que dans la vidéo ci-dessus.
L’enquête piétine bien que nous soyons 13 jours plus tard et que ± 130 limiers soient sur l’affaire. Les meurtres à l’arme blanche (non retrouvée) ont eu lieu entre 1h45, moment où les 4 victimes sont rentrées dans leur coloc, et 11h58 quand quelqu’un appelle la police à l’aide du téléphone de l’une des victimes, pour signaler les meurtres. Rien n’a été volé.
Première bizarrerie : deux autres colocataires n’ont pas été inquiétés et n’ont même rien entendu. Ce qui me fait penser que l’assassin a été entraîné à tuer à l’arme blanche sans que la victime ne pousse un cri.
Deuxième bizarrerie, soulignée dans un entretien télévisé par Andrew McCabe, ancien N°2 du FBI (congédié expéditivement par Trump en son temps), la promptitude avec laquelle la police locale disculpe une multitude d’éventuels suspects : les deux colocataires rescapés, l’ex-petit ami de l’une des victimes avec lequel elle et une autre victime échangent longuement au téléphone avant de s’endormir, la personne vue en leur compagnie devant un food-truck avant qu’elles ne rentrent chez elles, etc. Il existe peut-être un rapport entre cette promptitude et le fait que dans sa première déclaration à propos du quadruple meurtre, le maire de Moscow avait parlé de « crime passionnel », un qualificatif qui fut désavoué implicitement en n’étant plus jamais mentionné par la suite.
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