Aujourd’hui mardi 22 novembre, 48.000 vols intérieurs sont prévus aux États-Unis en raison de Thanksgiving ce jeudi.
Les détails : FAA Says Thanksgiving Travel Peak Will Be Tuesday.
*Godot est mort !*
Aujourd’hui mardi 22 novembre, 48.000 vols intérieurs sont prévus aux États-Unis en raison de Thanksgiving ce jeudi.
Les détails : FAA Says Thanksgiving Travel Peak Will Be Tuesday.
Je suppose que c’est à cause du capitalisme ? 😉
OUI si on assimile capitalisme et consommation de masse !
Pour rappel: notre problème est simple (ce qui ne veut pas dire facile):
1) l’effondrement physique de la biosphère est dû à notre consommation de ses ressources, transformées en pollutions, que nous appelons aussi « richesse », mesurée par le « PIB ».
2) L’équation de Kaya simplifiée lie ce PIB aux humains sur cette terre: PIB = N*PIB/N = nombre de consommateurs N * niveau de vie moyen par consommateur PIB/N.
3) Donc, si nous voulons diminuer l’effondrement physique de la biosphère il n’y a que deux solutions:
3.1) Diminuer le nombre de consommateurs;
3.2) Diminuer le niveau de vie moyen;
Et/ou toute combinaison des deux.
SIMPLE mais pas facile et TRES peu populaire
Lire un monde sans fin de Jancovici.
Pour Thanksgiving, c’est simple : il suffit que les gens cessent d’avoir envie de se réunir en famille de temps à autre.
Je mets bien l’émoji en évidence » 😉 « , de peur que quelqu’un imagine que je dis ça sérieusement.
@Hadrien Que penser d’un migrant qui passe d’un pays à basse consommation vers un pays à forte consommation ?
Quelle incidence (pt 3.1 / 3.2) de par l’équation de Kaya sur la situation mondiale ?
Quel est l’impact en CO2 d’un migrant dans de telles conditions qui réussi ?
Bilan carbone à terme d’une telle immigration ?
Il ne semble pas que ce type d’analyse soit évoquée dans nos médias par les gouvernements ou les ONG les COP ou dans des recherches universitaires
@Ruiz
Vous faites vous même l’analyse de l’impact des migrations (sous forme de questions) en démontrant la pertinence de mon analyse 😉
La difficulté avec les formules globalement plausibles (ces simplifications dont le principal intérêt est l’analyse dimensionnelle et la figuration des ordres de grandeur) c’est qu’elles ne permettent pas d’entrevoir la manière dont on arrive au résultat final encore moins d’essayer de démêler les causses d’avec les conséquences. Il n’est alors pas étonnant que de telles formulations servent le plus souvent à confirmer des tropismes qu’à ouvrir de nouvelles perspectives.
Je ne m’étendrai pas sur la pertinence du recours à cette formule (par exemple sur l’incongruité de parler de PIB dans une perspective de changement d’habitude dont la conséquence, à défaut de nous extraire du cadre, pourrait ne rien produire que l’on puisse comptabiliser en termes de valeur ajoutée – mais vous allez probablement me dire 3.2) ni sur sa puissance explicative incommensurable qui permettrait d’assener doctement (en oubliant au passage l’épithète ‘simplifié’) qu’il n’y a que deux solutions. Je me contenterai d’examiner brièvement la dernière instance de votre ensemble fini de solutions.
Peut-être vous-même (ou les écrits de M. Jancovici) pourriez prendre la peine de nous préciser comment baisser le niveau de vie moyen ; une certaine retenue maladive m’empêchant de creuser avec M. Jancovici (ou avec vous-même) la possibilité d’aller expliquer aux souffre-douleurs habituels de notre système qu’il serait plus que bienvenu de leur part de veiller prestement à amoindrir leur envahissante multitude d’aspirants consommateurs. Habitué à une certaine simplification réputée scientifique, sera-t-il possible de nous abaisser à l’examen de la courbe de distribution à partir de laquelle est évalué le niveau de vie moyen ? Est-il possible alors d’expliquer les raisons de l’allure qu’affiche cette courbe de distribution ou devons-nous la considérer comme un donné immuable devant servir de décor à « un plan de transformation de l’économie gondwanienne »?
Au final, peut-être seriez-vous d’accord avec ce constat que les approches supposément scientifiques où l’on raisonne à grand coup d’ordres de grandeurs finissent par faire partie du problème comme le prouvent les propositions de M. Jancovici ?
Ah j’oubliais, une autre caractéristique des formules globalement plausibles c’est qu’elles sont agiles comme des chats.
Quel salmigondis !
Avez-vous étudié Euclide ? En avez vous su voir le pont aux ânes ?
@ Hadrien, JeNeSauraisvoir en fait peut-être plus que vous ne voudriez dans les précautions, mais il dit fondamentalement la même chose que l’article du Guardian que je vous ai posté en-dessous.
On va certes passer à 9 milliards dans pas très longtemps, mais quand on sera à 10, la pente sera devenu infime et la décroissance de la population en vue (et sans doute avant que le pire des dégâts climatique fausse tout ça). Donc la question n’est pas de demander de réduire la population, mais de changer le mode de vie là où on consomme et produit du CO2.
Tout le monde aime bien Janco sauf lorsqu’il prône la sobriété. Plus personne ne l’écoute à ce moment-là. Moi, j’ai éteint la télé lorsqu’il a dit récemment aux parlementaires se chauffer personnellement à 17° celsius. Ce n’est plus de la sobriété, cela s’apparente à de l’ascétisme. Peut-être suffira-t-il un jour que l’on accroche au mur, p.ex. du salon, un poster évoquant un feu de bois pour avoir chaud les longues soirées d’hiver! A la côte d’Azur, passe, et encore, mais allez dire çà à un vieil ardennais que je connais bien 😉
Jancovici ne prône pas la sobriété. Il dit qu’elle est inévitable, si on l’accepte et l’organise, sinon, on la nomme pauvreté, voire misère.
Vous pouvez aussi vous consoler avec de « sympathiques » charlatans genre Roucaute.
« Sobriété » n’est pas un gros mot, ça craint déjà plus quand on emploie le mot « sevrage » comme dans la vidéo de Pablo Servigne, lien déjà posté par Pascal le 19 novembre à la suite du billet « Vue de ma fenêtre » du 18.
Le mot « sevrage » est le mot adéquat!
L’individualiste décomplexé est le toxico suprème du l’ultra libéralisme.
Il chouinera jusqu’à sa dose pénultième…
Les salles de shoot sont pleines!
@Garorock,
C’est « drôle », comme le mot sevrage est si proche phonétiquement – mais pas que… – du mot servage. 😉
Pour passer du SERVAGE au SEVRAGE, il faut faire passer la Vie avant la Richesse. 😉
Si on choisi tous collectivement ce que l’on met dans le pass sani-terre, le sevrage ne sera pas un servage… Ce sera une libération.
Entre la liberté d’acheter du Bitcoin et celle de couper son frigo cet hiver, il y a une différence philosophique.
Perso, 17° c’est mon petit luxe quand je travaille assis sans bouger… avec une petite laine, en Bretagne Nord.. et je me sens tres bien meme à 16.. 15° le temps que le soleil chauffe le bureau..
C’est quelque chose que j’ai découvert depuis 4 ans que j’ai quitté la RP ou j’avais froid à 19°… un froid.. psychologique? Je me demande!
Donc, ca me fait sourire.. cette remarque « touche pas à ma température.. » et ca me fait rugir aussi, parce que il y une forme de faux confort.. qu’on fait croire que c’est le confort, la norme sociale « en vigueur » alors que des millions de gens ont fort bien vécu avant.. avec d’autres normes, mais qu’on oubli, qu’on veut oublier… ou pire!?
Ou pire : qu’on regarde de haut.. pfff.. les manants d’avant… ils vivaient si mal.. alors que nous maintenant, c’est 20° ou rien !
Une espèce de fierté condescendance fort mal placée..
Alors je vais laisser filer une petite grossièreté, amicale.. je trouve cela tres con, de ne pas ESSAYER, tenter l’expérience.. voir par vous meme et tester votre capacité d’adaptation… et ENSUITE témoigner de l’absolue NECESSITE de maintenir un chauffage au de la de 17°… amen!
// je vous épargne.. les soucis aussi de rénovation d’un bâtiment.. qui fonctionne bien à 17/18° mais qui à 19/20° va engager le risque de champignons pas mignons… et finir par mettre la baraque ancestrale à genou. Idem pour la ventilation « naturelle » respiration par les fenêtres qui baillent.. etc.. une bonne petite laine et une restriction de surface utilisée pendant 3 mois.. ici, ca vaut le coup!
@Roberto
Ces histoires de degrés de température n’ont pas beaucoup de sens si on ne prend pas en compte l’hygrométrie intérieure et extérieure. 18° quand il fait sec et ensoleillé ça passe, quand il pleut c’est plus dur.
Je vis comme depuis mon enfance, une pièce principale très bien chauffée (parfois trop à la mi-saison) au poêle à bois et le reste en fonction de la diffusion de la chaleur. Pas de chauffage dans la chambre, on y dort mieux.
Effet pervers en effet du trop d’isolation. Moindre renouvellement de l’air et risque de champignons dont la terrible mérule.
@ Garorock
Oui, le mot « sevrage » reviendra de plus en plus souvent dans nos discussions au fur et à mesure que l’échéance se rapprochera.
Cependant il ne m’apparaît pas judicieux de l’apparenter aux traitements pour soigner différentes addictions telles que l’alcool, le tabac, les drogues, certains médicaments, (benzos etc…).
En effet, selon la faculté de médecine (dont je ne suis pas 😉) ces substances agissent sur certaines parties du cerveau (cortex préfrontal, cortex insulaire, amygdale) qui en font le sujet dépendant.
Nous savons aujourd’hui soigner ces dépendances sur la base de sevrage volontaire, nous savons que ce n’est pas facile et qu’il n’y a pas 100 % de guérison.
Il en va tout autrement de « notre » désir de consommer, d’accumuler les biens, de dépasser son voisin etc… Comme il a déjà été évoqué sur ce blog ce comportement relève d’une autre partie du cerveau, le striatum. Un comportement inné depuis que l’homme existe.
Certes, il est de nos jours exacerbé par la pub, l’économie de marché, le capitalisme. Nous sommes tous, qu’on le veuille ou non, plus ou moins atteints d’oniomanie (fièvre acheteuse).
(Fort à propos, au passage, hier sur France-Inter une émission où il est question du striatum avec le philosophe Frédéric Lenoir) :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-du-mardi-22-novembre-2022-3439201
Aussi, dans ces conditions, imaginer qu’un sevrage imposé, auquel on n’a jamais su faire, réussisse, relève du conte de fée, et ça risque de mal se passer.
En neuroanatomie, le striatum ou néostriatum, appelé également le corps strié est une structure nerveuse subcorticale (sous le cortex) paire. Il est impliqué dans le mouvement involontaire, la motivation alimentaire ou sexuelle, la gestion de la douleur (via le système dopaminergique) et la cicatrisation voire la régénérescence de certains tissus cérébraux.
Il est lié aux maladies de Parkinson, de Huntington et de Gilles de la Tourette, ainsi qu’au phénomène d’addiction.(Wiki)
Donc, il m’apparait toujours judicieux de parler de sevrage!
Le plus difficile dans le traitement des dépendances, c’est de faire « oublier » au patient les moments de joie que lui procurait son addiction…
Si vous n’allez pas couper votre frigo cet hiver, Gaston, alors que vous demeurez sans doutes en pavillon, ce n’est pas parce que vous n’êtes pas capable d’aller chercher chaque matin la glacière sur votre terrasse, mais parce que vous n’allez pas pouvoir vous passez de ce geste mâle et conquérant qui consiste à ouvrir nonchalamment la porte de votre frigo américain pour y saisir votre marmelade, comme le John Wayne d’un nouveau Far west.
😎
@ Garorock
Pour ce qui est du rôle du striatum, j’ai pris mes références ici, sur ce blog, par le spécialiste des neurosciences Sébastien Bohler :
https://www.pauljorion.com/blog/2019/12/22/le-striatum-ne-nous-laisse-malheureusement-aucune-chance/
Par ailleurs je n’ai jamais dit qu’il n’était pas judicieux de parler de sevrage dans ce domaine, mais qu’il n’était pas judicieux de l’assimiler au sevrage de l’alcool ou de drogues.
Il s’agit bien d’un sevrage d’une toute autre nature, présentant une toute autre difficulté. cqfd
Puisque vous êtes « curieux » de l’usage des réfrigérateurs des différents commentateurs de ce blog, je vous préciserai que le mien est des plus basiques et des plus élémentaires, et je le débranche 1/2 journée tous les mois (y compris l’hiver) pour le nettoyer et le dégivrer car il n’a pas de dégivrage automatique.
Et s’il fallait revenir au niveau de vie de 1950 que j’ai bien connu lors de ma prime enfance, l’adaptation me serait sans doute moins difficile que pour les nouvelles générations qui ont vécu un meilleur confort, comme le soulignait notre ami Benjamin dans son commentaire du 23/11 à 23 h 05.
Pour votre gouverne le premier réfrigérateur est arrivé dans la maison familiale, lorsque j’avais 19 ans. Avant comme depuis des lustres c’était garde-manger à la cave !
Et vous Garorock :
– êtes-vous prêt à débrancher votre réfrigérateur cet…été ?
– êtes-vous prêt à partir cet hiver au lavoir municipal avec votre brouette chargée de votre lessiveuse fumante, de votre brosse de votre battoir et votre carrosse (appelé dans notre région cabasson) ?
https://www.objetsdhier.com/carrosse-de-lavandiere-1308
Bon courage ! 😏
Débrancher mon réfrigérateur cet…été? Non, Gaston, pas cet été. On va démarrer le sevrage doucement. L’important c’est d’être sur les rails.
Avant les 90 sur l’autoroute, on va d’abord essayer de passer au 110. Il parait que les français sont d’accord…
Pour le lavoir… Dans mon bled, nous avons un projet de laverie (municipale?) qui fonctionnerait au solaire. C’est un début.
Je suis bien heureux d’apprendre qu’à votre avis les générations les plus anciennes supporteraient plus facilement la transition que les nouvelles mais je préfèrerais attendre de véritables statistiques pour m’en convaincre.
Chez ma grand-mère, à la campagne, lorsque j’étais petit, c’était les WC au fond du jardin, la toilette dans l’évier de la cuisine près de la cuisinière au charbon et le garde manger dans la cave….
Nous sommes quasiment du même bois, Gaston!
Cela fera t-il de nous des héros?
😎
Pas vocation à être un héros ni un ascète. Seulement le souci de trouver un minimum de résilience pour soi et un maximum d’empathie pour son entourage. 🙄
Je ne sais pas exactement ce que tu as avec ton frigo, mais c’est plus l’amour entre vous deux.
Je me doute un peu du pourquoi, mais j’ai bien peur que ça vienne de plus vieux tout ça et aussi la flemme non ? Bref, un vieux concept développé au fils des temps et compilé tant bien que mal dans un gros bouquin pleins de légendes. Le frigo c’est quand même un peu le déclic je reconnais.
Puisqu’on en est aux confidences, autant s’humilier tout seul, Américain (ouais atlantiste jusque dans la glace pilée) et souvent presque vide. Je suis un gros débile, j’avoue. C’est pas faute de l’avoir conscientisé, mais bon un peu glace dans l’apéro…
Pendant ce temps, dans la pièce d’à côté :
» Je me doute un peu du pourquoi »
Tu as l’air d’être quasiment le seul, mon cloclo. 😎
Déclic, pas déclic?
Après tout, j’ai pas d’enfants, alors pourquoi je me ferais chier pour ceux des autres?
C’est peut être toi qui as raison. Je vais acheter un banco et si je gagne j’achèterais un frigo américain. Parce que foutu pour foutu autant attendre la fin du monde avec des glaçons dans le daïkiri! 😎
Pourriez-vous m’en dire davantage sur ce Roucaute que vous semblez bien connaître? Pour ma part, j »entends bien continuer à me faire une idée de ce qu’il sera possible ou non de faire sans les énergies fossiles, mais ce que M. Jancovici a récemment déclaré-qu’il se chauffe à 17°- ne me paraît pas transposable pour une population européenne vieillissante. Pour autant, s’il faut être proactif pour affronter ce qui apparaît comme étant une situation « très désagréable » comme il le dit souvent, je n’ai pas attendu mon reste. Et à contre-courant de ce que ce monsieur, aussi brillant soit-il, mais pro-nucléaire, préconise, j’ai investi dans une coopérative éolienne. J’en suis très satisfait puisqu’elle me permet de bénéficier dès maintenant d’un prix très correct, sans bouclier tarifaire (en effet, le coût de l’électricité produite est découplé de celui du gaz).
M Brasseur,
Non, je ne tiens pas à faire de la pub pour ce triste clown. Sachez que les sites où il s’exprime sentent mauvais (poutiniens notamment).
Quant aux coopératives énergétiques renouvelables , c’est une très bonne idée là ou la population est peu dense. Ce n’est pas possible à l’échelle de 8.000.000.000 d’humains de plus en plus exigeants.
Vous ne me le faites pas dire. Il y a environ une semaine, une boulangerie venait de fermer dans un petit village des Ardennes belges…à cause des prix exhorbitants de l’énergie nécessaire pour ses fours. Grâce à la solidarité d’un producteur d’électricité citoyenne du coin, elle a pu recommencer ses activités, à la plus grande satisfaction des habitants du village bien entendu…What else?
Ce que Roucaute pense de l’écologie aujourd’hui « Bref, on est en face de ce que j’appelle les trois ‘D’. La défaite de la pensée, la débâcle politique et la dépression morale ».
Des petits accents poutiniens, vous ne trouvez pas ?
Heu 17 degrès, c’est tout à fait supportable avec un gros pull, voire plusieurs ! Demandez aux Ukraniens.
Encore faudrait-il se nourrir au saindoux ou au suif comme le font les Ukrainiens pour pouvoir supporter de telles températures.J’ai moi-même expérimenté la nourriture ukrainienne (une cinquantaine de ressortissants ukrainiens s’étaient réunis un dimanche dans un domaine provincial dans ma région), et je peux vous dire qu’elle ne ressemble pas vraiment à la nôtre: en plein été, à 35° à l’ombre, vous prenez une lèche-fitre XXL, vous y versez deux litres d’huile et vous faites revenir cinq kilos de patates sur un feu vif. Vous prenez une autre poèle, vous y disposez cinq autres kilos de bidoche que vous faites revenir après l’avoir copieusement inondée de beurre…simplement pour faire remarquer qu’un manque de chaleur doit nécessairement être compensé par une nourriture grasse, excellente par ailleurs puisque je l’ai dégustée avec mes camarades ukrainiens d’un jour…
(je l’avais glissé à la fin d’un autre billet de PJ pour vous Hadrien, l’option « réduire la population » se fera toute seule, et la question est ailleurs, Kaya est à côté de la plaque et la moyenne n’est pas la bonne approche…)
« Kaya est à côté de la plaque et la moyenne n’est pas la bonne approche »
Je suppose que vous voulez dire qu’il suffirait de diminuer les gaspillages des riches. Si je vous traduit mal, veuillez préciser.
En ce qui concerne la moyenne, je propose de raisonner comme suit:
PIB= N*PIB/N= N*n = Nn (pour simplifier l’écriture).
N= R+P (R= le nombre de riches, P= le nombre de pauvres).
PIB= Rr+Pp (r, p = consommation moyenne par riche, par pauvre).
On décide, par choix éthique :
1) On veut diviser le PIB par e (comme écologie) afin de retarder l’effondrement. PIB/e.
2) On veut une société plus juste, sans riche, où les pauvres (et les ex-riches) consommeraient j (comme justice) fois la consommation actuelle des pauvres (cad une augmentation par j du niveau de vie des pauvres).
Il vient : PIB/e=(R+P) jp, avec PIB=Rr+Pp.
On a : r= ejp(1+P/R), avec 1+ P/R l’inverse de la proportion de riches N/R,
Soit r= ejp N/R.
Pour N/R =10 (800 millions de riches, cad les pays développés – c’est NOUS ! – et les riches du sud)
e= 2 (minimum pour la durabilité)
j= 3 (choix politique – éthique),
on obtient r= 60 p, Il faut donc que, en moyenne et par individu les 800 millions de riches consomment 60 fois ce que consomme chaque pauvre et qu’ils acceptent de diviser par 20 leur niveau de vie.
Ceci dit, combien les 800 M de riches consomment ils ?
Je raisonne en ordre de grandeur, par échantillonnage chiffres de 2020.
PIB France+Belgique (blog franco-belge 😉 ) : 2.6+ 0.515 = 3.115 10**9 USD.
Pour 66 + 11= 77 Mhabitants, soit +- 40.500 usd/an habitant.
USA : 63 540 usd.
Combien consomment les pauvres ?
PIB/an habitant :
-Chine : 10 500 usd
-Inde : 1900 usd
Nigéria : 2180 usd.
Nous sommes donc très loin d’un facteur 60 ! Autrement dit il n’est pas possible mathématiquement d’éviter l’effondrement avec uniquement de la justice et de l’éthique car l’écart entre pauvres et riches est insuffisant.
@Hadrien Si e est important 2 par exemple, il n’y a aucune raison que j soit supérieur à 1 !
Il est sans doute suffisant de brimer les riches (c’est à dire les pauvres chez nous) mais celà ne veut pas dire que l’on pourrait améliorer la situation des pauvres en général.
D’ailleurs pourquoi ?
D’autre part, ce n’est pas parce que dN/dt diminue que N diminue ! L’explosion démographique est certes derrière nous (sauf en Afrique et en bande arabo musulmane), ses conséquences sont devant.
Et après ? Cette « débauche » de déplacements pour réunir les familles me paraît bien plus justifiée que les week-ends de tourisme. Ai-je vraiment besoin d’être à Prague samedi et dimanche prochains (Transavia, aller vendredi soir, retour dimanche soir, 264 euros).
En Chine, on dit quelquefois que le train a été inventé pour que les familles puissent se réunir au Nouvel An (autour du 22 janvier 2023). En 2019, la dernière année « normale » avant le virus, 410 millions de voyages ; 253 en 2022.
https://www.travelchinaguide.com/china-trains/spring-festival-rush.htm
Les chiffres en avion sont en proportion : 73 millions de voyages intérieurs en 2019, pas de chiffres pour les voyages internationaux.
Avec un peu de chance, si la parano-virus se calme davantage, je prendrai l’avion d’Air France le 13 janvier, vol direct, le seul possible pour un étranger, 3917 euros l’aller simple, pour rejoindre ma belle-famille, sans aucun scrupule (plus probablement, quelques semaines avant, pour payer moins cher, nous sommes deux retraités sans obligations).
Souvenir du vol Toronto-Pékin il y a quelques années ; l’avion était plein de familles canadiennes-chinoises, avec enfants, pour aller voir les grands-parents (13 heures de vol, les enfants se sont très bien tenus).
« Paul Jorion ; 22 novembre 2022 11h29 ; Pour Thanksgiving, c’est simple : il suffit que les gens cessent d’avoir envie de se réunir en famille de temps à autre. »
En lisant ça, j’ai été un peu rassuré. Je n’aurais pas publié ma petite tartine si je l’avais lu à temps. L’exemple de Thanksgiving est tellement mal choisi que c’était volontaire, je suppose. Le message est quand même passé.
(doublon, sous mon nom de substitution, du message éliminé dès l’entrée par Askimet pour cause d’abonné indésirable (?).)
« saurons-nous changer à temps nos habitudes ?”
Le système capitaliste actuel est-il prêt à renoncer à organiser des Grands Prix de Formule 1 ou des Coupes du Monde de foot au Qatar, est-il prêt à interdire la commercialisation de voitures SUV de plus de deux tonnes et des jets privés, est-il prêt à arrêter de consacrer les centaines de milliards de dollars dédiés aujourd’hui à l’armement pour les diriger vers la transition écologique et les énergies renouvelables , est-il prêt à investir dans le ferroviaire et la rénovation des logements ?
Quand ce système sera prêt à faire ce minimum vital, j’y participerai de bon cœur !
Que penser d’un boomer qui passe d’un pays à forte imposition à un pays à basse imposition?
😎
Pour Thanksgiving, les gens peuvent se réunir en distanciel.
S’envoyer des vidéos de la dinde sur Tiktok…
Est ce que ce monde est sérieux?
Les USA comme de nombreux autres pays (tous ?) vivent sur des mythes d’un âge lointain qui ont été actualisés par les marchands et la crédulité du petit mammifère apeuré que nous sommes. Quand des milliards de morts seront à pleurer et que les chefs eux-mêmes sentiront leur fin proche alors tout sera mis en oeuvre, tard, bien trop tard pour sauver ce qui aura déjà disparu. Hélas.
A +2,5°C, lorsque la moitié de la population mondiale encore survivante crèvera la faim, oui, nous changerons. Mais, avec leurs larges stocks de carburants fossiles et la mentalité actuellement dominante, les USA, même après leur morcellement en États à nouveau indépendants, continueront à perpétuer Thanksgiving encore longtemps… Leur territoires sont vastes et peuvent largement les nourrir, alors pourquoi changer un modèle impérial encore dominant dans le monde ? à +3°C, cela sera moins sûr, même les dieux nord-américains devront plier devant les forces « naturelles » artificiellement nourries de nos déchets industriels pendant deux ou trois siècles…
La bonne nouvelle c’est qu’on pourra cuire la dinde dans un four solaire 🙂
Pour célébrer ce jour du Grand Merci,
Ils se bâfrent tous de dinde farcie,
Mais bientôt, l’homme sera le dindon
De cette farce carnée Ding, Dang, Dong !
Non,
-$$$-
La COP27 a adopté dimanche une résolution prévoyant notamment la création d’un fonds dédié pour financer les dégâts climatiques déjà subis par les pays « particulièrement vulnérables », décision qualifiée « d’historique » par ses promoteurs
-$$$-
-BLABLA-
Une déclaration finale fruit de nombreux compromis a été finalement adoptée, appelant à une réduction « rapide » des émissions, mais sans ambition nouvelle par rapport à la dernière COP de Glasgow en 2021. « Nous devons drastiquement réduire les émissions maintenant et c’est une question à laquelle cette COP n’a pas répondu », a regretté le secrétaire général de l’ONU António Guterres
-BLABLA-
27 ans pour cette daube infecte, c’est cuit.
Bonsoir,
Je signale au passage, sans animosité aucune, que l’on dit vols internes en français, et non pas domestiques.
Cordiales pensées, et long vie au blog
En fait, on dit « vol intérieur », ce qui nous met à égalité en termes d’Alzheimer, ou plus charitablement en termes de bilinguisme mal maîtrisé 😉 .
Et en se déplaçant pour aller voir sa famille avec ce type de véhicule :
https://www.youtube.com/watch?v=dtA47kfFlQs
Est-ce un vol à la roulotte ?
Bien répondu, merci M. Jorion.
En fait en Suisse, on utilise beaucoup ce terme » vol interne » qui n’est peut être pas du
bon français, je vous l’accorde.
Et je vous attend toujours pour une nouvelle conférence en Suisse, après celle donnée à
Lausanne en 2013, ou ma fille et moi(si,si,la petite fille timide) avions chaleureusement
appréciés votre discours.
Cordiales pensées
Bravo M. Jorion, merci.
En fait en Suisse on utilise le terme » vol interne » qui je vous l’accorde n’est peut-être pas du bon français.
En on vous attend en Suisse, pour une nouvelle conférence, comme celle que vous aviez donnée
à Lausanne en 2013, ou ma fille(si,si, la petite fille timide), avions beaucoup appréciés votre
discour.
Cordiales salutations
Il suffit de m’inviter !
Merci d’avance !
L »exemple ou « exemplaire » « peuple de l’Amérique du nord » étant caricaturé au travers d’une « culture traditionnelle » peinant à « s’exporter » elle… au delà des frontières « nationalistes » – et encore, doit-on attendre 10 ans, pour que l »Europe occidentale, soit contaminée : après la contagion à la sauce Halloween, etc ? – dans la question de la capacité collective à s’adapter, à agir à temps, pour un changement radical d’habitus… qu’en est-il au « pays de la déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen »…? Qu’en est-il aussi dans les pays émergents, et extrêmement pauvres… ou des milliards d’habitant.e.s survivent à peine sous un seuil de pauvreté « occidental » à faire pâlir, jusqu’à enivrer, « envouter », toutes envies « d’exodes », de migrations… « appel d’air »…
Pour exemple d’habitus en France, ayant la vie dure… le fait de « rire de tout avec tout le monde » est une « liberté d’expression » qui sait cliver, quand distraire, occuper jusqu’à saturation l’espace et le temps (mettre une affaire de plus dans les « affaires d’États ») reste la seule arme de dissuasion/destruction massive, à usage en dernier RECOURS, à la porter de dirigeant.e.s du public/privé… à actionner. https://www.facebook.com/watch?v=708418777307242
Pendant ce temps de suspension équivalent à un « vol au dessus d’un nid de coucou », les « réformes structurelles… » et leurs trains de 49-3, si loin des petites lignes ferroviaires manquantes… des discutions parlementaires… et démocratiques (abstention) se ou « nous » précipitent vers l’ivresse des profondeurs de la grande vitesse, de notre capacité à braver tous « les interdits d’interdire »…
A commencer par cela, datant d’hier :
« Quand dans « Don’t look up » un journaliste d’une chaîne privée de l’info demande à un scientifique si la comète risque de tomber sur la maison de sa belle mère… en faisant rire sa consœur aux éclats et « l’audimat » dans la foulée… sur une chaîne publique de diffusion de l’info (« dans « C à vous ») c’est un invité (militaire il me semble) qui demandant à l’équipe de « C à a vous » qui était en parade hier au Parc de Prince… si le stade était climatisé – parce qu’un des chroniqueurs y a perdu sa voix – qui fait rire en éclat l’équipe de « C à vous »… (sur fond de plainte des privilégiés supporters s’étant plaint que la clim des stades au Qatar, ai été mis en marche alors qu’il faisait 25°)… Cherchez l’erreur…? »
Pour enchaîner par ceci (commentaire écrit en réaction au tweet du lien 1)…:
« Le fascisme en col blanc dans toute son œuvre, dévoile le « … du coté obscure de la « force » de son mariage avec le fascisme en col bleu… lorsque tous deux savent pertinemment que le public visé par les mesures de cette « réforme structurelle néolibérale » de l’assurance chômage touche particulièrement les plus discriminées en toute impunité et de façon « systémique »… des populations précaires, pauvres…
A part que les cols bleus ne sont plus les mêmes catégories sociales de population, des années 30, aujourd’hui ce sont des CDI arrivistes salarié.e.s de « grande firmes », des emplois stables y compris dans ce qui reste de fonctionnariat (fonction publique comme la police, gendarmerie, etc, votant majoritairement pour l’extrême droite, par exemple)… du moins leurs doutes, incertitudes du « ras le bol fiscal », « poujadisme » de « temps de cerveaux disponibles », qui s’y identifient, comme les y invitent les médias mainstream… hauts fonctionnaires carriéristes, les élu.e.s clientélistes, les pantoufleurs et leurs conflits d’intérêts, et les « grands patrons » – voir les propriétaires privés d’actions, les plus assistés sans contrepartie… de Bouygues, Vinci, Bolloré… touchant pour les deux premiers, plus de 200 milliards d’euros de la construction des stades, etc, au Qatar, sur les cadavres de milliers d’ouvriers népalais, afghans, etc, pour accueillir le mondial de foot débuté depuis hier.
Tant que leur emploi et travail n’est pas « ubérisable », « ordinissisé » remplacé par une caisse automatique défiscalisée et désocialisée, par exemple, ou du « Trading Haute Fréquence », la télémédecine, les algo et logiciels de comptabilité (allant être de plus en plus employés dans la gestion de la fonction publique du « contrôle social » et de la redistribution des prestations sociales… avec la « réforme structurelle… » de la « redistribution à la source des minimas sociaux »), des robots d’usines… pour autre exemple, le mariage tiendra…
Comme pour le trumpisme, l’austérité et les « réformes structurelles néolibérales » du fascisme en col blanc, c’est pas pour eux cols bleus, mais pour toutes populations qui ayant peur de perdre travail – ou une assurance chômage, retraite, acceptent alors n’importe quoi comme boulot de merde – acquis sociaux, sécurité et protection sociale, s’en prennent aux réfugié.e.s derrière l’ambiguïté d’un nihilisme du dérèglement climatique, de la perte de la biodiversité (voir les tristes résultats des négociations de la cop 27) qui ne voit pas comment de nouveau « migrants » peuvent être intégrés…, et aux chômeurs-euses assimilé.e.s à des « fraudeurs-euses » (« fraudes sociales »), « fainéant.e.s », etc… »
Lien 1 : https://www.facebook.com/photo?fbid=665056241654593&set=a.459144225579130
Et finir par cela…:
« A en croire certains « chiens de garde », la « réforme structurelle… » de l’assurance chômage serait nécessaire, parce qu’il y en aurait marre que les travailleurs-euses, payent pour les « fainéant.e.s » au chômage…
Comme si il y avait dans la société civile, des gens qui naissaient et vivaient toutes leurs vies à travailler, et héroïquement, mourraient – comme sur les chantiers au Qatar, les ouvriers se sont simplement tués à la tâche ? – en ayant la satisfaction du « sens de l’effort »… et d’autres qui dés leur plus jeune âge jusqu’à l’âge de départ à retraite, seraient perpétuellement au chômage… dans la « fainéantise »… l’absurde et ridicule simplification de pareille argutie se pose là.
La réalité étant tout autre, faut-il oublier que les cotisations sociales salariales – le salaire différé – que quiconque contribue à financer par une activité prof, alimentent le droit à bénéficier d’une couverture/assurance chômage, retraite, accès à la santé publique, à l’éducation… quand la part patronale des cotisations sociales… et des propriétaires privés d’actions (des plus ASSISTÉES SANS CONTREPARTIE avec leurs salaires variables, stock-options, retraites chapeaux/dorées, par capitalisation… avec « l’immorale optimisation fiscale » la flat tax, etc, à spéculer jusqu’à faire socialiser leurs pertes et privatiser leurs dividendes – Pile les parieurs gagnent, Face « nous » perdons – leurs bénéfices faits sur les pénuries, problèmes d’approvisionnement de denrées alimentaires, carburants, énergies, besoins de premières nécessités sanitaires, influents sur les hausses inflationnistes des prix, des dépenses contraintes… et leurs paris faits sur les résultats du mondial de foot 2022…) de robots industriels, de caisses automatiques de supermarchés, d’algo et logiciel défiscalisé et désocialisé, etc, ne cesse de baisser…?
La dite « réforme structurelle » consistant à baisser de 25% la durée et le montant de l’indemnisation chômage… sous prétexte qu’il y a tant « d’offres d’emplois non pourvues » – est-on alors dans le « plein emploi » quand 80% des « offres » sont des emplois à temps partiel contraint, des CDD très courtes durées, de l’intérim, de la précarité et des « discriminations systémiques » impunies, à l’embauche, dans l’accès au logements… dans les brutalités et violences commises lors de contrôles aux faciès, « manifestations interdites » par une partie croissante du personnel du « monopole de la légitime violence de l’Etat » votant à plus de 60% pour l’extrême droite, quoi… et dans la non redistribution du soit disant « pognon de dingue mis dans les minimas sociaux, qui fait que les pauvres le restent et se déresponsabilisent : dit aussi NON RECOURS – que « l’économie », la « croissance du pib », souffrent… faut-il oublier qu’avec près de 7% de taux d’inflation pouvant atteindre plus de 10% d’ici la fin de l’année et l’année prochaine, les chômeurs-euses concerné.e.s par cette réforme soit disant « juste et nécessaire » vont sombrer encore plus dans la « trappe à pauvreté » et plus d’inégalités territoriales, scolaires, de « destins »…?
Il est encore plus ridicule de prétexter la vague de « démissions » et autres initiatives du même genre faisant perdre, soit disant, « le sens et goût de l’effort », que la jeunesse ne manifesterait plus… pour justifier cette « réforme… » quand les activités (les jeunes démissionnaires des hautes écoles, de polytechnique, agroparisthec, etc), et le public concerné par ces phénomènes, est loin d’être de la population précaire, pauvre, discriminée… allant subir prioritairement les baisses de 25% de la durée et du montant des indemnités chômages…
Ridicule car faut-il que pour lutter contre la « vague démissionnaire » des « futures élites », en « l’incitant » à trouver du travail au plus tôt, dans des emplois et activités des moins en tension… ce soit les plus pauvres et précaires des populations dont « l’employabilité » réside dans des « boulots de merde » (CDD très courtes durées, temps partiel contraint pour du travail pas encore REMPLACE en GRAND par des automates, algo, etc) qui subissent le plus injuste revers de la médaille de cette « réforme »…? Comme si c’était de la faute aux « futures élites démissionnaires »… si les plus précaires, pauvres… chômeurs par « destination »… allaient subir encore plus d’inégalités, d’injustices…? ».
Tout ne dépend t-il pas de qui est « nous », et de quels « pouvoirs d’attractions/d’attractivités » capables de disrupter/déformer/nier la réalité des faits (comme la « DICTATURE des émotions » sondées par exemple), parlent, agissent…?
Mais risquais-je avec ce long commentaire dépassant les 4000 caractères, de « mériter » d’être rangé dans « l’amalgame à la mode », celui des « incivilités » qui tentent d’additionner aux « refus d’obtempérer » à un énième contrôle aux faciès, le meurtre d’un agent du fisc…?
Et je n’ai même pas encore mentionné l’article 23 de la dite déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen…
@ Pierrot
mon pote, mon frangin, mon poto.
Est ce que vous allez « couper » votre « frigo » cet « hiver » ?
» oui » ou « non »?
@Garorock
Est-ce que vous vous lavez les dents en laissant couler le robinet ou est-ce que vous utilisez un demi-verre d’eau ? Attention, ça change tout pour la survie de l’espèce et de la planète 😉
Je ne nous savais pas familier à ce point @ Garorock. par ailleurs je ne suis pas fan de Renaud S. Pour le reste : quoi répondre ? ou plutôt quoi comprendre ?
Autrement dit… Si pour le reste incompréhensible de vos propos, il me fallait détricoter de fil en aiguille ou vos sous-entendus concernant le mimétisme de vos guillemets, et le frigo, l’hiver, la coupure, devraient pour tous et toutes ici… avoir formé la pelote avec laquelle vous voudriez « qu’on » joue (en ayant relevé dans tous mes commentaires, ce qui pour vous, aurait pu être des « éléments de langage » révélateurs de ma personnalité, de mes faiblesses…) : non je n’attends pas le « Black Friday » pour changer de frigo, ni sa coupure en hiver, même si sa consommation est de plus en plus énergivore avec l’âge. Nos priorités familiales restent de subvenir, en urgence, aux besoins essentiels des plus fragiles du foyer, avant pareil « investissement ». « Peut-on » ou doit-on « rire de tout avec tout le monde » ?
Les maîtres du monde ces prochains mois ?
Celles et ceux qui vivent déjà, ici et là-bas, avec moins de cinq euros par jour.
Et non celles et ceux qui croient sérieusement que l’on peut coller partout des composants électroniques.
Comme on pouvait le lire dans le Hara-kiri de l’époque Cavanna : « Il ne suffit pas d’être con, il faut être fier de l’être »
@Gépé Combien sont-ils pour moins de 5 €uros par jour qui participent à coller partout des composants électroniques ?
Plus beaucoup peut-être, maintenant il y a des robots et mêmes les ingénieurs à Madagascar doivent gagner plus.
Dans les mines de coltan ?
Il n’y a pas d’incompatibilité à vivre d’un bol de riz (moins de 5 €uros par jour) et voir son modèle économique basé sur la prolifération du silicium et de l’IA plutôt que le textile ou la chaussure.
mes amies, mes amis
s’il vous plait , de grâce, arrêtons de vouloir encore et toujours essayer de faire croire qu’on peut encore changer quoique ce soit en mettant en place des supputations quelconques sur un changement de comportement .
personnellement je n’y crois plus du tout .
j’ai essayé à titre personnel de sensibiliser mon entourage aux conséquences désastreuses de nos comportements divers et variés .
Savez vous ce que m’a répondu un ami à qui je faisais remarquer que ses trois voyages en Colombie, Afrique du Sud et Malaisie étaient un crime ? Je m’en fous , les jeunes s’adapteront et toi (parlant de moi ) arrête d’être un ayatollah de l’écologie , tu frises le ridicule . N’es tu pas un peu dépressif en ce moment ?
Donc je vous le répète avec convivialité : nous sommes foutus .
@Khanard Ne peut-on pas simplement chercher à s’adapter à une variabilité climatique accrue et une rareté (relative) de l’énergie ?
Isoler l’habitat, varier les moyens de transports, réévaluer le besoin de transport et les localisations.
Tout celà peut être fait au nom de l’adaptation à un milieu évolutif (contrainte exogène) afin de s’y placer dans les meilleures conditions de confort possibles et non pas suite à un diktat éclairé puis grégaire et peut-être (bientôt ou en rêve) dictatorial à tenter d’influer sur une évolution lente en inversant à titre individuel un comportement collectif où l’on s’est complu collectivement depuis des décennies, tout celà par un effort psychologique individuel, en contradiction avec les signaux prix perçus jusqu’à récement, et que l’on maudit (gilets jaunes), dès qu’ils apparaissent !
L’adaptation, n’est pas une lutte d’arrière garde ou un combat idéologique, qui demande foi et surveillance mutuelle mais semble-t-il une conséquence de la nécessité.
A condition peut être de restreindre certaines solutions comme la climatisation électronucléaire pour certains, il en résultera certainement un effet bénéfique sur le bilan carbone et les gaz à effet de serre.
Comme pour certaines pratiques thérapeutiques la guérison viendra de surcroît.
Le prix des voyages aériens n’est peut être pas encore assez cher pour votre ami, pourquoi lui en vouloir ?
La guerre en ukraine est un bon scénario pour augmenter le prix des hydrocarbures et couplé en Union Européenne aux accords de prix de marché bien idéologiquement inspirés, celui de l’électricité avec les grotesques contorsions sur la libéralisation concurentielle destinée à faire baisser les prix et le retour partiel à un bouclier pâle décalque de prix réglementés voués aux gémonies.
On va les compter par paquets de 12, les dépressifs, quand il fera 50 degrés à la butte aux cailles!
Pour éviter qu’ils dépriment bientôt?
1) Mépriser les boomers
2) boycotter les avions
3) saboter les dindes
😎
Que ça s’écroule et que nous disparaissions maintenant j’en ai plus rien à faire ! fatiguée de voir ces humains irresponsables ! on vient de depasser 8 milliards et certains sont ravis. Marre aussi de faire des efforts pour reduire ma pollution sur cette terre pendant que d’autres profitent de tout sans se soucier des consequences de leurs actes. Donc ma tolérance est finie , on aura ce que l’on mérite. Notre extinction sera salutaire aux autres espèces et a cette terre. Je n’ai même pas envie de nous plaindre et de pleurer.
@sydney
vous exprimez à peu de choses prêt les mêmes sentiments que moi .
« Mais en général, de nos jours, le système protecteur est conservateur, tandis que le système du libre-échange est destructeur. Il dissout les anciennes nationalités et pousse à l’extrême l’antagonisme entre la bourgeoisie et le prolétariat. En un mot, le système de la liberté commerciale hâte la révolution sociale. C’est seulement dans ce sens révolutionnaire, Messieurs, que je vote en faveur du libre-échange. » Karl Marx
@ sydney
Et oui sydney, marre comme vous d’entendre ceux qui nous disent de mettre des cols roulés et de baisser la température de un degré dans leur logement alors que dans les faits tous les dirigeants, oui tous sans exception, n’en n’ont strictement rien à faire, du foutage de gueule intégral.
Car ce ne sont que des gérants du capitalisme, et celui-ci se fout complétement du sort de la planète et des humains, l’important pour lui est uniquement le taux de profit et les dividendes .
On est vraiment mal barré.
@ sydney
Pour faire écho à votre commentaire, déjà en 2006 le naturaliste Yves Paccalet écrivait : « L’humanité disparaîtra, bon débarras ! « , rien de nouveau depuis…
http://www.ecorev.org/spip.php?article522
Quant à savoir si notre disparition sera salutaire aux autres espèces, rien n’est moins sûr. Peut-être les Tardigrades ?
Sur quoi s’appuient nos décideurs politiques ?
Les économistes nobelisés, les patrons du CAC 40. (pour la France) et les Hts Fonctionnaires de Bercy. C’est gens là monsieur, ne jurent que par la Sainte croissance du PIB.
Or, quel est l’impact des catastrophes sur le PIB ? Éléments de réponse : https://www.huffingtonpost.fr/economie/article/un-ouragan-comme-irma-peut-doper-le-pib-a-court-terme-mais-c-est-bien-une-catastrophe-economique_107962.html
Jusqu’où porte le regard de nos Zélites financières ? Guère au delà d’un écran grouillant de graphiques et de data base, guère au delà d’une année civile pour la croissance des dividendes et des stocks option, guère au delà des échéances électorales, tout au plus 4 années, guère au delà d’un aller retour de pantouflage.
Alors 2050, vous pensez bien !!!!
Nous sommes enfermés dans nos habitudes d’agir, dans le confort de la routine et sans doute nos gouvernants plus encore avec les contraintes sociales, géopolitiques, économico européenne…
Je me demandais, finalement, celui qui est le plus libre, n’est-il pas celui qui n’a pas de pouvoir ?
« Je me demandais, finalement, celui qui est le plus libre, n’est-il pas celui qui n’a pas de pouvoir ? »
Ah oui, la fameuse dialectique du maître et de l’esclave… Mais si l’esclave est plus « libre » que son maître, d’où vient que tout à chacun se préfère dans le rôle du maître que dans celui de l’esclave ?
L’esclave n’est libre que lorsqu’il refuse de servir, soit un tout petit temps avant son exécution, douloureuse de préférence (les romains crucifiaient, les « valets du capital » laissent simplement mourir de faim) , pour l’exemple.
Il y a évidemment la différence entre la liberté physique et la liberté du mental.
Le dominant utilise la contrainte du corps pour en définitive chercher à asservir le mental. La souffrance du dominé nourrit presque toujours le secret espoir d’inverser les rôles sur la simple base de la vengeance. Mécanisme que l’on retrouve dans la reproduction du bizutage par exemple. Prenez une personne maltraité par la vie, donnez lui du pouvoir et le plus souvent, il en fera baver les autres (kapo des camps de concentration par exemple ou fils d’immigrés qui entre au RN pour interdire l’immigration).
Ceux qui ont su rester libre mentalement même en prison, sont finalement très rares mais démontrent que c’est possible.
La perpétuation de la violence entre générations dans une même famille par exemple relève certainement d’un processus similaire.
La question est : comment sortir de cette perpétuation ?
Pour cela, il est nécessaire qu’un individu casse la chaîne de reproduction, de vengeance.
En thérapie, j’ai appris par exemple à voir ma mère pour ce qu’elle est : une vieille femme avec son histoire et abandonner la crainte que sa personne a nourri en moi pendant des années. Quand je dis ça, ma mère n’a pas changé, c’est mon rapport à ce qu’elle est véritablement qui a changé. Et c’est vrai aussi pour cette image de nous même que nous avons construit dans notre mental et dont nous sommes l’esclave.
La vraie liberté n’est pas de faire pour devenir (insatisfaction permanente) mais d’essayer d’être ce que l’on est, simple être vivant temporaire sur une poussière du cosmos, pour laisser la vie agir en nous.
Ça peut sembler un peu barré ce que je raconte mais sans cette prise de conscience, nous serons à jamais coincés dans cette perpétuation du désir de dominer avec les souffrances qu’il produit pour les autres et notre environnement, mais aussi notre propre souffrance de ne pas arriver à être.
Nous sommes, il n’y a pas à devenir.
C’est notre désir de devenir qui nourrit notre désir de domination : dominer sa vie, maitriser ce qui se passe autour de nous et dont nous nous sommes attribués la responsabilité, dont nous nous sentons coupable.
La maîtrise suppose un maître et le maître suppose au mieux un disciple, au pire un esclave.
Les Soufis avaient bien compris celà.
Un disciple demanda un jour a son maître : « votre savoir et votre sagesse sont si grands et pourtant vous êtes si peu connu, c’est injuste. Laissez moi voyager pour vous faire connaître ».
Le maître de lui répondre : « qui es tu pour juger de mon savoir et de ma sagesse, moi même je ne sais ? Tu ne vois donc pas que c’est ton orgueil qui agit en toi. Tu ne peux suivre mon enseignement. »
Et il le chassa.
Qui sommes-nous pour juger ? Tout jugement ne s’inscrit il pas dans une démarche de domination ?
Oui, ça nous emmène loin, tout ça !😀
Bonsoir Pascal, vos deux commentaires de ce jour sont superbes. Et certains autres d’ailleurs sont aussi intéressants (il faut essayer de maitriser le sujet du maître, le jugement et la démarche de domination sur les dominés (dominos) à y réfléchir, etc…. Cordialement, Isabelle
Pour Thanksgiving, la dinde sera à l’avenir un peu / beaucoup / passionnément / à la folie / pas du tout – ne garder qu’une mention – brulée, voilà tout.
Plus sérieusement, une prise de conscience des dégâts causés par le dépassement de capacité de charge de l’homme sur la Terre aura bien lieu, bon gré mal gré.
Et le temps dans tout ça ? Avant dix ans, on aura collectivement plein de problèmes et on s’apitoiera de n’avoir rien fait avant… Après dix ans, on aura la guerre à peu près partout. Après vingt ans, la dinde sera irradiée mais on continuera bien sûr à se battre avec des pierres et des bâtons pour les sots-l’y-laisse.
bonsoir à tous,
à la lecture de vos commentaires, je joins ce lien et vous donne
rendez-vous dans ce petit paradis qu’est l’île aux fleurs :
https://youtu.be/fZFFHRfpq6s
Dans la famille des mots en « ion » (au moins phonétiquement), je demande « pavillon » plutôt qu’avion.
En effet, dans la série pseudo-Bossuet des » humains qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes », le pavillon est créateur de pas mal plus de malheur que l’avion, et doit être proche en terme d’ »inégalitarisme ».
En tout cas, l’avion répond sobrement au besoin de se déplacer pendant in temps court à > 1000 km, on est d’accord que ce besoin n’est réel que pour 10% des gens qui l’utilisent réellement, 50% au plus à Thanksgiving etc.
Pour le pavillon, c’est un « siphonneur » d’énergie remarquable, et il pousse à s’équiper de tout par tous, au lieu de partager {{{ le broyeur à végétaux, la tondeuse à gazon, le karcher, l’abri de jardin en plastique ou en bois, les perceuses de tout calibre, le taille-haie, la tronçonneuse, le sèche linge , la balançoire, le trampoline, le toboggan, …}}} et son grenier ou son garage poussent à ne pas trop se poser la question d’accumuler les objets.
Et bien sûr, il éloigne Mme et M. Michu de l’arrêt de bus le plus proche, ce qui les pousse à avoir deux voitures, ce qui rend les bus moins rentables et clos le cercle vicieux, idem pour la distribution de consommables en circuits proches etc.
Bon, pour moi, ce côté matériel est plus grave que le côté « voyageur » de l’homme dans ses dégâts à la planète. Il y a juste que la profusion de vol est facile à pointer (les 48 000 aux USA pointés par PJ) alors que la profusion des objets de consommation est au sens propre « innommable », dans la zone aveugle de notre façon de parler du monde. Cet cécité réapparait quand M. Michu se plaint de ne pas avoir accès à la pièce détachée de {{{ sa cafetière, son battant de vitre oscillo-battant à double vitrage dont le ressort interne est cassé, …}}}, où la voie « naturelle » est celle du remplacement.
Le dé-foisonnement serait une manière efficace de retrouver des ressources, soit dit en passant, au lieu d’occuper les gens à tenir des catalogues de 143 sortes de piles, 322 sortes de smartphones, etc. puis à les expédier depuis des mizeramazones via des livreurs sous-prolétarisés, et peut-être (to die to sleep and perhaps to dream) d’affecter ces ressources aux services publics !
100% d’accord.
Il faut ajouter la perte de terres agricoles et forestières, l’allongement des trajets, l’allongement des câbles, conduites, égouts, impossibilité du chauffage collectif, accroissement des coûts des infrastructures communes, dégradation du paysage, accroissement du chauffage. La banlieue pavillonnaire (4 façades en Belgique) est une catastrophe.
Après « mort à la bagnole », « mort aux cités pavillonnaires » 😉
Saurons-nous changer nos habitudes ?
La réponse est clairement NON.
Les changements radicaux (car nous en sommes à la radicalité) de société ne sont-ils pas principalement de 2 types : les gouvernants imposent le changement à la société OU la société impose le changement aux gouvernants ?
Dans le premier cas, la réponse de Monsieur Macron à la Conférence Citoyenne pour le Climat est sans équivoque. Cette réponse bloque même tout élan citoyen qui voudrait s’engager puisqu’il sait que ce sera bloqué plus haut.
Dans le second cas, l’éducation à la consommation depuis l’après guerre a fait de nous des pantouflards près à bouger mais à la marge (voir le retour des avions dans le ciel pour le plus grand bien du PIB). Et quand bien même, j’invoque le psychanalyste, l’être humain du 21 siècle (pour les autres siècles ???) n’est-il pas compulsif par nature ? Nous naviguons entre « bonnes habitudes » et « mauvaises habitudes » mais savons nous fonctionner autrement que par habitude ?
Bonjour,
Depuis que j’ai vendu mes bitcoins, je pète dans la soie et fais mes courses en avion.
Je vous le recommande, ça change la vie !
Avant je n’avais pas grand chose, il ne m’étais pas difficile de faire des choix et me priver de ceci ou cela. Maintenant que je possède le « pouvoir d’achat » la chose me parait plus difficile, voire insurmontable et insupportable. Pourquoi ? Ne suis-je pas un homme comme tout le monde qui aspire à la croissance ?
J’avais lu il y a quelques années le livre de Christophe Rocancourt surnommé « l’escroc des stars » et ce qui m’avait frappé c’est que les gens qu’il avait escroqué était des nantis possédant de quoi vivre plus que la plupart des êtres humains de ce monde. Malgré cela ils en voulaient plus, ils étaient avides. C’est un trait humain tout à fait singulier, quelqu’un qui a un million en veut encore plus, celui qui possède un milliard ne s’en contente pas et en veut deux… Il n’y a pas de limites.
Je pense que cette frénésie de « pouvoir d’achat », qui va se célébrer lors du « black friday », relève d’un vide intérieur, d’une perte de sens et de valeur. Nous sommes déboussolés, nous avions fait le choix d’une croisière paisible et nous voilà sur le Titanic.
Notre âme se révèle et comme le dit si bien Hölderlin : « Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve. »
Il me semble que dans ce que vous décrivez, la notion pouvoir d’achat ne s’applique plus pour celui qui gagne des millions.
Le mécanisme à l’oeuvre n’est-il pas plutôt celui ci ?
Celui qui gagne 10 000€ par mois fréquente dans son entourage des personnes qui en gagnent 30 ou 40 000. Il en résulte a un moment, un sentiment d’insatisfaction qui nourrit l’ambition d’en gagner 50 000.
Après avoir « fait carrière », celui ci exulte le jour où il gagne ces 50 000€ et change progressivement de milieu social. Il se met à fréquenter des personnes qui gagnent comme lui mais aussi des personnes qui gagnent 75 ou 100 000€. Il en résulte a un moment, un sentiment d’insatisfaction qui nourrit l’ambition d’en gagner 150 000. Puis 500 000, 1 million, 10 millions…, 1 milliards, mais il va fréquenter des personnages qui gagnent 10 milliards !
Toutes ces personnes n’auront jamais assez d’une vie pour dépenser cela. On dépasse donc la notion de pouvoir d’achat.
N’est ce pas plutôt la mise en évidence de l’insatisfaction permanente qui caractérise la grande majorité des êtres humains ?
@Pascal, vous avez raison.
J’avais lu, il y a longtemps, qu’un philosophe indien – Abhinavagupta, il me semble – avait écrit que le premier sentiment qui vient à l’homme est la jalousie.
Nous devrions nous rappeler que l’hubris est sévèrement punie par les dieux. Seulement voilà, nous avons oublié d’où nous venons, comment dès lors pourrions-nous savoir où nous allons ?
Je ne faisais que répéter ce que dit un vieux guru indien ! 😉
Nous gagnerions certainement à mieux connaitre la pensée indienne.
La jalousie tient principalement à deux choses : l’identité, première base de l’ego et la comparaison. Désamorcez l’une ou désamorcez l’autre et la jalousie disparaitra avec son lot de conflits, de recherche du pouvoir, de relation de domination… et du sentiment d’insatisfaction permanent.
Cependant ego se traduit par : je suis. Et sans « je suis » il n’y a pas de construction possible de l’être. Ce n’est pas tant l’ego qui est à blâmer que les histoires qu’on se raconte, les récits que l’on nous administre comme des vérités.
Je crois que pour éprouver ce qu’est le feu il faut y approcher la main. Sans cela ça reste abstrait.
C’est ce qui se passe avec le réchauffement climatique, tant que nous ne ressentirons pas dans notre corps et à tout le moins notre cœur les effets réels de celui-ci, nous risquons de ne pas nous sentir concerné.
La chose n’est pas simple, déjà pour moi, alors je ne jette la pierre à personne. Encore que les décideurs méritent quelques baffes.
Ces histoires qu’on se raconte ne sont-elles pas au service de notre ego ?
« Tant que nous ne ressentirons pas dans notre corps… » Alors à quoi sert le mental (l’esprit, la pensée) si nous en sommes toujours aux réactions sensorielles ?
La chose n’est simple pour personne car nous savons aujourd’hui que personne ne sait. Autrefois, on croyait encore que nos dirigeants savaient où ils allaient, que le progrès technologique était la voie toute tracée. L’illusion est tombée mais nous gardons le pouvoir de nous changer individuellement. Avons nous d’autres choix ?
Bonjour pascal,
Bien sur que nos histoires sont au service de notre ego, c’est pourquoi il s’agit de ne pas trop s’y attacher, de les discriminer et de renouer un dialogue intérieur au sujet de nos envies et besoins.
Pour moi l’être humain est un tout, mental, sensations, affects. Tout fonctionne ensemble. Le grand défaut, me semble, de l’approche « occidentale » est qu’elle est dualiste, fractionnante et excluante.
Nous changer ? Si c’est possible, oui. Il me semble néanmoins que la situation impose un changement collectif d’une nature inédite.
Mais je vous suis dans votre approche et surtout dans le rappel essentiel à la dimension spirituelle de l’homme, trop souvent ignorée.
Cordialement.
« Pour moi l’être humain est un tout, mental, sensations, affects. »
Le souci c’est l’équilibre dans tout ça. Aujourd’hui, c’est le mental, le raisonnement logique (en Occident) qui a pris le dessus sur tout le reste très largement. Or c’est lui, le mental, qui fractionné et dualise tout sur son passage. Pour raisonner, il faut d’abord définir et définir c’est poser, arbitrairement, des frontières, des limites. L’exclusion définit ce qui est en deçà ou au delà des limites, ceux qui sont pour et ceux qui sont contre, ceux qui ont raison et ceux qui ont tort. Sans comprendre que ce clivage naît de notre mental, nous sommes à jamais condamné à vouloir résoudre par la raison, ce que la raison a elle même engendré.
Pour le changement de société, auriez vous un exemple dans l’histoire humaine où les individus impulsent volontairement et de manière contrôlée un changement de société ? Ne sommes nous pas comme ces syndicats qui courent après les évènements pour donner l’illusion qu’ils en sont à l’origine ?
@Pascal, bonjour,
Je vous donne raison dans l’ensemble.
Pour ce qui est de : « Pour le changement de société, auriez vous un exemple dans l’histoire humaine où les individus impulsent volontairement et de manière contrôlée un changement de société ? »
Spontanément m’est venue la Commune !
L’histoire en a probablement d’autres, je ne sais.
La Commune est aussi une conséquence directe du Siège de Paris.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Paris_(1870-1871)
Au cours de ce siège, la population à connu la guerre, la famine et a été armée pour résister à l’armée prussienne. Ça fait quand même pas mal de facteurs qui favorisent une révolte quand le gouvernement fuit et livre la population a l’ennemi !
On est loin d’un choix réfléchi et structuré.
Graeber et Wengrow allèguent un paquet de cas où l’imagination de structure sociale différente aurait été consciente et réfléchi, pas forcément sans contrainte (genre un peuple voisin gênant).
Mais arkao nous a prévenu que les allégations de ces deux anthropologues étaient un peu trop « auto-prédictives » ou autrement dit qu’ils ont cru voir ce qu’ils voulaient voir dans les N mystères du néolithique, jusqu’au cas de Knossos en Crête si je me souviens bien.
Re – je remarque le mot dualité, je pense que nous sommes nombreux dans ce cas. Et puis, il y a encore les personnes qui ne se sentent pas concernés par certains points énoncés sur ce blog. Je lis les limites (ceux qui ont raison et ceux qui ont tort), la question ne serait-ce pas de mettre en évidence au quotidien ce phénomène qui aura des conséquences. Et en lien, effectivement nous courons après les évènements, mais parfois, nous attendons (nombreux) des promotions salariales, etc…comme la personne qui veut toujours gagner plus, en effet la question est centrale et devrait être réfléchie, méditée dans les mois qui viennent (sagesse de moindre consommation, contentement, PIB) etc…finalement, il faut se satisfaire de peu. ! A éluder/étudier. Isabelle
Plus généralement, je pense qu’on ne reviendra pas tant que ça en arrière sur les savoirs (ils sont là et resteront avec leurs opportunités et leurs risques potentiels), mais qu’on pourra changer la « dynamique autour du savoir ». En gros, il conviendrait que cette dynamique soit un peu analogue à la sève dans les plantes, montante et descendante. Nous ne connaissons aujourd’hui qu’un des deux flux, le descendant, venu du pouvoir qui dessine quel savoir « transmettre » et à qui. Le flux « montant » serait un peu celui dont parle Pascal et vous Isabelle Corlay, il monte à son rythme et ne s’impose pas, il attend l’observation et son patient cumul. Cette capacité d’attente nourrirait à son tour la « tempérance » et un meilleur usage du savoir et des techniques (je marche là un peu dans les traces de Barry Coroner, qui suggérait « seulement » de changer les applications de la technologie, mais je ne situe pas la question au niveau de la technologie « à bien choisir », mais à la capacité de symétrie (symétrie des flux) dans la dynamique du savoir chez les humains (Ah, zut c’est souvent des non-humains qui s’occupent de savoir, faut voir comment qu’y-z’on t été programmés… )
Nous révions à des yachts et nous voila contraints de construire des canots de sauvetage…
Le poil ébouriffé on se rebelle contre cette injustice temporelle: que ne suis-je né dans les années cinquante!
On ne deviendra pas ce qu’on voulait devenir! Chienne d’époque!
Il nous reste la faculté de juger.
Pas besoin de tribunal.
Ce qui est bon, ce qui est mauvais… étendu au vivant.😎
La philosophie avant l’économie.
Où se condamner au pire.
Cette course à toujours plus d’argent, c’est à cause des bonbons Krema, pardon, à cause du principe de la chrématistique suivant Aristote.
Se ramener à une somme et non à une justesse de l’échange en tant qu’échange (compte tenu des statuts qui fixent entre autre le prix pour Aristote) , voilà la chose qui dérive toute seule, aucune difficulté à imaginer plus qu’une somme donnée.
En revanche, pouvoir assurer une forme d’échange juste alors qu’on « augmente la mise », cela posera automatiquement question, et mettra un frein à la « pléonexie » (l’envie d’avoir beaucoup). Voir aussi le livre de Darmangeat de 2013 sur les inégalités (d’un point de vue anthropologique….), https://www.decitre.fr/livres/conversation-sur-la-naissance-des-inegalites-9782748901818.html, Ed. Agone.
Aparté.
« C’est le pire hiver depuis la Seconde Guerre mondiale », a déclaré le maire de Kyiv, Vitalii Klitschko, au journal allemand Bild. Klitschko a souligné que les résidents devraient être préparés au « scénario du pire » concernant les pannes de courant pendant la période hivernale. « Mais nous ne voulons pas en arriver là », a déclaré Klitschko.
Des sénateurs américains, des deux camps, ont écrit à Biden pour lui demander d’envoyer des drones dernière génération aux Ukrainiens…
Poutine va continuer son opération de terrorisme pour obtenir un cessez le feu avant l’hiver.
Voila où nous en sommes.
» Dans le même temps, les résultats des recherches fermées du Kremlin sont indirectement confirmés par les résultats des sondages quantitatifs ouverts menés début novembre par la société sociologique indépendante Russian Field à Moscou. Selon ces informations, seuls 19 % des répondants s’attendent à ce que leur vie change pour le mieux dans un proche avenir ; 29% des répondants pensent que leur vie va changer pour le pire ; 36 % supplémentaires croient que leur vie ne changera pas. Aussi, 57% des personnes interrogées admettent que l’actualité de la guerre les fatigue (fin juillet, seuls 41% des personnes interrogées parlaient d’une telle fatigue).
De plus, lors de groupes de discussion fermés, les Russes ont été interrogés sur les « principaux points douloureux » associés à la guerre. Selon les résultats, c’est la mobilisation, les difficultés économiques dues aux sanctions, et, de façon relativement inattendue, le blocage d’ Instagram .
Le Kremlin, cependant, ne croit pas que des manifestations anti-guerre à grande échelle commenceront en Russie dans un proche avenir, selon des sources de Meduza. « Les gens s’habituent à tout », a ajouté l’un des interlocuteurs proches de l’administration du président de la Fédération de Russie. »
https://meduza.global.ssl.fastly.net/feature/2022/11/22/ravnodushie-i-apatiya-otstante-ot-nas-ne-lezte-k-nam
Aparté 2.
Il semblerait que Saint Jean luc vienne de perdre définitivement son Medvedev…
Voire que son aura ait la même couleur de celle de Poutine…?
Pas grave, on a Clémentine 🙂
Derrière le « nous » et les « incivilités » faisant référence à mes derniers commentaires (Juillot Pierre 22 novembre 2022 17h53) qu’y a t-il de sincère, et probant dans l’indignation du « monarque républicain » recevant aujourd’hui même les élu.e.s locaux, maires… avec promesse de « compenser » au niveau territorial, ce que le FMI semble mettre en garde d’acter (derrière la fin du « quoi qu’il en coûte » qu’il préconise)… lorsque déclarant voulant lutter contre les violences faites à « l’autorité publique », à la « verticalité du pouvoir » (et son produit dérivé qu’est le « pouvoir d’achat », ou encore celle autorité dérivante et ses « aléas moraux » commis par le « monopole de la légitime violence de l’Etat » qui votant à plus de 60% pour l’extrême droite, s’estime être en état de « légitime défense » et avoir le « droit à la présomption d’innocence » en cas de brutalités, violences subites lors de contrôles aux faciès, « refus d’obtempérer », « manifestations interdites ») la hausse des chiffres et des statistiques (de 57% à 67% et quelques années seulement…) élude le fait que plus d’élu.e.s d’extrême droite/droite extrême étant en exercice, et autres « représentativités de l’autorité » étant en exercice commandés… étant des moins bien mandatés (en raison de l’abstention, des votes blancs, nuls) et des plus radicaux… autoritaristes, suspectés de clientélisme carriérisme, corruption, délits d’initier, conflits d’intérêts… pourrait expliquer cette augmentation de la défiance envers les instituions, envers « l’establishment », comme ce fut le cas de l’arrivé d’un Trump aux USA…?
Dit autrement ce qu’un.e élu.e d’extrême droite/droite extrême peut estimer être un manquement violent, une « incivilité » brutale commise à l’encontre de « l’État de droit », contre la « représentativité de l’autorité publique », qui pour lui-elle devrait être plus strictement respectée et resserrée pour ce qu’elle l’extrême droite/droite extrême, estime être une dérive laxiste de la gouvernance « gauchiste » hollandaise – dont « Jupiter », « aquitator »… seraient le « produit dérivé »… – ne peut-il pas être à l’opposé de l’échiquier politique, par exemple un député de LFI, qui sur un plateau télé de Bolloré (vénère d’avoir perdu le droit de diffusion du mondial de foot, accordé à Bouygues, son concurrent) veut parler de ses affaires judiciaires, sur fond d’esclavagisme d’ouvriers népalais, indiens, afghans, morts au Qatar… et est censuré, insulté…?
Bonsoir à tous,
En lisant l’ensemble des contributions, il y a quelque chose qui m’a frappé : les mots « sevrage », « restriction », … reviennent fréquemment dans vos échanges.
Or, ces mots sont « connotés » et laissent supposer un abandon de technologies, de modes de transports et de modes de vie qui ont été perçus, il y a moins d’un demi-siècle, comme de progrés sociétaux lorsqu’ils ont été massifiés.
Je pense donc qu’il faut prendre en compte cet aspect « regressif » (sociétalement parlant) de la sobriété éco-environnementale qui est aujourd’hui sérieusement posée sur la table : il y a un facteur humain/psychologique notamment pour les jeunes générations qui ne doit pas être perdu de vue. Car pour ces générations là, le plus dur n’est peut-être pas d’adopter les bonnes postures éco-environnementales : c’est certainement l’acceptation des conséquences (être moins dans le confort que les générations précédentes) qui est le vrai frein.
Car après tout, il faut peut-être bien remonter à la première moitiée du 20ème siècle (avec les deux guerres mondiales et la crise de 1929) pour observer des générations futures moins bien loties (sociétalement parlant) que les précédentes.
« et laissent supposer un abandon de technologies »
Ça ne laisse rien supposer de tel!
Vous connaissez les Low-techs?
😎
@ Garorock,
Le problème n’est pas l’existe des alternatives mais plutôt leur acceptation (et surtout l’acceptation de leurs conséquences sur les modes de vie).
Pour plagier un terme très à la mode dans les entreprises, c’est un problème d’accompagnement au changement pour que ce dernier ne soit pas perçu (à tort) comme une régression mais bien comme un progrés… 😉
Le problème est bien pire que celui décrit par @Hadrien et autres. Début octobre c’est la FMI qui pleurnichait sur une croissance économique mondiale de seulement 2,2 % cette année, début novembre c’était au tour de l’OCDE. Mais « heureusement » une remontée de ladite croissance est prévue pour les années suivantes.
Je rappelle, parce que j’ai déjà fait la démonstration, que 2%/an c’est un doublement en 35 ans. Nous sommes désormais 8 milliards. 2%/an c’est l’équivalent de 16 milliards d’humains ayant tous le même niveau de vie que maintenant dans 35 ans, 32 milliards dans 70 ans et environ 60 milliards dans 100 ans. Comme ça ne peut pas arriver, voir le rapport Meadows de 1972 pour la suite.
@ Arnould,
Quand on parle de sevrage et sobriété, c’est d’abord avec des organisme que le FMI et l’OCDE (pour ne citer qu’eux) qu’il faudrait un opérer un : leur dépendance à la croissance est véritablement affligeante !
Il n’y a aucune solution technique aux problèmes humains de ce type.
aucune.
au mieux on gagne du temps.
la seule solution réaliste est que tout le monde devienne « saint » (c’est à dire se débarrasse de son orgueil ou de son ego) et adopte le régime et le mode de vie de ces derniers (il y aurait largement de quoi nourrir la planète, d’ailleurs…).
Évidemment, ce n’est, en un autre sens, pas du tout réaliste.
Nous sommes donc foutus.
Ce qui va se passer :
A un moment ou à un autre, les limites naturelles impacteront de force l’existence humaine.
Il n’y aura pas d’extinction complète, mais une baisse tendancielle, plus ou moins progressive, du nombre d’humains. On construira de plus en plus de mur, comme à Haïti.
Ceux qui vivront alors continueront de faire comme on l’a toujours fait, avec ou sans ia, en cherchant à satisfaire la chair qui en réclame toujours plus que le strictement nécessaire (et a fortiori plus que la chair du voisin), avec les conséquences politiques, intentionnelles ou non, qui vont avec (mécanismes de domination et de prédation).
Puis… rebelote.
A chaque « séquence », survivre impliquera une vie de plus en plus pénible, à la limite de l’invivable, pour ceux qui restent encore.
Pour les chrétiens, à ce moment là, le Christ revient et son premier geste consiste a rendre la vie à une planète désolée (privée d’arbres, d’animaux, d’eau non polluée, d’air respirable, etc.). Pour ceux qui n’ont pas cette croyance, l’homme s’éteindra in fine juste après/avant (?) d’avoir peuplé les étoiles de ses créations i.a-esques.
Pour ma part, je ne vois pas comment il accumulerait les ressources nécessaires pour y parvenir, dans une situation existentielle catastrophique, sans passer par une phase totalitaire et des rapport de domination sans commune mesure avec ce qui a malheureusement déjà pu être expérimenté dans l’histoire (c’était également, du reste, le point de vue du philosophe H. Jonas).
Va pour un scénario de fragmentation (les murs), mais est-ce qu’il est forcément « noir Soulages » ou pas si noir suivant les graines qu’on y laisse ? Le « akwabonisme » (« c’est foutu ») a son symétrique, qui est de « semer » du savoir « réciprocable », qui ne sera jamais mauvais en principe pour le futur.
Dans une perspective de fragmentation donc, même si une spirale mortifère est entamée, on peut aussi et encore imaginer qu’elle s’arrête à 1 ou 2 milliards d’habitants. Un ou deux milliards (~popu fin du XIXème) pour lesquels on peut se dire que ça vaut le coup de se fatiguer ici et maintenant (en pensant aux low-tech, ou aux voies du « héritage et fermeture » récemment paru, ou à s’habituer à « beaucoup de planification », cf. PJ et Vincent Burnant-Galpin, sans savoir qui réussira à en faire un mode d’existence plus durable).
De plus, on peut remarquer que des leaders jeunes et inspirés, ça existe encore. Alors que l’Argentine d’il y a 40 ans se lançait dans la désastreuse aventure des Malouines (ah, le Royaume-Uni d’alors était celui de Thatcher qui en profita…), on a un Boric aujourd’hui au Chili, une Ardern en Nouvelle-Zélande, un noyau de résistance démocratique fort à Taiwan, que Corée et Japon soutiendront si le rouleau compresseur chinois s’étendait trop. Je n’ai pas de propos aussi optimiste pour Brésil et Inde et je comprends qu’on ne puisse être que pessimiste sur les géants du Nord (USA, EU, URSS), qui ont du mal à ne plus être les « croisés » de ce monde (ça se voit sur la Coupe du monde au Qatar, les positions sont assez divergentes).
Donc la fragmentation ne se fait pas sur une voie du pire, elle peut être sur un chemin de « moindre mal » elle aussi.
Le « akwabonisme » (« c’est foutu ») a son symétrique, qui est de « semer » du savoir « réciprocable », qui ne sera jamais mauvais en principe pour le futur. »
Je ne suis pas dans le akwabonisme.
1. Je dis : il n’y a de solution au problème qu’un changement spirituel total.
les graines ont déjà été semées dans toutes les religions, qui ne disent jamais que la même chose : débarrassez vous de l’ego et vous n’aurez plus de problème.
Vous en convenez en partie en mettant en exergue le problème du pavillon. Un saint (de n’importe quelle religion) ne souhaite pas avoir un pavillon, justement. Sa cellule lui suffit amplement. On peut d’ailleurs y ajouter Diogène, Epicure… et quelques sages du même type pour faire bonne mesure.
Ce que vous ajoutez, ce ne sont pas des graines, mais des ferments de distraction. Pourquoi? Parce qu’on ne peut pas prétendre « sauver » l’espèce avec la science. C’est même ce genre d’ânerie techno-scientiste (sciences et techno humaines ou de la nature) qui nous a, en partie, conduit où nous en sommes actuellement.
Cette approche là ne sème pas des graines bonnes à prendre pour l’avenir. Elle fait autant partie du problème que de la solution. Elle fait autant gagner de temps qu’elle en fait perdre, contrairement à ce que vous pensez.
Mais je n’ai jamais dit que c’était mal de chercher à repousser l’échéance. Au contraire.
« On peut faire l’effort maintenant et stabiliser à 2 milliards ».
Non. Vous ne stabiliserez jamais rien.
S’ils sont dans le même état spirituel qu’aujourd’hui :
Soit vos 2 milliards consommeront alors comme 10 milliards aujourd’hui.
Soit, du fait même que vous aurez stabilisé à 2 milliards ils se reproduiront jusqu’à remonter à 10 milliards, en particulier les pauvres (dont les enfant sont la seule richesse matérielle passé un certain âge)… à moins que vous ne les stérilisiez très vite. Là où je vis, à 40 ans, on est grand mère.
Ce qui m’amène à mon 3e point :
3. Vous ne parviendrez jamais à « stabiliser » quoique ce soit à 2 milliards sans passer par une phase de totalitarisme.
Il faut avoir bien conscience de ce que ça signifie. Et j’ai l’impression que les lecteurs du blog ne le réalisent pas vraiment.
C’est tout ce que je dis, rien de plus.
« N’être rien pour soi » pour pouvoir « être tout à tous », c’est la seule solution, la seule graine à semer, et il n’y en a pas d’autre.
PJ est cohérent, au moins, quand il affirme 1. que l’espèce est programmée, par sa tendance naturelle à la prédation sans limite, pour l’anéantissement et 2. que la seule solution pour se survivre est de chercher à coloniser l’espace avec des robots.
Je me borne à constater qu’il n’y a alors de fait aucune survie du tout, l’espèce étant alors belle et bien éteinte.
@Garorock Rebelle à qui ?
@Hervey Addiction ! Vous y allez peut-être un peu fort, non ? 😉 En fait, dans un premier temps, je…
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