À n’en pas douter le billet de « Jenesauraisvoir » est fort bien écrit et relève d’un conte pourtant nous ne sommes pas ici dans une telle évocation, c’est bien du réel dont il s’agit.
Voilà plusieurs billets qui m’ont amené à réfléchir : rôle des intellectuels, les carottes sont cuites, Isaac Asimov, Greenpeace, Brexit, mais où tout cela nous mène ?
D’aucuns, heureusement ils sont rares, vont rétorquer que l’appel du sensationnel, du buzz, guident les pas de la plupart d’entre nous. Sauf preuve du contraire jusqu’à présent les uns et les autres ne nous trompons pas beaucoup.
Et c’est dommage.
Il y a un fait qui m’est apparu au fil de ces billets. Pourquoi en sommes-nous là ? Historiquement, après la seconde guerre mondiale, je crois qu’il avait été instauré la notion de plan quinquennal. Les plus curieux n’auront qu’à aller voir sur leur wiki préféré de quoi il en retourne. Mais quoi de plus ? Un plan quinquennal, planification tout cela est il si absurde à l’heure de la mondialisation ? Du néo libéralisme ? Oui je vous répondrai sans ambiguïté si l’on rejette toute idée de la pensée. Je dirai même toute spiritualité.
C’est ce qui manque à nos sociétés, la pensée. Nous sommes gérés par des tableaux, de la comptabilité, de l’efficience, mais la pensée où est-elle ?
Qu’entends-je par pensée ? Une planification a été symbolisé par ce que l’on appelle les Trente Glorieuses. Il ne faut pas négliger l’aubaine qu’a été le plan Marshall mais tout de même l’autre, le Général, avait bien vu les avantages de la planification. Mais au fond de tout cela qu’y avait-il ? De la pensée. Pensée de ce que l’on souhaite pour demain, dans dix ans, dans cinquante ans et pourquoi pas dans un siècle ?
Car c’est bien de cela dont il s’agit : que voulons-nous pour notre futur ? Alors à l’image d’Harry Seldon (Prélude à Fondation, Isaac Asimov) sans aller jusqu’à inventer la psychohistoire, comment appréhendons-nous le futur ?
Moi, Vous, Nous Tous comment voyons-nous ce qu’il serait utile à l’avenir de l’Humanité ? Un tableau comptable ? Insuffisant.
J’entends déjà des remarques sur l’effondrement qui est là, présent, mais au-delà des mesurettes que l’on prend ici et là ce ne sera pas suffisant car il manque une chose, une seule : comment se prépare-t-on à vivre demain ? Dans l’expectative d’un Sauveur qui d’un coup de baguette magique à la Houdini nous absoudrait de tous nos maux ? Je n’y crois pas.
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