Pourquoi ai-je eu envie de mettre ça ?
@konrad, Pascal, Khanard et les amis de PJ ”Mango est là. Rentrons à la maison, vite vite » 😂
*Godot est mort !*
Une heureuse nouvelle dans la famille, un heureux souvenir de votre temps la bas, besoin de se redonner le moral…
Tout simplement Dieu qui frappe à votre porte…
Comment certains humains peuvent-ils être manipulés à ce point ? C’est sans doute aux Etats-Unis le meilleur moyen de tenir tranquille les noirs qui vivent dans une grande pauvreté. L’église américaine est du côté des puissants comme elle l’a été longtemps en Europe surtout avant la Révolution française.
Non : c’est à Londres.
« Winter is coming ! »
Perso, je trouve que Vlad manque de panache, il avait une occase en or lundi de nous balancer un final qui aurait eu de la gueule, il l’a joué petits bras, c’est moche. Ça aurait pu donner un truc du genre « remember, remember the nineteenth of september » et finir en chanson tout ça. On a la classe ou on l’a pas et manifestement, lui… bon.
Sinon c’est pas grave un petit coup de mou passager, à vous qui êtes dans la force de l’âge, vous n’avez pas envie, je sais pas moi, de devenir anthropologue, tiens, et de visiter des peuplades sauvages au fin fond de la Bretagne ?… ou bien financier et de pénétrer les arcanes des algos HFT et de la spéculation internationale ou encore de bosser dans l’intelligence artificielle et d’inventer les terminators et autres robocops de demain qui se demanderont s’ils ont les mêmes pulsions que Jim Morrison ? Ou bien philosophe, psychanalyste, sociologue ?
Franchement… vous manqueriez pas un peu d’imagination ? 😉
(Remarque annexe : « je me suis assis en rond » ça marche pas…)
Ah mince, je voulais le coller plus bas en réponse à l’autre comm.
Merci !
???? Pour moi ce mensonge perpétué, restera la pire chose au monde dans l’histoire humaine, gospel ou pas ! après je ne sais pas le message que vous vous voulez faire passer ici, noirs et blancs reunis ensemble a chanter peut être ? désolé dans ma vie j’ai vu trop d’hypocrites religieux pour approuver celà.
ps : Poutine intensifie ses menaces nucleaires, on va finir par y arriver, ça serait interressant que vous en parliez.
« Parce qu’après avoir fait tout ce qu’il était humainement possible de faire, nous nous sommes assis en rond et nous avons prié… »
Don’t look up ! Final scene.
Bien vu.
Même une IA pourrait détruire l’espèce. Nous n’avons donc d’autre choix que de revenir à des choses plus terre à terre, comme la naissance du sauveur en chair et en os 😉
😀
D’une Expérience à l’Autre
Ça commence par :
« La Vierge Marie a eu un fils… »
Ça commence (ou ça finit) :
« Par le petit garçon qui meurt près de sa mère… »
Comment passe-t-on d’une joie à une peine, du combat à la prière chantée, si les deux sortent du même creuset ?
Joann Sfar, invité de France Culture, vendredi 23 septembre 2022, à l’occasion de la parution de deux nouvelles bandes dessinées : « La Synagogue » et « On s’en fout quand on est mort » raconte : « Je trouvais la prière très ennuyeuse quand j’étais petit. Maintenant ça se met à me plaire, ça doit être signe que je vieillis. »
« Ça » pourrait donc être une envie de réveiller en lui, un souvenir, un souvenir contenant, une « inférence prédictive » ?
Soit du fils, au petit garçon…, comme le chante Georges Brassens, dans La Prière.
Moins de foi, plus de lucidité :
Petite épiphanie pour tromper un coup de blues sur notre monde ? on prend ce qui nous vient, et parfois ça tombe bien, Ring the bells that still can ring comme chantait Léonard Cohen.
Si bonobo plus plus arive à croire avec une telle conviction, une telle ferveur et dans une telle communion à des tours de magie, il est pas près de se sortir le popotin des orties!
Poutine, pour certains, c’est l’inspecteur Harry béni par l’église orthodoxe…
Ce qui me frappe ici c’est le besoin de croire. Un besoin de croire qui semble vouloir s’émanciper du probable, du « plausible », de la raison au point de faire fî de l’intelligence et de la raison. L’improbable affirmé comme seule nécessité vitale avec la croyance comme condition nécessaire et suffisante jusqu’à la transe ?
Et alors, on remarque la proportion de personnes dont les origines trouvent source en Afrique…Est-ce une réminiscence des pratiques ancestrales où la transe est recherchée pour trouver sa voie ou une voix divine, ou sa place dans le groupe ?
L’autre aspect que l’on remarque c’est l’extraordinaire joie que cela dégage. Et par expérience je sais que trop penser vous rend malheureux et peut même vous affaiblir. Sans compter ce que l’on peut dire, de ce que cela donne, quand on fait dans le « trop intelligent » ; quand on gamberge un truc trop loin alors qu’il n’en avait pas besoin. Un exemple me vient à l’esprit, significatif de cela selon moi, c’est dans le recrutement : à force de faire « trop intelligent » les méthodologies de recrutement finissent par échouer à recruter, ce qui était leur finalité portant ; et tout se complexifie jusqu’à devenir invivable et inopérant…
Ensuite, je remarque que pour affronter certaines conditions de vie, ou circonstances et être résilients, il faut avoir su garder un socle de joie au fond de soi qui semble ne reposer sur rien et par là même être d’autant plus solide qu’il ne dépend de rien…
Mais pour ma part, je n’ai jamais su prier, je suis incapable de croire les dogmes enfantins de l’église catholique, et dans la religion , ce n’est pas le rituel qui m’intéresse, mais l’art de vivre ou le message prôné. En somme le sous-jacent.
Peut-être que ceux qui s’émerveillent du « merveilleux » en toute simplicité, ont quelque chose à nous apprendre qui dépasse le cadre de la crédulité et évite le fondamentalisme…Ou peut-être pas…En tout cas, ceux-là semblent éviter la solastalgie…
« Ce qui me frappe ici c’est le besoin de croire. »
N’y a t il pas de l’enfant là dedans ? L’enfant plein d’imagination qui joue au super héro. La croyance est indissociable de passé et du présent.
La religion repose sur une « vérité révélée » il y a au moins 2000 ans et nous promet « d’être sauvé » dans le futur, après la mort. Les enfants ont eu la revelation du Père Noël et attendent chaque année sont retour.
S’extraire de la croyance n’est il pas vivre dans le présent ?
Bonjour Pascal,
Et si notre malheur, c’était précisément que pour vivre, l’espèce humaine intrinsèquement a une double injonction contradictoire :
L’une darwinienne héritière de l’évolution, et qui la pousse à une forme de compétition aveugle, sans se poser de question et recherchant avant tout dans le court terme, sa subsistance (sans conscience de la notion de survie) tout en jouissant au maximum des instants présents possiblement agréables pour garder un socle de « joie » empêchant l’abattement et les pulsions de mort. Une vie « décérébrée » en somme où il n’aurait pas à penser son cadre de vie et où l’on pourrait vivre son « animalité » benoîtement (comme imposée « d’en haut » similairement au jardin d’Eden d’Adam).
Et l’autre, que je dirais « Sapiens », qui oblige l’homme à penser sa survie parce qu’avec son intelligence il est sorti de sa niche écologique, ce qui l’a rendu faible au regard du prisme darwinien (déprime, faiblesse musculaire, sensible au froid car sans poil…etc) et l’entraîne dans une spirale « cérébrale » à inventer son milieu et à se projeter dans un système technique jusqu’au burn-out caractérisé par un divorce d’avec la nature allant jusqu’à la destruction de ce même cadre de vie et induisant des menaces sur l’espèce.
Le système technique c’est la créature de Frankenstein, et il faut savoir que la créature échappe toujours à son créateur… Bertrand Giles dans son histoire des techniques (1978) apporte un éclairage sur ce phénomène, en disant que les sociétés n’ont de cesse d’inventer des systèmes techniques qui sont d’abord contingentés par la « civilisation » qui les a fait naître ; puis le système technique reprend le dessus et déborde complètement la société jusqu’à s’étendre à d’autres sociétés, ou bien se trouve être « piraté » par d’autres sociétés (dans un esprit de compétition), ce qui revient au même et a pour conséquence que la technique déborde toujours le cadre « moral » conçu pour elle et les contingences civilisationnelles. En somme, la technique s’émancipe toujours de la philosophie et de ses finalités.
L’être humain n’a pas le choix aujourd’hui il doit recomposer avec son animalité, faire simple pour retrouver du pouvoir sur l’emballement et l’entropie technique autant que technocratique, afin que l’espèce survive.
Or l’être humain a un problème, il a besoin de « joie » pour respirer et ce besoin l’entraîne dans le divertissement, les subterfuges, la procrastination, la légèreté, l’inconscience. Et ce besoin devient une spirale morbide au final, mais incontournable pour passer le cap du quotidien au fur et à mesure où le système technique accentue sa pression.
En somme notre nature duale fait que si l’on en reste à ces paramètres, on est foutu. Nous sommes faits pour penser le futur et pourtant nous restons scotchés dans le présent et le court terme par notre manque de simplicité qui laisse s’emballer la complexité.
NB/ il suffit de remarquer que nos politiques et administratifs font dans « le toujours plus complexe » pour comprendre qu’ils n’ont rien compris ; et sans leurs actions , pas d’avenir! Faire simple bordel!!!
Je partage tout à fait le « Faire simple bordel !!! »
Je verrai toutefois les choses peut-être un peu différemment.
Oui, nous sommes dotés de déterminismes darwiniens qui pour la survie de l’espèce nous laissent dans des ornières de compétitions et de prédations. Notre gros cerveau nous a permis d’optimiser notre capacité à fabriquer des outils qui eux mêmes ont décuplé notre capacité à agir sur notre environnement. La simple maîtrise du feu fut une étape qu’il est difficile de se représenter aujourd’hui : chaleur en hiver, lumière dans l’obscurité des grottes ou de la nuit, cuire des aliments, les faire sécher, éloigner les prédateurs le plus féroces, cautériser des plaies… comment ne pas ressentir un sentiment de puissance, voire de toute puissance. Alors quand on en arrive à manipuler la fission nucléaire… ! Nous voilà devenu des DIeux.
Il y a fort à parier que la maîtrise du feu a permis de libérer du temps de cerveau disponible pour développer notre « mental » d’où sortiront la culture, la logique, la conceptualisation, les mathématiques, le temps… et la conscience de sa mortalité.
Si l’homme, comme l’animal qu’il est, a toujours connu la douleur qui est physiologique, il a découvert la souffrance qui, elle, se développe dans le mental. C’est cette souffrance qui nourrit la folie des êtres humains. Celui qui ne souffre pas n’a nul besoin de vaincre ou de détruire. C’est ce qu’a bien compris le bouddhisme.
Je ne pense pas que ce soit la joie qui entraine l’être humain vers le divertissement mais la souffrance. Les plus grands comiques sont le plus souvent de grands dépressifs.
Si nous souffrons d’une « double injonction contradictoire », c’est d’avoir conscience à la fois de notre finitude humaine et de l’infini du monde, et de chercher sans cesse qu’elle est notre place dans l’univers. Alors, nous nous créons des histoires sensées donner du sens à notre existence, nous cherchons à devenir « quelqu’un » : un bon chrétien, un bon anthropologue, un bon père de famille, un bon sujet de sa majesté, un bon citoyen (« un »; article indéfini)… et quand on a de l’ambition, on veut devenir LE PLUS : le champion, le Président, le conquérent, le PDG, le milliardaire, la star… (« le » ; article défini).
C’est parce que nous sommes persuadé d’être « quelqu’un » que nous nous sommes inventés une histoire en dehors de la nature. Nous n’avons jamais cessé d’être dans la nature et de la nature. Notre folie vient de cette illusion du sentiment d’être à part.
Retrouver la simplicité serait retrouver la consience de notre vraie place dans la nature, un fruit du vivant parmi tous les autres mais pour celà, encore faudrait-il abandonner l’illusion d’être quelqu’un. Le plus paradoxale, c’est qu’en choisissant d’abandonner notre désir d’identité nous nous libérerions de la souffrance mais nous sommes terriblement attaché à l’un et à l’autre.
Si je me replace dans la peau d’un paysan du moyen âge : je suis Pierre, fils de…, du village de…, forgeron de mon état, éventuellement béarnais ou gascon.
Si je me replace dans la peau d’un jeune d’aujourd’hui : je suis iel, fils de…, beau fils de…, étudiant en histoire de l’art spécialisé dans l’art précollombien, écolo, néorural, PSG, anti ceci, génération Z, pro cela, français, européen…
La complexité dont nous souffrons le plus est bien celle-là.
La voie de la simplicité devra passer par là.
Faire simple, bordel !
Ce que je suis ? Simple fruit de la Vie.
C’est plus une devinette qu’une « analyse » que vous nous proposez (pour cette dernière nous n’avons pas la compétence).
Alors, après « le coin du plafond », le chant religieux : la nostalgie de votre enfance chrétienne ? Un point d’ancrage dans une plus vaste solastalgie ?
Dans ces cas-là, la musique que l’on aime peut être un refuge, il me semble.🙂
L’effet Potemkin.
Sans adhérer au contenu des paroles de ces chants religieux, il faut reconnaître qu’il y a un côté apaisant que l’on peut retrouver aussi dans certains chants grégoriens, mais que l’on ne retrouvera certainement pas dans cet autre chant : https://youtu.be/0TQC1-HLHV8 Ou pire encore dans ce hip-hop :
Allez un petit chapelet avant d’aller porter le sommeil dormir.
https://www.youtube.com/watch?v=JvkMnHXtHzc
https://www.youtube.com/watch?v=GUYykgAkfH0
https://www.youtube.com/watch?v=TjwzonqUFRQ
https://www.youtube.com/watch?v=GgrzgFOPf2Q
https://www.youtube.com/watch?v=5ta1OUEM9Ao
https://www.youtube.com/watch?v=u2UUod3Y4wc
https://www.youtube.com/watch?v=2JKYQQtAn0I
https://www.youtube.com/watch?v=wZJuIuDITDA
Notre extinction prochaine et notre incapacité à l’éviter deviennent et deviendront de plus en plus difficiles à nier.
Nous resteront toujours deux types de « choix » :
– La régression :
– encore un temps : captations de l’attention (tant qu’il y aura des écrans), illusion transhumaniste drogues de synthèse,
– jusqu’au bout : superstitions, replis identitaires,
– L’acceptation stoïque
A celle-ci pourrait bien aider le plan C, qui, s’il se réalise, restera – pour qui refuse la régression – le seul « espoir », la seule façon de nous projeter dans un avenir ainsi qu’un symbole commun pour ne pas toutes et tous nous entre-déchirer jusqu’à notre dernier souffle.
Le plan C pourrait donc bien ressembler, aussi, à une religion.
Mais une religiosité sans mensonge, sans illusion.
Paul, quel nom générique donnerez-vous à votre ou vos robot(s) ? « Camille » en hommage aux zadistes ?
« Camille est grand et Jorion est son prophète. »
ça pourrait être sympa mais faites gaffe quand même de pas péter un câble façon mégalo (je suis pas trop inquiet sur ce point).
nb : Vos robots seront-ils capables d’humour, cette politesse du désespoir ?
@konrad, Pascal, Khanard et les amis de PJ ”Mango est là. Rentrons à la maison, vite vite » 😂
C’est pas bien de se moquer ! Mango nous montre qu’elle perception on peut avoir de la gauche quand on…
@Mango vous dites : « mais certains le sont pour des positions politiques plus ou moins arbitraires … » je réponds :…
Bien vu…^!^… pour le meilleur (parfois) et pour le pire (… bien trop souvent ! )
Merci Mango pour vos réflexions et analyses pertinentes. Nous sommes nombreux au centre à partager vos propos et nous nous…
Elle est trop longue. Mais j’avoue que je me suis aussi posé la question…
dingue ! les robots du futur garderont sûrement le meilleur des deux techniques. la mécanique pour autoriser la main à…
OpenAI o3 est-elle une IAG (ou AGI) ? Il semble que tous les spécialistes ne soient pas d’accord, tel François…
AGI et ses magouilles c’est l’adolescence de l’humanité. Parents: accrochez vous. Ça va secouer.
P.S Je ne critique pas du tout @PJ, si vous ressentez comme dans le sens critique avec mon commentaire précédent,…
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