À propos de « Au fond de moi, je ressens une angoisse permanente liée au changement climatique » par Claude Halmos

Le Monde : « Au fond de moi, je ressens une angoisse permanente liée au changement climatique » par Claude Halmos, le 11 septembre 2022

Comment expliquer les fantasmes de fin du monde, même chez des enfants ?

Ils s’expliquent […] par la gravité réelle des phénomènes…

Les prises de décisions extrêmes ne sont-elles pas le fait de gens qui étaient déjà fragilisés par leur vie personnelle ?

On pense trop souvent que seules les souffrances de notre vie privée pourraient nous faire aller très mal, et que celles liées à notre vie sociale ou à l’état du monde ne seraient que secondaires. C’est une erreur…

A-t-on raison de se préoccuper de l’écoanxiété ?

L’anxiété […] relève de la pathologie. Et suppose que le rapport à la chose qui inquiète soit majoré par l’imaginaire : l’anxieux, par définition, grossit toujours les risques et les dangers. Or les dangers actuels pour la planète ne sont pas imaginaires, mais on ne peut plus réels.

Mon commentaire :

La politique de l’autruche on a en effet déjà donné. Appeler « fantasmes » les peurs justifiées des plus pauvres que nous, on a déjà donné aussi. Renvoyer les malheurs du monde à la « force de caractère » de celles et ceux qui en sont les premières victimes et les faire taire avec des anti-dépresseurs, là aussi on a déjà donné.

Merci Mme Claude Halmos de s’adresser à nous comme à des adultes. On vous qualifiera d’ « alarmiste », ne vous inquiétez pas : on vous donnera raison plus tard. Espérons qu’il ne soit pas alors trop tard.

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8 réponses à “À propos de « Au fond de moi, je ressens une angoisse permanente liée au changement climatique » par Claude Halmos

  1. Avatar de Hervey

    Pour les soins je conseille le blog PJ et le whisky en dosettes.

    Je suis certain de trouver au moins deux supporters.

    1. Avatar de CloClo
      CloClo

      Je valide. Et si pas de Whisky, le Ricard fera l’affaire.

      1. Avatar de Hervey

        🙂

        Merci CloClo.
        Deux personnes, c’était le verre au 3/4 vide, j’en espère beaucoup plus.

  2. Avatar de pierre guillemot
    pierre guillemot

    L’article du Monde, reproduit au mépris du droit d’auteur :
    https://www.dropbox.com/s/175of9j64cj279b/Claude%20Halmos%20Lemonde%2020220911.pdf

    Et mon propre commentaire, que les modérateurs du Monde, gardiens du Bien, ont « retenu » : il n’est pas affiché au moment où j’écris, après avoir été proposé à 18h40 mais mon quota est cependant épuisé ; quand ils le rejettent, je peux le proposer à nouveau en veillant à ne pas exciter les réflexes des modérateurs, cette fois je ne peux pas. Ceux qui me font l’honneur de me lire reconnaîtront des choses déjà dites.

    ——–
    « Quand j’étais petit, j’habitais une ville bombardée. Dans le centre de la ville il y avait de grands trous entre quatre rues. A la maison il y avait un abri aménagé dans la cave. J’entendais les grandes personnes raconter et je me demandais quand il y aurait d’autres bombardements. A partir du collège il y a eu la bombe atomique, on voyait aux actualités du cinéma les petits Américains en classe qui s’entraînaient à plonger sous le pupitre pour échapper à l’explosion, et les abris anti-atomiques des familles suisses, pleins de boîtes de conserve et de chocolat. En même temps il y avait la faim dans le monde, les petits Biafrais. Après 2001, les tueurs [specificative deleted]. Aujourd’hui le dérèglement climatique.

    On ne peut pas vivre sans grande peur, et celle de maintenant est plus proche que les précédentes de la peur de l’enfer des temps anciens, qu’on conjurait en léguant tous ses biens à l’Eglise pour construire des cathédrales (aujourd’hui des champs d’éoliennes).
    ——–

  3. Avatar de Pascal
    Pascal

    De quoi avons nous peur ?
    De tout perdre, jusqu’à la vie ?
    Est ce vraiment nouveau ?
    Allez demander aux 3 millions de pakistanais innondés, aux ukrainiens aux villes rasées, aux 1,4 millions d’enfants qui souffrent de la famine…
    Nous ne sommes pas en mode survie, c’est pour ça qu’on a le temps d’avoir peur de la fin de l’humanité.

    1. Avatar de Thomas Jeanson
      Thomas Jeanson

      D’un autre côté, une fois en mode survie comme tu dis, avec ton Bug Out Bag sur l’épaule, et la faim au ventre, tu n’as plus l’initiative.

      C’est donc bien AVANT, quand il y a un toit sur la tête et des trucs dans le frigo que tu as un peu de marge pour penser et faire des choix ….

      Le choc dont on a besoin pour se réveiller est trop fort !

      Ça fait penser à Obélix, cherchant à obtenir des infos de légionnaires en tapant dessus :

       » Avant, ils ne veulent pas, après, ils ne peuvent plus « 

  4. Avatar de PHILGILL
    PHILGILL

    Là, il se passe quelque chose de curieux ! Comme une sorte de retournement de sujet. Parce qu’on pourrait, je crois, tout aussi bien associer, ici, le titre accrocheur de la chronique de Mme Claude Halmos ou de ce billet, directement à l’image de Chantal Montellier, ne trouvez-vous pas ?
    En effet, à travers le témoignage recueilli auprès d’une lectrice, ne serait-ce pas plutôt la terre elle-même, qui se retrouve mise sur le divan, parce que l’état du genre humain lui pèse beaucoup, et qui nous ferait part de son déchirement intérieur ? « Au fond de moi, je ressens une angoisse permanente liée au changement climatique. » Ainsi, ce dernier né de l’espèce humaine éjecté dans l’espace, lui demande pardon. Mais conscient trop tardivement d’avoir été le principal responsable de sa douleur, la terre lui répond qu’il est maintenant trop tard ! Alors, vers quelle IA devra-t-il se tourner pour éviter… la fin du monde ?
    https://youtu.be/OTy4fOFDmx4

  5. Avatar de torpedo
    torpedo

    Bonsoir à tous,

    Les changements climatiques étaient, sont, et seront encore longtemps, inéluctables.
    Tout comme l’a été la fin de nos ancêtres,
    Comme l’est encore aujourd’hui la nôtre,
    Et comme le sera encore longtemps celle de nos descendants.
    Ni nos angoisses, ni nos prières, ni même la science n’y changeront rien.
    Et il nous faudra, une fois encore, faire taire les peurs ancestrales qui ressurgissent,
    Afin qu’elles ne causent bien plus sûrement notre disparition,
    Avant même que le réchauffement aient encore fait son oeuvre,
    Par les guerres fratricides qu’elles engendreront bientôt.
    Il nous faut concevoir dès maintenant un idéal commun planétaire,
    Sans lequel rien de bon ne sera possible.
    A l’abri des croyances passées, mais tolérant,
    Un projet éclairé par l’expérience historique millénaire des Humains.
    Au fond de chacun, est une part de vérité et de savoir.
    Une pensée unique et précieuse qui sais s’exprimer.
    Pour le respect de notre espèce et de notre Terre,
    Fiers des réussites comme des échecs de nos ancêtres,
    Il nous faut entendre toutes ces évidences individuelles,
    Et construire dès maintenant les lois de notre temps.
    Débarrassons les Humains de tous les sectarismes anciens,
    Pour les vouer enfin à celui qui seul devrait les unir.
    L’Humanisme.
    Eric.

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  1. Mes yeux étaient las, bien plus que là, juste après l’apostrophe : la catastrophe.

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