Dans toutes les guerres on a recours à la chair à canon. Des êtres que l’on sacrifie pour arracher la victoire d’une bataille.
Dans toutes les guerres le vainqueur (s’il y en a un) en ressort plus riche.
Sous nos latitudes, la guerre économique ne déroge pas à ces deux principes. Les salariés sont sacrifiés pour enrichir les milliardaires. Avec moult carottes, ils pompent les ressources naturelles de la Terre pour exister physiquement et socialement en laissant une dîme aux propriétaires.
Cette guerre est uniquement possible grâce aux progrès techniques et à l’énergie abondante et gratuite (les aubaines), le principe moteur étant le capitalisme.
On détruit la Terre et le vivant pour enrichir une classe de super-riches et faire progresser la technique/savoir (soigneusement privatisé) qui affronte ces jours-ci le grand mystère de la source de notre être intérieur (IA) et de notre rapport au cosmos (James Webb).
L’intrication de ces mouvements que la Nature nous impose, nous ayant créé et fourni tous les éléments nécessaires, conduit à notre disparition avec comme bonus des machines comme réceptacles de cette technique/savoir qui finira très certainement enterrée pour être éventuellement redécouverte. Fin du cycle.
J’ai envie de me battre pour mon royaume, l’Humanité, ces êtres parlants qui accumulent le savoir pour accomplir le vivant.
Le champ de bataille, le substrat est celui du langage, la chair à canon de cette guerre est le matérialisme (consommation + industrie) et nos armes, l’amour et le partage du savoir/connaissance. C’est une guerre contre la quantité et pour la qualité dont les valeurs existent en nous et dont nous sommes individuellement les seuls à pouvoir les déployer. Tous les jours nous pouvons affiner, perfectionner cette arme pour gangrener de l’intérieur le système en place pour qu’il s’effondre de sa belle mort avant que la Terre passe à autre chose.
Illustration : La galaxie NGC 7496 – Télescope spatial James Webb
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