C’est l’un d’entre vous qui me rappelle cela. Je suis d’accord qu’il n’y a pas grand-chose à changer à ce que je dis là. La seule chose que je ferais différemment, ce serait montrer en conclusion, au lieu de Comprendre les temps qui sont les nôtres (Odile Jacob 2014), un livre qui ne paraîtrait que deux ans plus tard : Le dernier qui s’en va éteint la lumière (Fayard 2016).
Le tragique dans cette affaire, c’est qu’aussi justifiées qu’aient été les alertes que je lançais, aussi sages qu’aient été mes propos il y a huit ans, ils n’ont fait aucun différence au niveau des décisions prises par les gouvernements. Oui, mes livres sont au Top 10 des plus piratés (comme me l’annonce avec un enthousiasme mal dissimulé l’un d’entre vous 😉 ), oui, et cela me fait chaud au cœur, on en entend l’écho dans les déclarations contestataires des récemment promus de certaines grandes écoles, mais nos systèmes politiques n’ont pas permis à une quelconque de mes propositions de se concrétiser en décision effective.
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