Charles Aznavour (1924-2018)

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6 réponses à “Charles Aznavour (1924-2018)

  1. Avatar de Pascal
    Pascal

    Ma fille de 17 ans préfère celle là

    Faut dire que la lui chantait quand je l’avais bébé dans les bras. Ça doit laisser des traces.
    Moi j’ai un faible pour celle là

    Fallait oser pour l’époque et que d’humanité dans cette chanson.

  2. Avatar de Christian Brasseur
    Christian Brasseur

    Magnifiques chansons françaises.

    Et la réplique: « Deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche » on ne peut plus actuelle: DT en marche vers un second mandat présidentiel, esquisse ostensiblement la menace d’être poursuivi pour l’assaut du Capitole.
    Fauteur de trouble invétéré ce Donald. Je lui dédie personnellement une autre réplique cinématographique: « les cons ça ose tout, et c’est à ça qu’on les reconnaît ».

  3. Avatar de Hervey
  4. Avatar de Didier Rombosch
    Didier Rombosch

    Charles Aznavour : “ je lui ai dit tu devrais chanter des textes un peu plus élaborés, parce que ta survie elle est là, et il a pas dit non, “eh ben t’as qu’à m’en faire une” il m’a dit !”

  5. Avatar de octobre
    octobre

    Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil. Avec de merveilleuses peintures comme celles des jardins d’oliviers du père Van Gogh. Sans laisser le temps à l’ego de tout écraser, y compris la misère.

    1. Avatar de Paul Jorion

      « Dix-sept portraits de femmes » III. Les deux fautifs :

      En septembre 1997, venu du campus de l’Université de Californie, à Irvine, à une vingtaine de kilomètres de là, j’ai échoué à Laguna Beach : sur la plage. Ce qui m’a probablement sauvé. C’est Aznavour qui chantait « Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil ». Immigrant de la première heure, je crevais la dalle au paradis. Entre mes moments de vaine agitation, j’arpentais la plage de long en large. Un matin d’hiver, au lendemain d’une tempête, j’ai découvert la laisse de mer comme un collier de pierreries : une accumulation rutilante d’énormes coquillages. Au tournant d’un rocher je me suis retrouvé nez à nez avec une femme policier, elle aussi les mains encombrées de ses joyaux : attirée par les trésors de la plage pendant ses heures de service, et assez penaude de tomber sur quelqu’un. Moi aussi un peu emmerdé, mais pour la raison inverse : que j’aurais dû plutôt à cette heure-là, être au travail quelque part. Et nous les deux fautifs, nous nous sommes regardés en souriant, nous nous sommes dit bonjour, et nous rapprochant l’un de l’autre, nous avons comparé nos butins, avec les mots enfantins qui conviennent aux coquillages.

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