Le Monde : Piqûres en soirées : ce que l’on sait sur ce phénomène qui touche la France entière
Les marques de piqûres se situent sur « les bras », « les fesses », « le dos », sans que les victimes ne voient leur agresseur. Cette note décrit « des effets immédiats » mais aussi des « effets retardés », avec parfois des « marques de bleus » autour du point rouge caractérisant la piqûre. Les symptômes sont variés et vont « des maux de tête » aux « bouffées de chaleur » en passant par des « vertiges » voire une « perte de connaissance ».
Lorsque l’anthropologue entend parler de ce genre d’affaires, il ouvre son grand cahier.
Pas à la page où l’on raconte l’histoire de l’auto-stoppeuse fantôme qui a cessé d’être là sur le siège arrière au moment où l’on s’inquiète de son long silence, et dont le premier enregistrement connu date du XVe siècle.
Ni à la page où il est question des révoltantes mutilations de chevaux, où l’on explique que la minutieuse enquête menée révéla que dans tous les cas investigués, les blessures étaient en réalité accidentelles, et que quand on demanda à un propriétaire de cheval pourquoi il avait coché la case « Mutilation » sur le formulaire, il avait expliqué que « Ben, les fois précédentes, il n’y avait pas encore cette catégorie-là… et comme je savais pas trop quoi mettre… »
Non, il ouvre une page blanche et consigne soigneusement les faits, ou faudrait-il dire dans ce cas-ci, la très troublante … absence totale des faits 😉 .
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