Élection présidentielle française : premier tour

Élection présidentielle française : premier tour

10 avril 2022 9h22

Le Monde :

22:48 L’ESSENTIEL

Marine Le Pen désormais créditée de 23 % et Jean-Luc Mélenchon de 22,2 % des suffrages exprimés

L’écart entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen se resserre dans la nouvelle estimation d’Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, France 24-RFI-MCD, Public Sénat-LCP Assemblée nationale et Le Parisien-Aujourd’hui en France.

Emmanuel Macron reste en tête, avec 27,6 % des voix. Marine Le Pen est créditée de 23 %, et Jean-Luc Mélenchon de 22,2 %. Eric Zemmour obtient 7,2 % des voix selon cette nouvelle estimation. Valérie Pécresse est créditée de 4,8 %, Yannick Jadot de 4,7 %, et Jean Lassalle de 3,1 %. Sous les 3 %, on retrouve Fabien Roussel avec 2,3 %, Nicolas Dupont-Aignan avec 2,1 %, Anne Hidalgo avec 1,7 %. Philippe Poutou avec 0,7 % et Nathalie Arthaud avec 0,6 %.

(à suivre…)

TOUT LE MONDE EST CONTENT !

Macron fait mieux que prévu : 28% !

Marine Le Pen fait mieux que prévu : 23% !

Jean-Luc Mélenchon fait mieux que prévu : 20% !

LaLibre (Belgique) :

19h37 : Sur base des projections liées aux premiers dépouillements, un institut de sondage donne Le Pen en tête

Selon les projections d’un important institut sur base des premiers dépouillements, Marine Le Pen serait en tête avec 24 à 25%. Emmanuel Macron est crédité de 23 à 24%, Jean-Luc Mélenchon de 20%, Eric Zemmour de 12% et Valérie Pécresse de 6%.

Notons que ces projections pourraient être inversées par les dépouillements dans les grandes villes, qui devraient être davantage favorables à Macron.

🔴 URGENT – Présidentielle : 26,5 % d'abstention au premier tour selon l'estimation Ipsos/Sopra Steria https://t.co/VKroiI5K9K pic.twitter.com/lUB7enSufy

— FRANCE 24 – Urgent (@UrgentF24) April 10, 2022

188 réponses à “Élection présidentielle française : premier tour”

Marcel

11 avril 2022 1h24

Oufti. Quel soulagement. Le monde libre l’a échappé belle : on est sauvés pour 0.8% (et ça ne devrait plus changer suffisamment pour créer une mauvaise surprise pendant la nuit, on peut dormir tranquille). Heureusement, tout va bien, nous aurons enfin droit à ce duel inédit et tant attendu entre le « fasciste à col blanc » et la fille du borgne héritière de l’OAS et de Vichy (mais, bon, le nom du parti a changé…). J’ai vraiment hâte de savoir si une préférence de vote pour le second tour se détachera sur ce blog.

Ne croyant guère au « fascisme en col blanc », j’ai exprimé ma préférence personnelle il y a cinq ans en citant Kipling (que l’élection était perdue au premier tour et qu’il fallait éviter le pire au second) ; ça a été très mal pris par l’une des personnes qui traitent les critiques de l’OTAN de collabos sur ce site depuis des semaines.

Je retire la moitié de ce que j’ai dit dans mon dernier commentaire sur le blog où je renonçais dorénavant à commenter (sauf alcool, et, de fait, j’en suis à la troisième bouteille de porto bon marché de la soirée et de la nuit) : je continuerai certes de consulter ce blog mais je cesserai de le recommander. Je suis personnellement insignifiant, mais 0.8%, ça peut se jouer à ce genre de petits détails cumulés. Et pourtant, je suis tout sauf un admirateur inconditionnel de Mélenchon. Mais le GIEC dit qu’on a trois ans. Pas cinq, pas dix, pas quinze, trois. Entre autres enjeux, et il y en a.

Joyeux second tour.

Répondre
1. Rafio
  
  11 avril 2022 5h42
  
  Quelqu’un qui écrit comme ça après 3 bouteilles de porto bon marché moi je dis chapeau, et je m’incline bien bas.
  Je voudrais toutefois rappeler que Marine Le Pen est dé-dia-bo-li-sée, certains ici semblent l’avoir déjà oublié.
  Et à ceux qui s’en étonneraient, ses opinions et promesses concernant l’immigration et les populations d’origine étrangère n’ayant guère évolué, je dirais qu’ils se trompent de sujet. MLP est dédiabolisée à partir de l’instant où elle abandonne le projet d’une sortie de l’euro. Ne perdons pas de vue les intérêts des classes dominantes s’il vous plaît. Elle l’a fait un peu tard et dans la précipitation en 2017. Cette année elle a toutes ses chances.
  
  Joyeux second tour à vous aussi
  
  Répondre
  1. Ruiz
    
    11 avril 2022 9h03
    
    @Rafio Surtout que l’évolution n’est pas seulement tactique et électoraliste, mais corresponds à une évolution du fonctionnement de l’Euro, d’une situation où la maîtrise monétaire était indispensable pour permettre une liberté économique, et l’inflexibilité envers les grecs à une politique d’endettement auprès de la banque centrale Larga manu, avec tout les accomodements aux traités devenus subitement possibles.
    
    Répondre
Philippe Soubeyrand

11 avril 2022 6h49

Bonjour les gueules de bois,

Matinal moi ? Comme toujours !

Au fait, je ne sais pas Paul concernant Poutou, mais moi, là, je me sens ENFIN le coeur léger.

Pas si facile du tout de barrer la route au « Lider Supremo » ! C’était pas gagné !

Mais voilà, là, c’est fait ! Quel soulagement…

La mascarade est ENFIN terminée !

Bien à vous,

Philippe

ps : ça aide d’être a minima influents… il fallait pas nous ignorer…

Répondre
1. Thomas Jeanson
  
  11 avril 2022 7h51
  
  Bonjour Philippe,
  
  Un peu tôt le soulagement, reste en lice une des deux candidats qui souhaitent ouvrir grand la porte de la guerre civile en France.
  
  Avec tout ses défauts, il me semble pas que Melucho était pire.
  
  Répondre
  1. Philippe Soubeyrand
    
    11 avril 2022 10h11
    
    Certes Thomas,
    
    Mais le risque de victoire face à Macron au second tour était bien plus GRAND avec le « Lider Supremo » qu’avec la « Grande Prétresse » !
    
    Les reports de voix depuis la « Grande Prétresse » vers le « Lider Supremo » aurait été désastreux pour la France ! Là, ce ne sera pas le cas.
    
    Un dernier petit effort, et ce sera très vite soldé… Enfin, j’espère…
    
    Amitiés,
    
    Philippe
    
    ps : et comme la très grande majorité des militants des partis politiques ne réfléchissent presque jamais à la stratégie – ce sont essentiellement de « simples » suiveurs – là, sur le papier, c’est d’ores et déjà gagné…
    
    Répondre
    1. Thomas Jeanson
      
      11 avril 2022 10h38
      
      Bon, si tu le dis…
      
      J’espère sincèrement pouvoir te féliciter pour ta clairvoyance au soir du deuxième tour.
      
      Le jeu, de mon point de vue, est très loin d’être fait.
      
      Répondre
    2. Patate
      
      11 avril 2022 12h28
      
      In case you were wondering about these jokes on social media calling to cough on old people:
      
      A clear generational divide in France 👉 Young people favored Melenchon, while older people picked Macron, according to polls (and seniors tend to vote more)
      https://twitter.com/Newsbaum_/status/1513423399065985025
      
      Répondre
2. Jojo
  
  11 avril 2022 7h58
  
  @PSoubeyrand
  Vous m’avez l’air bien confiant. Il y a un deuxième tour et sauf à dire que Le Pen est moins dangereuse que Mélenchon, avoir le coeur léger me semble revenir à vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
  
  Répondre
3. Dup
  
  11 avril 2022 10h01
  
  Enfin un propos sincère, PJ devrait en prendre de la graine… Profitez bien de ce qu’il vous reste d’influence ces 5 prochaines années.
  
  Répondre
baloo

11 avril 2022 8h25

Coucou,

Ce qui est paradoxal dans cette election , ce n’est pas le résultat, qui est identique en rapport de force aux autres elections.

C’est le sentiment, a tort ou a raison , que l’extreme droite peut acceder au pouvoir. Est ce que la france peut supporter 5 ans de clowneries d’extreme droite comme l’amérique a supporté trump ?

Répondre
1. Dup
  
  11 avril 2022 10h04
  
  Peut supporter plus de 5 ans Orban vient bien d’être réélu… Et puis ya encore du bien gras sur le mammouth, Macron a fait 28…
  
  Répondre
Duncan Sutherland

11 avril 2022 9h47

I would not, of course, presume to offer any comment on yesterday’s first round of the French presidential election or to sing the praises of parliamentary democracy among the French, who will probably never go back to anything like that, memories of the Third Republic being what they are.

Much safer to give a thought or two to the man in the street, specifically the man who called out to Boris Johnson by name in tones of sincerest affection and astonishingly heartfelt appreciation and indeed gratitude from the corner of a street in central Kyiv at the weekend as the First Lord of the Treasury and Prime Minister of the United Kingdom improbably approached on foot, wearing no flak jacket or bullet-proof vest but just his usual crumpled suit and tie in the company of the hero president of Ukraine in more warlike garb.

The man on the street corner addressed the Prime Minister confidently, from afar initially and at length, as any person in a liberal democracy should feel free to do and should have the opportunity of doing, if only by voting, in an electoral system which does not make a mockery of his or her democratic right to hold the government to account. Today was this man’s lucky day. Not only was the street nearly empty, due to the war currently raging to preserve his country’s democracy and independence, but both the visiting head of government and his own president deferred immediately and unhesitatingly to his democratic authority, to the authority of the Man in the Street, that is, by changing course and heading straight towards him, with their heavily armed military guard forming a lethally protective circle around the group.

I don’t know the name of this particular man in the street, of course. So I shall just call him Ivan. Ivan spoke on warmly to the PM in Russian, it being widely known in Ukraine that Mr Johnson has some familiarity with the language. Unfortunately, his command of Russian is somewhat limited. So President Zelensky translated the essence of what was a gushing expression of gratitude for everything that the United Kingdom is known in Ukraine to be doing for that country. Of course, as you know, we British are a modest people, rather given to hiding our light under a bushel than to taking credit for helping the Ukrainians to defend democracy in timeous and practical ways which actually produce valuable and valued concrete results.

However, there was Ivan, grasping the hand that the PM had unhesitatingly held out to him and embarrassing every single citizen of the United Kingdom by telling us what splendid chaps we are, after which Mr Johnson sincerely expressed our profound admiration for the people of Ukraine and their « remarkable » president, who embarrassed us all further by expressing to « my friend Boris » his own appreciation of « your great and powerful country », a sentiment not unlikely to cause paroxysms of offended national pride in some of the capital cities of the EU (and indeed the Paul Jorion Blog), particularly because he did so as the leader of a country which knows what power the United Kingdom can still wield and what it had to go through for Europe when in the twentieth century it was under attack from the forces of darkness, which have regrettably returned to assail us all because Europe has unforgivably been lulled into a false sense of security in the twenty-first century.

And what of Ivan while these words were being spoken in front of him by these two leaders of democracies? The Man in the Street stood there beaming and radiating sheer blissful happiness, in a city in whose suburbs innocent citizens have been tortured and put to death brutally and barbarically in the past few weeks for presuming to aspire to be Men and Women in the Street in a state in which, like him, they should be free to speak to their elected leaders like equals and free to tell them confidently what they think of them and what they want them to do.

All of these three men in this calm moment in the middle of the maelstrom which is the struggle for democracy in Europe today seemed to me to be sublime incarnations of what Ukrainians are fighting and dying for right now, while citizens of the European Union blithely fill up the petrol tanks of their cars and go on funding Russia’s war of aggression against the rights so confidently and admirably exercised by the man in the street in Kyiv.

Répondre
1. PIerre-Yves Dambrine
  
  11 avril 2022 10h20
  
  Ursula von der Leyen a tout de même devancé Boris Johnson à Kiev.
  L’honneur de l’Union est sauf !
  
  Et si Boris Johnson a pu donner un peu de baume au cœur des Ukrainiens et leur apporter une aide matérielle, tant mieux, même si je n’oublie pas les donations russes au parti conservateur.
  
  https://www.lemonde.fr/international/article/2019/11/10/elections-britanniques-au-parti-conservateur-des-donations-russes-qui-intriguent_6018709_3210.html
  
  Hier soir pendant la soirée électorale l’Ukraine semblait bien loin … elle avait disparue de nos écrans. Je regrette que mes compatriotes se fichent à ce point de la politique extérieure, comme si la France était dans une bulle.
  
  Répondre
  1. Antonin Arlandis
    
    11 avril 2022 10h56
    
    On peut dire exactement la même chose vis-à-vis de la crise écologique au regard de l’urgence et des candidats pour lesquels les français ont voté… Parmi les trois candidats arrivés en tête, il n’y a que Mélanchon qui a un programme qui est bon sur le sujet de l’écologie et de la durabilité (même si sur la politique extérieure c’est la catastrophe Mélanchon mais bon il n’est pas au second tour). Macron c’est très moyen sur l’écologie et la durabilité et Lepen va amener la France et le monde vers l’effondrement…
    
    PS : Paul, pour moi le meilleur candidat était Jadot. Sur l’écologie c’est Jadot qui est le mieux classé dans l’ensemble selon les ONG. Mélanchon est bien classé aussi :
    
    https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/presidentielles-cinq-outils-pour-s-y-retrouver-dans-les-propositions-ecologiques-des-candidats-150689.html
    
    Il y a aussi une ONG qui travaille sur la démocratie et qui ne classe pas très bien Poutou sur le sujet de la qualité de la démocratie (j’avoue que je n’ai pas regardé l’étude de façon très approfondie mais il me semble que pour Mélanchon cette ONG ne prend pas en considération son positionnement sur la géopolitique).
    
    https://fairegagnerlademocratie.fr/nous-avons-evalue-les-mesures-democratiques-des-candidats-aux-elections-presidentielles-%ef%bf%bc/
    
    Répondre
    1. Tgee
      
      11 avril 2022 20h18
      
      Les écologistes tant qu’ils traînent des boulets comme Rousseau ne peuvent rien espérer malheureusement. C’est un tel repoussoir pour la majorité des gens…
      Melanchon n’a aucun intérêt à voir Macron gagner, d’où de fait son appel à l’abstention, avec ce qu’on peut en anticiper. Je vois mal Melanchon jouer la carte du front républicains et négocier une entrée au gouvernement avec Macron. Je n’ai aucune confiance sur son programme. Je ne crois qu’en la projection des actions passées et je ne vois rien d’écologique chez lui au delà de la tactique. Je n’ai pas non l’impression qu’il soit entouré de spécialistes. Bref des promesses version Chirac.
      Et oui, Melanchon est vraiment une catastrophe en géopolitique. Mais malheureusement, c’est le cas de presque tous les leaders Français qui va rendre une position pro otan difficelement tenable.
      Seul Jadot a eu positionnement clair et lucide. Inaudible, plombé par son boulet, complaisamment mis en avant par les médias (faut voir les intérêts industriels en Russie) , mais aussi par ses qualités moyennes de tribun. Il n’a pas l’autorité morale nécessaire.
      Macron, n’a pas le droit à l’erreur. Et franchement, il en a tellement faite, que c’est dur de penser qu’il va passer entre les gouttes.
      Il y a un réel risque d’isolation de la France en Europe qui n’inspire pas confiance non pas à cause de son armée (néanmoins pas assez protectrice) mais à cause de ses politiques. Personne ne manque d’observer l’aide riquiqui apportée à l’Ukraine, ni le clash imbécile avec les polonais.
      
      Répondre
  2. charles
    
    11 avril 2022 11h04
    
    Pierre-Yves, tout le monde s’en fout de l’Union, vous n’avez pas lu l’article du Guardian le 9/04 sur le blog ?
    L’honneur ne s’use que si l’on s’en sert, Boris Johnson avec son costume fripé et Ursula van der Leyen avec sa mise en pli n’ont pas le même sens des valeurs!!
    
    Répondre
    1. Pierre-Yves Dambrine
      
      11 avril 2022 11h26
      
      Charles,
      
      “Tout le monde s’en fout de l’Union”
      
      Je vous le demande, où en serait aujourd’hui l’Ukraine sans la prompte réaction de l’Union après l’agression de la Russie de Poutine ?
      
      Répondre
      1. Charles
        
        11 avril 2022 11h33
        
        Pierre-Yves,
        L’Union est une base de l’Otan, ce n’est pas l’Union qui réagit, elle s’adapte. Ce sont les USA qui arment l’Ukraine et ça ne date pas d’hier.
        
        Répondre
        
        PIerre-Yves Dambrine
        
        11 avril 2022 11h49
        
        Ce que vous dites est faux. Les différents pays de l’Union ont aidé directement l’Ukraine sans avoir besoin de l’OTAN. Quant à l’OTAN, les pays membres y adhèrent de plein gré et en toute connaissance de cause. Demandez à Zelensky s’il n’aurait pas préféré être dans l’Otan !
        
        Répondre
        
        Charles
        
        11 avril 2022 12h23
        
        Pierre-Yves
        Ce que vous dîtes est vrai mais ce que je dis n’est pas faux !
        
        Heureusement que « les différents pays de l’Union » ont agi « directement » en solidarité avec l’Ukraine – ainsi que les pays qui ne sont pas dans l’Union, comme le RU de Boris Johnson.
        
        Quand je dis “Tout le monde s’en fout de l’Union”, c’est du point de vue géopolitique. Que « l’honneur soit sauf », ça nous fait une belle jambe. Le rôle de l’Union, c’est de négocier le prix du gaz de schiste et des F35.
        
        Quant à l’adhésion à l’Otan, au final c’est le Pentagone qui décide. Gardez en mémoire qu’en 2013/2014 la population ukrainienne était divisée sur ces questions et que l’Union, avec son partenariat oriental, n’a pas été très finaude.
        
        Je caricature mais c’est les grandes lignes.
        
        Répondre
  3. Duncan Sutherland
    
    11 avril 2022 14h05
    
    A polite reception is not the same as a display of warm affection. As the Ukrainian Ministry of Defence commented on Mr Johnson’s meet-the-people walkabout on the streets of Kyiv, « That is what democracy looks like. That is what courage looks like. » I am no supporter of Mr Johnson, but I cannot disagree with that. Ms von der Leyen’s quick dash into the presidential palace, commendable though it be, is hardly comparable.
    
    The Ukrainians plainly like the British and relate to us. The French do not, of course, as always, whatever we say or do.
    
    Répondre
2. Ruiz
  
  11 avril 2022 11h10
  
  @Duncan Sutherland N’était-ce pas un peu scénarisé tout çà ?
  En tout cas une telle proximité informelle avec les dirigeants (réelle) ne semblait pas être courante du temps de la fin du mandat Sarkozy ou des gilets jaunes.
  De là à préferer le caractère démocratique de l’Ukraine à celui de la France …
  
  Répondre
  1. Duncan Sutherland
    
    11 avril 2022 14h16
    
    A faithful representation, I assure you. It was all recorded.
    
    Wondrous to behold and inspiring. In the middle of barbarity a golden moment of democracy. Nothing less, improbable though it may seem.
    
    War brings out the worst in people and also the best. Credit where credit is due. No one is all bad, not even Boris Johnson and not even the British!
    
    Répondre
3. Hervey
  
  11 avril 2022 11h25
  
  C’est vrai, dans ce monde qui change l’électeur est encore un consommateur et n’a d’yeux que pour le pouvoir d’achat.
  D’un fait divers que vous citez vous faites une fable pour alerter des véritables dangers et soulignez les enjeux que l’on préfère ignorer.
  « Un train peut en cacher un autre » préviennent certains panneaux destinés aux piétons longeant les voies de chemins de fer.
  Je partage ces signalements que vous pointez du doigt.
  
  Un autre panneau provenant du GIEC alertait lui aussi, un cran au-dessus, et prévient depuis longtemps sur ce qu’il faudrait faire, nous, les Etats et les grands décideurs pour préserver la vie sur la planète …
  Ignorée aussi cette alerte qui contrarie beaucoup de monde … beaucoup de gens à la suite.
  Désespérant !
  Mais c’est bien là que sont les défis !
  
  Répondre
viv

11 avril 2022 9h52

bonjour,

tout et n’importe quoi :
j’ai voté melenchon en 2017, j’ai revoté melenchon en 2022. je ne comptais pas le faire, j’allais voté écolo en septembre 2021. j’ai même participé à la primaire populaire.

j’ai demandé dans mon entourage ce qu’ils allaient faire.
beaucoup vont s’abstenir, je vais m’abstenir.
la confiscation du débat politique au profit des sujets sur l’immigration et la sécurité, m’épuise. On a parlé de sujets de zemmour pendant 5 mois de septembre à février.

les journalistes ne sont plus là pour nous faire réfléchir, ils sont là pour vendre de l’espace publicitaire.
Macron veut supprimer la redevance audiovisuelle…. construire x centrales nucléaires…

tiens elon musk va sortir son robot intelligent l’année prochaine. les milliardaires pourront surement coller un nft de leur visage sur l’écran du visage, ils vont l’avoir leur immortalité.

Répondre
PASQUET Régis

11 avril 2022 9h55

Que reste-t-il ce matin, 11 avril 2022 sur la grève après que la mer se soit retirée ?
Des gens qui n’ont rien retenu de la nécessité consacrer un peu de leur temps pour comprendre le nouveau cadre dans lequel ils devraient désormais réfléchir et agir, celui d’un violent effondrement en cours, dont le dérèglement climatique n’est pas le moindre des attributs ; des gens qui n’ont toujours pas compris d’où viendrait le danger.
Des gens qui ont une fois encore sacrifié la jeunesse sur l’autel du capitalisme pour ne toujours pas avoir compris qu’il s’agit plus que jamais de s’en débarrasser et non de sauver les vacances d’été ou de siroter debout dans les bars.
Et puis, il y a toujours la guerre, une sale guerre que le grand chef et son conseil de défense sont impuissants à contenir ; sans doute le bouquet final des monstruosités capitalistes, accaparement des ressources au sens large et notamment énergétiques que l’on gaspille, dégradation irréversible des milieux et des écosystèmes, migrations en cours et pour longtemps de centaines de millions d’humains qui ne savent plus où aller pour simplement vivre, compétition entre les êtres humains et domination entre espèces tenues pour l’alpha et l’oméga des rapports entre les êtres vivants.
Des Verts, des communistes et des socialistes qui ne pensent en pleurnichant qu’à refonder la sociale-démocratie pour conforter leurs alliances, à rembourser leur frais de campagne et à sauver les élus. Sans remettre en question, notamment, le marché, la concurrence, la propriété et donc le capitalisme dont se réclament aussi Macron dont les phrases sonnent de plus en plus creux et Le Pen dont la fourberie n’échappe à personne.
Voici donc des cohortes d’esprits binaires qui s’apprêtent une nouvelle fois à mettre tous leurs œufs dans le même panier, sans même faire mine d’accompagner les consignes de vote d’exigences. Comme par exemple celle de mettre au coeur du prochain quinquennat le modèle proposé par la convention citoyenne pour le climat. Faute de quoi nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer.
Ce matin, je pense aussi à Murray Bookchin, théoricien américain du communisme libertaire et de l’écologie politique et à sa proposition de municipalisme libertaire qui désigne la mise en œuvre locale de l’écologie sociale. Que reste-t-il ce matin, 11 avril 2022 sur la grève après que la mer se soit retirée ?
Des gens qui n’ont rien retenu de la nécessité consacrer un peu de leur temps pour comprendre le nouveau cadre dans lequel ils devraient désormais réfléchir et agir, celui d’un violent effondrement en cours, dont le dérèglement climatique n’est pas le moindre des attributs ; des gens qui n’ont toujours pas compris d’où viendrait le danger.
Des gens qui ont une fois encore sacrifié la jeunesse sur l’autel du capitalisme pour ne toujours pas avoir compris qu’il s’agit plus que jamais de s’en débarrasser et non de sauver les vacances d’été ou de siroter debout dans les bars.
Et puis, il y a toujours la guerre, une sale guerre que le grand chef et son conseil de défense sont impuissants à contenir ; sans doute le bouquet final des monstruosités capitalistes, accaparement des ressources au sens large et notamment énergétiques que l’on gaspille, dégradation irréversible des milieux et des écosystèmes, migrations en cours et pour longtemps de centaines de millions d’humains qui ne savent plus où aller pour simplement vivre, compétition entre les êtres humains et domination entre espèces tenues pour l’alpha et l’oméga des rapports entre les êtres vivants.
Des Verts, des communistes et des socialistes qui ne pensent en pleurnichant qu’à refonder la sociale-démocratie pour conforter leurs alliances, à rembourser leur frais de campagne et à sauver les élus. Sans remettre en question, notamment, le marché, la concurrence, la propriété et donc le capitalisme dont se réclament aussi Macron dont les phrases sonnent de plus en plus creux et Le Pen dont la fourberie n’échappe à personne.
Voici donc des cohortes d’esprits binaires qui s’apprêtent une nouvelle fois à mettre tous leurs œufs dans le même panier, sans même faire mine d’accompagner les consignes de vote d’exigences. Comme par exemple celle de mettre au coeur du prochain quinquennat le modèle proposé par la convention citoyenne pour le climat. Faute de quoi nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer.
Ce matin, je pense aussi à Murray Bookchin, théoricien américain du communisme libertaire et de l’écologie politique et à sa proposition de municipalisme libertaire qui désigne la mise en œuvre locale de l’écologie sociale. Cette dimension écologiste le distingue du communalisme traditionnel tel qu’il fut proposé par les communes insurrectionnelles en France en 1870-1871 qui est davantage restreint au changement de système politique (remplacement de la démocratie représentative par la démocratie directe ) sans promotion d’une autre forme d’idéologie.
Ces termes sont utilisés pour décrire un système politique dans lequel des institutions libertaires, composées d’assemblées de citoyens, dans un esprit de démocratie directe, remplaceraient l’État-nation par une confédération de municipalités ou communes libres et autogérées.
Le projet repose sur l’idée que la commune constitue une cellule de base capable d’initier une transformation sociale radicale par propagation. ( Wikipédia )

Répondre
1. Annr
  
  11 avril 2022 11h01
  
  Bonjour,
  
  Je plussoie à votre remarquable analyse.
  
  Murray Bookchin, André Gorz, 2 très grands penseurs !
  
  À mon humble avis, le modèle le moins éloigné, même s’il le reste beaucoup, est la Finlande.
  
  Bonne journée.
  
  Répondre
aptyos

11 avril 2022 9h58

On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre et comme le sucre se fait rare, je serai plus prudent.

Répondre
1. aptyos
  
  11 avril 2022 10h06
  
  (en réponse à Philippe Soubeyrand 11 avril 2022 à 6 h 49 min)
  
  Répondre
Hervé

11 avril 2022 10h07

@Paul Jorion

Vos propos venimeux sont hautement ridicules et complètement faux.

Visiblement vous ne connaissez pas les règlements ou les chartes des différents partis que ce soit celui du parti communiste ou celle du Parti EELV et du P.S.

M.Roussel considérait – comme l’a rappelé ce matin M.Adrien Quatennens lorsque celui-ci fut mandaté voici un an par la France Insoumise, pour construire une alliance politique » – » que de toute façon, il n’ y avait pas de perspective pour la gauche donc moi, [Roussel] j’irai jusqu’au bout ! »

Une fin de non recevoir en bonne et due forme.

Quand à la Charte interne au parti EELV, il était écrit dans les statuts qu’il y aurait une Primaire Interne au parti qui départagerait les candidats susceptibles de prendre le leadership du mouvement écologiste français pour la présidentielle de 2022. Ce fut donc M.Jadot qui fut désigné et il partit ainsi en campagne. Madame Rousseau ayant échoué in extremis.

Pour le Parti Socialiste, ce fut plus cacophonique et la décision de promouvoir Madame Hidalgo fut décidé » à l’arrache » , dans la panique générale et sans vraiment de réelle consultation interne. Mais il y a bien longtemps que les dirigeants du PS une fois arrivé au pouvoir s’empresse de jeter à la corbeille toutes les résolutions votées en congrès ; donc cela n’a pas trop posé de problème sauf pour M. Le Foll furieux de s’être fait volé la vedette.

Bref…

Chaque parti avait son candidat ou sa propre candidate.

Dans ces conditions, la France Insoumise a décidé d’y aller en son nom propre via un parlement interne et un mouvement politique, celui de » L’Union Populaire » .

Votre haine vous égare une fois de plus et vous aura égaré sur ce blog pendant dix ans, préférant ces derniers mois faire – via M.Toulet – la promotion de M.Zemmour sur votre blog et de continuer inlassablement à tirer dans le dos de M.Mélenchon.

Libre à vous, vous êtes ici chez vous.

Quand à » Narcisse » et à ses chevilles gonflées, avouez que vous n’êtes pas mal non plus dans le style.

Faites vœu de silence un peu aussi parfois, cela nous évitera de lire vos propos douteux comme de lire le terme » Leader Supremo « , une expression empruntée directement à l’Extrême-droite et qui chagrine beaucoup de monde de l’entendre prononcée dans votre propre bouche.

Je salue pour ma part bien haut M.Mélenchon et son mouvement » L’Union Populaire » arrivé à 22 % des voix à l’Élection Présidentielle de 2022 !

Un score que vous n’étiez par parvenu – M.Jorion – à faire avec M.Gluxmann.

Cordialement.

Répondre
1. Toulet Alexis
  
  11 avril 2022 11h47
  
  Bonjour Hervé,
  
  Vous dites que j’aurais fait « la promotion de M. Zemmour », d’accord avec Paul Jorion. Je crois que vous confondez l’analyse d’un phénomène ou d’une idéologie avec son approbation. Tenter d’expliquer « ce qu’est la zemmourisation et comment lutter contre elle » comme je l’ai fait n’est pas la même chose qu’en faire la promotion – même si vous êtes en opposition avec mon analyse, ce qui est évidemment votre droit le plus strict. Publier ce texte comme l’a fait notre hôte n’est pas non plus faire la promotion d’Eric Zemmour.
  
  Sur le fond, c’est-à-dire la désunion de la gauche, il ne faut pas surestimer son importance puisqu’elle est… moindre que la désunion de la droite ! La raison principale pour laquelle aucun candidat de gauche n’est parvenu au second tour est tout simplement que la gauche en 2022 attire nettement moins de suffrages que la droite (32% contre 40%), et à peine plus que le centre (28%) – mais lui est parfaitement uni derrière Macron. Et il faut encore ne pas négliger les autres axes explicatifs, les autres lectures que l’axe gauche-droite.
  
  Les disputes après un échec électoral sont sans doute dans la nature des choses, mais elles sont inutiles.
  
  Cordialement,
  
  Répondre
2. CloClo
  
  11 avril 2022 15h56
  
  « Votre haine vous égare une fois de plus et vous aura égaré sur ce blog pendant dix ans, préférant ces derniers mois faire – via M.Toulet – la promotion de M.Zemmour sur votre blog et de continuer inlassablement à tirer dans le dos de M.Mélenchon. »
  
  Hervé, n’importe quoi , prêter de la haine dans les jugements intellectuels de Paul Jorion et dire de Alexis qu’il fait la promotion de Zemmour, c’est mettre à côté de la cible.
  
  En plus tu le sais très bien, ta sensibilité aidante. Le Veaux d’Or, voilà où vous en êtes rendus.
  
  31 groupies ni changent rien, bien au contraire.
  
  Répondre
  1. Didier
    
    11 avril 2022 23h07
    
    «Haine» n’est probablement pas le mot exact. C’est «rancœur» qui conviendrait davantage.
    L’explication est noyée quelque part dans les tréfonds de ce blog, et remonte à l’époque du PG.
    Et il est tout à fait exact d’écrire que ce blog a inlassablement tiré dans le dos (voire en pleine face, à l’époque de l’inénarrable Julien Alexandre) de M. Mélenchon. Trop ceci, pas assez cela…
    
    Répondre
    1. Paul Jorion
      
      11 avril 2022 23h58
      
      Trop ceci : ami de Bachar al-Assad et de Vladimir Poutine
      pas assez cela : maître de son tempérament.
      
      Le problème de fond, c’est que ça vous paraît des frivolités, des points de détail.
      
      Répondre
      1. Hervé
        
        12 avril 2022 0h19
        
        @ Paul Jorion
        
        Vous racontez décidément n’importe quoi !
        
        Déformation des paroles et des faits.
        
        Pathétique !
        
        Je vois par contre chez vous, qu’appeler à voter » Macron » – celui qui, avec l’Arabie Saoudite, bombarde les populations civiles Yéménites – ne trouble en rien votre sommeil profond.
        
        Bonne nuit, M.Jorion.
        
        Répondre
        
        Paul Jorion
        
        12 avril 2022 10h27
        
        De même que la Révolution, la question du Yemen ne se résout pas dans les urnes en France.
        
        On imagine que demander aux gens d’avoir les idées claires, c’est peu leur demander. Mais non : le confusionnisme embrume les meilleurs esprits.
        
        Répondre
  2. CloClo
    
    12 avril 2022 0h15
    
    Ah on est passé à 38 groupies !
    
    Paul Jorion doit faire dans le prix de groupe pour les groupies dépitées de lendemain d’élection à la recherche de coupables et de victimes expiatoires.
    
    Entrez, venez vous défouler, on vous accueil ici les bras ouverts âmes en peine, moi j’ai même des sucettes au miel pour atténuer le goût du vomi suite à l’absorption de l’ordonnance obligatoire Macron pour le deuxième tour pour soigner votre douleur !
    
    Répondre
3. Mac
  
  11 avril 2022 17h09
  
  Eh bien.. Nous revoilà « En Marche » .. Avec Œdipe.
  
  Répondre
CHAPONIK Eliane

11 avril 2022 10h15

A croire que les Français qui ont voté Le Pen ont oublié ou ne savent tout simplement pas ce qu’était le fascisme ordinaire et Marine Le Pen n’est elle pas un « Pétain femelle « ?

Répondre
1. aptyos
  
  11 avril 2022 10h53
  
  Je dirai, pire que Pétain, car aujourd’hui on en sait plus que lui sur les horreurs commises par les nazis.
  Je crois que la mère de l’oubli est la peur. LePen & Zemmour en sont des spéculateurs, des charognards, affres ultimes du capitalisme.
  Il faut soigner les peurs… y’a du boulot !
  
  Répondre
2. PIerre-Yves Dambrine
  
  11 avril 2022 11h12
  
  C’est le résultat du désintérêt pour la vie publique d’une partie considérable de nos concitoyens, de l’affaiblissement des corps intermédiaires.
  Quand on interroge les votants de Marine Lepen, l’explication qu’ils donnent très souvent c’est « on a déjà tout essayé, donc pourquoi pas MLP ». Autant dire que c’est le degré zero de la politique, la politique réduite au choix d’une marque de lessive. Cependant, cette motivation cache sans doute des motivations moins avouables : une réelle xénophobie alimentée par l’efficacité rhétorique des partis et médias populistes.
  Et puis il y Zemmour qui avec sa radicalité sert de faire valoir à MLP, la rendant plus présentable.
  Enfin, les médias meanstream qui contribuent aussi à la dédiabolisation, qui s’en accommodent.
  AInsi la théorie du grand remplacement qui il y a quelques années à peine valaient à son inventeur, Renaud Camus, l’opprobre, est devenu un thème de campagne parmi d’autres.
  Bref le fascisme ne s’installe pas du jour au lendemain, c’est tout un processus qui s’étale sur des décennies, avec des évènements qui accélèrent la venue. Le fascisme n’est pas un état solide, il est désormais comme un gaz inodore qui se répand dans notre atmosphère. Faudrait ouvrir les fenêtres !
  
  Répondre
  1. CHAPONIK Eliane
    
    11 avril 2022 12h02
    
    Tout à fait d’accord avec vous Monsieur Dambrine – Cordiales salutations Eliane Chaponik
    
    Répondre
Tout me hérisse

11 avril 2022 10h21

@Chabian
10 avril 2022 19h39
En matière d’autocrate et de considérations issues du président Roosevelt, ce dernier considérait fort bien la validité de l’amiral Robert désigné par Vichy pour la gestion des possessions françaises en Atlantique et Caraïbes, cela donna d’ailleurs lieu à l’accord Greenslade-Robert.
Si vous aviez lu un auteur antillais, Tony Delsham, lequel décrit ce qu’était la vie en Martinique sous la férule de l’amiral Robert : « En Tan Robè », vous auriez compris ce qu’était un autocrate.
Churchill était beaucoup plus perspicace et réaliste que Roosevelt en matière de politique à l’époque ; le président américain était opposé à ce que la France libre reprenne possession des îles Saint-Pierre et Miquelon en décembre 1941, si cela peut être qualifié de comportement autocrate, cela me semble plutôt être du patriotisme opposé au collaborationnisme du régime de Vichy…
Un autocrate dans l’âme ne se serait pas retiré en 1969 après l’échec du référendum sur la régionalisation…
En 2005, le président de l’époque aurait du, lui aussi, prendre exemple sur Ch. De Gaulle et se retirer suite à l’échec du référendum sur la constitution européenne… 😉

Répondre
1. Chabian
  
  11 avril 2022 11h07
  
  Merci de cette réaction et de ces indications, que je vais explorer. Notamment, je ne connaissais que Giraud comme alternative à de Gaulle, et pas ce Robert. Je précise que mon info vient de « Les secrets des archives américaines » de Nerin Gun (2 tomes : 1/ Pétain/Laval/De Gaulle et 2/Ni de Gaulle, ni Thorez en 1983), qui déconstruit beaucoup le mythe ‘de Gaulle’ que j’ai entendu de ’58 à nos jours.
  
  Répondre
l’arsène

11 avril 2022 10h27

A la lecture de beaucoup de commentaires, il faut reconnaitre que les masques sont tombés pour certains ici ( et ailleurs ), ils n’avaient en fait qu’un seul objectif : faire barrage à JLM.
Mission accomplie et bonne chance pour la suite, faire barrage deux fois en quinze jours, c’est une remarquable constance et c’est surtout très « constructif » !

Répondre
1. Paul Jorion
  
  11 avril 2022 10h48
  
  Votre candidat n’a qu’à s’en prendre à lui-même : il est seul responsable des misères que vous attribuez aux autres.
  
  Répondre
  1. Jojo
    
    11 avril 2022 11h41
    
    @PJorion
    Tout attribuer à l’ego sur- dimensionné de Mélenchon me paraît largement exagéré. Figurez-vous que niveau ego, les autres sont pas mal non plus !!!! Je n’en rajouterai pas au risque de me retrouver au niveau bac à sable.
    J’ajouterai que de ttes façons, le total des gauches est légèrement en-dessous du total de l’extrême-droite (si on considère Le Pen-Dupont-Aignant-Zemmour) donc même si la 5ème République semble loin d’être parfaite et que je suis dégouté moi-même de ce résultat plus que je ne l’avais imaginé, je ne puis que constater que l’extrême droite avait toute sa place au second tour.
    
    Répondre
Ruiz

11 avril 2022 10h42

Par rapport au sondage harris interactive 2 jours avant les éléments notables de surprise sont une perte de 3% de Valérie Pécresse, de 1,5 % d’Eric Zemmour pour un transfert en gain de 0,5 % pour Emmannuel Macron et 4% pour Jean-Luc Mélenchon.
Est-ce un biais de correction inadapté chez les sondeurs (qui présenteraient alors sensiblement le même) ou un transfert de vote direct
2,5% de Pécresse et 1,5 % de Zemmour vers Mélenchon dans un vote stratégique Anti-Macron dès le premier tour ?
Ou le résultat de mouvements divers plus complexes ?
Ou un glissement de l’opinion vers la gauche ?
Ou la non pertinence de la dichotomie droite gauche (que l’agglomération Macron ne reconnait pas) et un transfert interne dans une catégorie (? anti- ??).

Répondre
1. Hervé
  
  11 avril 2022 11h07
  
  @Ruiz
  
  « L’Union Populaire » arrive en tête dans la jeunesse, celle-ci s’est déplacée. N’oubliez pas les abstentionnistes, certains sont revenus voter.
  A charge à ceux-ci de reprendre le travail bien commencé et parfaitement consolidé désormais.
  
  Répondre
2. aptyos
  
  11 avril 2022 11h22
  
  Il me semblait plutôt que 4% de gauche qui devaient voter Macron sont allés chez Mélanchon et que les 4% de Pécresse sont allés à Macron.
  
  Répondre
jrmbrt

11 avril 2022 11h06

En 2017 on avait il me semble déjà observé le même phénomène: un score final supérieur à tous les sondages pour Mélenchon, et un score final plutôt dans la fourchette basse pour Le Pen.
en 2012, Mélenchon avait réalisé un score inférieur aux sondages, donc on peut comprendre l’erreur d’appréciation des sondeurs en 2017, mais avec l’expérience de 2017, on aurait pu s’attendre à plus de fiabilité des sondages en 2022.

On pourrait presque que c’est fait exprès pour démobiliser les électeurs potentiels de Mélenchon, en leur faisant croire que tout est déjà joué d’avance…
De même, on s’aperçoit que les sondages concernant Zemmour ont commencé à plonger quand il est apparu que Mélenchon pourrait être au second tour et qu’il fallait donc éviter de disperser l’électorat Le Pen pour s’assurer du second tour Macron – Le Pen …

J’ai l’impression d’être un complotiste en écrivant ça, mais je me pose des questions et je suis curieux si quelqu’un a une réponse:
– soit en expliquant pourquoi les sondeurs se trompent d’une manière qui peut paraitre sélective,
– soit en citant des sondages « indépendants » (donc réalisés par et pour des entités ne pouvant être soupçonnées de vouloir se servir d’un sondage pour faire passer une idée) qui aboutiraient aux mêmes résultats.
– soit en montrant que les sondages sont accompagnés de marges d’erreur dont la presse ne tien pas compte,

En gros, le biais est-il lié aux sondés, aux sondeurs ou à la presse ?

Répondre
1. Charles
  
  11 avril 2022 11h48
  
  La presse a une influence sur l’opinion, c’est évident.
  
  Répondre
2. Ruiz
  
  11 avril 2022 12h27
  
  @jrmbrt Ce qui serait intéressant ce serait des comparaisons avec des sondages non publiés (donc sans incidence sur l’opinion), s’il en a été réalisé et s’ils deviennent accessibles.
  L’écart constaté reste cependant assez cohérent avec les dynamiques perceptibles dans les derniers sondages.
  Le seuil de 5 % destiné à protéger financièrement les « partis » établis tout en dissuadant les autres n’a finalement pas protégé les « anciens » partis de gouvernement (4,8 + 1,9 + 2,5 < 10 % !) ni suscité un vote de soutien.
  Il y a eu coalescence sur les 3 premiers par un vote "stratégique" "utile".
  Au moins les 2 premiers sélectionnés à départager représentent (tout juste) une majorité des votants exprimés.
  
  Répondre
Toulet Alexis

11 avril 2022 11h07

Si une candidature unique de gauche avait été soutenue à la fois par LFI, EELV, PCF, PS, NPA et LCR, cela n’aurait pas nécessairement changé l’affiche du second tour, et en tout cas n’en aurait probablement pas éliminé Le Pen.

C’est que la majorité des électeurs votent stratégiquement… y compris les électeurs de droite !

Face à des sondages qui auraient sans doute affiché un candidat unique de gauche à 28 ou 30%, ils se seraient probablement rassemblés derrière un candidat unique eux aussi – sans doute Le Pen. Alors, il est vrai, le candidat unique de gauche serait bien au second tour, mais contre Le Pen.

Il est possible aussi de constater qu’ils n’y sont pas parvenus, il y a bien eu et Le Pen, et Zemmour, et Pécresse, Lassalle, Dupont-Aignan. Ceci pour les mêmes raisons de fond qui ont fait que les électeurs de gauche n’y sont pas parvenus – parce que « gauche » et « droite » ne sont pas les seules différences ou écoles de pensée, il y a plusieurs droites, et il y a plusieurs gauches. Et l’axe gauche-droite n’est pas la seule manière de comprendre ce qui se passe.

Le fait fondamental c’est qu’au premier tour le 10 avril il y a eu 40,48% pour les candidats de droite que j’ai cités + 31,92% pour les candidats de gauche + 27,6% pour le candidat du centre.
===> Arrondissons : Droite 40% / Gauche 32% / Centre 28%

La gauche a en fait été PLUS UNIE que la droite ! En effet, 21,95/31,92 ~ 69% de son électorat s’est porté sur un seul candidat. Tandis que la droite n’a rassemblé que 23,41/40,48 ~58% de son électorat sur une seule candidate.

Simplement, cette unité supérieure n’a pas suffi.

L’autre axe important pour analyser la situation politique c’est clairement l’axe que l’on appellera raisonnable-populiste, ou encore ouvert-nationaliste – si on est du côté des premiers – et que l’on appellera oligarchique-populaire, ou encore globaliste-souverainiste – si on est du côté des seconds. Le critère le plus clair pour distinguer les deux est sans doute « Si les gouvernements des autres pays de l’UE sont catastrophés par l’idée que X puisse être élu, alors X est populiste/populaire »

Vue sous cet angle, la situation a clairement changé depuis 2017 :
– Le camp populiste/populaire (P/P) rassemblait 49,6% des voix du 1er tour – il en rassemble maintenant 59,0%. Soit presque dix points de plus
– Ce camp reste divisé par l’axe gauche-droite, mais moins qu’auparavant. Le principal bloc électoral P/P non représenté au second tour est comme en 2017 celui qui a soutenu Mélenchon. Il y a 5 ans, 52% de ce bloc électoral s’était reporté sur Macron et seulement 7% sur Le Pen, avantage massif pour le premier (1) Les études d’opinion indiquent un partage beaucoup plus équilibré cette fois-ci, avec seulement un léger avantage pour Macron
– Le camp ouvert/oligarchique (O/O) reste beaucoup plus uni que son adversaire P/P, mais il a beaucoup moins de réserves de voix. Son candidat a rassemblé cette fois-ci les 2/3 des voix de son camp, à comparer avec moins de la moitié en 2017. Si les O/O n’avaient pas tant amélioré leur unité, le second tour aurait opposé Mélenchon et Le Pen

Voilà les raisons de fond pour lesquelles le second tour sera quoi qu’il en soit incomparablement plus serré qu’en 2017, et Marine Le Pen quoique clairement dans la position du challengeur a une chance sérieuse de l’emporter.

En pratique, elle attirera sur sa candidature un certain nombre de P/P de gauche, parce qu’ils la rejoignent en partie. Et encore un certain nombre de O/O de droite, qui eux aussi la rejoignent en partie. Très peu évidemment de O/O de gauche 🙂 !

Le second tour est véritablement ouvert. En 2017, le débat d’entre deux tours, ratage calamiteux pour Marine Le Pen, avait conduit à déplacer le résultat d’au moins six points : sondages 40-41% pour elle avant ce débat, résultat final 34% seulement. Cette année, les sondages post-premier tour placent Le Pen entre 46% et 49%. Qu’elle mette suffisamment en difficulté Macron le 20 avril, qu’elle déplace ne serait-ce que un à quatre points, et elle sera élue.

Le président sortant est clairement vulnérable : il peut être attaqué notamment pour politique anti-sociale, mépris, échec sécuritaire, échec éducatif, corruption. Sa challengeuse aussi est vulnérable : on peut l’attaquer notamment pour xénophobie, dépendance envers Poutine, irréalisme économique, politique anti-entreprises, corruption. Quoi que l’on pense sur le fond de ces attaques, dans l’un comme l’autre cas.

C’est sans doute le débat du 20 avril 2022 qui décidera l’élection.

(1) https://www.publicsenat.fr/article/politique/reports-des-voix-age-revenus-la-sociologie-du-vote-au-second-tour-60214

Répondre
1. CloClo
  
  11 avril 2022 12h04
  
  Entièrement en accord avec ton analyse Alexis, et qui ne tombe pas sous le prisme déformant des affects.
  
  Reprochez aux autres ne pas avoir su passer la barrière, est le signe que ça ne tourne pas rond dans la tête de pas mal de groupies de JLM. Des vrais gamins à qui on aurait pas donner le jouet dont ils rêvait. Comme si l’important était de passer la barre. Comme si tenir la barre était l’alpha et l’omega de la politique. JLM est bien trop intelligent pour savoir que tout ceci ne sert à rien, si on entraîne pas la majorité réelle et profonde avec soi. Et la majorité on ne la prend pas en ordonnant ou en braillant que « c’est de votre faute ».
  
  Je l’ai trouvé en revanche très bon hier soir, souriant et sans amertume, bien mieux que la dernière fois en 2017. Un bel esprit, pas exempt de critiques par son éloge permanent du nationalisme français, mais un magnifique orateur, pertinent, et efficace qui m’aura appris bien des choses et qui aura fait battre mon coeur bien des fois. Il a construit un départ, là où beaucoup trop emporté par la fougue on vu une aboutissement. Bon ben on va y arriver à force.
  
  Répondre
  1. CloClo
    
    11 avril 2022 12h10
    
    Bon ben y m’aura pas appris l’orthographe et la conjugaison en tout cas.
    
    Répondre
  2. Didier
    
    11 avril 2022 23h14
    
    Bref, vous pouvez poser un jugement équilibré, voire même un tantinet laudateur, sur JLM – mais toute autre personne qui poserait le même jugement est forcément un ou une «groupie».
    Dont acte.
    
    Répondre
    1. CloClo
      
      12 avril 2022 0h31
      
      Je suis toujours mesuré dans mes propos, et j’attache une importance primordiale à la pondération en toute chose, jamais un mot plus haut que l’autre, une idée excessive ou un adjectif déplacé mon cher Didier. Je sais me tenir en société.
      
      A l’inverse il ne vous aura pas échappé que la « groupie » en revanche débarque quelque part et vous hurle dans les oreilles que « tout est fini », « c’est tous des salauds », « Noooooonnnnn pitiéeeee pas encore une fois », puis les yeux virant au rouge sang, commence à baver que c’est de votre faute tout ça, vous n’avez pas été assez obéissant, assez enthousiaste, assez admirateur, bref, si l’artiste se ramasse sur scène c’est à cause des spectateurs. Et que donc ben on va foutre le feu au théâtre.
      
      Second acte didier.
      
      Répondre
      1. CloClo
        
        12 avril 2022 0h34
        
        Avouez cher ami que ,en pleine crise d’hystérie quelques tartes remettent les idées en place bien souvent. Mais juste avec la main ouverte et avec bienveillance bien sur.
        
        Répondre
        
        Hervé
        
        12 avril 2022 4h56
        
        CloClo qui insulte, CloClo qui distribue les bons points et les claques ici ou là…
        CloClo qui ne lève pas son popotin pour aller voter au premier tour de la présidentielle mais qui va y aller au second…
        CloClo, CloClo !
        Macron-Le Pen a besoin de toi !
        
        Répondre