Reconnaître ses propres dons dans la joie
» Voyou » …?…plutôt..!
*Godot est mort !*
Je respecte infiniment votre travail, à vous M. Jorion, à vous Stéphanie , et je continuerai à le faire. Mais j’avoue que j’ai du mal . J’ai enchainé vos deux dernières vidéos et là j’ai un énorme problème. Comment passer d’un monde en guerre avec toutes les oppressions psychologiques que cela entraine à un monde où il faudrait écouter , éprouver l’amour, la joie ? comment concilier les deux ?
Eh ! bien moi, je vais vous dire, cher Paul, chère Stéphanie, la société des éditeurs a échoué à essayer de m’inculquer le fait que je ne serai jamais publié !
Bravo à tous les deux pour cette dixième étape psychanalytique franchie une nouvelle fois avec brio !
Alors forcément, vivement la prochaine… before nuke of course !
A suivre… 😀
Philippe
ps : @Khanard, ne réfléchissez pas trop, contentez-vous d’aimer, là vous saurez comment concilier les deux ; c’est magique…
tout est résumé dans cette interprétation
Ou même dans celle-ci :
https://www.youtube.com/watch?v=pP4ypM_NCEQ
très bon choix ! chanson prophétique à souhait . chanson à la mélodie exceptionnelle mais qui est d’un tragique insoutenable. Thatcher, Nixon, Watergate que du beau monde !
1/ Il y a bien des boulots que c’est pas la joie mais qui doivent trouver leurs « petites mains ». Le travail à la chaîne… Le travail d’adjuvant d’une machine qu’il faut suivre et intervenir dès le début d’un dysfonctionnement. Et je peux témoigner qu’il est spécialement négatif de bailler aux corneilles ou rêver aux pigeons. Le fait de se concentrer sur un boulot simple avec rigueur, et sans grande reconnaissance, est une prouesse dont je suis peu capable. Dira-t-on que c’est de l’abrutissement ? Un boulot adapté à des brutes…
En fait on ne sait pas comment les « petites mains » gèrent la concentration, la curiosité, la joie… et la compétence. Dans tout boulot, il y a un savoir-faire. Mais de la joie ? J’en doute.
2/ Il y a bien des boulots dont le plaisir se dégrade. Pensez à tous ces personnels médicaux qui parlent de quitter leur travail. Il y a des entreprises dont l’ambiance devient progressivement toxique, par volonté du management, par perversité de quelques personnes…
3/ On peut ne pas ressentir une « voie ». Ce n’est pas si simple. Mon expérience est que mon potentiel a connu une bonne fenêtre de mes 40 à 60 ans, un peu par hasard. Et que le chiffre de mon QI, communiqué à 18 ans, m’avait dit de tenir (péniblement). Plutôt que de regarder les pigeons, je mettais la tête « dans mes petits bras pliés » (mot de Madeleine Ley).
4/ Une de mes avantages a été de sentir et saisir les opportunités, de faire une démarche fructueuse au bon moment, et cela est arrivé plusieurs fois. Cela est étranger à la joie, à la puissance, à une compétence. Mais une certaine « vista » stratégique ? Et ce n’est pas le monde qui vous demande, qui s’offre à vous. C’est vous qui pouvez provoquer un agencement positif, qui n’est pas encore noué.
Voilà ma divergence expliquée..
Vos paroles sont toniques et si humaines. Merci.
Merci « Stéphanie & Paul » pour cette vidéo réconfortante… Me pardonnerez vous cette outrecuidante « inversion de la hiérarchisation des valeurs » que représentent vos deux prénoms respectifs… qui même si l’ordre initial représente dans le titre, qui est hôte, et qui il accueil… dans mon commentaire, cette inversion veut juste exprimer une forme de politesse bienveillante….?
J’ai beau « écouter le monde » sur le maximum de « canaux » m’étant possible d’interpréter avec le minimum de parasites – au sens figuré bien sûr, n’étant qu’à peine bilangue, et encore – je finirais presque par désespérer, et « rire jaune », de ne pas y entendre, ce qui suit…
« Il paraît que le « fleuron national Total », anticipant l’affichage demain, de distributions indécentes et records, de dividendes, aux propriétaires privés, assistés sans contreparties, d’actions de stock-options, de salaires variables, de retraites chapeaux et dorées (et autres « investissements institutionnels/publics »)… promet d’attribuer un « bon » d’une baisse de 5 % de la facture de sa clientèle (facture hebdomadaire, mensuelle, etc ? Ou d’un plein…?), et un « chèque » de 100 % à sa clientèle se fournissant en gaz…
Total « complice du pire » idéologiquement soutien de la marche de l’extrême droite nommée « Convoi de la liberté »…?
Est-ce que les propriétaires privés d’actions de cette firme, ont besoin de recevoir un autre cadeaux que des bénéfices records… en « nature » celui là… si cette « redistribution » dilue l’injustice de l’explosion des dépenses contraintes, inégales, des plus modestes « pouvoirs d’achats » clients de Total, à l’irresponsabilité (celle qui refuse d’assumer sa part dans la misère du monde, du dérèglement climatique, des pollutions, etc) de « l’immorale optimisation »… éthique, sociale, fiscale, environnementale… des parieurs sur les tonnes de CO² que les entreprises les plus polluantes, émettent… et/ou s’échangent sur un marché aussi dérégulé, que se déréglementent et s’aggravent le réchauffement climatique, s’intensifie la perte de la biodiversité, augmentent les risques qu’une nouvelle zoonose fasse émerger de nouvelles crises sanitaires… ?
N’y a t-il pas suffisamment de courage et d’audace politique dans le pays de la déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen… ou s’il n’y pas plus de pétrole, que de combustibles fissibles pour alimenter des centrales nucléaires, afin d’être indépendant énergiquement… il y a au moins l’idée programmatique en période de campagne électorale présidentielle… d’à nouveau INTERDIRE la « spéculation à découvert » qui faite sur la pénurie « planifiée » des stocks gérés en flux tendus (à cause des risques croissants de guerres commerciales, monétaires de « civilisations » et autres « compétitivité de « croissance démographique » des populations)… et les hausses des prix (carburant, électricité, gaz étant des dépenses contraintes dangereusement en hausse pour les plus pauvres, précaires, discriminé.e.s…)… qui faite en terme de pari politique sur l’austérité, plus de « réformes structurelles néolibérales » du droit du code du travail, des protections sociales…. fait exploser les « valeurs » entre autres « virtuelles » (GAFAM, CAC 40, etc) mais surtout des matières premières – et par conséquence des biens de premières nécessités dans leurs transports, transformations… conservations… ceux de subsistances, essentiels à l’existence du plus pauvre au plus riche, du plus jeune au plus vieux, menacés d’extinction – biens de subsistance en terme de santé publique comme les « vaccins à arn/m », les masques, gants, blouses, respirateurs, médicaments, purificateurs d’air, capteurs de co², oxygène de réa, réactifs de tests, et autres « fournitures indispensables » en ehpad (couches, repas, personnel formé, etc manquant cruellement) … ?
Définition Wiki… de la « spéculation à découvert » : La vente à découvert, consiste à vendre à terme un actif que l’on ne détient pas le jour où cette vente est négociée mais qu’on se met en mesure de détenir le jour où sa livraison est prévue. L’actif vendu à découvert est généralement un titre, mais on peut aussi vendre des devises ou des matières premières à découvert. »
Lu dans un carton d’invitation d’un ami peintre:
« L’émotion du paysage n’est pas l’émotion picturale… On peut trouver beau et intéressant un paysage; celui-ci ne voudra pas forcément entrer (ou rentrer !) dans la peinture, car le paysage peint n’est pas le paysage vu…
Le paysage peint est celui qui a choisi le peintre pour exister. Il est le paysage de la sensation intérieure, plus que de la vision: Il s’impose au peintre et peut l’obséder. Il est le champ du « senti », plus que du « vu », son apparition peut être soudaine, capricieuse…
Il peut se tarir et disparaître comme il est venu…
Il s’impose au peintre, car celui-ci a besoin de lui pour se réaliser, explorer, non pas sa vision du monde, mais sa sensation du monde…
La peinture est le senti du monde plus que son aspect… »
Guillaume Beaugé
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Beaug%C3%A9
Ce que vous dites est formidable et en même temps je ne conseillerais pas à des jeunes d’y souscrire sans y avoir bien réfléchi en en pesant les conséquences. En tout cas en France, aujourd’hui….
La France est le pays qui combat le mieux le bonheur en regard des atouts et facilités auxquels elle donne dans le même temps accès…Elle est aussi celle qui ostracise le mieux les profils atypiques, tout en prônant l’inverse dans les discours….
Elle est le pays où l’impact des « thinktank » (monolithiques, organisés autour d’une seule source d’intérêt) est le plus regrettable et a remplacé le brassage interprofessionnel un peu élitiste des francs-maçons sans y apporter une démocratisation. C’est plutôt la fabrique de pensées uniques bâties dans l’entre-soi de milieux homogènes, comme les légumes hors-sol des serres chauffées. Cela fait des produits magnifiques et parfaits qui ont l’attractivité du diable (le plus beau des anges), mais sont sans aucun goût et ne vous permettent pas de bien cuisiner.
Même en Europe nous faisons pitié à ce niveau-là , et si la politique publique sociale européenne qui a été préconisée se veut « l’inclusion » c’est bien, avec la bonne volonté pour une fois de nos partenaires, pour soigner les maux Français…
Politique dont se sont immédiatement emparées nos élites pour faire de l’inclusion exclusive :
On intègre tout le monde, mais en priorisant certains, ce qui revient à exclure les autres et surtout ceux qui en ont le plus besoin. On fait comme toujours en France du « catégorisme », de la sélectivité, du filtrage, du suspicieux, dont les outils occupent beaucoup de monde et dont les résultats au final ne touchent que trois pelés et un tondu et pas toujours ceux attendus.
Du libéralisme ancien, on ne prend pas les bonnes leçons, on ne prend que les mauvaises.
Aujourd’hui la mode sociétale fait au nom de l’inclusion , la défense des différences (quitte à s’en inventer), et occulte les disparités de destin, de traitement et de droits économiques. Où sont les défenseurs des chômeurs, des pauvres, des SDF ? Muets dans des fédérations parisiennes colonisées par les bobos qui se font des vies intéressantes sous l’habit d’un Abbé Pierre qui les couvre si bien eux, qu’il n’en protège plus ceux qui devraient en bénéficier.
La dernière réforme de l’éducation nous a fait perdre 60 000 filles en classe scientifique et la plateforme parcours sup a fait l’impasse sur les modalités d’accueil et de revenus nécessaires pour des étudiants à qui on demande de se « délocaliser » pour étudier, se coupant des liens familiaux quand ils ne les épuisent pas financièrement. J’ai vu des étudiantes tomber dans les pommes parce qu’elles mangeaient insuffisamment et ce n’était pas pour ressembler à une mannequin.
Contrairement à tout ce qui est dit, en France ceux qui peuvent prétendre à une activité à peu près stable toute leur vie, sont ceux qui ont le cursus et la carrière la plus banale possible pour répondre aux poncifs. En espérant qu’ils puissent se réaliser ailleurs que dans leur vie professionnelle.
On est loin malheureusement de la réalisation de soi et de l’épanouissement dans la vie professionnelle. Ceux qui sont de petits génies dans leur domaine, ont le feu sacré, aident tout le monde, avec des profils atypiques, ont les pires difficultés à s’intégrer durablement dans le monde du travail. Sitôt leur société disparue ou rachetée, c’est fini pour eux et souvent définitivement. J’en accompagne socialement beaucoup, et je suis atterré de ce que je vois ; dernièrement j’ai fait systématiquement enregistrer les entretiens d’embauche à mes risques et périls (bien sûr je ne m’en sers pas puisque ce n’est pas légal d’enregistrer les gens à leur insu, mais ce fut édifiant). Je voulais savoir, et là les bras m’en tombèrent ! Les recruteurs osent tout et se croient en dehors de la société… J’en viens parfois à me demander s’il n’y a pas chez certains une part d’amusement à convoquer le « surdiplômé » pour se payer sa tête.
Tel est le triste résultat pour la France des « influenceurs » gravitant dans des officines sans doute proches du MEDEF ou d’autres lobbies plus spécialisés. Car les tendances ne sortent pas ex Nihilo, il y a bien quelqu’un qui les provoque et pour une fois je ne crois pas que ce soit les politiques.
En tout cas, si j’ai un conseil à donner aux dirigeants d’entreprises c’est de surveiller comme le lait sur le feu leurs recruteurs, car il est bien possible aussi, qu’à leur insu, certains métiers attirent plus que d’autres les profils délinquants. (Tout comme les pédophiles sont attirés par certains secteurs professionnels dont les métiers visés doivent se défendre)
Merci pour votre vidéo. En écho, je restitue de mémoire cette citation de Harry Truman: « La meilleure façon de donner des leçons à ses enfants, c’est de savoir ce qu’ils veulent, et de leur conseiller de le faire ». Car le « génie » des enfants ne dure qu’un temps, malheureusement.
Bonjour Paul,
Bonjour Stéphanie,
Vous avez absolument raison. Mais pour écouter le monde, il faut détenir des clefs… Sinon on ne fait qu’entendre du bruit…
C’est la même chose pour aimer. Il faut avoir été aimé, ou avoir été en situation (très tôt) d’aimer… (Cf Boris Cyrulnik – Sous le signe du lien),
il explique tour cela très bien. Ca s’apprend.
Bien à vous.
Bonjour à tous !
Le précepte cartésien «[…] et de ne suivre pas moins constamment les opinions les plus douteuses lorsque je m’y serais une fois déterminé, que si elles eussent été très assurées » m’oblige :
https://youtu.be/geMr-jSX8uk?t=959
(Fouché et Morillot sur l’hypnose, comptez 3 min d’intro à partir du lien!)
Qu’en pensez-vous ?
17:38 « Il y a cette première raison là, c’est que l’espace-temps déployé dans les débats mainstreams ne permet pas d’arriver au complexe et à la nuance ; l’autre chose c’est que les contradicteurs que vous avez en face sont en fait là pour vous mettre dans une étiquette et vous y enfermer de manière définitive ; la troisième chose, c’est que ces médias sont là pour défendre – pas du tout la pluralité d’opinions ou l’ouverture au réel – ils sont ce qu’on appelle « les nouveaux chiens de garde » […] »
Paul et Stéphanie, merci 🙂
Quelle lecture conseilleriez-vous pour mieux comprendre le fonctionnement de la psyché, notamment les « notions » abordées comme le refoulement, l’angoisse de l’abandon ou encore le subconscient ?
Freud : « Psychopathologie de la vie quotidienne »
Freud : « Cinq psychanalyses »
Merci 🙂
» Voyou » …?…plutôt..!
Bonjour Pascal, je viens de chercher v/com incluant : apprenez-a-penser-par-vous-même. On devrait tous ouvrir les textes inclus, très inspirant et…
@Cloclo : Merci de ces suggestions de lecture (je vais regarder). Moi je viens de recevoir quatre gros livres de…
Le photon peut-il être rattaché à la théorie standard de la physique des particules; l’IA ‘Einstein XVI’ est demandée au…
Pas d’accord avec le Guardian sur la guerre « ingagnable ». S’il est clair qu’elle ne l’est pas dans l’espace stratégique actuel…
Et quand le portrait d’un neutrino ?
Bonjour Arkao, votre commentaire sur le Pliocène et le panama est très intéressant. Cette semaine France 5 a présenté les…
@arkao J’ai fait une recherche double: * utilisation de Bing ou Google avec des mots clés * Utilisation GPT4o de…
La nécessité d’ouvrir de nouveaux champs sémantiques s’impose-t-elle déjà? Ou bien cette question a-t-elle effleurée les chercheurs. Si ma demande…
@Christian Brasseur, PHILGILL, Pascal Merci pour ces précisions qui lèvent le voile sur cette association énigmatique.
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