Faire d’un cas, une cause
Si vous me connaissez un peu, vous savez que j’adore résoudre des problèmes. En général, c’est moi qui vais le chercher, mais il se fait parfois qu’il se présente simplement comme un arbre abattu (c’est le cas de le dire), barrant la route. Dans ce cas-là, j’essaie de le résoudre, mais en m’efforçant de lui donner non pas seulement une solution particulière, mais générale, ou pour le dire autrement : « en faisant du cas, une cause ».
Dans ce cas-ci, il s’agit de la possibilité, offerte semble-t-il par la loi, à des gens fortunés, d’inventer n’importe quel grief, aussi fantaisiste soit-il, aussi inexistant qu’il soit selon le droit, de le faire rédiger par un avocat – qui n’a pas apparemment à se soucier du caractère fondé ou non du grief – et de charger un huissier d’aller délivrer ces menaces – qui n’a pas davantage à se soucier semble-t-il d’un fondement du grief dans les faits.
Répondre, coûte des sous, dont ne dispose en général pas celui ou celle qui fait ainsi l’objet de menaces gratuites. Il s’agit d’intimidation pure et simple, il s’agit de terroriser. Si j’étais toujours aux Etats-Unis, je déposerais plainte contre mon voisin pour harcèlement et réclamerait de lui 1 million de dollars pour souffrance morale. J’ai le sentiment que cela ne se fait pas en France, mais j’aimerais explorer, y recourir le cas échéant, et en faire la publicité en tout cas, les stratégies de contre-attaque dont disposent à leur insu les gens de bonne foi contre le harcèlement de ceux qui ne le sont pas mais disposent de gros moyens financiers.
Ce genre d’abus doit prendre fin, explorons les voies pour le faire, au plus haut niveau et dans le cadre d’une solution globale.
(Je viens d’envoyer un courrier en ce sens à un juriste dont le nom vous est familier, et dont je m’honore de l’amitié).
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