PJ : Il m’en est témoin : j’ai gardé sous le coude pendant 48 heures sa proposition de billet, hésitant à la publier. Mais un rapide calcul (corrigez-moi si je me trompe) m’ayant convaincu qu’étant mon neveu, nous partageons ± ⅓ de notre patrimoine génétique, et que la provocation fait partie de la tradition familiale…
Quand je dis « banquier », je ne parle pas ici d’un employé de banque, mais bien de quelqu’un qui arrive à financer une entreprise ou un État, voire plusieurs.
Nous avons eu deux banquiers comme présidents de la République : Pompidou et Macron. Le premier a produit le tout-bagnole, le logement avec des barres pour se débarrasser des bidonvilles et la Défense… en trouvant les financements pour, en trouvant comme investisseurs les gros capitaux français de l’époque, de sources honnêtes et … malhonnêtes, mais pour obtenir le résultat…
Le second a produit le « quoi qu’il en coûte » pour la Covid.
Mais attention ! ce second avait déjà au préalable mis sur pied un Plan d’emprunt européen pour l’investissement qu’il négociait avec l’Allemagne. Et cela, bien en amont de la Covid. L’Allemagne était perplexe mais l’irruption de la pandémie l’a fait tomber d’accord pour cet emprunt européen, qui s’est avéré bien opportun pour toute l’Europe.
Qu’aurait fait la Gauche ? Elle aurait promis de partager. En l’occurrence, sans en avoir trouvé les moyens. Elle aurait partagé les pertes financières, quitte à octroyer des « avancées sociales » exotiques qui – soyons honnêtes – ne coûtent pas un rond, et qui ne modifient pas en profondeur le modèle de société !
Qu’aurait fait la Droite ? Le principe fondamental du libéralisme et du capitalisme, qui s’apparente au darwinisme social « spencérien » de lutte pour l’existence, c’est que les plus forts et les mieux adaptés survivent et que ceux qui ne sont pas en phase avec leur temps sont voués à mourir car inadaptés et non rentables : les entreprises du futur sont celles capables de s’adapter et de survivre aux crises. Seuls les plus efficients doivent émerger et croître, du fait de leur meilleure compétitivité.
Avant de voter aux présidentielles, et de choisir un inepte (le mot qui convient) ou un incapable (« Monsieur tout le monde »), il me semble à moi qu’il faut contextualiser. Même si je suis et reste de Gauche, je m’abstiens de confondre ceux qui réalisent tant bien que mal, et ceux qui promettent sans disposer des moyens et sans avoir les compétences permettant de les obtenir…
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