Douce nuit

24 décembre 2021 16h32

Un commentateur de très mauvais poil (je vous épargne ça) s’emporte contre des vieilleries comme Bing Crosby, Rosemary Clooney, Danny Kaye et Vera-Ellen dans le White Christmas (1954) du grand Michael « Casablanca » Curtiz, ressuscité ici hier par mes soins. Eh bien, cher Monsieur, vous auriez dû savoir que cela me donnerait juste envie d’en remettre une couche : voici, à l’intention de vos oreilles charmées, Deanna Durbin dans Lady on a Train (1945) de Charles Henri David.

Cinéma

Deanna Durbin, Michael Curtiz

19 réponses à “Douce nuit”

PHILGILL

24 décembre 2021 18h22

Et si en 2022, on se réveillait soudainement dans un monde en noir et blanc, que se passerait-il ? Comment notre vie changerait-elle ?

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Khanard

24 décembre 2021 18h29

Encore ! encore ! J’adoooorrrrreeeee!!!!

Joyeux noël à toutes et tous !

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Khanard

24 décembre 2021 19h15

on approche de ma naissance

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Khanard

24 décembre 2021 19h28

Mon cadeau !

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Paul Jorion

24 décembre 2021 22h06

Sacré Jean Renoir ! C’est qu’on finirait par avoir des révolutions avec des gens comme lui !

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Chabian

24 décembre 2021 23h21

Fête du solstice d’hiver, présent en de nombreuses religions (r)églées sur le jour et la nuit plutôt que sur les saisons, récupérée par l’Eglise qui y plaça la nouvelle (§) date de naissance du fils divin d’une vierge (!), puis aujourd’hui formatée dans une récupération commerciale et du « show bizeness »*; j’ai trop chanté « nos anges dans/en nos campagnes » pour m’encombrer encore de ces nostalgies de plus en plus odieuses. Libre à vous.
Par contre ma fenêtre de rue brille de mille feux (nucléaires ou solaires) pour égayer la triste grisaille de ces jours où il est difficile de se projeter…

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gaston

25 décembre 2021 9h47

Contrairement à de nombreux pays européens, pas de décisions contraignantes pour la France pour ce week-end , notre président doit croire à l’adage :

« Noël aux microns
« Pâques au Macron .

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Jean N.

25 décembre 2021 15h38

Cher monsieur, sachez que je n’ai rien contre vos vieilleries, nous en avons tous que nous apprécions. Je remarque simplement que leur parution se répètent à l’envi sur votre blog et que cela lui confère un côté passéiste et nostalgique qui plaît sans doute à son lectorat grisonnant, mais qui s’opère au détriment d’un intérêt pour des thèmes plus modernes.
Il est toujours difficile de regarder à la fois derrière et devant soi et le fait d’en “remettre une couche” en témoigne. Vous auriez pu, par exemple, manifester votre attachement au temps présent en nous proposant quelque chose d’actuel. À moins que, comme beaucoup de ceux qui sont entrés dans l’arrière-saison, vous pensez que “c’était mieux avant.” Mais je sais, Brassens disait: “il est toujours joli le temps passé”. On regrette fatalement cette époque qui nous a vu jeune et beau,… et oserait-on dire intelligent ?

Et puis surtout, joyeux Noël !

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1. Paul Jorion
  
  25 décembre 2021 17h40
  
  … qui s’opère au détriment d’un intérêt pour des thèmes plus modernes
  
  Ma publication récente d’un livre consacré au transhumanisme : Humanism and its Discontents. The Rise of Transhumanism and Posthumanism, et mon rattachement, à partir du 1er janvier à une firme d’Intelligence Artificielle : Elif Lab, vous semblent-ils insuffisamment « modernes » ou bien sérieusement négativement impactés par la publication de vidéos de Bing Crosby et de Deanna Durbin ?
  
  Répondre
  1. Jean N.
    
    26 décembre 2021 14h55
    
    Comme toujours, la bêtise consisterait à vouloir conclure. Cela dit, dans l’échange que nous avons eu, je n’ai jamais parlé de vos livres qui ont sans doute toute l’actualité nécessaire à les rendre intéressants et vendables. A ce sujet, peut-être que “17 portraits de femmes” n’entre pas dans cette réalité. Non, je parlais uniquement des vidéos qui caractérisent votre blog. De grâce, ne mélangeons pas tout
    
    Répondre
2. Khanard
  
  25 décembre 2021 19h15
  
  ma Grand-mère me disait : c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe !
  Il est une constatation à mes yeux incontournable nous avons besoin d’histoires pour nous créer une histoire . Nous avons besoin de l’Histoire pour créer un avenir . C’est une gangrène qui s’insinue dans tous les rouages de notre société : l’oubli. (mais pas le seul)
  Je n’ai aucun intérêt ni accointance avec M. Paul Jorion ce qui me permet de dire que vos propos sont inappropriés , il suffit de parcourir son travail au fil des ans pour prendre conscience de sa modernité.
  Vous concernant je serai curieux de découvrir votre temps futur !
  
  ps: pour comprendre Bing Crosby et Deanna Durbin je vous renvoie chaleureusement au roman « 17 portraits de femmes » , subjuguant pour qui sait lire!
  
  Répondre
  1. Jean N.
    
    26 décembre 2021 15h55
    
    Cher Khanard
    
    J’ai également eu une grand mère qui me disait invente de nouvelles recettes qui seront celles de demain et peu importe les pots ou les casseroles dans lesquelles tu les feras.
    Je suis bien d’accord avec vous, il ne faut rien oublier et nous avons besoin de l’histoire pour créer un avenir. Mais, malgré toutes ces belles paroles et ces grandes vérités qu’on a pas cessé de nous répéter depuis des lustres, pensez-vous que l’avenir s’annonce serein et comment le concevez-vous aujourd’hui?
    
    Répondre
    1. khanard
      
      26 décembre 2021 17h57
      
      Non on ne peux pas concevoir l’avenir sereinement . Nous vivons aujourd’hui les prémisses de ce que sera demain avec une ampleur sans commune mesure .
      
      Répondre
      1. Jean N.
        
        28 décembre 2021 11h45
        
        @ Khanard
        
        Dans ce cas, où est la nécessité à ne rien oublier du passé et de l’Histoire si c’est pour créer un tel avenir ?
        
        Répondre
        
        gaston
        
        28 décembre 2021 18h27
        
        Curieux cette volonté à ne pas voir l’avenir du passé, est-il nécessaire, à l’avenir, de repasser son futur antérieur ? 😉
        
        Allez, pour faire passer tout ça, un p’tit coup de Léo :
        
        MONSIEUR MON PASSE
        
        « J’ai dans la tête un vieux banjo
        « De mil neuf cent vingt-cinq
        « Un vieux banjo qui s’grattait l’dos
        « En regardant Chaplin
        « Dans un cinoche
        « Où y’avait d’la brebis
        « Qui s’effiloche
        « Dans les fouill’ à sam’di
        « Ce banjo-là donnait le la
        « De mil neuf cent vingt-cinq,
        « Mais ce la là n’était plus là !
        « Y’avait mêm’ plus Chaplin
        « Dans l’vieux ciné
        « Où j’suis r’passé
        « Comm’ les souv’nirs
        « Qui veul’nt rien dire
        « Comm’disait rien
        « L’ ciné muet
        « Qu’est comm’ les chiens
        « Mais qui causait.
        
        « Monsieur mon passé
        « Voulez-vous passer
        « J’ai comme une envie
        « D’oublier ma vie !
        « Si j’avais à faire
        « Ma vie à l’envers
        « C’est vous mon passé
        « Qui m’verriez r’passer
        
        « J’ai dans la tête un vieux guignol
        « De mil neuf cent vingt-cinq
        « Un vieux guignol où pour deux sols
        « On jouait des tas d’machins
        « Dans un trucmuche
        « Où y’avait pas d’ vertu
        « Et d’ la paluche
        « En voilà en veux-tu
        « Ce vieux guignol où ma parole
        « En mil neuf cent vingt-cinq
        « On f’sait joujou à l’entresol
        « Histoir’ de prendr’ du grain
        « A disparu
        « Au fond d’ ma rue
        « Comm’ disparaît
        « Tout mon passé
        « Comm’ pass’nt hélas
        « Les vieill’s passions
        « Pour fair’ la place
        « A ma chanson
        
        « Monsieur mon passé
        » Laissez-moi passer
        « J’ai comme un rancard
        « Qui me rend bizarre
        « Comm’ les gens pressés
        « Qui veul’nt pas causer
        « Pour pas fair’ d’histoire
        « On chang’ra de trottoir
        
        « J’ai dans la tête un je n’sais plus
        « De mil neuf cent vingt-cinq
        « Un je n’sais plus qui continue
        « A fair’ tourner l’ moulin
        « Dans l’bric à brac
        « Où s’fabiquent les idées
        « Qui font des couacs
        « Chaqu’ fois qu’on veut s’rapp’ler
        « Ce je n’ sais plus qui vous a plu
        « En mil neuf cent vingt-cinq
        « Et qui n’est plus qu’un’ fleur perdue
        « Parmi des tas d’chagrins
        « D’un vieux passé
        « Qu’est pas passé
        « Malgré l’banjo
        « Qui s’ grattait le dos
        « Et puis l’ guignol
        « Où ma parole
        « On v’ nait paumer
        « Ses belles années
        
        « Monsieur mon passé
        « Faudrait bien passer
        « J’ai comme une envie
        « D’aller fair’ ma vie
        « Guignol ou banjo
        « J’ te f’rai bien la peau
        « J’ suis p’ têt qu’ un cigal’
        « Mais j’ t’emmène au bal
        
        Répondre
    2. Juannessy
      
      26 décembre 2021 18h11
      
      Paul Valéry vous répondrait , sans vous satisfaire que » l’avenir , par définition n’a point d’image. L’histoire lui donne les moyens d’être pensé ».
      
      Interrogez l’Histoire .
      
      Ou vos grands mères respectives .
      
      Répondre
      1. Jean N.
        
        27 décembre 2021 16h32
        
        @ Juannessy
        
        Ah, ce sacré Paul Valéry, toujours le mot pour dire !
        
        Mais j’interrogerais volontiers ma grand mère ou l’histoire. Hélas, ma grand mère a connu sa fin, tout comme l’Histoire selon Francis Fukuyama.
        
        Répondre
        
        Juannessy
        
        27 décembre 2021 21h10
        
        Il y a des mort(e)s qui en disent plus que beaucoup de vivants , quand on sait entendre ou se souvenir .
        
        Répondre
2Casa

25 décembre 2021 20h13

« Wandering wandering in hopeless night
Out here in the perimeter there are no stars
Out here we is stoned
Immaculate »

https://youtu.be/3UdNs2LK7e4

(Ah ces jeunes ! Qui ne croient pas que c’était mieux avant… Alors que nous on sait !)

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