Et ce qui suit va bien évidemment, à l’encontre de tout discours manipulateur réalisé sur fond de novlangue oligarchique visant à taire la dangerosité du variant Omicron du virus SARS-CoV-2 ; l’économie d’abord, la pandémie ensuite… Car vous avez probablement vu passer, ici ou là, certains titres d’articles de presse du style de celui-ci :
« Le vaccin Pfizer protège à 70% contre les formes graves. »
Enfin bref, « blablabla » comme dirait Greta Thunberg, surtout si elle savait ce qui va suivre ! Alors certes, il est probablement très rassurant en effet, de dire les choses ainsi à tout quidam qui se respecte, si ce n’est que tout cela nous est présenté à la manière d’un vrai trompe-l’œil…
J’ai donc recherché ledit communiqué de presse de l’assureur Discovery Health établi en collaboration avec l’African Medical Research Council (SAMRC), l’équivalent de notre assurance maladie en Afrique du Sud (Discovery Health, le plus grand administrateur privé d’assurance maladie d’Afrique du Sud, publie une analyse réelle à grande échelle de l’épidémie d’Omicron sur la base de 211 000 résultats de tests positifs à la COVID-19 en Afrique du Sud, y compris une collaboration avec l’Afrique du Sud | Discovery Limitée (mynewsdesk.com)), et voici ce dont il est question dans ce texte qui n’est pas, hélas ! dépourvu de novlangue, tant il se révèle au contraire dépourvu de toute précision scientifique à la fois utile et tangible :
1- l’étude a été menée à partir d’un échantillon de 211.000 tests positifs au Covid-19 réalisés entre le 15 novembre 2021 et le 7 décembre 2021,
2- 41% de ces tests positifs proviennent d’adultes ayant reçu 2 doses de vaccin Pfizer-BioNTech, soit 86.510 personnes présentant un schéma vaccinal complet,
3- environ 37% de ces 211.000 tests positifs sont attribués au variant Omicron, soit 78.000 personnes touchées par ce variant au sein de cet échantillon,
4- les personnes positives présentant un schéma vaccinal complet ont vu leur protection contre l’infection chuter à 33% du fait du variant Omicron, contre 80% lors de la vague due au seul variant Delta, le communiqué de presse ne donnant pas ici le nombre exact de personnes concernées par ce taux que nous pouvons essayer de déduire grossièrement de la manière suivante, tout en faisant l’hypothèse que le nombre d’enfants positifs serait négligeable, ce que précise notamment ledit communiqué de presse dans le cadre de cet échantillon :
(78.000 x 41%) x 33% ~ 10.553 personnes positives vaccinées ont évité l’infection, autrement dit, (78.000 x 41%) x 67% ~ 21.427 personnes positives vaccinées ont été infectées du fait du variant Omicron, contre (133.000 x 41%) x 20% ~ 10.906 personnes vaccinées et infectées du fait du variant Delta ; ces chiffres sont quelque peu grossiers faute de précisions, mais c’est ça ; ici, il est donc bel et bien question d’une comparaison du taux de 67% d’infection du fait du variant Omicron, des personnes positives vaccinées, par rapport au taux de 20% d’infection du fait du variant Delta, des personnes positives vaccinées ; mais ce n’est pas tout…
5- les personnes positives présentant un schéma vaccinal complet et une infection, ont vu leur protection contre l’hospitalisation baisser jusqu’à 70% du fait du variant Omicron, contre 93% lors de la vague due au seul variant Delta, là encore le communiqué de presse ne donnant pas le nombre exact de personnes concernées par ce taux que nous pouvons essayer de déduire grossièrement de la manière suivante, tout en refaisant la même hypothèse, à savoir que le nombre d’enfants positifs serait négligeable :
((78.000 x 41%) x 67%) x 70% ~ 14.999 personnes positives vaccinées et infectées ont évité l’hôpital, autrement dit, ((78.000 x 41%) x 67%) x 30% ~ 6.428 personnes positives vaccinées ont été hospitalisées du fait du variant Omicron, contre ((133.000 x 41%) x 20%) x 7% ~ 763 personnes vaccinées et hospitalisées du fait du variant Delta ; ici, il est donc question d’une comparaison du taux de 20,1% d’hospitalisation du fait du variant Omicron, des personnes positives vaccinées, par rapport au taux de 1,4% d’hospitalisation du fait du variant Delta, des personnes positives vaccinées ; sans commentaire…
6- observée par classe d’âge maintenant, cette même protection contre l’hospitalisation est légèrement inférieure pour les personnes âgées : 67% pour les 60-69 ans, puis 60% pour les 70-79 ans, la présence d’éventuelles comorbidités n’influençant vraisemblablement pas ces résultats, autrement dit, pour les personnes âgées, comorbidité ou pas, c’est encore pire ; à la louche, notre taux précédent de 20,1% passe à 22,1% pour les 60-69 ans, puis à 26,8% pour les 70-79 ans ; réjouissant n’est ce pas ?
7- le risque de réinfection au Covid-19 est quant à lui non négligeable : 40% pour les personnes préalablement infectées au variant Delta, puis 60% pour les personnes préalablement infectées au variant Bêta, et enfin 73% pour les personnes préalablement infectées au virus SARS-CoV-2 porteur de la mutation D614G (Variants du SARS-CoV-2 — Wikipédia (wikipedia.org)) ; cette étude semble donc corroborer une précédente étude sur le sujet (Increased risk of SARS-CoV-2 reinfection associated with emergence of the Omicron variant in South Africa | medRxiv), et enfin
8- les enfants présentent un risque d’admission en pédiatrie 20% plus élevé que lors des vagues précédentes, sachant qu’ils sont malgré tout 51% moins susceptibles d’être positifs au Covid-19 du fait du variant Omicron, que ne le sont les adultes, le communiqué de presse se contentant de conclure sur le fait que « le risque que les enfants soient admis à l’hôpital pour des complications liées à la COVID-19 reste faible » ; il y a là une augmentation pour le moins inquiétante, de l’ordre de 20%, du risque d’hospitalisation des enfants, mais ce résultat serait si faible selon eux, que l’on peut se permettre de le négliger ?
Là, littéralement, les bras m’en tombent !
Tout cela en sachant qu’entre le 15 novembre 2021 et le 7 décembre 2021, le taux de séquençage du variant Omicron en Afrique du Sud n’a cessé de progresser, passant de 21,78% à 91,49% (SARS-CoV-2 variants in analyzed sequences, South Africa (ourworldindata.org)), et ceci de façon exponentielle, et que ce taux de séquençage du variant Omicron est désormais de 100% depuis le 13 décembre 2021, ce qui signifie aussi que dès le prochain échantillon de 211.000 tests positifs au Covid-19, à couverture vaccinale disons quasi identique (ce variant Omicron se propageant incontestablement plus vite que nous ne vaccinons), ce seront donc (211.000 x 41%) x 20,1% ~ 17.389 personnes positives vaccinées supplémentaires qui seront hospitalisées en Afrique du Sud du fait du seul variant Omicron, et tout cela sur un laps de temps beaucoup plus court, ce chiffre ne tenant pas compte du nombre de personnes positives non vaccinées, infectées et hospitalisées ; sur ce dernier point, il nous faudrait également de toute urgence d’autres données de mesure issues du terrain, notamment le taux de personnes asymptomatiques, voire le taux de létalité…
Conclusion, il n’y a vraiment pas de quoi pavoiser comme le fait aussi maladroitement la presse internationale en dépit de la rapidité de multiplication des cas positifs en cours, sachant en outre que nous ne disposons toujours pas d’un taux de 90% de la population mondiale présentant un schéma vaccinal complet, loin de là ; il faut d’ailleurs rappeler ici la seule conclusion dudit communiqué de presse, tant elle présente une forme d’interpellation qui trahit à elle seule la novlangue employée jusqu’ici, mais que je vais toutefois me permettre de retoucher à ma manière au regard de tout ce qui précède :
« L’importance de la vaccination contre la COVID-19 dans le contexte actuel est [toute relative], comme l’a démontré de manière concluante la recherche. Dans le même temps, nous exhortons à respecter les importantes mesures non pharmaceutiques de distanciation, d’éviter les rassemblements publics, le port du masque et les précautions d’hygiène. »
Ce à quoi nous pourrions rajouter sans la moindre hésitation :
« Enfin nous exhortons que les cours en présentiel soient immédiatement remplacés par des cours en distanciel destinés à tous les enfants âgés de 0 à 18 ans ! »
Naturellement, je me suis interrogé sur les liens éventuels qui peuvent exister entre l’assureur Discovery Health et le consortium Pfizer-BioNTech, sachant que la splendide coïncidence veut que justement, Pfizer claironne en ce moment même dans toutes les directions au sujet de leur traitement anti-Covid-19 miracle, le Paxlovid, et voici ce que j’ai pu trouver à ce stade :
BioNTech SE | LobbyFacts Database
Pfizer Inc. (PFE) | LobbyFacts Database
Discovery Limited — Wikipédia (wikipedia.org)
Allan Gray (investisseur) — Wikipédia (wikipedia.org)
Société d’investissement public — Wikipédia (wikipedia.org)
Rand Merchant Investment Holdings — Wikipédia (wikipedia.org)
STOP STOP !
J’arrêterai là…
Ah ! Oh là là ! Ô ! Lobbying ! Quand tu nous tiens si bien !
Alors les gens ? Prêts pour une troisième dose ? Vraiment ?
Si si, il faut la faire malgré tout, ce sera toujours ça de pris.
Puis une ch’tite pilule Rouge dès les premiers symptômes !
Bien à vous.
Laisser un commentaire