Avant-propos : J’ai raconté récemment ici qu’Helena Wayne-Malinowska, la fille de Bronislaw Malinowski, l’un des fondateurs de l’anthropologie sociale dans les années 1920, avait un jour tenu à me présenter à l’un de ses amis : Arthur Koestler.
Corps du récit : La chaîne YouTube « Les possédés et leurs mondes », qui publie en feuilleton de longs entretiens, s’est entretenue avec moi au mois de septembre. À la fin de l’entretien, on m’avait signalé que le lendemain serait interviewée dans le même cadre, la philosophe Isabelle Stengers qui avait été ma contemporaine à l’Université Libre de Bruxelles où nous appartenions au même groupe de réflexion informel d’une vingtaine d’étudiantes et d’étudiants. Très logiquement, avant-hier et hier ont été publiées sur YouTube la première dans la série respective de nos vidéos.
La coïncidence en question : Isabelle Stengers et moi mentionnons comme le livre qui nous a tout particulièrement marqués au départ de notre carrière intellectuelle, Les somnambules (1959) de Koestler où celui-ci raconte la vie de quelques « somnambules », des personnages convaincus d’être des mages (des astrologues) alors qu’ils sont à leur insu les inventeurs de la méthode scientifique moderne (les premiers astronomes).
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