Ondes, vibrations ? Suggestion, effet placebo ?
Non, c’est beaucoup plus simple !
@Vincent Rey bonjour, ne vous êtes vous jamais posé la question comment en présence d’une IA et dorénavant une IAG…
*Godot est mort !*
Qu’est-ce qui guérit ? « L’air du dehors… » écrivait Stevenson et au regard de sa production on peut le « croire ».
https://hervey-noel.com/lair-du-dehors-guerit-stevenson/
Toutefois, la force du religieux fut de faire croire qu’un autre monde existait, en mieux. Pensez au Paradis, priez et vous allez mourir guéris.
PJ a revêtu la soutane, l’espace d’un instant.
Bonjour Monsieur Jorion et
Stéphanie,
Effectivement, je suis convaincu qu’il s’agit d’amour le fait qu’une personne puisse permettre à une autre de guérir. J’en suis d’autant convaincu que m on frère aîné, maître Reki, le fait également. Je dirais aussi que le « praticien » que vous êtes intercède tel un saint ou une sainte peut le faire pour qui croit en Dieu. Et là, je pencherais plus pour Stéphanie lorsqu’elle parle de croyance…mais l’un n’exclut pas l’autre puisque l’amour est un tout. L’inaccesible étoile?
Je sens que cet hymne à la philia va nous ramener plus souvent Beber .
L’extrapolation au désamour de la politique institutionnelle actuel est peut être un peu rapide , même s’il est vrai que les menus proposés par les camps en lice comportent plus de -phobes que de -philes .
Je confirme qu’on attire plus la confidence et la confiance quand on est prêt à l’accueil et l’écoute vraie , et je sais de qui je l’ai appris . J’ai même appris depuis à savoir dire ,sans faire mal ou aggraver le mal , que je cale à aider.
Sur « vibrer » , Flaubert avait aussi écrit de belles choses en son temps . Ou ceux là :
Mais de quoi cherche -t-on en fait à » guérir » depuis si longtemps ?
Du mal-être, semble-t-il.
En gros ça doit être ça , mais dire que le mal provoque la maladie ne fait pas considérablement avancer le schmilblick .
M’ai revenu en tête cette ancienne chanson , pas forcément celle qui a connu le plus de succès , de Jean Jacques Goldman qui traduit , à sa manière cette « appétence » que nous avons pour être » attendu quelque part « :
M’est …..!
Ou une autre , vieille de 91 ans , par Lucienne Boyer , à l’époque où les chanteuses françaises s’exprimaient dans la langue de Molière et avec une parfaite diction :
J’attends toujours avec impatience ces vidéos « Paul et Stéphanie », encore une fois très intéressant.
A ce propos je souhaiterais apporter ma propre expérience. A fréquenter les milieux universitaires il arrive parfois de faire des rencontres improbables. Ce fut lors d’une d’elles que je fus amené à découvrir le rosicrucianisme (Amorc) . Cette obédience recèle en elle des réponses à vos questions .
J’ai pratiqué finalement cette théorie pendant près de 20 ans que j’ai abandonné pour des raisons d’emprise tout à fait indépendantes de cette science .
Mais je « crois » en l’existence de vibrations même si ce n’est pas forcément le bon terme.
Qu’est-ce que l’amour?
L’influence puissante des hormones. Il faut bien se procréer, c’est un commandement incontournable de la nature.
Maladie d’amour.
Ce qui nous guéri ?
La même chose que ce qui nous rend malade :
Simplement de prendre conscience que tout pourrait aller plus mal…
Et comme pour un vaccin, réputé soigner le mal par le mal,
Certains préfèrent renoncer à vivre à cause de possibles effets secondaires…
La vie n’est qu’une vaste symphonie ou chacun interprète une même partition.
Malheureusement tout le monde dans l’orchestre n’a pas fait Solfège…
Eric.
P.S. Nul besoin de prendre des notes (beaucoup sont fausses).
Bonjour Paul et Stéphanie,
Merci pour votre travail.
J’ai pensé à cette vidéo en vous écoutant (regards croisés entre l’hypnose et la psychanalyse), :
J’espère qu’elle vous sera utile.
Julien
Opinion de mon beau-frère, généraliste aujourd’hui en retraite (né la même année que notre psychanalyste): « Dans ma clientèle, il y en a beaucoup qui ne sont pas malades, mais qui ont besoin d’être soignés. » Opinion de nièces, infirmières hospitalières : les malades vont mieux quand on s’occupe d’eux.
Mes expériences personnelles de vieillard devenu fragile vont dans le même sens : une nuit, je me suis réveillé seul chez moi et avec un grand malaise, j’ai mesuré ma tension (j’ai tout l’équipement de l’hypocondriaque) qui atteignait un chiffre inquiétant, j’ai fini par téléphoner à SOS Médecins, et dès que j’ai été sûr que quelqu’un allait arriver, ma tension s’est mise à baisser. La voix de la téléphoniste avait accompli le miracle. J’ai pu descendre plusieurs étages pour ouvrir au médecin, qui a mesuré ensuite une tension normale vu l’effort que je venais de faire. Je me sentais seulement très fatigué. Pour lui, c’était une séquence d’évènements banale. La présence du professionnel guérit (ou presque).
Pour les maladies de l’âme, celles que le psychanalyste ou le magnétiseur soigne, je suppose que le simple fait d’être écouté suffit (pas d’avis personnel, je n’ai jamais eu cette expérience, juste des gens qui ont accepté que je parle devant eux). L’idée qu’il y a des « ondes » ou des « vibrations » me confond.
L’effet placebo : discours d’un professeur de médecine au sujet des effets secondaires d’un vaccin (c’est d’actualité): « Vous tous dans cet amphi, je vous vaccine avec du sérum physiologique (chlorure de sodium 1% dans de l’eau). Nous allons observer des malaises, des saignements de nez, des réactions allergiques, la piqûre suffit. »
Une bonne lecture : Claude Levi-Strauss, dans « Anthroplogie structurale », 1958, le chapitre 9 « Le sorcier et sa magie », page 183 de la première édition. Il commence par parler de mort :
« Depuis les travaux de Cannon, on aperçoit plus clairement sur quels mécanismes psycho-physiologiques reposent les cas, attestés dans de nombreuses régions du monde, de mort par conjuration ou envoûtement : un individu conscient d’être l’objet d’un maléfice est intimement persuadé, par les plus solennelles traditions de son groupe, qu’il est condamné ; parents et amis partagent cette certitude. Dès lors, la communauté se rétracte : on s’éloigne du maudit, on se conduit à son égard comme s’il était, non seulement déjà mort, mais source de danger pour tout son entourage ; à chaque occasion et par toutes ses conduites, le corps social suggère la mort à la malheureuse victime, qui ne prétend plus échapper à ce qu’elle considère comme son inéluctable destin. Bientôt, d’ailleurs, on célèbre pour elle les rites sacrés qui la conduiront au royaume des ombres. D’abord brutalement sevré de tous ses liens familiaux et sociaux, et exclu de toutes les fonctions et activités par quoi l’individu prenait conscience de lui-même, puis retrouvant ces forces si impérieuses à nouveau conjurées, mais seulement pour le bannir du monde des vivants, l’envoûté cède à l’action combinée de l’intense terreur qu’il ressent, du retrait subit et total des multiples systèmes de référence fournis par la connivence du groupe, enfin à leur inversion décisive qui, de vivant, sujet de droits et d’obligations, le proclament mort, objet de craintes, de rites et d’interdits. L’intégrité physique ne résiste pas à la dissolution de la personnalité sociale. »
Ensuite, tout le chapitre est consacré à des récits de guérisons ; le (ou la) malade et son entourage étant persuadés de l’efficacité des soins shamaniques, la maladie est vaincue en effet. (veuillez excuser la longue citation paresseuse, elle me semble digne d’être lue).
La magnétiseuse, entourée de la foi de ses patients et du consensus de la société, serait-elle une shamane ?
Esprit de l’escalier: J’avais oublié de préciser que, dans les articles de Levi-Strauss (il faut lire aussi le chapitre 10, l’efficacité symbolique), le fait que le shaman mente consciemment, emploie des trucs, sache donc qu’il opère une illusion, ne nuit pas à l’efficacité de la cure.
Oui enfin ce raisonnement à ses limites , je vous garantit que l’effet de certaines piqures est plutot radical et n’a rien à voir avec l’effet placebo ou nocebo
De quoi voulez-vous parler, de l’effet de l’aiguille (acupuncture) ou de l’effet du produit (dans le cas dont je parle, c’est de l’eau et du chlorure de sodium isotonique avec les humeurs du corps, aucun effet sauf le volume de liquide) ? Pour moi, tout est dans la tête. Ainsi, les deux premières doses de vaccin Pfizer ne m’avaient fait aucun effet (juste une formalité administrative pour rassurer ma famille et bénéficier des privilèges le jour où il y en aurait, ce qui n’a pas manqué). La troisième dose, reçue dans un état d’agacement extrême face à la persécution en cours, m’a mis en mauvaise forme pendant une semaine, avec rougeur, durcissement autour de la piqûre etc.
Ça ira mieux , avec l’expérience , pour la quatrième . Ceci étant , légère rougeur très localisée et petite gène à l’épaule pendant deux ou trois jours , c’est normal et n’affole que les hypocondriaques . Les seuls vaccins qui m’aient un peu mis à plat quelques jours , c’est la fièvre jaune et le choléra , il y a 55 ans , mais je suis toujours là .
Je sais que, dans le milieu où j’ai travaillé pendant 33 ans, j’étais toujours attentif à l’atmosphère. Je voulais de la joie, de l’humour, de la prévenance, de l’encouragement. Je disais qu’on pouvait rigoler tout en étant professionnel. Lorsque je faisais des formations, j’insistais sur le fait de « rendre service », où le mot « rendre » impliquait que l’on avait « reçu » (de la société). Une sorte de réciprocité.
C’était un petit milieu de dix appartements privés, plus des aires communes, où nous nous occupions de 13 personnes adultes lourdement handicapées physiquement : dystrophies musculaires, ataxie de Friedreich, sclérose en plaques, spina bifida, paralysies cérébrales, etc. Plusieurs sous respirateur 24 h, en nutrition entérale ou munis de sondes urinaires. Lorsque, dans mon entourage, on me disait que ça devait être triste et difficile de travailler là, je m’étonnais : – « Non, au contraire, c’est très « le fun », on fait des fêtes, des sorties et même des séjours dans des camps de vacances ! » On restait sceptique…
Résultat au final : nos locataires avaient une longévité étonnante malgré leurs handicaps. Je me disais qu’un milieu de vie agréable, où on peut décider même de la couleur de ses murs, entouré de gens aimants, était l’explication.
Ça m’apparaît proche des concepts évoqués dans votre vidéo…
Apres avoir travaillé de nombreuses années avec des personnes adultes handicapees mentales moderees et severes dans l’ esprit que vous decrivez, je partage absolument votre hypothèse.
Corps humain : molécules, atomes, noyaux, protons, neutrons, électrons…
La vibration dont parle et a parlé Stéphanie a-t-elle à voir avec cela ? Des milliards d’éléments en mouvement.
A relié avec : » C’est l’Amour qui guérit » ?
Il ya bien un lien entre amour et vibro-massage , mais ça n’est qu’une proposition .
Trop « scientiste » à mon sens cher monsieur Jorion ! 😉
Placebo ?
Et si c’était simplement parce que le « patient » qui prend la gélule doutait :
“—peut être qu’ils m’ont filé un VRAI médicament en me disant que c’était un faux ? > chic, avec ça je vais guérir !„
Quand aux « énergies », elles existent mais vous n’arriverez pas à les mesurer tout simplement parce que vous/nous (au sens « les scientifiques » en général) ne pouvons /ne pouvez pas les chercher parce que, n’y croyant pas —ou trop peu— personne ne sait dans quelle direction chercher.
M’est avis qu’il peut s’agir d’une sorte de rayonnement, une sorte « d’Aura », avec bien plus que toutes les couleurs du spectre.
Un « truc » qui m’a toujours servi dans mes rapports avec autrui… Avec des personnes inconnues : elles me « disent » (en quelque sorte) ce qu’elles sont, sans le vouloir, juste avec ce que j’appellerai leur « aura » !
Homme, femmes… bien sûr…
Mais pas que : un chien au coin d’une rue, un rouge-gorge…
En fait je crois que —sans être vraiment mesurée pour autant— les auréoles dorées que l’on peut voir au-dessus de la tête des « Saints Personnages », sur les icônes en particulier, sont les représentations de ce type de rayonnement, de cette aura dont bénéficie chacun de nous.
(les dorées, parce que des « Meilleurs » 🙂 )
Eh, oui ! Au moyen-âge ils étaient encore capables de percevoir ces choses-là…
En tous cas, moi, c’est comme ça que je le vois !
Mais j’ai bien peur que notre usage démesuré de la parole puis de l’écriture et surtout de la raison nous aient fait délaisser un certains nombre de « sens » qui, eux, nous autorisaient plus de sensations.
Un nouvel analysant se présente : vous n’allez surtout pas lui coller des à prioris, bien sûr, mais ne me dites pas que vous n’aurez pas, au premier coup d’œil, une première impression !
Bien le bonjour à Stéphanie, qui croit pour voir…
Personnellement j’ai tendance à croire qu’il peut y avoir quelque chose à voir > je n’y croirai vraiment qu’après… 😉
Boas fins de semanas !
G.M.
Il y a ce qu’on croit, il y a ce qu’on voit et il y a ce qu’on sait.
Or ce qu’on sait et ce qu’on croit ne vont pas forcément de paires.
Personnellement, je sais que nous sommes en effondrement et que l’humanité est en train de disparaître, et pourtant, je n’agis pas en conséquences. Or, c’est la croyance qui nous pousse à agir et cela montre que je le sais, mais que pour autant je n’y crois pas.
De même, on peut savoir que l’on ingère un placebo sans pour autant y croire
Les Beatles l’avaient dit et chanté : « All you need is love. »
Pas prêt à avaler la salade du thérapeute, mais convaincu qu’il reste des apareils à inventer pour mesurer tout ce qui se passe entre deux êtres vivants,
J’accepte cette part mystérieuse.
Je n’ai même pas besoin d’y croire : je sais qu’elle existe.
En tous cas merci de partager tout ça !
Vous vous êtes certainement déjà demandés pourquoi les caissières ou caissiers des grande surfaces bien que parlant peu et ayant rarement le temps de lier conversation vous disent toujours bonjour, vous remercient et vous saluent en partant…
Et vous avez sans doute aussi remarqué que cela suffit souvent à vous mettre de bonne humeur.
…
Cela doit s’apprendre. Sans aucun doute.
Mais cette politesse répétée x fois dans une journée doit aussi peser sur leurs rêves nocturnes.
Font-ils, font-elles des cauchemars ?
Et consultent-ils ou elles ?
Un prix à payer ?
Maladie du travail ?
Mais je m’éloigne.
Il y a des « bonjours » mécaniques , et des « bonjours « qui en disent long sur l’intention réelle de bien accueillir ou pas .Dire bonjour et au revoir fait partie du contrat de travail, notamment dans la grande distribution pour cité un exemple connu.
La difficulté pour ces employés est de ne pas sombrer dans le robot tic , vu la vitesse du travail demandé …comment être vrai quand des tâches répétées à l’infini pousse à la mécanisation des propos?
Une journée aux « caisses rapides « et les « bip » peuvent habiter vos nuits, comme la nécessité de se lever à 4 h ou 5h du matin même une fois à la retraite …
Étonnant que vous ne soyez pas au courant des maladies du travail qu’implique la répétition à outrance des tâches.L’homme n’est pas une machine .Le monde du travail d’aujourd’hui à besoin de redécouvrir qu’activité doit alterner avec repos .
Sinon , c’est le casse pipe ( burn-out par exemple) .
Alors à la question « qu’est qui nous guérit « , la première réponse est une question : « guérit de quoi? ».
Et à la question qu’est ce qui nous guérit du travail , à mon sens , la réponse est « le repos « !😊
Si ces questions vous font réagir, ne vous trompez pas de cible !
« cible « ?
« Le SBAM c’est la bible en quatre mots »
Bonsoir Paul & Stéphanie,
Et merci pour cette nouvelle intervention.
Je viens de faire Tilt en vous écoutant/réécoutant, et je pense, sauf erreur de ma part, que Paul revient ici aux Principes des systèmes intelligents, plus exactement à cette capacité propre à ANELLA d’avoir « envie de parler » (Cf. dans son livre, l’activation du réseau mnésique), et donc aussi, d’avoir « envie de parler » avec quelqu’un !
C’est bel et bien ce que nous faisons toutes et tous en prenant rendez-vous soit avec un psychologue, soit avec un médecin, etc., lorsque le besoin se fait sentir…
Tout ça pour dire que nous sommes toutes et tous, d’une certaine manière, des ANELLA qui avons besoin de parler et que pour ce faire, il nous faut forcément un interlocuteur, ici un thérapeute, qui nous permette de reprendre là où nous en étions au moment du déclenchement du trouble psychologique, voire de la maladie, dans notre processus d’apprentissage et de mises en mémoire (nos souvenirs).
Car il faut bien comprendre que lorsque nous apprenons, nous apprenons aussi à éviter la souffrance même si celle-ci demeure toujours une partie intégrante de chacun de nous… Cesser d’apprendre (au sens de la vie en générale, et pas uniquement des savoirs), c’est donc s’exposer plus dangereusement à la souffrance…
Quelques références théoriques :
– Shining et Docteur Sleep de Stephen King, ou comment apprendre à mettre un mort vivant dans une boîte pour ne plus avoir peur,
– Docteur Strange de MARVEL, ou comment permettre à l’esprit d’apprendre à oublier son handicap physique…
En apprentissage :
– le plaisir est associé à la récompense, jusqu’à la guérison, (la flamme de Stéphanie s’allume)
– la souffrance est associée à la punition, jusqu’à la maladie (la flamme s’éteint)…
Je crois que ce soir, à travers cette nouvelle vidéo de Paul & Stéphanie, une nouvelle petite Lumière vient de se mettre à briller, c’est le cas de le dire…
Amitiés, et encore merci à tous les deux.
Philippe
Spéciale dédicace pour Philippe 🙂
Merci Thomas ! 😉
re-Bonjour Paul & Stéphanie,
Je voudrais pousser plus avant ma réflexion au sujet d’ANELLA et ainsi attirer l’attention des autres commentateurs sur ce sujet.
J’ai écris avant la fin de mon commentaire précédent « Quelques références théoriques »… C’était totalement incorrect de ma part !
J’aurais dû écrire « Quelques références idéologiques », car ce processus d’apprentissage, qu’il s’agisse de celui propre à l’être humain, ou bien de celui propre à l’IA, ne peut absolument pas échapper au piège de la croyance du fait de ce que Paul appelle dans son livre, Principes des systèmes intelligents, « le degré d’adhésion du locuteur » !
Et le danger de cette croyance de la part du locuteur, c’est que cette dernière peut soit faire tendre son interlocuteur vers la vérité, soit le faire tendre vers l’illusion de la vérité, surtout si cet interlocuteur est incapable de discernement au moment de cette conversation (le manque de discernement n’est jamais irréversible), tout comme le fut vraisemblablement son locuteur bien avant lui !
D’une certaine manière, parler avec quelqu’un, c’est comme jouer à quitte ou double ; je m’explique :
– soit il y a effacement de la croyance au profit de la vérité (science),
– soit il y a doublement de la croyance (vous obtenez deux croyants ; contagion-propagation-rumeur) !
Et lorsque il n’y a ni l’un, ni l’autre, telle une boucle sans fin (argumentum ad nauseam) à ce moment là, la vérité ne peut l’emporter et l’abandon est inévitable si l’on veut éviter le conflit ; l’assimilation dans un sens ou dans l’autre n’a pas eu lieu et il y a séparation, soit provisoirement, soit durablement…
Alors comment expliquer que certaines croyances puissent dans certains cas, aller dans la bonne direction vers la vérité qui elle, est bel et bien unique, et d’autres non ?
C’est là que l’intuition et la méditation rentrent en jeu, la seule intuition ne suffisant pas à s’éloigner de la croyance, la méditation nécessitant forcément l’usage de la parole « intérieure » (y compris à voix haute – Cf. Cette vidéo de Krishnamurti rappelée plus haut) permettant de simuler intérieurement ce fameux jeu du quitte au double !
Mais est-ce suffisant ? Hélas non, bien évidemment… Nous pouvons parler ici de l’élaboration d’une bonne théorie qui reste à prouver afin d’établir la vérité, l’échange avec l’autre redevenant ici plus que nécessaire !
Mais est-ce toujours possible ? A cette dernière question, le systémicien que je suis répond qu’hélas ! non…
Je pourrais pousser ma réflexion encore plus loin, mais je vais garder la suite de cette réflexion pour la conclusion de mon LIVRE III.
Encore merci à Paul& Stéphanie pour ce questionnement relatif à la guérison somme toute fort utile !
Bon dimanche à tous,
Philippe
Il faudrait pouvoir lister/modéliser l’ensemble des molécules qui rythment le cœur, celles qui rythment le cerveau – son fonctionnement/ses ondes cérébrales –, ou même (s’il est possible d’éviter d’être intrusif) celles du cerveau reptilien/hypothalamus – métabolisme/horloge biologique – ? étudier leur résonance ?
Des gens croyants et malades qui prieraient leurs saints vivants ou morts, en étant persuadés qu’il peut faire quelque chose pour eux, devraient alors guérir plus souvent que les autres. Cela doit pouvoir se mesurer.
N’y aurait-il pas dans ce que vous dites, l’explication des miracles du Christ ? il aurait donné de l’amour à de pauvres malheureux n’en ayant jamais reçu…et provoquant leur guérison par un effet placébo ? Mais marcher sur l’eau, avec de l’amour…
L’épisode de st Thomas mettant la main dans la blessure du Christ pour se décider à croire en sa résurrection …belle méditation.
Les humains ont bien des raisons de se méfier de la déraison , la plupart on plus de mirages à partager que de miracles .Combien ont plutôt eut des expériences de vie qui leur font dire : « là , j’y croyais pourtant , mais avec le recul , je réalise que me suis trompé « .
J’imagine st Thomas , ne faisant confiance qu’à la réalité décrite par ses 5 sens , dėcouvrir que certains ont perçu le réel avant lui.
A se demander si l’Amour n’est pas un sixième sens en lui même ?
Je me souviens d’avoir lu un article scientifique sur l’effet placebo (que je n’ai malheureusement pas pu retrouver) dans lequel on relatait cette expérience: de la morphine était injectée par voie IV à des patients victimes de violentes douleurs; une partie d’entre eux recevaient leurs injections des mains d’une infirmière, les autres par l’intermédiaire d’un automate dispensateur. On observait un effet analgésique plus profond, plus prolongé et nécessitant de plus faibles doses chez les patients ayant reçu leurs doses des mains de l’infirmière.
Une façon scientifique de mesurer le pouvoir de guérison de l’empathie?
Ceux qui sont passés au travers de la dernière guerre mondiale vous diront que le sourire et le corsage des infirmières valaient bien la pénicilline pour faire le deuil d’un membre et conserver goût à la vie .
Et ,sans pénicilline , la plupart des « gueules cassées » de la première guerre mondiale en disaient autant .
On ne peut pas écarter l’idée que la morphine a un effet, même si le patient ne sait pas qu’on lui en administre. Ainsi, m’étant réveillé d’une opération du tube digestif, j’étais étonné de me sentir si bien surtout après les douleurs qui m’avaient amené à l’hôpital, et avec l’attirail qui m’entourait (drains, nourriture par perfusion). Personne ne m’a rien dit (pas de langue commune avec les infirmières), j’ai appris que j’avais bénéficié d’une perfusion automatique de morphine en regardant la facture de l’hôpital.
C’est une évidence . De même la grande majorité de ceux qui vont subir une opération chirurgicale , avec ou sans anesthésie , ne savent pas ( sauf les habitués comme votre serviteur , qui annoncent pouvoir s’en passer) , que dans la demi heure qui précède on leur fait prendre un euphorisant . La première fois j’aurais presque pu chanter » y a d’la joie » de Trenet en arrivant en salle d’opération .
Puisque nous en sommes aux soins à l’hôpital, je fus il y a longtemps hospitalisé pour une endoscopie du poumon (le médecin du travail, tout excité d’avoir diagnostiqué une maladie professionnelle chez quelqu’un qui n’aurait pas dû la contracter, l’avait demandée). Le lendemain matin vers 5h, j’ai été réveillé par une infirmière qui apportait un gobelet : » Avalez ça, c’est pour éviter la mort par réflexe quand on vous enfilera l’appareil dans la gorge. » J’ai donc été angoissé à souhait au moment de l’examen, puis détendu en entendant au-dessus de moi les étudiants en médecine qui se disputaient l’oeilleton pour regarder mon cas, semble-t-il très typique (c’était dans un CHU, et avant les cameras numériques et les écrans). J’en ai oublié que c’était moi le « cas ». J’ai fini par réclamer par gestes le droit de regarder moi aussi et je l’ai obtenu. Je sais maintenant à quoi ressemble le grand embranchement des bronches. Finalement, la technique pure c’est rassurant. Si on pouvait faire contempler par le patient psy sa tumeur morale, avec des chiffres autour, est-ce que ça le soulagerait ?
Guérison par l’empathie ou de l’érotisme ? (Vous ne dites pas si les sujets de l’expérience étaient mâles ou femelles).
Mais l’érotisme est une autre question.
Autre sujet : quelle distinction entre empathie ou sympathie (souffrir avec) ? Quand je disais que les confidences d’autrui me bouleversent et me donnent envie d’agir (= car je souffre avec) et que je ne comprends pas que les femmes peuvent entendre et faire circuler les souffrances d’autrui sans autre chose qu’une marque d’intérêt (d’écoute ?), ma compagne me répondait que l’empathie n’a pas pour but d’agir, mais de capter la souffrance, de la partager, de la faire circuler. Sans agir. Mais cette forme d’écoute est un travail de « care », de « souci » féminin, travail que les hommes fuient.
Effectivement, j’ai tendance à fuir les confidences pour ne pas prendre en charge activement une souffrance. Il faut me forcer pour demander non seulement « çà va ? » mais aussi « tu m’en racontes plus ?, n’aie pas peur, etc. »
De sorte que les femmes font un travail social quand elles papotent, quand elles téléphonent, qui dépassent une simple relation individuelle et un sentiment « intime » comme l’amour. C’est autre chose.
Je comprends mieux ce que dit votre épouse que ce que vous disséquez !
Sans plus de réflexion , je ne me sens pas en phase avec votre ultime et courte conclusion . J’ai l’intuition qu’entre amour vrai et empathie ou sympathie ,il n’y a que guère de différence de nature .
Et qu’à vouloir les sectoriser , on tombe dans l’amour …propre .
@Chabian(20:36)
L’affectivité me semble inutile ou même contreproductive. Des gestes de tendresse sont-ils bienvenus lors d’une migraine?
Ce qui est déterminant me semble-t-il c’est la rencontre d’une douleur et une volonté en difficulté avec d’autre part une reconnaissance de cette douleur et une volonté de porter secours. Il s’agit d’une volonté qui se porte en renfort d’une volonté défaillante. Un cri de détresse qui a obtenu une réponse. Je suis totalement satisfait de l’explication de PJ qui a l’immense avantage de résoudre ce fait étrange que les effets placebo et les suggestions fonctionnent même chez les incroyants et même si le guérisseur ou le patient sait pertinemment qu’il ment.
Medellín, le 4 décembre 2021
@Paul Jorion @Stéphanie Kermabon
1. Merci pour vos discussions publiées sur le blog de Paul Jorion.
2. ¨Croire pour voir¨. ¨Le pouvoir de la croyance¨. Deux phrases qui ont attiré immédiatement mon intérêt dans votre dialogue.
3. Dans votre présentation, vous vous dédiquez à une situation dans laquelle se trouvent deux personnes, thérapeute et client ou cliente. Veuillez me corriger si je me trompe.
4. Dans ma réaction, j’aimerais vous proposer de considérer une situation distincte. Ici je vais vous présenter une situation à grande échelle, et son endroit précis se trouve dans une intersection ¨multi-cross-sectorielle¨, dans la définition technique de la OCDE.
Les secteurs dans l’intersection que je peux distinguer (et probablement il y en a plus) sont:
1. Éducation
2. Services financiers
3. Santé
4. Mines (Industrie)
5. Le constat que j’aimerais faire, se retrouve dans un observation citée par Paul su début de la vidéo: ¨le danger diabolique¨.
Dans quel sense?
Paul Jorion (re: L’argent, mode d’emploi, Fayard, 2009), nous présente une analyse précise, importante, et inquiétante des opérations frauduleuses de Madoff et ses copains et copines.
Malgré cette analyse, malheureusement aussi non-comprise, comme non-lue (¨lire¨ dans le sense biblique que j’ai élaboré il y a quelques années ici au blog), le ¨mal¨, mieux dit, le ¨mal-faire¨ continue.
Et je pense a Stéphanie, ¨le pouvoir de la croyance¨, ¨croire pour voir¨.
Les successeurs, les successeuses de Madoff l’ont bien, très bien étudié, et ont appris comment changer les techniques de l’approche. Probablement ils et elles ont même compris ou lu un petit peu de l’analyse de Paul Jorion dans son étude ¨L’argent¨.
6. Il y a un ¨mal¨, un ¨mal-faire¨ dans ce monde qui est en train de se produire, reproduire et ¨camoufler¨ à chaque reprise, qui sait échapper de beaucoup de contrôle effectif, et qui se présente d’une facon fabuleuse comme ¨solution logique¨, ¨solution intelligente¨.
Avec une vitesse, un pouvoir de ¨mimicri¨ qui palira la biologie même.
7. Je parle de la mobilisation des gens pour rentrer dans nouvelles formes d’escroquerie, utilisant â une échelle mondiale, grande, des techniques de ¨croire pour voir¨.
En Amérique Latine (et avec leurs liens à l’Europe, les Etats Unis, le Moyen Orient et l’Asie) le mot ¨Fé¨ en espagnol, ¨Foi¨ en francais, est CENTRAL.
¨Il faut avoir ¨Fé¨, Foi¨.
Mobilisant des dizaines de milliers de personnes a la fois, dans des sessions énormes, on applique une quasi ¨hypnose¨, dans laquelle les personnes se ¨liberent¨ des personnes critiques comme Paul Jorion, et dans laquelle les personnes sont POUSSÉES vers ¨la Foi¨ dans ¨le pouvoir de la croyance¨, dans les mots de Stéphanie.
¨Croire pour voir¨.
8. Combiner des situations socio-économiques diverses (pauvreté, richesse), combiner des chaines de l’offre et de demande non-classiques (blanchissement de l’argent, manque de ressources pour l’acces à l’éducation), et SURTOUT, veuillez me pardonner la répitition, poussant l’importance de la FOI (¨croire pour voir¨), est l’innovation utilisée par des groupes et des personnes, dans la plupart eux et elles actifs actives dans le crime depuis de décennies (!) qui va produire un probleme, dans lequel les opérations de Madoff sont de ¨bambins¨.
9. Dans cette mobilisation massive des gens, le BUT est clair: faire de la spéculation avec la cryptomonnaie.
Dans la mobilisation massive, le football joue un role essentiel, a coté de la religion. On crée meme ses propres équipes de football (simultanément au Thailande, a Dubai, en Espagne, en Argentine), sa propre église, sa propre ¨université¨.
9. Et, evidemment, de tels groupes SAVENT qu’il faut combiner le ¨croire pour voir¨ avec le ¨scientisme¨ de Paul Jorion. Ainsi, on vient avec des ¨preuves¨, des mines d’or.
(Malheureusement pour eux, on ne compte pas avec l’esprit critique qui va écrire au fonctionnaire responsable de la géologie dans le province cité, Jujuy, et qui produit sans délai la réponse catégoriquement négative du coté d’un vrai géologue avec PhD prouvé.)
10. Pour votre considération, je vous présente ici une petite traduction a travers de deepl d’un article publié il y a 5 jours en Argentine:
quote
La Commission nationale des valeurs mobilières [[jl: de l’Argentine]] a ajouté Generación Zoe à sa liste de sociétés financières frauduleuses, déclarant qu’elle n’est pas autorisée à opérer dans le pays.
Generación Zoe est une holding basée à Villa María dont le principal produit est la formation au coaching ontologique, une « discipline orientée vers l’action qui, contrairement à la psychothérapie, se concentre sur la situation actuelle de la personne et sur la manière d’atteindre ses objectifs ». Elle compte plus de « 8 000 étudiants accrédités dans 17 pays » et a été dénoncée publiquement la semaine dernière pour fraude.
Dans le cadre de l’enquête menée par El Diario del Centro del País, il a été découvert que la Commission nationale des valeurs mobilières a publié une résolution de cessation et d’abstention le 22 octobre, mettant en garde contre l’offre « d’abonnements liés à des services d’éducation financière et de participation au crowdfunding, au trading Forex, options binaires, jetons, crypto-monnaies, loteries, dépôts de jetons avec promesses de retours importants (staking), entre autres » par la société, ajoutant que tous ces éléments sont « des instruments spéculatifs et à haut risque, et dans certains cas pourraient constituer une fraude pour les investisseurs ».
Dans une interview accordée à El Diario, le responsable de l’entité, Leonardo Cositorto, a expliqué qu’elle est enregistrée comme un trust, où l’argent des étudiants est investi dans environ 36 entreprises différentes dans le monde entier, dans des pays comme la Thaïlande et Dubaï, générant des intérêts entre 7,5 et 10 % par mois.
unquote
Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
source: https://tribunavm.com.ar/index.php/2021/11/29/intimacion-a-zoe/
11. ¨Croire pour voir¨. ¨Le pouvoir de la croyance¨.
Regardez ce sieur au boulot ici en Colombie dans les journées passées:
https://mobile.twitter.com/leoceozoe
12. Quelques questions ici au Blog:
* pourquoi en Europe, au Dubai, au Thailande, les autorités financieres ne font absolument rien pour stopper cette escroquerie basée sur le ¨croire pour voir¨?
* pourquoi le monde laisse seule a cette femme courageuese au Paraguay, la procureuse Irma Llano, stoppant cette escroquerie?
https://www.rdn.com.py/2021/10/19/fiscalia-interviene-empresa-por-sospechas-de-estafa-a-inversionistas/
* comment c’est possible que, a coté de Paraguay, jusqu’ici seulement les autorités de supervision en Argentine et au Pérou ont lancé un grand alerte?
* qu’est-ce que Stéphanie et Paul pensent de l’emploi a grande échelle des techniques de la psychothérapie pour pousser le mal dans le monde?
B.à.v.
JL
(veuillez me pardonner des erreurs graves dans la composition et l’orthographie de cette contribution que j’ai écrit dès mon coeur, directement, sans emploi ou controle de deepl. tres, tres inquiet par la drame qui est en train de se dérouler, et dans laquelle des centaines de milles de personnes seront blessées, parce que, comme nous le savons, la plupart des participants et participantes dans cette escroquerie n’ont aucun sou, mais vont CONTAMINER les membres de leurs familles surtout avec le ¨croire pour voir¨, et entraineront ainsi des centaines de milliers des personnes dans la chute fatale qui viendra sans doute.)
Lisez ou relisez ¨L’Argent, mode d’emploi.¨
Bonjour,
puisque le sujet est approfondi, je vais me permettre d’intervenir et de le déborder un peu en commençant par apporter un témoignage.
– Il y avait dans mon village un homme que l’ont appelait « Le Rouge », on disait aussi de lui que c’était un « bouffe curé » et il faisait partie des libres penseurs. Un jour une connaissance un peu âgée lui a proposé de lui donner son don pour guérir parce qu’il était en mesure de l’utiliser, et, sans doute plus curieux que convaincu, il l’a accepté. Il a par la suite « soigné » des centaines voire des milliers de personnes atteintes de brulures ou de zonas et sa renommée était telle que des médecins lui adressaient des patients parfois de plusieurs centaines de kilomètres à la ronde. Il n’a jamais demandé une quelconque rémunération mais a reçu quantité de lettre de remerciements et de cadeaux de gens guéris ou soulagés.
Un de mes oncles particulièrement incroyant atteint de zona à l’oreille a accepté d’aller le voir. Guéri, il a commencé par dire que cela avait certainement passé tout seul ou que les médicaments avaient dû finir par le soigner (même s’il les avait arrêtés juste après).
Récemment lors d’une conversation je fus surpris de l’entendre dire que « le guérisseur l’avait soigné et qu’il était encore partagé sur le pourquoi du comment ». J’ai observé la « manipulation » qui consistait à passer les mains à quelque distance de la peau en marmonnant/maugréant aux limites de l’audible et à secouer par moment vigoureusement les mains.
Pourquoi je rapporte ce cas ? Parce que, même si j’étais encore assez jeune, cet homme était un ami de la famille et que je l’ai connu, que c’était un grand sceptique qui à « soigné » d’autres sceptiques arrivés chez lui en désespoir de cause. Il n’a jamais à ma connaissance pris des nouvelles des gens qui étaient venus le voir de loin.
Imaginons que la méthode soit purement suggestive. Il n’y aurait donc rien à mesurer entre le « thérapeute » et le malade. Mais il doit bien y avoir dans le fonctionnement physiologique du malade un mécanisme physico-chimique de guérison. Le comprendre serait à mon sens une grande avancée scientifique et un coin de plus dans la pensée magique qui n’est qu’une autre manière de se payer de mots en guise d’explication.
L’inconnu dans la maison :
Notre automate central reçoit les informations de milliards de capteurs que nous classons suivant cinq sens. La plupart de ces informations sont traitées de manière automatique sans activation de la fonction d’analyse consciente ; disons que de manière « innée » notre automate expédie les affaires courantes sans enregistrer les informations. La conscience se comporte comme une fonction d’analyse macro du milieu (corps compris) dans lequel elle évolue avec mémoire des stimulus sur le long terme à des fins d’analyse. Bref notre corps agit comme un véhicule autonome dont la conscience ne serait qu’une IGA permettant au « Véhiculé » de se mouvoir dans une dimension différente de son monde sensible.
Alors là, je vais délibérément pousser le bouchon mais : est-ce que finalement le « Véhiculé » n’ayant pas conscience de l’aspect macro de l’affection de son véhicule il ne soit en mesure d’intervenir que si cette information remonte à son niveau (L’IGA « Conscience » et une grande partie du « Véhiculé » sont interdépendantes) ?
Une dernière remarque sur le rapport de l’homme au feu et à la chaleur. Notre lien avec cet élément est quasi dual ; il est rentré il y a longtemps dans nos vies et est tout simplement vital pour les animaux nus que nous sommes devenus. Ne pouvant vivre sans le feu et sa chaleur et n’ayant pas de moyens de soigner les graves dégâts produits par cet élément, je ne suis pas surpris outre mesure de l’existence de nombreuses personnes dites « coupeuses de feux ». De même notre manque de réactivité devant ledit « réchauffement climatique » ne m’étonne pas vraiment non plus (la réaction majoritaire devant la météo est très parlante sur ce point). Qu’en serait-il si l’on nous annoncé un grand refroidissement climatique?
Bonne fin de journée!
MG
PS1 : très bonne vidéo.
PS2 : Stéphanie, je suis persuadé que s’il demeure une onde, un bruit, un frémissement de votre personne dans l’univers et qu’en tendant nos sens nous puissions le capter nous ressentirions avant tout de la gentillesse et de l’amour. C’est pourquoi depuis votre première vidéo, j’attire votre attention sur les dangers des concepts que vous manipulez car ils peuvent être l’objet de détournements dramatiques à l’encontre de tout ce que vous souhaitez pour les autres.
Sur le chaud et le feu :
a contrario , et pratiquement dans toutes les langues du monde , chaud et bien être reçu ou donné , sont le même mot . On est chaleureux et ça fait chaud au cœur .
Kalispera !
L’intrication quantique qui permet à deux particules de changer d’état simultanément indépendamment de la distance qui les sépare et ce sentiment proche de la certitude qui nous permet d’affronter le processus de guérison sans qu’aucune force physique connue ne relie les êtres en relation, sont des mystères mystérieux.
Je suis en train de regarder un entretien avec Stephen Wolfram où il offre une explication convaincante de « ce qui nous apparaît » comme l’intrication quantique. En gros, ce serait lié au fait que sommes conçus de telle manière à percevoir le temps comme ayant un déroulement linéaire, ce qu’il n’est pas en réalité. Du coup, nous verrions la même particule à deux endroits.
Si l’on « voit » , au sens commun où on l’entend , de ce que j’ai compris ( et j’ai souvent besoin de réviser ! ) de l’intrication quantique , on ne peut voir qu’un seul état .
P.S. Wolfram envisage la possibilité que des extraterrestres ayant d’autres sens que nous, percevraient d’autres forces que nous dans l’univers.
À Lex Fridman qui lui fait une objection – comme je fais moi à Stéphanie – qu’une force indétectable, n’existe pas du fait qu’elle est indétectable, il répond que nos appareils de mesure – aussi sophistiqués soient-ils – restent contraints par les limitations de nos sens, si l’on veut qu’ils produisent des résultats interprétables. Les mesures (le plus souvent amplifications) que produisent les instruments doivent rester assimilables par l’un de nos cinq sens.
On est d’accord , à quelques secondes ( linéaires ?) près .
Si je comprends bien son modèle d’Univers, la seule chose qui existe ce sont des « atomes d’espace » mise à jour selon des relations qu’ils ont entre eux dans un ordre qui définit l’écoulement absolu de l’Histoire irréductible à notre notion simpliste du temps (projection de dimensions multiples).
L’espace est fondamentalement quantique, la mise à jour de l’état d’un paquet d’atome d’espace se fait simultanément, et nous autre humain, immergé dans ce gigantesque « automate cellulaire » n’avons pu jusqu’à maintenant, à cause des limitations de nos capacités sensorielles qui conditionnent notre conscience, modélisé la physique de l’Univers que comme un «automate atomique» gouverné par des forces le faisant évoluer séquentiellement vers son destin déterministe.
L’intrication quantique est la norme, comme l’intrication émotionnelle, alors que le temps est un artefact au croisement de nos limitations sensorielles (et computationnelles), incluant les amplificateurs (technologiques) avec lesquels nous les boostons et le fait que nous sommes ce que nous observons.
Pour ma part, j’ai l’intime conviction que le temps n’existe pas, qu’il est donc pas un bon paramètre (dimension) pour modéliser l’Univers. Les structures existent, change de configuration définissant parfois des cycles périodiques. Une structure qui change de configuration émet un signal capable d’induire l’effet inverse sur une autre structure identique. Ce sont les deux formes du message, la forme locale (mémoire) et celle globale (Flux, porteur de changement).
Il y a dualité entre le «vocabulaire» d’une strate de complexité (par ex. les atomes, tableau de Mendeleïev) et son expression (Galaxie, planètes, molécules chimiques..) telles que nous les observons. Il existe donc un extérieur et un intérieur indépendant du point de vue de l’observateur, il y a un sens, une direction.
Le message sous ses deux formes est un concept plus importante que la matière.
Ce que nous percevons en plein (sensible) existe aussi en creux (mystérieux)(l’œuf et la poule, who’s first, that is the question).
Ce qui me taquine dans le modèle de Wolframe, c’est son atome d’espace, indissociable de sa vision d’un Univers d’automates à marche quantique parallèles, ce que les ordis mime à merveille, mais séquentiellement, et grâce à l’excellence de nos modèles de la matière.
Votre duo est d’une fécondité incroyable, tant vous vous complétez dans les approches, et que vous vous êtes sincèrement mutuellement ouverts au point de vue et à la posture de l’autre. J’ai cru pendant un moment que vous n’alliez pas prononcer le mot, mais finalement vous l’avez dit! C’est l’amour! « c’est ça le soin » avez-vous ajouté.
L’amour qui guérit, l’amour qui calme enfin le mental assoiffé d’explication de l’un, l’amour qui, selon l’autre, ne peut que se ressentir.
Juste génial!
Mais déjà fusent les questions, on revient sur les candidats à l’élection, qui tous ne se préoccupent que de savoir « qui est-ce qu’il faut détester davantage » ?
En êtes-vous si sûr?
Bisous!!!
Excellent programme, qui s’alimente d’ailleurs aux meilleures sources 😉 , mais pourrait faire encore beaucoup mieux, comme le rappelle Manuel.
C’est samedi, dans la rue des Lombards, en sortant du concert de mon ancien patron au Sunside qu’il m’a dit que les « ondes avaient été bonnes ce soir ». (Merci Stéphanie…!)
Ce petit bonhomme venait de produire avec ce piano, des « vibrations » enchevêtrées de façon à malaxer le temps (l’allonger ou le contracter) par une musique dont les tempos variaient allègrement durant ses improvisations et sur des thèmes eux aussi variés tel que Ravel, Michel Legrand, Bill Evans et quelques autres. Il « masque les thèmes » comme il dit.
Les ondes avaient été bonnes selon lui, par la nature du public qui était présent dans la salle. Il est fort possible que ce soit une formule de politesse mais connaissant le monsieur, pas uniquement.
Plus tard, alors que la soirée se poursuivait chez un certain Gérard Rauber ( j’écris son nom parce que je pense qu’il parlera aux quelques passionnés de J.Brel), nous avons parlé du silence, l’un de nos sujets favoris. Le Sunside lui avait offert 15 mn de concentration juste avant le concert, mais dans une petite salle où il n’était pas parvenu à entendre ce silence dont il avait fort besoin. Peu importe les raisons, cela a eu malgré tout un léger impact sur son jeu, surtout au début du concert car il jouait encore lors mon départ vers 3h du matin.
Est-ce un élan qui lui manquait du fait de n’avoir pu descendre assez profondément en lui même pour entendre le silence…?
Ou de ne pas s’être connecté avec quelque chose qui le dépasse et qui lui ouvrirait la voie…? Quelque chose d’irrationnel et de non mesurable, une part d’humanité qu’aucune machine ne devrait jamais pouvoir venir perturber….?
laissez vous portez par la voix de l’amour : https://d22wzldfsu7h8j.cloudfront.net/sound/maitreya_message_no11.mp3
Peut-être un peu tard mais je voulais ajouté un petit commentaire au sujet du « voir et croire » ou « croire et voir ».
Ce n’est que mon avis mais ce que nous voyons d’abord, c’est le reflet (le rebondissement) d’une lumière invisible qui rencontre de la matière. Ce sont des longueurs d’ondes qui parviennent par nos yeux, à notre système nerveux central et qui nous font vibrer. C’est à partir de là seulement, que notre corps réagit et que notre esprit se met en marche, à la recherche des éventuels symboles qui forgeront alors nos croyances diverses.
C’est uniquement à la suite de cette première étape et à la construction qui en découle qu’il devient alors possible de croire en une quelconque guérison.
Dire que nous voyons d’abord la future femme de Louis XIV dans les ménines de Vélasquez, au prétexte qu’elle est le personnage le plus important du tableau et son sujet principal revient à nier l’espace poétique et « sensoriel » de l’œuvre au risque de n’y voir qu’un simple document historique.
En tous cas , si Stéphanie a raison et qu’il suffit de croire pour voir , les aveugles ont une nouvelle voie d’espoir .
PS : perso , je trouve d’ailleurs que les aveugles « vibrent » et sont beaucoup plus gais que les muets .
Stéphanie a raison de penser que si l’on ne croit pas en sa propre guérison, le rôle du thérapeute se complique énormément, pour ne pas dire qu’il devient impossible. D’où l’importance du premier entretien avant de s’engager de part et d’autre j’imagine.
Je veux croire que tout le monde vibre à sa façon avec le monde mais que parfois, pour certains, pour un moment donné, cela ne leur est plus permis ou accessible et que la souffrance doit en être terrible. Un effet Larsen prend la place d’un tout qui devient lui même le néant. J’en ai des frissons…!
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