En quelques minutes, dans votre dernière vidéo du 18 novembre 2021, vous avez fait le tour avec Madame Stéphanie Kermabon, des causes de la dépression. Vaste sujet ! Autrefois cette notion ne relevait que de la mélancolie.
Pour bien comprendre la dépression et la soigner, il faut en avoir souffert, et je vais recourir à des images. Une image valant 1 000 mots selon le proverbe chinois.
Nous sommes faits comme d’un pâte, qui se coule dans ce moule que constitue notre entourage, notre milieu notre langage et notre éducation. Nous sommes infiniment malléables, surtout dans notre enfance. Quand tout est parlant …
Il y a de bons moules et de moins bons.
Avec le temps, cette pâte devient comme un filtre vis-à-vis d’un environnement quelquefois hostile, qui fait ce que nous retenons, ce que nous aimons; notre sensibilité, etc … C’est l’autre aspect qui nous constitue, ce qui nous plait c’est ce qui entre en résonnance avec nous mêmes.
En société, nous voulons être reconnu(e)s, à un titre ou à un autre.
La question : à quel titre ?
Et comment y parvenir ?
Des conférences de Monsieur Paul Jorion sur Zoom, j’ai retenu essentiellement que notre Moi est infiniment fragile, en considérant tous les mécanismes (oublis, lapsus, actes manqués), toutes les ruses, que met en place notre psychisme pour le protéger.
Et, de ma petite expérience, les gens font beaucoup plus semblant d’être heureux qu’ils ne le sont vraiment.
La dépression résulte beaucoup d’une inadéquation de ce que nous croyons être avec le réel. Et pour en guérir, il faut un acte de foi !
[Extraordinaire que Guy Béart, dans cette chanson parle de l’amour comme d’un simple (?) phénomène hormonal, il y a près de 60 ans !]
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