Veille effondrement #47 – Extinction Rebellion

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3 réponses à “Veille effondrement #47 – Extinction Rebellion

  1. Avatar de Philippe Soubeyrand
    Philippe Soubeyrand

    Ce qu’il y a de terrible dans tout cela, c’est bel et bien la démonstration qu’entre alerte individuelle donnée/partagée et prise de conscience collective mobilisée/planifiée, il y aura toujours un temps de retard extrêmement conséquent…

    La nature humaine est hélas ! ainsi faite…

    Extinction Rebellion (XR) n’est que la traduction autrement de cette prise de conscience collective tardive…

  2. Avatar de Michel
    Michel

    Les Sami, toujours pas exterminés, et un peu rebelles. Refroidir le climat, ça serait pourtant bon pour leurs rennes.
    https://insideclimatenews-org.cdn.ampproject.org/c/s/insideclimatenews.org/news/07072021/sami-sweden-objection-geoengineering-justice-climate-science/?amp
    Géo-ingénierie solaire : quelques développements importants cet été, que même les gens s’intéressant au climat semblent à 99% ne pas suivre. Mais tout d’abord, un rappel des épisodes précédents :
    1) Si on ne limite pas la hausse des températures, ça risque fort d’être la hess. Le dawa. L’anomie. Bref, la guerre partout.
    2) Depuis 10-15 ans, de plus en plus de climatologues pensent que c’est bien mignon les ENR, le nucléaire, la sobriété énergétique et la capture du CO2 déjà émis dans l’air, mais il est de moins en moins probable que cela suffise.
    3) La SAI (Stratospheric Aeorosol Injection) est mentionnée en page 350 du rapport SR1.5 du GIEC (2018) comme technique de refroidissement artificiel la plus probante à ce jour pour limiter le réchauffement à 1,5C. Le principe est relativement simple à comprendre et consiste à répandre des aérosols dans la stratosphère pour réfléchir une plus grande partie du rayonnement solaire vers l’espace. Les aérosols finissent par retomber en quelques années donc tant que la concentration atmosphérique de GES reste trop élevée, il demeure nécessaire de ré-injecter les aérosols par une flotte dédiée d’avions et/ou de ballons. Cela peut nécessiter de durer (très) longtemps selon les futurs efforts de réduction des émissions de GES, et le temps nécessaire aux océans et aux sols pour réabsorber les excès de CO2. Si notre civilisation met longtemps à se débarrasser de sa toxicomanie aux énergies fossiles, elle serait encore plus longtemps shootée à la SAI.
    4) C’est un pansement sur une jambe de bois. Le procédé est certes déployable rapidement à moindre coût, nécessite une consommation relativement négligeable de ressources, et ne pose guère de défi technologique (tout le contraire de la transition énergétique et de la capture du CO2 dans l’air), ni socio-politique (tout le contraire de la sobriété). Mais il ne règle pas le problème de l’acidification des océans (ça ne diminue pas la concentration atmosphérique de CO2) ni aucun problème écologique autre que le réchauffement. Et il y a des risques géopolitiques et physiques non-anticipables, ainsi que des aléas moraux. Mais à un moment, dos au mur, il se peut quand même que le bénéfice-risque soit jugé largement favorable.5) Frank Keutsch et David Keith d’Harvard sont parmi les pionniers mondiaux de la SAI. Retenez ces noms que personne ne connait, ces types tiennent peut-être le destin de l’humanité entre leurs mains.
    6) Leurs simulations informatiques sont assez concluantes (ex. moins d’aérosols de soufre et plus de carbonate de calcium permet d’éviter les dégâts sur la couche d’ozone), l’étape d’après est le projet SCoPEx pour tester la chose hors-laboratoire. Les chercheurs disent avoir besoin d’au moins 10 ans pour mieux mesurer l’efficacité et les risques de la SAI.
    Voici maintenant les dernières nouvelles. A peine la course contre la montre lancée, le projet se voit retardé. Les chercheurs voulaient faire des tests au Nord de la Suède. Pas pour voir s’ils arrivent effectivement à refroidir le climat localement (le procédé ne fonctionne pas ainsi), mais pour mieux observer comment les aérosols se comportent réellement dans la stratosphère.
    Malgré un effort de concertation locale, des autochtones du peuple Sami manifestent leur opposition, pour les raisons qu’on imagine : on joue aux apprentis-sorciers avec la nature, on évite de s’attaquer aux sources du problème, on ne fait que pousser la poussière sous le tapis etc.
    Au point que les tests sont annulés et que le projet SCoPEx doit se trouver un autre site.
    A suivre (ou pas).
    (Commenté par Cyrus Faranghi)

    1. Avatar de Kaiel

      Bonjour je le remets mais les fous technophiles m’insupportent de plus en plus.
      Initiative 4 pour 1000. Agriculture de régénération. Des solutions très scientifiques, très saines et capable de résoudre à la fois les problèmes d’alimentation, d’emplois sensés, de réchauffement me semble beaucoup plus intelligents que de continuer à jouer aux apprentis sorciers ne comprenant pas les dangers des technologies qu’ils développent.
      Leur site : 4p1000.org et pleins de choses concrètes sur ver de terre production sur youtube.

      Cordialement,

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  1. @Chabian Les uns comme les autres vont devoir se calmer question consommation. Aux mêmes USA, la consommation d’électricité pour faire…

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