À tous,
Paul est un simple lanceur d’alerte.
Sans aucun doute il préférerait ne pas voir, se tromper et que tout continue comme avant.
Mais il se fait un devoir d’alerter ses semblables, au risque d’être publiquement déconsidéré.
Pourtant il s’en fiche pas mal, et cela mérite qu’on s’attarde à l’écouter avec objectivité,
Même si ses plans pour en sortir qui ne sont qu’esquissés, paraissent ridicules ou choquants.
Personnellement je ne pense pas que Paul soit très pessimiste sur le temps dont nous disposons encore pour changer.
J’espère qu’il à raison, mais à mon avis, même ce temps nous ne l’aurons pas.
Tout simplement parce que la notion d’urgence est périssable,
Qui se désagrège à mesure que le risque grandit.
Je crois en fait que très simplement demain ou après demain, notre planète se débarrassera de nous.
Individuellement, comme d’habitude ou plus collectivement comme cela à pu déjà se produire par le passé.
Pas pour nous punir de nos méfaits passés, mais parce que nous avons fait simplement notre temps.
C’est ce qu’il advient tour à tour de chacun de nous, humains, animaux et même végétaux.
La punition, pour beaucoup, et quoi qu’il en soit, ce sera l’amertume d’un départ forcé, avant d’avoir vécu vraiment.
L’insatisfaction !
Terrible outrage du temps, que ce temps perdu à envier, soupçonner, juger, classifier
Et à n’admirer, ni même être curieux, ni connaître, ni aimer son égal.
Les humains sont pourtant chacun des livres ouverts qu’on se doit de dévorer,
Plus précieux car plus fragiles que ceux de nos philosophes et nos poètes passés !
Et pourtant ils en avaient des religions et des principes, ces idiots de Terriens,
Des textes, des allégories, des témoignages ancestraux, oraux, graphiques et écrits !
Et tous soi-disant d’essence divine, alors qu’assurément, ils en étaient seuls les auteurs !
Bientôt se trouvant plus instruits, rassurés et conscients de leurs savoirs,
Et rejetant avec mépris leurs vieilles superstitions, leurs croyances trompeuses,
Mais hélas, préservant bien souvent les grimaces si bien apprises,
Ils jetèrent avec ces inutiles amulettes, leurs plus précieuses convictions !
Et plus aucun Dieu à prier désormais pour qu’ils les retrouvent.
Aidons-nous enfin nous-même sans rien attendre du ciel.
Eric.
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