Brexit #8 – Merci à lui !

Ce qui fut mon expérience, d’être étudiant thésard et ensuite jeune professeur à Cambridge, est désormais impossible.

F*** y*** ass***s!

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17 réponses à “Brexit #8 – Merci à lui !

  1. Avatar de Duncan Sutherland
    Duncan Sutherland

    All very amusing, but the account given by the aggrieved party is incomplete, unfortunately:

    https://london.frenchmorning.com/2021/06/10/venue-voir-son-petit-ami-anglais-une-francaise-finit-7-jours-en-centre-de-retention/

    Rightly or wrongly, a UK immigration official at the border generally expects a bona-fide visitor, as defined in the relevant legislation and related regulations, to be one who can produce a return ticket or a ticket for onward travel from the UK and evidence of available adequate funds for the proposed visit plus evidence of a fixed abode outside the UK and, for appropriate age groups, evidence of a permanent occupation in the territory of the passport-issuing state or in some other territory for which onward travel arrangements have been made.

    The UK, an island state which is a less bureaucratic and more open society than Continental states, does not have the means or public support to operate a rigorously effective system of internal immigration control, as the difficulties experienced by immigration enforcement officers in Glasgow recently demonstrated. Therefore, logically, the UK endeavours to operate as much of its immigration control as possible at the border and always has done.

    If you can prove at the border that you are properly admissible as what you claim to be, you will be admitted. No immigration official would be entitled to refuse you in those circumstances. Rule Britannia really doesn’t come into it, except in so far as it is true to say that the UK is a sovereign state and that every sovereign state expects to determine who enters its territory and under what conditions.

    I wish that Brexit had not happened, of course, but the fact that it has happened inevitably means that the immigration regime which used to apply to EU citizens can no longer be applicable. EU governments need to make their citizens aware of this fact.

    As for the time which the unfortunate traveller was required to spend in a detention centre, this is entirely attributable to the fact that the pandemic has reduced the frequency of travel services, meaning that refused aliens cannot now always be immediately or almost immediately returned to the overseas airport or port from which they have arrived at the UK border. This form of detention is normally not used for the purpose of processing the removal of persons refused admission in the circumstances described in the article referred to. The pandemic, unfortunately, complicates everything.

    Having appreciated the travel freedoms enjoyed by EU citizens myself, I realize that crossing the UK border will now be an experience which will take some getting used to, although most EU citizens will, of course, experience no difficulties whatsoever (once the pandemic is out of the way, that is). For those EU citizens who wish to make sure (or as sure as they can) that they are not going to be held up by border officials, all you have to do is (i) check the regulations which will apply to you at the time of travel, (ii) make the required arrangements and (iii) arrive at the border with proof of these. If you are merely a short-term visitor, you will need a passport (from October, I believe), a return ticket or ticket for onward travel plus adequate funds for your visit plus proof of accommodation. If questioned by an immigration official, do not say that you might stay longer than expected and/or look for employment. It is most advisable to give simple, clear and definite answers and, above all, do try to refrain from humming Rule Britannia or Land of Hope and Glory. And the best of British luck to you.

  2. Avatar de Hervé
    Hervé

    Tandis que dans la France du deux poids deux mesures, l’on permet aux cadres de la classe dirigeante qui apprécie le Tennis de passer outre le Couvre-feu sanitaire à Rolland Garros tandis que 99 % des françaises et des français le subit silencieusement.

    Pendant que l’électorat macroniste chante son champion politique dans les travées du stade Rolland Garros , la police du préfet Lallement fait la chasse aux quelques jeunes à coups de gaz lacrymo, encore présents vendredi soir, aux Invalides.

    « Merci Macron ! » chante le public de Rolland Garros autorisé à rester après le couvre feu :

    La Dépêche / Article :
    https://www.ladepeche.fr/2021/06/12/deux-poids-deux-mesures-la-derogation-pour-roland-garros-critiquee-alors-que-la-police-evacue-des-jeunes-aux-invalides-9602303.php

    1. Avatar de CHAPONIK Eliane
      CHAPONIK Eliane

      C’est ce qu’on appelle « le fait du prince »

    2. Avatar de xtian
      xtian

      Merci de ce témoignage poignant de la déliquescence de la nation

    3. Avatar de xtian
      xtian

      Merci de ce témoignage poignant de la déliquescence de la nation

    4. Avatar de CloClo
      CloClo

      En réponse à « Merci Macron », les jeunes des invalides auraient dû chanter :

      « Ca ira !  »

      https://www.youtube.com/watch?v=bzu01gO3pi4

      Ce minuscule président de la répoublique vient de donner une véritable gifle à une partie du peuple, gageons qu’il paiera un peu plus cher la facture dans les urnes que ce pauvre Damien Tarel.

      1. Avatar de XTIAN
        XTIAN

        Les jeunes des invalides habitent Paris intra muros, et voteront en majorité pour Macron, si il se représente.

        1. Avatar de CloClo
          CloClo

          Ah bon, tu sondes les âmes et tu as des dons particuliers pour savoir d’où venaient les jeunes qui étaient là ce soir là ?

          Mais si c’est comme tu dis, pas très grave, d’autres le chanteront immanquablement. Les premières lignes. Numériquement, ils sont les plus nombreux, les choses sont donc bien faites, sauf en démocratie de bourgeoise.

          1. Avatar de xtian
            xtian

            Je ne sonde pas les âmes et ne leur dis pas ce qu’elles auraient dû chanter
            Pour le reste , il suffit de regarder les vidéos : des jeunes parisiens intra-muros faisant la fête tout en sachant qu’ils n’avaient pas deux heures de transport pour rentrer

    5. Avatar de Jeannot
      Jeannot

      Ceux qui s’expatrient pour aller étudier à Cambridge ou qui vont en loge royale à Rolland Garros c’est juste une infime minorité de la population , ce ne sont pas les enfants du peuple

      1. Avatar de xtian
        xtian

        Sans oublier les cumulards , étudiant à Cambridge puis professeur à Cambridge à des étudiants qui ne sont pas des enfants du peuple 🙂

        1. Avatar de Jeannot
          Jeannot

          Exact xtian et il y a aussi ceux qui étudient les maths passent l’agrégation etc… juste pour pouvoir entrer chez golman sachs et exploiter les parents des enfants du peuple , enseigner les fractions dans une zep pour 2000 € par mois ça les interesse plus

          1. Avatar de Xtian
            Xtian

            Et le pire, ce sont ces enfants du peuple devenus agrégés en mathématiques,
            Et, qui entrent chez GS pour venir exploiter leurs parents qui se sont sacrifiés pour leur payer des études afin de gagner 2000 € par mois pour enseigner dans une zep.
            Triste

  3. Avatar de CloClo
    CloClo

    Cette expérience intolérable vécu par cette jeune française et le lot quotidien des migrants partout en Europe, et surtout cela montre que les forces de l’ordre sont toujours du côté de la bêtise et du pouvoir même si il est stupide, toujours. Car franchement ces douaniers sont de vrais demeurés.

    Y en a encore pour en douter ? Quand ils goûteront aux coup de crosses des minables en uniforme parce qu’un gouvernement en donnera l’ordre, il sera trop tard pour eux.

    1. Avatar de CloClo
      CloClo

      rhaaa, vécue, est, et ainsi de suite !

  4. Avatar de Chabian
    Chabian

    La pandémie aussi a restauré l’arbitraire du prince aux frontières. Il faudrait s’en souvenir.
    Je n’évoque pas ici cette « auto-autorisation » imposée en France, même pour aller chercher une boîte d’allumettes ou promener son chien. Mais je vais raconter par le menu le « contrôle des voyageurs » que j’a vécu, J’ai dû effectuer une petite dizaine de voyages en voiture entre Belgique et France, en 2020 et 2021, et l’angoisse du risque d’arrestation fut chaque fois présente.
    Après quatre mois du premier confinement, j’avais utilisé une fois le train, en juillet 2020, et les conditions sanitaires étaient insuffisantes, rappelons-le : alors que je croyais être seul pour une banquette, pas de distance entre les personnes durant le long trajet, circulation incessante dans l’allée centrale…Et pas de contrôleur de cette situation. Juste un message audio selon lequel « cette voiture a été désinfectée avant le départ »… ce qui datait de plusieurs heures.
    En voiture individuelle à partir de l’automne 2020, je devais présenter en France un test « de moins de 72 heures ». Je dus donc m’adresser à à un centre de tests en Belgique. Heureusement que je m’inquiète du délai des résultats : j’apprends ainsi par chance que la procédure est différente pour les tests de voyage. Mais quel en sera le contrôle, hors des gares et des aéroports (où il était d’ailleurs sporadique, parait-il) ? Allai-je être contrôlé à un poste frontière ? (on avait parlé d’un bouchon ainsi créé sur l’autoroute Bruxelles-Paris) Ou à n’importe quelle station de péage autoroutier ? Combien de temps devrai-je pouvoir présenter ce résultat de test, peut-être en même temps que mon « auto-autorisation », ce qui prédisait des contrôles policiers fréquents ? Résultat : je ne fus jamais contrôlé durant quelques sept mois de présence en France, malgré des dizaines d’auto-déclarations dûment complétées.
    Au retour vers la Belgique, je devais avoir rempli par internet un « Passenger Locator Form ». C’est la nouvelle mode belge : pour éviter le bi-linguisme français flamand, on utilise une… quatrième langue (l’allemand est aussi une langue officielle en Belgique). Même si le formulaire est bien dans ma langue. Je devais remplir un « questionnaire d’évaluation » pour indiquer si j’ai plutôt vécu en groupe ou dans une bulle limitée durant mon séjour, si j’ai plutôt utilisé les transports collectifs ou la marche à pied, etc. L’administration se réserve ainsi le droit de m’imposer éventuellement une quarantaine à domicile, qui me serait annoncée par un SMS. Ce qui ne m’arrive pas : je séjourne presque seul dans un petit bourg rural, c’est normal. Bien sûr, je fréquente la boulangerie et l’épicerie mais le questionnaire ne le demande pas.
    Arrive février 2001 et l’interdiction faite aux belges de quitter le territoire « pour le tourisme et les loisirs ». Au petit matin vers la France, je suis bien contrôlé à la frontière : à un barrage, un policier belge m’interroge et contrôle le « devis de déménagement » qui motive mon voyage dans le but d’aller préparer cette opération. Je dispose aussi d’un certificat médical de ma compagne française, car l’accompagnement des malades est aussi un motif. Par contre, je n’ai pas de document probant de ma relation continue avec elle depuis 20 ans, sinon que nous sommes couchés sur un même chèque bancaire ! J’ai peur que ce ne soit pas suffisant ! Le policier approuve facilement le premier document et me demande également si je dispose d’un test de moins de trois jours « car je pourrais être refoulé en France ». Il me faudra parcourir 20 km en France avant d’évacuer mon appréhension…
    Dernier voyage en date, un retour en Belgique fin mai. Le Gouvernement a annoncé une surveillance plus efficace, vu le surgissement des variants. Faut-il y croire ? Effectivement, pour cette ultime procédure de « Passenger Locator Form », je reçois quatre SMS : un code à 18 chiffres et lettres pour un premier test, un code différent pour un 2e test, un rappel de la procédure de quarantaine, et une invitation à télécharger une appli, inutile pour moi. Quarantaine donc, qui me parait absurde : pour ce dernier séjour, j’avais encore moins fréquenté de personnes extérieures à ma bulle. Et les déplacements au village s’étaient fait à pied… mais cela ne peut être indiqué dans le « questionnaire d’évaluation ». Quarantaine donc, sauf que je peux faire des courses indispensables. Je décide alors de faire mon marché au centre ville, au milieu de centaines de personnes ! Je recevrai encore deux coups de fils de personnes mandatées par l’administration qui s’inquiètent de savoir si ma quarantaine se passe bien, si je n’ai pas de questions, mais qui m’interrogent sur mon nom, mon âge, mon numéro de téléphone, mon adresse e-mail… pour vérifier s’il s’agit bien de moi (je proteste contre ces questions). ET d’autres SMS encore. Par contre, pour le résultat des tests, pas de SMS, mais une recherche laborieuse sur internet et l’introduction laborieuse des codes à 18 signes. Mes deux tests se révéleront négatifs.
    Mon bilan, c’est que ces contrôles sont abscons, arbitraires… et inefficaces. On a pu constater que l’administration ne maîtrisait pas les outils, qu’elle n’a pas instauré des visites au domicile ni un service de fourniture d’alimentation (comme on l’a vu en Chine et dans d’autres pays socialistes). Une question doit être posée : la protection de la vie privée et le refus d’un contrôle policier nous sont ils octroyés au détriment de la lutte contre la pandémie ? Ne faudrait-il pas renoncer à ces privilèges démocratiques pour notre bien ? Tous comptes faits, cela a été dit, les populations des quartiers difficiles subissent déjà ce contrôle répressif et cette intrusion administrative dans leur vie privée, sans que cela serve à grand chose, ni pour elles, ni pour « nous les gens de bien ».
    Pour rejoindre la question du Brexit enfin, et pour l’anecdote cocasse, je dois raconter que, dans mon angoisse, j’avais conçu un récit de cauchemar où j’étais arrêté à un contrôle routier, mis en quarantaine dans un hôtel presque vide, puis dans un campement entouré de barbelés, etc. Cela nous avait fait bien délirer et rire entre amis, quand je l’ai raconté… Or c’est ce qui est vraiment arrivé à cette jeune fille en Royaume-Uni. La réalité dépasse la fiction cauchemardesque !

  5. Avatar de Christian Brasseur
    Christian Brasseur

    Le Brexit ne serait-il pas la conséquence d’un « pari » entre Cameron et Johnson? Dans ce cas, alors, ne nous étonnons pas des conséquences pour le peuple et les »honnêtes gens »tel qu’ évoqué: les wallons savent de quoi il s’agit en rappelant que « c’est todi li ptit qu’on s’potche » (c’est toujours le petit qu’on écrase): le citoyen.

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