L’un d’entre vous me signale l’article « L’Europe propose des règles pour l’intelligence artificielle » qui fait le bilan des mesures prises récemment à Bruxelles. Il serait à la fois cruel et inutile de souligner le décalage entre mesures législatives et état de la technologie puisqu’il en va toujours ainsi : la seconde progresse toujours dix fois plus vite que la première, c’est la règle !
Je réponds à mon correspondant ce qui suit :
Je lis dans le texte bruxellois : « La proposition n’a pas pour effet de remettre en cause la directive eCommerce.
Ah bon ? Beaucoup de bruit, d’énergies, d’efforts, pour rien alors ? LoL ! (= « pisser dans un violon »).
P.S. Tous les codes éthiques portant sur le transhumanisme, neutralisés d’avance par les dérogations à l’éthique médicale qui ont été introduites au fil des années pour autoriser, puis promouvoir, … la chirurgie esthétique, et cela au nom de … (vous avez droit à 3 réponses…) … la « défense du consommateur » (sic).
Cessons de tourner autour du pot : il y a deux destins possibles pour un nouveau produit ou un nouveau service (l’intelligence artificielle n’étant jamais qu’un cas particulier) :
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Il intéresse l’armée et dans ce cas-là il est adopté par elle. Tout comité d’éthique est alors quantité négligeable : cf. un récent cas en France, où le comité éthique du ministère de la Défense examinant la question du « soldat augmenté » subordonnait « bien entendu » tout ce qu’il pouvait proclamer par ailleurs à « l’intérêt supérieur de la nation ».
Une fois adopté par l’armée, tout produit ou service diffuse alors « par osmose » dans le civil.
- Il intéresse le public, qui l’achète alors sur l’internet. Bonsoir alors toute directive, ou vœu pieux, en provenance de Bruxelles.
J’ai dit : « pisser dans un violon » ? Ah, je n’aurais peut-être pas dû : ce n’est pas très poli !
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