LE MACRRR : MOUVEMENT D’APPUI A LA CANDIDATURE RUFFIN REMPART DE LA REPUBLIQUE
République, notre République « numéro 5 », l’eau monte autour de toi. Les Gauches qui voyaient à t’améliorer dans la « numéro 6 », ô République, sont crispées face aux histrions, aux identitaires. Ces Gauches ne sont pourtant même pas dupes, elles savent qu’ils font juste écran, ces teneurs de scène, devant les rouleaux compresseurs des actionnariats capitalistes, de leurs cornacs et avec eux des petits chefs et des médias qui monnayent sans vergogne, mais avec stock-options, la bassesse de se laisser cornaquer, d’insulter les déjà-précaires et autant les futurs chômeurs qu’ils fabriquent dans l’indignité.
La Gauche aurait pourtant une chance de bouter Macron dehors, et aucun doute quand : au premier tour. C’est même sa principale chance d’éviter une sortie de la République, même si ce n’est que ce médiocre « numéro 5 » : une sortie hélas devenue crédible par la mauvaise porte, celle qui accoucherait d’un hybride de Napoléon III et des fantômes aux chemises brunes d’il y a quasi cent ans. Petit Darmanin deviendrait grand, lui ou son remplaçant : Orban, Trump, Duterte ou Bolsonaro n’étant pas des ovnis mais des terriens, le doute dénégateur n’est pas de mise.
Cristalliser sur 10 mois, telle est la voie qui peut rassembler les Gauches. La recette n’est pas si mystérieuse : un mix d’indignation (comme catalyseur nécessaire), une base d’action sociale (pour les 60% de français plus proches de « ceux en première ligne », des précarisés), et un candidat pour porter le tout. Dernière chiquenaude : faire fi d’une dose suffisante du passé et de ses idoles pour pouvoir avancer. Qu’ai-je oublié ? L’art d’être vert-écolo-climato-conscient ? Consommer juste, ce n’est pas juste consommer (*), un destin social collectif sera évidemment bien plus vert que toute voie d’individualisme. Systémiquement, c’est l’obsession sécuritaire qui fauche le collectif et sacralise tous les excès d’individualisme et de propriété privée, institution historiquement patriarcale.
Enfin les jeunes, leur vision : si on leur demande vraiment leur avis à l’issue de ces 16 mois d’angoisse pandémique, ce qu’on entendra sera bien moins mesquin que ne les contraint la camisole « Parcoursup » que Blanquer leur enfile pour les « orienter » comme moutons.
Jeunes, lycéens ! Masqués, vous avez appris la vérité sur nos sociétés autrement plus vite que vos aînés ! Le seul et le vrai « sup’ », c’est l’intérêt supérieur d’une République qui saurait mettre fin aux nouveaux privilèges, aux poignantes conséquences à vie des inégalités déjà manifestes dans vos vies. L’intérêt supérieur d’une République qui puisse se transformer en un beau « numéro 6 » si « numéro 5 » n’y arrive plus, mais qui d’abord reste une République. Pour la garder ainsi, classes de tous âges et de toutes conditions doivent faire Rempart. Et bouter Macron dehors.
Et s’il faut qu’un homme le fasse, l’heure conduit au choix : à gauche, seul François Ruffin, appuyé par un mouvement transversal et hautement conscient de l’enjeu, est à même de catalyser cette « cristallisation sur 10 mois ». Qu’un ego soit éraflé ici ou là dans les gauches qui en comptent tant, faut-il déjà en sourire ou simplement comprendre que c’est nécessaire ? Qu’il existe un bien commun (res publica : les choses communes), que l’atteindre sans ajouter infiniment à la souffrance passe par ce choix primordial.
C’est pourquoi je propose ici de faire écho autour de vous de cette initiative :
Je l’ai nommée MACRRR, « Mouvement d’Appui à la Candidature Ruffin Rempart de la République ».
Oui, ça écorche un brin, rien qu’à prononcer ; mais c’est le prix à payer pour déplacer une fausse « providence » trop brandie, celle qui ferait croire que l’actuel « M… » élu-président serait, face à qui vous savez, le seul à même de sauvegarder le temple de la République quand bien même –assidument toutes les 3 semaines,– il a fait preuve d’élans contraires, et quand bien même il ne calme même plus ses aboyeurs de ministres. La candidature Ruffin est notre chance que le candidat Macron tourne mal, que notre République boute dehors les chevaux de Troie des puissances d’argent qu’il y a confortées, qu’elle donne sens aux communs nécessaires pour de suite se reconstruire : République « numéro 5 » authentiquement expression du peuple d’abord, autant que sa constitution l’autorise. Et la « numéro 6 » si elle nous épargne les dérives de l’actuelle.
« ViteMaRép’ ! », ô République malade : Ruffin, le vaccin qui marche.
(*) mot d’ordre de l’association fondée par Pierre Priolet, repris ici par coïncidence.
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