On aime penser en France que la nation n’est pas un « pays satellite des États-Unis », mais la réalité est à l’inverse, et la question est de manière générale de savoir quel sera le délai entre ce que l’on voit aux US et ce que l’on observera en France. Pourquoi un simple délai ? Parce que durant deux siècles, tout Européen qui « en voulait » s’exilait au Nouveau-Monde et y trouvait un terrain réceptif à son sens de l’initiative, récompensé par une aisance matérielle libérant l’esprit, ce qui faisait de fait des États-Unis, en raison de l’exode des intelligences et des volontés de réussir, une super-Europe de toutes les avant-gardes.
La question est alors : la France va-t-elle s’offrir comme les États-Unis un épisode de démagogie fascisante de quatre ans (qui en France, serait de cinq années) avant de suivre son exemple présent de ressuscitation d’un État-providence ou, mieux dit : d’un État de Bien-Être ? Ou bien va-t-elle, plus intelligemment, opérer le raccourci d’un tournant vers le socialisme dès 2022 ?
Une personnalité généreuse, sincère, directe, le cœur sur la main, débordant d’énergie, sur la même longueur d’onde que les gens ordinaires, aimée et admirée dans tous les foyers, est capable d’opérer ce raccourci et d’épargner à la nation cinq années de délire politique, d’exclusion, et de souffrances.
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