Je présenterai une communication intitulée « L’esprit d’Asilomar 1975 résistera-t-il à la conquête des étoiles ? » à la 7ème rencontre franco-chinoise du droit et de la justice de l’Ambassade de France en Chine, dans le cadre de la table-ronde « La médecine améliorative et l’Humanité : le patrimoine commun de l’humanité en danger ? » qui occupera l’après-midi du mardi 11 mai.
Résumé : La protection du génome contre les mutations dues aux astroparticules, la lutte contre les effets irréversibles de longs séjours en apesanteur, l’adaptation nécessaire à des expéditions durant plusieurs centaines, voire des milliers d’années, mettront à mal l’interdiction de toute altération de la lignée germinale humaine.
Au début des années 1970, les biologistes se mirent à exprimer leur préoccupation que les nouvelles méthodes de recombinaison de l’ADN – l’épissage des gènes d’un organisme dans un autre – ne créent des risques importants pour la santé humaine et l’écosystème global. Deux réunions à Asilomar, en Californie, en 1973 et 1975, débouchèrent dans un premier temps sur un moratoire portant sur de telles expérimentations, puis à l’élaboration de directives détaillées en matière de biosécurité, selon le degré du risque posé par toute expérimentation envisagée. (Stuart Russell, Human Compatible, 2019).
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