Optimiser les solutions (théorie des jeux, servomécanismes, etc.)
Parler pour savoir ce que l’on pense, le 29 décembre 2012.
*Godot est mort !*
Optimiser les solutions (théorie des jeux, servomécanismes, etc.)
Parler pour savoir ce que l’on pense, le 29 décembre 2012.
Pourquoi ne dites-vous pas « Ça me dépasse ! », alors que c’est la conclusion que tout le monde sauf vous tirera de votre commentaire ?
Que ne l’aviez-vous dit tout de suite ?
Mais vous aimez les Moody Blues : voilà, nous avons trouvé un terrain d’entente.
C’est effectivement beaucoup plus intéressant que ce que je raconte dans ma vidéo. Toutes mes excuses de vous avoir obligé de le faire remarquer. Bonjour chez vous !
M. le Barron, Mr c’est ‘mister’, pour Monsieur rien de mystérieux, c’est M. 😉
Ouah !
LA VIDEO DU BLOG DE PAUL JORION ! Five Stars !
Une question me vient à l’esprit (même deux) :
1) Comment, selon vous, serait-il possible de permettre à une intelligence artificielle de privilégier une approche collective au profit de l’Humanité, plutôt qu’une mise en pratique permanente de la théorie des jeux au seul profit de l’individualisme méthodologique ?
Dit autrement :
1bis) Une IA ayant forcément besoin des états successifs d’un système pour pouvoir apprendre, par quel moyen d’apprentissage (et aussi quels critères), selon vous, serait-il possible de lui faire changer d’avis en cours de route, quant à la méthode employée ?
2) Faudrait-il permettre à une IA de s’écouter parler ?
1) Les algorithmes , les instructions et les datas qui lui sont donnés pour interagir avec les données d’entrées qu’elle va recevoir.
1bis ) D’abord mettre en place un système permettant l’apprentissage au travers d’un système neuronal et synaptique artificiel reproduisant le cerveau artificiel:
Vers une utilisation synaptique de composants mémoires innovants pour l’électronique neuro-inspirée.
http://theses.fr/2017SACLS034
Les réseaux de neurones artificiels, dont le concept s’inspire du fonctionnement des cerveaux biologiques et de leurs capacités d’apprentissage, sont une approche prometteuse pour répondre aux nouveaux usages informatiques dits « cognitifs », tels que la reconnaissance d’images ou l’interaction en langage naturel. Néanmoins, leur mise en œuvre par des ordinateurs conventionnels est peu efficace. Une solution à ce problème est le développement de puces d’accélération matérielle spécialisées qui comportent :- des neurones, unités de traitement de l’information, pour lesquelles des circuits électroniques efficaces existent ;- des synapses, reliant les neurones mais aussi support matériel de l’apprentissage, par le biais de la modulation de leur conductance électrique (qualifiée de « plasticité synaptique »). Réaliser des synapses artificielles intégrables densément et capables d’apprendre in situ reste aujourd’hui un défi majeur.
Oui !
On est bien d’accord. Et donc, d’inspiration, une IA a besoin…
D’où :
3) Saurons-nous relever un tel défi à l’extinction moins cinq ?
Être à la fois si près du but, et de la fin dans le même temps, tel est le grand paradoxe que révélera un jour la grande Histoire de l’Humanité, à qui bon sera en mesure de la lire…
Bon réveillon à tous.
Passionnant et sans doute pas étranger pour la majorité de celles et ceux qu’on appelle des dirigeants , et qui , en responsabilité , savent et comprennent bien ce que individu et collectif veut dire . Quelques réactions et idées fugaces qui m’ont traversé l’esprit au fil de votre exposé improvisé , mais pas sans matériaux anciens :
– la gestion d’une pandémie est elle vraiment soumise aux mêmes » lois » que celle des peuples ?
– c’est bien le collectif qui doit permettre les issues mais il n’y a pas collectif mais plusieurs emboités ou en arborescence , y compris dans un seul et même pays .
– le jugement de l’intérêt collectif d’un pays n’a pas de balance universelle . Il est fonction des atouts et faiblesses du pays considéré dans son environnement mondial , et en particulier de sa balance commerciale .
– Les limites de la DUDH et du nombre relativement restreint de pays qui l’ont signé , ne montrent ils pas que le collectif mondial qui pourrait permettre sinon la stabilité mais une forme de coexistence mondiale , n’existe pas , et que les « différences » sont condamnées à se résoudre par les violences ou les guerres ?
– je récuse l’appréciation de « stabilité avant tout » , pour la laïcité qui est par son essence et sa naissance même l’affirmation qu’un collectif dynamique est possible entre éléments différents » .
– La laïcité n’est pas soluble dans les religions . Les religions sont solubles dans la laïcité . Les religions intolérantes ne sont pas tolérables et doivent être combattues .
– à propos de passage depuis des individus égaux jusqu’au au collectif , entendu tout à l’heure ça , qui m’a paru vivifiant et assez bien articuler les atouts et responsabilités ( interview de Roger SUE ) .
https://www.franceinter.fr/emissions/carnets-de-campagne/carnets-de-campagne-30-decembre-2020
– qu’est ce qui doit se faire de bas en haut et de haut en bas ? ( au risque de me répéter , je ne connais que le sourire qui sait faire et servir aussi bien l’aller que le retour !)
@ Franck Barron
On en attendrait un peu plus de vos commentaires et argumentations.
Une vidéo qui pose LE problème sociétal :
– individualisme / fonctionnement collectif
– équilibre de coexistence interculturelle et leurs solutions
– comment gérer des crises majeures , type pandémie.
Parfaite analyse s’appuyant sur diverses analogies.
Pour le cas de la pandémie, peut-on à l’heure actuelle procéder à une analyse parallèle des procédures et résultats obtenus, par exemple, pour des sociétés de type ‘laïques’ et des sociétés plutôt dominées par une quelconque religion, sociétés que l’on pourrait qualifier de ‘théocraties’ ?
Dans l’histoire de l’anthropologie, quelle est le taux de réussite (longévité ?) comparative des civilisations dominées par un dispositif religieux et celles plus ‘terre à terre’, plus laïques ?
Votre dernière question me semble renvoyer au problème initial de l’opposition entre deux « finalités » différentes :
– stabilité » globale pour l’un ( pas forcément spécifique de la laïcité selon moi , qui est plus ambitieuse )
– adhésion de gré ou de force au mythe théologique de l’autre .
Car pour chacun , la « réussite » se mesure alors au degré de réalisation de sa finalité .
Reste à savoir qui englobe qui , et qui définit et comment la finalité .
Ce qui renvoie à l’interrogation sur » le sens » et à la pratique « démocratique » la plus adaptée .
S’agissant des religions , on notera aussi que l’histoire est cruelle sur les hypocrisies qu’elles manifestent dès qu’elles s’expriment au « séculier » et même au « régulier » .
De la même façon des sociétés plus modernistes , sinon laïques, ne sont pas pures de toute connotation religieuse antérieure , quand elle leur permet de conforter des idéologies » pratiques » , ou des « identités » plus mal définies mais d’autant plus puissantes qu’elles viennent justifier les besoins « d’unité » du moment ( j’ai déjà cité la Russie orthodoxe par exemple ) .
De ce point de vue , l’aventure européenne est encore plus passionnante qu’il ne parait à certain , car c’est un laboratoire rare pour commencer à élaborer ce » collectif » capable de sublimer des rapports au réel et à l’esprit différents , sans en revenir aux guerres et exterminations qui ont traversé son histoire et ces millénaires .
– L’opposition religion chrétienne/religion musulmane n’apparaît radicale que si on dé-historicise ces religions, les rabattant sur leurs seuls textes de référence.
Si l’on prend la religions chrétienne plusieurs siècles en arrière, on a dans les faits une religion hyper prosélyte et intolérante.
– L’attitude du pouvoir dans la Chine contemporaine vis à vis de la religion ne vise pas que les Musulmans, mais toutes les religions, à partir du moment où elles n’acceptent pas d’être mises sous tutelle du PCC. Les tibétains bouddhistes ne sont pas prosélytes et pourtant ils sont persécutés. Même le peu de juifs qui demeurent à Kaifeng (leur lieu d’implantation historique) sont empêchés d’honorer leur mémoire et de pratiquer leur culte. Il me semble donc qu’évoquer la question des Ouïgours sous le seul angle de leur religion musulmane n’est pas probant. Ce n’est pas tant l’alléguée impossible solution optimale avec la religion musulmane qui est visée dans le traitement que le pouvoir chinois réserve aux Ouïgours que la religion comme facteur culturel identitaire. On l’a constaté dans de monde depuis plusieurs décennies, la globalisation loin d’araser les différences culturelles a au contraire exacerbé les sentiments identitaires. Les Ouïgours n’ont pas de tout temps commis des attentats terroristes en Chine. Loin s’en faut. Il est contemporain de cette globalisation où a régné jusqu’ici une compétition féroce, à laquelle la Chine participle pleinement.
– La solution qui serait optimale s’agissant des Ouïgours l’est-elle sur tous les plans ?
Il me semble difficile d’éluder cette question à l’heure du Soliton, à un moment où les défis auxquels nous devons faire face exigent que nous pensions chaque problème et sa solution en rapport avec tous les autres problèmes cruciaux.
Une solution optimale pour un problème qu’on a circonscrit peut exclure une solution optimale pour un autre type de problème.
ÈSi l’on prend le cas des Ouïgours la solution optimale qui consiste à éradiquer le sentiment religieux musulman ne marche que si l’on a comme parti pris (ou biais) que l’expansionnisme Han et le type d’économie qui va avec est en soi une bonne chose. Or on sait bien que ce n’est pas le cas, sauf à préjuger que la solution chinoise et l’unique solution.
Sauf à préjuger également qu’il y a un évolutionnisme historique où la Chine est vouée à jouer le rôle de sauveur de l’humanité. Ne confond-t-on pas alors montée en puissance d’un pays et raison du plus fort qui serait à terme forcément la meilleure en tant qu’elle serait La seule puissance positive à même de vaincre les puissances négatives ?
Pourquoi ne pas considérer que le retard sur le plan économique des Ouïgours est en réalité un atout si l’on considère le bénéfice pour la planète ? Les économies vivrières traditionnelles ne sont-elles pas préférables à l’exploitation productiviste des champs de coton qui plus est quand il s’agit d’une main d’œuvre contrainte et forcée ?
Qu’il s’agisse pour le pouvoir chinois de recourir à l’analyse marxiste des différents stades du développement, ou bien qu’il s’agisse d’une volonté de puissance, dans tous les cas, le modèle de production productiviste est mis à contribution et justifié au nom de la stabilité. Pour l’heure je ne vois pas que cette stabilité ne serait pas au service d’une certaine hubris.
Ils n’ont pas encore été infiltrés par l’islam radical.
Ile Maurice , une ile jusqu’à présent tranquille:
https://mondafrique.com/lile-maurice-gangrenee-par-lislam-radical/
Le prédicateur Javed Meetoo, formé au Pakistan, favorable à l’application de la charia et à l’instauration d’un État islamique à Maurice, a réussi en 2018 à faire annuler la Gay Pride
Si vous me dites que l’avenir de l’Islam est le radicalisme , quel est l’avenir d’Illicitano ?
Un avenir paisible passe par l’éducation .
Ne me faîtes pas dire ce que je n’ai pas dit.
Je dis simplement qu’il existe un islam radical qui fait du mal à un islam tolérant qui ne souhaite qu’une coexistence apaisée comme dans votre exemple des Monts Nouba .
Dommage pour votre premier commentaire.
Je préfère le second et votre référence à Tahar Ben Jelloun qui analyse très bien la situation.
Désolé de devoir vous faire préciser votre pensée afin que je sois sur de l’avoir bien comprise.
Quand à « dommage pour votre premier commentaire « , je n’en comprend pas non plus , au premier abord, la signification exacte .
Ce n’est pourtant pas difficile à comprendre Bernard .
Réfléchissez .
Je vous avais trouvé plus inspiré pour le second.
@ illicitano
Votre réponse est particulièrement prétentieuse , « pas difficile « , réfléchissez « .
Et elle a le mérite de vous éviter de répondre clairement .
Je vous demandais simplement à quel post vous faisiez référence, mais en fait , j’en ai plus rien à foutre.
Le snobisme des mâles alpha me fatigue.
Quelqu’un a des infos sur la manière dont le traitement réservé aux Ouighours est perçs dans les pays turcophones limitrophes (Turkmenistan, Turkestan, Kazakhstan, Ouzbekistan), qui en sont culturellement proche ? La Chine a besoin du soutien de ces pays, je pense, pour son projet de « nouvelle route de la soie », au moins son pendant terrestre.
Ces vidéos sont à comparer à une forme de brouillon nécessaire à la créativité.
Çà reste des brouillons imbuvables pour qui s’attachent à la forme , et çà restent des mines d’or pour qui veut bien creuser.
Plusieurs sujets abordés dont :
– la difficulté de regarder les problèmes de manière collective quand la vision de ces problèmes ne se situe qu’au niveau du regard microscopique de l’individualisme.
– l’absence d’efficacité de la méthode du servo-mécanisme mal pratiquée où la qualité du réajustement du tir dépend des délais de réaction ( le point par rapport aux objectifs et le constat de la réelle situation au moment T )
– l’impossibilité de faire cohabiter des intérêts ou objectifs contraires quand l’objectif de conversion est supposé comme dominant.
Évidement , le côté religieux m’interpelle .
Il a fallu creuser cette vision de la prédominance d’un Islam qui ne serait que radical , qui ne penserait qu’à convertir tout incroyant .
Merci pour la pépite . Comme la promesse d’un ciel étoilé …
https://www.huffingtonpost.fr/ismael-ibn-el-khalil/le-xxie-siecle-sera-t-il-le-siecle-du-rapprochement-judeo-musulman_b_4773564.html
Moi Abraham je m’en fous .
Noé peut être , faut voir … ( pas pu m’empêcher !) .
Noé ? Parce que , comme vous qui sans cesse ramez , c’est un cas?( pas pu m’empêcher non plus ).
Non , c’est plutôt parce que l’épisode du déluge se retrouve dans d’autres mythologies ( sumérienne en particulier ) , et que donc il doit faire partie du » collectif » cher à Paul Jorion .
( et de plus , mais ne le dites à personne car on vous croira dérangé , c’est parce que je suis le corbeau envoyé par Moïse en reconnaissance une fois échoué sur le mont Ararat , et c’est pour ça que c’est un de mes deux totems )
@ juannessy
Ne craigniez rien , peu m’importe ce que l’on pense de moi .
Un corbeau donc … à bien y réfléchir , il y a sûrement du vrai ( « maître corbeau , sur son arbre perché … » . ( j’ai bien entendu remplacé votre « moïse « par Noé pour respecter la tradition )
https://fr.sputniknews.com/societe/202012241044979426-des-preuves-quun-important-tsunami-a-balaye-danciennes-colonies-sur-le-littoral-israelien-mises-en/
PS : si vous me dites que votre autre totem n’est pas le fromage , j’en serai fort étonné .
C’est pas ma faute si j’ai confondu Noé et Moïse , ils sont encore plus barbus que Paul Jorion .
Non encore , mon deuxième totem , comme déjà dit , c’est le chat . Mais en bonne mythologie amérindienne , il m’en reste encore cinq à vous révéler plus tard . Mon totem » de devant » serait plutôt le loup .
Je garderai quand même pour moi mon totem intérieur , celui qui me relie au clan .
Au « collectif » quoi , remarque faite que la presque totalité des « communautés » amérindiennes étaient de type matriarcales .
PS : je pense plutôt du bien de vous , sinon je ne vous embêterais pas .
« je pense plutôt du bien de vous , sinon je ne vous embêterais pas . »
Idem , vraiment.
Et encore , vous ne savez pas que je suis un de ces frontaliers qui a bossé trente ans en Suisse tout en étant même pas haut savoyard …qui rigole un peu quand vous parlez de « nos infirmières « que les suisses feraient bien de nous rendre ( une fille infirmière en France qui connaît les conditions de travail de merde à la française ), qui rigole moins quand vous parlez d’une « bonne année 2019 « pour les frontaliers qui ont vu le taux de chômage explosé . Le taux de change donne le change , mais la réalité est moins belle que ce qui parait.Divorces et crédits impossibles à rembourser , le lien va faire des dégâts.
Ceci dit , chose essentielle, je crois que nous avons tout deux souci non point de notre propre mort mais de ceux que l’on aime.
J’en profite pour vous remercier de vous être occupé de faire déneiger les routes , boulo qui n’a l’air de rien , mais sans qui , polluer avec sa voiture ne serait pas possible 😏
PS : vu la situation , ce n’est plus des chasse -neige qu’il nous faudrait , mais des chasse – merde…bon allez , qu’importe , reste lacs et belles montagnes pour apaiser ce qui peut l’être.
Meilleure année 2020 !
Je vais encore me faire engueuler parce que le lien est trop long , mais j’ai pas su faire mieux et puis ce qui vaut pour Bernard , vaut aussi pour le blog !
J’ai plutôt du scepticisme envers ce type d’approche rationnelle.
J’ai connu ces raisonnements en matière d’environnement. Je mettais hier un lien vers un colloque organisé par Van Parijs. Je vous mets ici la table des matières, où l’on trouve une discussion du point de vue utilitariste et l’autre du point de vue (finaliste ? et juridique). Je vous recommande aussi l’approche « du point de vue de Satan », qui est plus abordable et même cocasse, de J-M. Chaumont) : https://www.persee.fr/issue/phlou_0035-3841_1998_num_96_3?sectionId=phlou_0035-3841_1998_num_96_3_7097
Mon constat est que ces approches n’apportent rien d’efficace. Les volontés de protection de la planète (Rio92) ont été corrompues dans toutes les contraintes qu’elles envisageaient, par des négociateurs chevronnés, usant de la rationalité pour détricoter l’approche planétaire : c’est le cas des accords de Kyoto, où les contraintes vertueuses sont devenus un marché des droits à polluer. La faillite de la lutte contre le changement climatique, elle se joue (se perd) alors (1992-97).
Je discuterai un peu de l’approche du 2e problème. Longtemps (+/-15 siècles) la religion catholique, devant son succès pourtant en bénéficiant de la tolérance religieuse du début de notre ère, a pu s’approcher du pouvoir par Constantin (comme par la femme de Clovis). Elle avait connu quelques martyrs : des prêcheurs qui ne respectaient pas la tolérance, la « stabilité recherchée » et l’Eglise en a fait des saints. Dès ce moment de Constantin, en quelques décennies, elle supplante les religions répandues, elle commence son opération de conversions collectives et de répression inquisitoriale. Avec de la torture, des amendes, etc. Forçant les Etats à être son bras armé pour les exécutions. Elle fait de la religion une affaire collective alors que les pratiques religieuses traditionnelles étaient privées et individuelles. Tout en naviguant pour rebondir sur sa doctrine officielle en dénonçant des variantes comme « hérésies ». Seule la religion protestante (qu’on a combattue au début par les guerres, les massacres, et les intolérances de toutes sortes) a fait reculer l’empire catholique ; puis la Révolution Française (1789, 1905)et russe (1917) ont introduit la laïcité. La laïcité donne la stabilité contre la domination religieuse, elle est pacifiante. Mais elle est fragile.
Ne soyons pas angéliques en mesurant l’Islam dans une vision anhistorique : il doit évoluer, il doit se renverser par les forces externes et internes. Mais l’impérialisme occidental crée une situation qui le pousse dans un conservatisme pernicieux. Et le rejet raciste de nos sociétés n’aide pas l’évolution des croyants musulmans vers la tolérance et la stabilité (dont ils ne voient pas les avantages, ni chez nous, ni entre états ou peuples).
Enfin j’en reviens toujours à la question du rapport de forces (qui devrait être aussi conceptualisé : dans quel contexte, les forces entrent-elles en jeu entre utilisateurs des ressources ?). Pour la pandémie, les décideurs avaient, outre les critères d’optimisation, des contraintes qui faussaient la perspective (pas de masque, pas de contrôle social, etc., On instaura donc une « aide à la décision » (experts) qui fut rapidement cacophonique et qui mina la légitimité collective. Mais l’efficacité d’optimisation est un irréel si on ne voit pas les contraintes. Or nos sociétés occidentales repues ont perdu le sens des contraintes vitales, et ont une approche spontanée quasi égoïste.
Tout ceci pour poser, dans les termes du problème religieux tel qu’exposé, le problème de l’approche du changement climatique. Les individus s’opposent à toute contrainte menaçant leur confort. Et ils hurlent à toute régression volontaire. Ce ‘populisme’ trouve des dirigeants pour son camp et menace le camp de la « stabilité économique ». Et notre humanité ne peut que se déchirer et manquer l’objectif de la stabilité. Peut-on résoudre ce problème en terme d’optimisation mais aussi de rapport de forces ?
L’empire romain/byzantin chrétien des premiers siècle est vite devenu assez vite intolérant. Dès la fin du IVème siècle, les cultes paiens ont été interdits. Au VIème siècle Justinien a fait fermer les derniers temples paiens, notamment le temple d’Isis à Philae, et l’école philosophique néo-platonicienne d’Athènes. Il a tenté de cnvertir de force juifs et samaritains. Il a fait la guerre aux souverains vandales de Carthage, aux ostrogoth d’Italie tenants d’une foi chértienne non trinitaire. Il a réprimé une révolte samaritaine en Palestine. Les querelles christologiques entre chrétiens chalcédoniens et non-chalcédoniens (coptes, syraiques orthodoxes) vont s’envenimer. Le règne de Justinien est bien connu par l’extraordinaire historien Procope de Césarée
Par contraste, les califats Omeyyades – les début de ce dernier sont en fait assez difficiles à appréhder – et Abassides sont relativement plus tolérants. Les « gens du Livre », juifs et chrétiens pouvaient conserver leur religion, à condition de payer une taxe par capitation, la jyzia. Ce statut va vite être étendu aux zoroastriens d’Iran
My two yuans :
– Sur la gestion de la pandémie : on ne gère que ce que l’on veut voir croitre, il serait donc plus exact de parler de combat contre l’épidémie. S’il s’agit d’un combat, il faut vaincre l’ennemi présent et faire en sorte qu’il ne soit pas que le premier d’une longue liste. Il faut donc changer nos modes de développement économique basés sur l’extractivisme et la destruction des écosystèmes. Ceux-là mêmes qui par la déforestation, le saccage des habitats naturels et l’élevage industriel d’animaux génétiquement similaires ouvre un champ de manœuvre quasiment infini aux pathogènes. J’en conclu qu’il est impossible de sauver tout à la fois l’économie telle qu’elle est et les êtres humains, et que s’il y a réellement victoire chinoise (mais comment croire une dictature totalitaire et concentrationnaire ?), celle-ci ne sera au mieux que provisoire.
– Sur les Ouïgours : il me semble que bourreaux et victimes sont ici inversés. Les Ouïgours ne sont pas des fanatiques religieux voulant convertir les Han par l’épée, ce sont les Han qui veulent dissoudre le peuple Ouïgour dans la masse de leurs colons et transformer leur religion et leurs coutumes en simple folklore. On ne peut donc que conseiller aux Ouïgours de ne surtout pas faire comme les Palestiniens et de ne pas utiliser la religion comme catalyseur pour lutter contre l’envahisseur. Le PCC ne demande que de pouvoir les présenter comme des islamistes irrécupérables (ce qui d’ailleurs arrange parfaitement tout ceux qui en occident –et ailleurs- se moquent des droits humains et pour qui, seul compte le business).
@Roberto Boulant « on ne gère que ce que l’on veut voir croitre »
tout au moins ce sur quoi on a une prise directe, comme une entreprise,
mais on gère aussi des hôpitaux ou le système sanitaire et le moins que l’on puisse dire ce n’est pas que l’on veuille les voir croître ….
« ça merde parce que c’est géré »
Orwell nous avait mis en garde, les bandits qui nous précipitent vers le chaos veulent changer le sens des mots. À nous de ne pas les laisser faire et de pratiquer les gestes-barrières pour redonner aux mots leur vrai sens. Quelques exemples parmi une multitude.
Ne pas dire :
– Gestion de l’APHP, mais paupérisation à fins de privatisation.
– Réforme des retraites, mais casse de la retraite par répartition.
– Démocratie, mais ploutocratie.
Etc,
Même les nouveaux sigles qui apparaissent dans le langage courant sont façonnés par cette perversité. Ainsi le tristement célèbre LBD40 pour Lanceur de balles (un jouet donc) de défense (pour que les robocops caparaçonnés puissent se défendre contre le sexagénaire rhumatisant Jojo le jiléjône). Dans la réalité il s’agit d’une carabine classée comme arme de guerre et tirant des munitions en caoutchouc ou en plastique à plusieurs centaines de kilomètres heure. Et ce cas est particulièrement intéressant puisque outre le fait de présenter une arme de guerre comme un inoffensif jouet, son utilisation massive alliée aux nassages et aux gazages, n’a d’autre but que d’empêcher les gens d’exercer leur droit de manifester pacifiquement. En les terrorisant.
Ne pas oublier donc de rajouter une majuscule à maintien de l’Ordre.
« Une stratégie évolutionnairement stable (S.E.S), est celle qui, lorsqu’elle est adoptée par tous les membres d’une population, ne peut être surpassée par aucune autre. L’idée est essentielle et très subtile. On peut l’exprimer autrement, et dire que la meilleure stratégie pour un individu, dépend de ce que fait la majorité de la population. Comme la population est composée d’individus qui essaient tous d’augmenter au maximum leur propre succès, la seule stratégie durable sera celle qui ayant évoluée, ne pourra être surpassée par aucun individu déviant. Un important changement du milieu peut être suivi d’une brêve période d’instabilité évolutionnaire, où d’une oscillation de la population. Mais lorsqu’une S.E.S. est achevée, elle reste en place : la sélection pénalise toute déviation. »
@PAD Eloge des comportements moutonniers en Bourse ou lors de spéculation …
Attaquez la pandémie ; si elle régresse, poursuivez-la, achevez-la ! si elle remonte ; fuyez-la , confinez vous totalement !
Pareil avec les pervers narcissiques .
?
Remplacez « pandémie » par » pervers narcissique » .
Pour avoir eu l’impression de lire ici même (d’un auteur dont me sera pardonné certainement de ne pas me rappeler son identifiant, sa forme, ses caractéristiques…. son goût, odeur…et autres aspect plaisant ou déplaisant…)… un texte sur ce fil impermanent de discutions… qui m’aurait presque donné l’impression de percevoir, ressentir, toucher, sentir, voir…. le « Docteur Strange » de la sage des « Marvel » nous donner une leçon de morale philosophique sur la sagesse… je ne sais si je reste sur ma fin, un jour sans fin même… ou le début d’un questionnement intérieur permanent, m’emprisonnant sur les questions de l’inné a t-il eu besoin d’un acquis pour exister, et autre interrogation sur l’acquis peut-il être dissocier de l’inné… C’est dommage car j’en arrivais presque à me demander si l’univers est-il né de la conception même du sens du mot inventé à l’occasion, où a t-il fallu qu’il soit crée avec des fautes d’orthographes ou pas, pour exister à notre conscience et inconscient…?
Ce sont bien les questions ( anciennes ) que (re ) pose Paul Jorion par ce billet aussi .
Dans le lien qu’il fait avec un de ses billets de 2012 , ça volait d’ailleurs très haut .
Mais on a toujours pas atterri et c’est tant mieux .
L’Europe s’est stabilisée deux fois :
(Au 1er temps) Dans le coeur du XIXème siècle, quand elle a eu le charbon et a dégagé des ressources pour exploiter les colonies (et faire affluer les ressources d’icelles).
(Au 2nd temps) Dans les 30 glorieuses, quand , 15-25 ans après les USA, elle a eu le pétrole (virez moi les tram) et la logistique routière dont junanessy nous rappelle qu’elle est immense en externalités négative (la possibilité de ne pas s’arrêter dans sa cage de verre et d’acier, de faire couler du béton au milieu d’une ville pour séparer les quartiers, au milieu des champs pour empêcher les batraciens de batracer, etc.).
On a pu rêver que notre carburant du XXIème siècle soit propre et fleure bon le silicon. Au moment des concentrations des plateformes par les GAFAM, nous voyons émerger des structures qui de facto déplacent voire annihilent l’individualisme méthodologique. Et tiennent le discours opposé de valorisation de l’individu aux usagers. Le mix de la Chine entre les deux, à défaut d’être aimable, donne une idée du réel bras de levier collectif des systèmes d’information.
En déplaçant les rêves du monde de l’énergie, qui étaient des rêves propriétaristes, en allant vers des rêves d’usagers (partage d’un peu tout et défaisance des corporations de tout poil, blablacar, airbonobo, uber), le monde de l’information est utilisable pour désamorcer les logiques contradictoires (mon lieu de quartier de culte sera église le dimanche, synagogue le samedi, mosquée le vendredi, et taoiste le mercredi, forcément le mercredi, mon lieu de quartier de travail est un lot de 3 pavillon à 25 pièces, ou je réserve un peu à l’avance, à moins de 300 m de chez moi parce que 3 zoom en // dans un foyer ça le fait pas vraiment, l’ère du centre d’appel n’est pas l’appel du centre ).
Au troisième temps de la valse …
Des trois bulles, la bulle des milliardaires, celle Chinoise propulsée par une main de fer recouverte ne soie qui envoute les nations, et celle des GAFAM et des BATX sortent de champignons, partie visible du mycélium embrassant la planète, il paraît logique de concentrer tous les efforts sur la dernière, le niveau supérieur qu’il faut optimiser.
Deux guerres mondiales étaient là pour donner le rythme ?
Les guerres mondiales ?
Elles ont plutôt à elles deux canalisé une sorte de nexus de transition entre
– un avant fait de colonialisme et de démocratie charbonnière (on a pu argumenter que le charbon quand il est La source d’énergie ne peut que favoriser un fort syndicalisme, la main d’œuvre nombreuse à tout point de la chaine étant le point clé)
– et un après fait de mondialisation-containerisation et exploitation pétrolière du différentiel avec le « tiers-monde », même si la Chine a fini par mettre un coin dans ce schéma.
On a un peu les jetons en attendant le prochain nexus de transition .
Oh regardez moi tout ces jolis mangeur de morts comme ils vont tomber dans l’oublie ! Trop de fdp par ici. C ouf
Vous vous souvenez des personnes qui, jour après jour, sont venus nous dire – ici en particulier – à propos de la gestion de la pandémie : « Pourquoi ne prenons-nous pas exemple sur la Suède ?!? »
Le Monde, aujourd’hui : En Suède, les habitants ont la « coronaskam », la honte de la stratégie du pays face au Covid-19
Les choix faits par Stockholm et leur bilan humain catastrophique suscitent l’incompréhension des voisins du pays et la stigmatisation des Suédois.
Si les Suédois ont la « coronaskam », pourquoi ne se mettent-ils pas tous en quarantaine et ne portent-ils pas le masque FFP2 ? Qu’attendent-ils ? Qu’on leur impose ? Ceux qui pensent ne pas être suffisamment protégés ont la possibilité de le faire, aucune interdiction de port du masque ou de mise en quarantaine.
Pareil chez nous, sauf à dénicher un masque FFP2.
Mis à part peut-être en milieu hospitalier ou ESMS, le masque classique ‘chirurgical’ ou le masque lavable ‘Véran’ 😉 est très suffisant, je répète là ce que m’ont dit une demi-douzaine de pharmaciens ou médecins…
Oui, l’impossibilité pour les états occidentaux de créer un élan collectif au-delà du secteur marchand pour gérer la pandémie est probablement la cause de leur incapacité à juguler la pandémie, oui. Je ne sais pas si c’est une limite du cadre mental des dirigeants dont ils ne peuvent pas sortir,, ou si tout le monnde se débat dans une toile d’araignée réglementaire.
Le secteur public est paralysé. Toute initiative individuelle prend des mois, et je pense dépend; plus ou moins du budget voté par le parlement. La constante de temps typique de l’allocation de ressources est donc typiquement d’un an. Le discours anti-fonction publique imprègne tout le monde sous des formes diverses. Qui va des couvertures du Point https://www.arretsurimages.net/articles/les-echos-balaient-la-couverture-anti-faineants-du-point aux sketchs des « Chevaliers du fiel » qiu mettent invariablement en scène les agents de la fonction publique territoriale comme des fainéants, cherchant tous les moyens pour échapper au travail, et attablés dès 11 h devant un verre de pastis.
En fait on est dans un cadre qui fait que toute allocation supplémentaire de ressources financières n’est considéré comme morale ou éthique que si elle est déléguée au secteur marchand.
Ainsi on n’a aucun problèmes pour rembourser à plaisir des tests PCR à des laboratoires privés, mais impossible d’allouer des ressources pour créer une structure publique pour les organiser ou les encadrer. On n’a pas de problèmes pour rembourser grassement des tests antigéniques, mais il est impossible de créer une structure de contrôle pour en vérifier la conformité. Pas de problèmes pour commander du matériel de réanimation, mais sans se préoccuper sil y aura des soignats pour en assurer le fonctionnement. Il y a bien eu quelques initiatives locales de municipalités, mais très limitées, elles ne peuvent pas être qualifiée de politique de santé publique. Elles ont même parfois été désastreuses. Par exemple, les résultats des tests PCR organisés par la mairie de Paris arrivaient parfois des semaines après le prélèvement.
Les aceurs du secteur marchand sont trop fragmentés pour régler un problème global d’autant que leur mise en concurrence est organisée
S’agissant des vaccins, on perçoit déjà que le rythme de production ne sera pas suffisant pour mettre fin à la pandémie au cours de l’année. Pourquoi ? L’Union Européenne a commandé à chacun des acteurs un nombre de doses à chaque fois insuffisantes pour mettre fin à la pandémie. Aucun des laboratoires n’a ainsi intérêt à mettre en place la capacité de production suffisante pour juguler effectivement la pandémie. Les producteurs des nouveaux vaccins à ARN messager, qui étaient prêts les premiers, mais nettement plus onéreux à produire et à distribuer savent qu’ils n’ont aucun intérêt à prévoir des capacités de production trop importantes ; leur avantage concurrentiel ne durera que le temps que les autres producteurs de vaccin plus classique, et beaucoup moins chers se mettent en ordre de marche On pourrait faire financer une partie des capacités de production, dont les montants n’ont pas l’air si élever par les Etats, mais là encore cela semble hors du cadre mental de nos dirigeants.
Le temps presse pour prendre le problème à bras le corps. La variante britannique va se diffuser. Non seulement elle est plus contagieuse et risque de faire voler en éclat les stratégies de contrôle de la pandémie péniblement mis en place, mais il commence aussi à se chuchoter qu’elle provoque des formes graves chez des sujets beaucoup plus jeunes (au moins cela nous épargnera les débats du style « faut-il vraiment fermer les librairies, les fleuristes et les bowlings pour sauver quelques vieux grabataires ? »). Tous les ingrédients sont réunis pour que le premier semetstre de 2021 soit un désastre à côté duquel nous regarderons 2020 avec nostalgie.
Bonne année à toutes et tous !
La santé ne figure pas au nombre des compétences de l’Union.
A tout le moins il lui faudrait une direction unifiée de la lutte contre Covid19, les pandémies constituant des cas de force majeure où une Europe fragmentée n’est pas de taille pour affronter un virus qui pour circuler profite de toutes les opportunités offertes par des ouvertures et fermetures non coordonnées de ses frontières.
Si il avait une telle politique unifiée au lieu de la peu efficace politique du stop and go on aurait pu confiner l’ensemble de l’Union, avec fermeture concomitante des frontières intérieures et extérieures de façon à cloisonner les zones où le virus circule beaucoup.
La banque centrale a pu en cas de coup dur se voir conférer de nouvelles marges de manœuvre, malheureusement il faut se rendre à l’évidence quand il s’agit de la santé cela ne constitue pas une urgence aux yeux de nos dirigeants. Ces dirigeants agissent également comme si cette crise était la dernière avant un retour à la normale, comme si nous n’ allions pas devoir affronter d’autres pandémies et autres crises qui demande une approche collective.
Sur ce cas précis, on voit bien que nous avons besoin de plus d’Europe et non pas de moins d’Europe.
On se serait contenté de la dernière ligne !
A bien y re-réfléchir , je trouve plus d’appuis pour régler les conflits entre individus et/ou sociétés différentes , en faisant une « soupe » dynamique et jamais conservatrice de mes quatre repères temporels ( passé , hors temps , présent , futur » appréhendable » ) qui sont les points d’attache plus ou moins forts des individus comme des sociétés .
Car la » bonne soupe » , ce ne sera pas une recette figée ou la recette uniquement composée d’un seul ingrédient , mais celle qui par le mélange et l’art du chef ( l’économie et la démocratie dans sa meilleure manifestation possible ) saura le mieux répondre à la panoplie de nos besoins et aspirations , dans les circonstances imposées par l’environnement .
Je me demande ce que Wolfram ferait avec ça . En tous cas , on y retrouve des « associations » ( ou des répulsions ) simples.
Pas trop vu où poster cela :
https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2020-12-27/fang-and-faust-reimagining-capitalism-for-a-stake-in-our-data-profits?
L’économiste Katherina Pistor (Columbia Law School Professor, NY) propose que nous devenions propriétaires des databases.
Cela terminerait l’ère de l’appropriation de nos data comme « res nullius » (ce qui n’appartient à personne, comme les bêtes sauvages) par les GAFAM.
Je trouve l’idée pas trop loin de celle d’un Marx, Karl affirmant la nécessité de reconquérir les moyens de productions.
Data-prols de tous les pays, unissez-vous !
Mot-clé @supra(bloomberg): le capitalisme (et sa bifurcation sinon sa fin)
Il me semble que ça recouvre et commence à mettre sur la place publique deux chantiers que j’ai souvent évoqués :
– propriété(s) : dont celle des données
– pouvoir(s) : en ce que biens communs et démocratie ( dont le pouvoir de garantir la propriété commune ) sont intimement liés .
@junanessy
Oui, on se rend compte que les réseaux sociaux ont certes mis « quelque chose » en commun,
mais que si on se contente de nos « bulles de filtres » (mauvaise traduction) pour tourner en rond,
on est prolétarisé d’une certaine façon:
Une façon différente de celle que voulait prendre le marxisme-socialisme comme base de la révolution,
mais pas moins pesante sur l’idée qu’on se fait de l’avenir de soi et des proches (justement, quels « proches » ?)
Les communs peuvent maintenant se dissocier de l’illusoire possession des « moyens de productions », et s’attaquer en même temps à la cause finale (les rêves de Keynes ou d’autres) et aux causes efficientes (quelles données pour canaliser quoi entre nous). Les aristotocrates sous la lanterne, svp !
@ Garorock 16h47 Les points de divergences entre LFI et le PS-EELV sont de trois ordres. D’abord en géopolitique :…
Aux dernières nouvelles, je ne fais partie ni de l’administration, ni de vos étudiants 😉 .
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Excusez-moi, c’est beaucoup plus simple que cela (chercher des oerteurs, etc…): C’est mal dit mais vous allez comprendre (pas de…
» Trump indique qu’il est ouvert à la proposition de RFK Jr d’interdire les vaccins s’il est élu RFK Jr,…
@JuvénileGrand-mère C’est qui la dame: Isabelle Stengers? Vous ne trouvez pas qu’à la tête du Vénézuéla, il y a un…
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