Le bonheur ? Une recette infaillible !

17 décembre 2020 13h57

Amsterdam, San Francisco et Vannes : trois villes où je me suis dit la première fois que je m’y suis rendu : « Il faut que j’habite ici un jour ! »

Faire un petit tour, comme je viens d’en terminer un, et se dire en le faisant : « Quel bonheur d’habiter ici ! »

Et d’autres lieux au nom mythique où j’ai eu le plaisir de vivre : l’Île de Houat, Cotonou, Guilligomarc’h, Pasadena, Laguna Beach, Eagle Rock, Santa Monica…

« Vous avez eu bien de la chance ! », me direz-vous. Eh bien non, ce n’est pas une question de chance, mais de force de caractère. Car pour en arriver là, il m’a fallu être renvoyé de chacun de mes emplois pour insubordination (*). Ce n’est donc pas une question de chance mais de détermination, et par conséquent, à la portée de tous !

(*) Il y a eu un refus de chantage sexuel, mais comme nul ne l’ignore, il n’y a là qu’un cas particulier de la catégorie plus vaste de l’insubordination.

Questions essentielles

bonheur, harceleurs, insubordination

13 réponses à “Le bonheur ? Une recette infaillible !”

Lucas

17 décembre 2020 14h17

Entre irrésistible et irréversible … chapeau bas !

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Jeanson Thomas

17 décembre 2020 16h19

C’est quand même plus confortable pour celui qui a une vie de merde, de considérer que c’est la chance qui vous apporte une belle vie sur un plateau… 🙂

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1. Paul Jorion
  
  17 décembre 2020 20h22
  
  Dans le premier des articles que j’ai consacrés aux pêcheurs de Houat, sur ce qu’ils appellent « faire un métier » (pêcher une certaine espèce avec un certain engin de pêche), et « faire une saison » (= « faire un métier » d’un jour précis à un autre jour précis), j’expliquais que la civilité voulait que quand une discussion se terminait sur un autre pêcheur où chacun expliquait comment il s’y prenait comme un manche, chacun s’accordait à conclure : « Le pauvre, il n’a vraiment pas de chance ! ».
  
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  1. Jeanson Thomas
    
    17 décembre 2020 21h41
    
    Au billard français aussi, il est convenu qu’il n’y a pas de chance, rien que de la malchance…
    
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juannessy

17 décembre 2020 16h20

On sent que vous commencez à vous ennuyer à Vannes . On va vous congédier à notre tour .

Où voulez vous aller ?

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1. Paul Jorion
  
  17 décembre 2020 20h36
  
  J’aimerais bien voir une averse de méthane liquide sur Titan, mais ça ce serait plutôt du tourisme.
  
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  1. juannessy
    
    17 décembre 2020 21h50
    
    Dans ce cas , il vous faut d’abord trouver un job chez Elon Musk , puis ruer dans les brancards pour négocier alors un voyage sur Titan dans le cadre d’une rupture conventionnelle .
    
    J’ai réfléchi entre temps et constaté que de mon côté , si j’ai changé de coin , de pays ou de job tous les 6 à 7 ans , ça n’est pas pour avoir rué dans les brancards ( ça m’est arrivé , et au contraire ça m’a plutôt condamné à jouer les prolongations là où j’étais ) , mais par respect de la règle du jeu de la mobilité obligatoire de mon administration . Je ne l’ai par contre , comme vous , jamais regretté , et ai trouvé du bonheur dans toutes les villes ou pays où j’ai vécu . J’ai d’ailleurs été surpris ( désagréablement ) par les générations suivantes qui trouvaient cette contrainte inhumaine .
    
    Tous ces déménagements ont fait aussi que ma femme et moi avons appris ce qu’est le nécessaire et le superflu , et à éviter d’accumuler la poussière et les vieilleries inutiles .
    
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naroic

17 décembre 2020 22h56

La determination à la portée de tous ?
Mais alors les pauvres ne sont ques des personnes pas assez déterminées à sortir de la pauvreté, diable, la détermination est elle un euphénisme pour ne pas dire, la volonté, celle dont chacun est normalement pourvue, laquelle selon que l’on en use ou pas vous rendra puissant ou misérable –
Finalement les choses sont plus simples que je le pensais – tout le monde est pourvu de détermination, celle-ci permets de réaliser toutes ses ambitions, ou du moins une grande partie, le malheur du grand nombre tient donc dans le mésusage de sa détermination – CQFD : )
Pour mon cas personel, point de détermination, du moins je ne la serre pas assez fort dans mes petits poings fermés car, le croiriez vous, point de désir assez irrésistible pour l’alimenter comme un brasier qui consumerait tous les arbitrages, les compromis organisés pour que mes petits moyens me soutiennent moi et ma progéniture.
Mais la force du désir est une affaire personnelle je suppose, et de m’en prendre à moi même de de ce manque de force de caractère – arf, c’est ainsi que je me passionne pour les grandes passions collectives – l’époque des idéologies en – isme – où le petit homme pouvait se croire mélé à la grande histoire des hommes.

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1. Paul Jorion
  
  17 décembre 2020 23h43
  
  Je me disais : « En réservant aux abonnés, j’élimine le risque que quelqu’un ne prenne ma farce au premier degré ! » Hélas, non !
  
  Je suis psychanalyste, Monsieur, et je ne m’en cache pas ! Est-ce que vous imaginez une seule seconde que la « détermination » et la « force de caractère » fassent partie de mon vocabulaire ? Réfléchissez une seconde, svp !
  
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Francois Corre

18 décembre 2020 0h38

Ah, Guilligomarc’h c’est je crois tout près de Kernascléden, et de sa ‘danse macabre’ en son église ?
On n’en est pas encore là avec la Covid, mais l’Ankou rôde… 😉

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1. Paul Jorion
  
  18 décembre 2020 1h22
  
  18 km entre les 2. J’habitais Kernascléden (Morbihan) en 1976, Guilligomarc’h (Finistère), l’année suivante.
  
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Christian Brasseur

19 décembre 2020 11h47

Bonjour Monsieur Jorion,
Le bonheur de pouvoir circuler librement, et de quitter son pays pour raison professionnelle semble naturel. Mais je crains que les 27 millions de Chinois interdits d’avion ne puissent s’en rendre compte. Ces 27 millions ne seraient-ils pas des élites « assignés à résidence »? Qu’en est-il exactement? Merci et bonne journée.

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1. Hervey
  
  19 décembre 2020 12h55
  
  Bonheur, malheur…
  Monsieur Pascal vous dirait :
  https://hervey-noel.com/post-it-richard-tuschman/
  
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