M. Giscard d’Estaing, nous ne nous sommes jamais croisés. J’ai suivi votre carrière, posant sur elle, comme sur toutes choses, un regard critique. Je n’ai jamais fait même la moindre allusion, malgré mon intérêt pour ces questions, à une supposée vilénie que vous auriez commise un jour envers la monnaie, le procès qui vous est fait à ce propos étant fondé sur une incompréhension des mécanismes monétaires.
Le 15 janvier de cette année vous m’avez adressé un courrier, à l’ancienne : sur du papier, me demandant de me joindre à un groupe de réflexion sur l’éthique de l’Intelligence Artificielle que vous présidiez. Les tables-rondes de AI4People se sont déroulées hier et avant-hier. Mardi, dans la commission Banque et finance, j’ai eu un passionnant débat avec le directeur du programme d’IA de l’université de Berkeley, dont nous nous sommes d’ailleurs félicités hier par courrier. Mercredi, dans la commission Assurances, j’ai eu un autre passionnant débat, cette fois avec une députée européenne, ancienne ministre dans son pays au sein d’un gouvernement socialiste, là aussi nous nous sommes promis de poursuivre la discussion.
M. Giscard d’Estaing, de m’avoir offert ces opportunités, je vous remercie.
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