Cela se passe l’après-midi d’un samedi ou d’un dimanche paresseux dans ce parc perché sur la falaise longeant la plage de Santa Monica, banlieue littorale de Los Angeles. Il fait, faut-il le dire, un temps splendide. Un de ces temps resplendissants qui tuent aujourd’hui à petit feu la Californie tout entière.
Je ralentis le pas, et finis par m’arrêter complètement pour regarder la scène qui se déroule à quelques mètres de nous : une petite dame dans la soixantaine, avec son chien, petit lui aussi, engueule copieusement un monsieur assis sur l’un des bancs qui ponctuent tous les vingt mètres la vue sur un placide Océan pacifique.
Au bout d’un moment, Adriana me tire par la manche, me signifiant : « Avance ! » et je lui dis alors : « Mais tu as vu qui c’est, qui est assis sur le banc ? » et elle me chuchote : « Mais oui, c’est lui ! Mais tu ne vois pas que tu l’embarrasses encore davantage en restant là à le regarder ? »
Et je me suis remis en marche. Trop brève rencontre avec une étoile du cinéma à qui j’aurais pourtant eu tant de questions à poser !
Comme tout le monde va vous régaler de l’agent 007, je vous propose d’autres flèches à son arc : « Marnie » (1964), un Hitchcock plus freudien que ça tu meurs, un film de guerre intelligent : « Un pont trop loin » (1977), et un remake du Train sifflera trois fois sur une lointaine planète minière particulièrement glauque : « Outland » (1981).
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