Je vais le relire et je verrai si cela mérite d’apparaître ici en feuilleton.
Voici en tout cas le début.
L’HOMME, L’ESPÈCE, LA NATURE et L’HISTOIRE
Une étude structurale de la pensée de Jean-Jacques ROUSSEAU
« Tu chercheras l’âge auquel tu désirois que ton Espèce se fût arrêtée. » J. J. Rousseau III 133
C’est de Rousseau aujourd’hui qu’il fallait parler. Le grand psychosomatique s’éloigne et ses interrogations où nous reconnaissons cependant les nôtres nous paraissent fort âgées.
Tant il est moins simple de vivre en 1972.
C’est le contact avec le professeur Lévi-Strauss qui, faut-il le dire, nous encouragera à rapprocher Rousseau, son maître, du structuralisme, son œuvre. Tentative apparentée à l’idolâtrie que le Professeur eut la sagesse de décourager dans les critiques qu’il m’adressa durant ma recherche. Aujourd’hui, l’analyse structurale jugée trop courte, se voit remplacée par l’analyse textuelle qui l’intègre comme une de ses parties.
C’est la sécheresse qui caractérise le corps du travail : le chapitre IX *. Qualité détestable. À mes amis, avec qui je tente maladroitement mais quotidiennement de changer la vie, je demande de me pardonner ces pages, non parce qu’elles sont, du moins je le crois, œuvre de science, mais à cause de cette sécheresse, reflet d’un monde mourant.
Je remercie le directeur de ce mémoire, M. L. de Heusch, qui m’accorde depuis quatre ans sa confiance. Ce qui n’est pas sans mérite.
Au petit Sylvestre dont les parents choisirent le prénom en pensant à Rousseau.
Saint-Job, le 11 septembre 1974
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* Rassurez-vous, les chapitres 7 à 9 sont définitivement (?) perdus.
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