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Pourquoi n’allons-nous pas vers une transition écologique ? Pourquoi n’avons-nous économiquement que des politiques de droite, toujours la même, quels que soient nos élus ? Pourquoi Mitterrand à t-il dû renoncer à une politique économique de gauche ? Certains médisants ou cyniques pensent que c’est juste parce qu’il a toujours été de droite. Mais alors pourquoi a-t-il pris ce cap de gauche jusqu’en 1983 ? Ça ne tient pas debout.
Ce président peu féru d’économie réelle, comme la plupart des économistes d’ailleurs, ne s’est pas rendu compte que ce qui gouverne l’économie c’est bien la comptabilité : celle de l’État, celle des entreprises, celle des banques, celle du crédit. C’est à cet endroit là que se situe le pouvoir de changer politiquement et réellement les choses. Les politiques, dans leur quasi-totalité, font des promesses qu’ils ne peuvent tenir n’ayant pas même compris que c’est là qu’est le pouvoir.
Nos règles comptables aujourd’hui sont la suite de celles qui nous furent imposées pour gérer les dons du plan Marshall, celles mises au point dans les années 1930 par la Chambre de commerce des États-Unis. Elles sont entretenues et modifiées aujourd’hui par l’IASB, un groupe de lobbyistes enregistré dans l’état du Delaware, paradis fiscal.
Tant qu’aucun de nos politiques n’entreprendra de changer ces règles, l’économie et la finance resteront entre les mains d’une armée de petites mains actives sur des tableurs Excel qui aboutiront toujours à minimiser les mêmes coûts et optimiser les mêmes bénéfices.
Or un salaire par exemple c’est bien grâce au résultat brut qu’il est payé, alors pourquoi a-t-on mis cela dans la colonne coût : parce qu’à la place d’une comptabilité de la bonne santé de l’entreprise, les règles comptables ont mis une comptabilité de la bonne santé des actionnaires.
Il y a là une tromperie, un abus, et une honte !
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