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PJ : « Un lecteur d’aujourd’hui de mon livre Principes des systèmes intelligents » Je pense que c’est le commentateur Colignon David*…
*Godot est mort !*
En direct de Corona city 3, par Chantal Montellier
32 réponses à “En direct de Corona city 3, par Chantal Montellier”
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C’est le plus beau morceau de musique de Coltrane, à mon avis. Merci à Paul de nous le rappeler.
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J’ai un contre exemple dans mon quartier , car à une centaine de mètres , un résident peut être intermittent du spectacle installe tous les soirs avant 20 heures (et les applaudissements pour les médicaux ) sa sono , son micro et son piano électrique , pour une « sérénade » quotidienne ou presque d’un petit quart d’heure . Il a un succès fou et jusqu’à ce jour la force publique lui fiche la paix .
Si ça devait se gâter , je suis persuadé que ce sera parce que quelques grincheux en auront marre , à la fois d’applaudir et de l’entendre , et passeront un coup de fil pour un « retour à la normale » .
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Pour l’amener au violon ?
Une autre musique là.
Tiens, du coup je me pose une question.-
Je ne pense pas , ici les flics ont suffisamment de camés , de demi fous ou d’alcooliques dans leurs cellules de dégrisement sans s’encombrer de musiciens .
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Scène du 25 avril près de chez moi à Rouen. Déjà publié sur Facebook.
Vu pendant ma promenade rationnée d’une heure: une scène pas sympathique en bas de la rue Cauchoise près de chez moi (c’est à Rouen, elle donne sur la place du Vieux Marché, where Joan of Ark was burnd). Alors que je suis à la hauteur du dernier café, une camionnette décorée Police Nationale arrive à toute vitesse, et freine au dernier moment presque au ras de la vitrine. Deux fonctionnaires bondissent par les deux portières, garnis de ferrailles de maintien de l’ordre: gants, tonfa, pistolet, bombe lacrymogène (les deux dans leur étui), masque de haute technologie. Motif de l’intervention: le patron a ouvert son établissement ; avec trois autres qui ont l’air d’être des copains, il repeint et répare. Je les vois chaque fois que je passe depuis une semaine. Je continue mon chemin prudemment, je prends une photo souvenir quand je suis sûr que le fourgon bouche la vue. Juste après, les fonctionnaires remontent dans leur engin et repartent, d’une façon nettement plus calme. Curieux, je remonte la rue pour demander au patron, qui n’a pas l’air spécialement ému, ce qui motivait les visiteurs ; ils voulaient juste voir les autorisations de travail. Probablement le coup de téléphone d’un voisin malveillant.
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Cela me rappelle une situation où des grévistes d’une grosse entreprise avaient occupé l’agence de Pôle Emploi (version belge) et s’étaient mis à répondre au téléphone. Les dénonciations téléphoniques étaient « monnaie courante » (pourquoi ces mots-là ?). Pour l’essentiel de la jalousie forcenée contre 1/ des « étrangers » dont ils ne connaissent pas le contrat de travail, 2/ des « indépendants » qui font fortune sur le dos de notre sécu 3/ et tous qui profitent de nos impôts, c’est évident. Les grévistes en sont tombés de leur chaise ! La jalousie, la malveillance, c’est l’envers du personnage de plaisir que nous sommes plus ou moins….
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Ma bande dessinée ne se veut pas réaliste. C’est de la « Social fiction » inspirée par ce que nous vivons, et par certaines de mes anticipations des années 70, qui, hélas, coïncident exactement avec ce que nous sommes en train d’expérimenter…
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Oui. Bétonné le graphisme, ça rigole pas chez Chantal Montellier.
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Normal pour Castrum Montillum .
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Pas « bétonné », appliqué et solide, cher Hervey.
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@Chantal Montellier :
Comment situeriez vous votre travail en comparaison de celui de Fabien Vehlmann ?
Chapeau à lui au passage . Il a réussi à parler plus longtemps que l’interviewer avec une passion et une clarté d’expression assez captivante ( sans doute un aspect de ce terme nouveau que j’ai appris à l’occasion : « page turning » que nous ne traduirons pas en brassage de feuilles ).
PS : j’ai quand même l’impression qu’il avait plus d’indications préalables sur les questions à lui poser que Marina Vlady .
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Fabien Vehlmann, à mes yeux, fait (respectablement) carrière, tandis que moi je fais la guerre (au cerveau reptilien, qui occupe une place considérable dans le crâne de nos dominants, forcément… Ils m’ont d’ailleurs parfaitement repérée et me criblent de flèches empoisonnées, mais comme je suis immortelle… huhuhuhu!)
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Bravo pour la perspicacité !
– Marina Vlady disposait de la liste complète des 12 questions 48h avant l’entretien. Elles lui ont été posées exactement dans l’ordre convenu.
– La seule préparation à l’entretien avec Fabien Vehlmann a été qu’il nous avait communiqué, à Vincent et à moi, les 3 planches de ses BD qu’il aimerait bien commenter. L’accord préalable était qu’on parlerait à bâtons rompus.
Je vous suggère une conclusion : « PJ est lui aussi un excellent acteur » 😀
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Quelles différences faites-vous entre un communicant et un créateur, un metteur en scène et un interprète, une histoire et un conte ?
Si vous êtes dans l’embarras pour y répondre, rassurez-vous, c’est un peu normal. -
Bon d’accord , mais pour ne pas baisser pavillon trop vite , je dirai alors que les interviewés n’avait pas la même capacité de Tchatch .
Deuxième conclusion possible : il va falloir que j’augmente ma dose de poil à gratter . Je vais chercher mais c’est toujours risqué ( pour moi ) .
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@Chantal Montellier :
Immortelle ? !
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Monsieur Juannessy ne baisse JAMAIS pavillon, c’est un Principe que j’ai déjà signalé.
Éventuellement il cherchera à rattraper une réflexion mesquine (déjà dite à notre hôte) par une pirouette se voulant humoristique du style « dose de poil à gratter ». -
Et souvent , ça marche , quand le sujet s’y prête …
Mais je ne suis qu’en mission sous serment fait au maître des lieux
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Après le raté de la » distanciation sociale » , comment dirait on » social fiction » en français ?
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Distanciation réussie? Plus personne ne touche jamais plus personne, sauf par flash ball interposé?
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C’est un peu confondre traduction et intention , et un peu torpiller les projets de sauvetage de l’humanité de notre hôte , qui fait lui aussi de la fiction sociétale , non ?
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Pour nous préparer à Corona City, je suggère de lire cet article du Figaro :
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/coronavirus-un-plan-d-austerite-douloureux-necessaire-en-finlande-20200508Il va falloir payer nos dettes, bande de fainéants, vous avez aimé le film en 2009, alors voici le remake, en mieux.
Eh oui, du bons sens (un peu loin de chez nous certes) tel que demandé par diverses voix comme B. Retailleau, l’Institut Montaigne … Ils sont prêts et ils ne lâcheront rien. Pourquoi se priver quand il n’y a rien en face ? Enfin en apparence…
Je suis retraité (qui réalise que ma retraite complémentaire va nécessiter un emprunt des caisses Agirc-Arcco…) et j’aimerais donner un petit conseil aux actifs et/ou futurs chômeurs. Au vu de la situation, faut pas rêver : impossible de manifester (même comme les courageux Israéliens anti-fascistes contre Netanyahou en tenant des distances), par contre un truc me semble possible.
Une grève générale : on est déjà dans un arrêt jamais vu du pays, il suffit d’aller un peu plus avant … On a été confinés, on a eu le temps de prendre du recul,de réfléchir en ayant moins le nez sur le guidon, on a compris qu’une des choses les plus précieuses au monde était d’avoir du temps à soi (un marqueur social comme décrit dans l’émission de ARTE sur les ouvriers), on a dé-consommé. Pourquoi ne pas tout arrêter immédiatement ?
Reconstruire sans eux.-
Je sens que je vais commander une retranscription de mes interventions dans l’émission sur rfi demain…
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Un témoignage de confiance sur une reprise du travail.
Une personne qui anime un atelier de dessins et peinture m’a dit que les directives de sécurité sont détaillées dans un document de 45 pages (oui 45 p.). Il est sûr que toutes ces mesures ont un sens car elle permettraient de travailler en toute sécurité (masques, blouses, distances, contacts, etc.) mais il est sûr aussi qu’en pratique elles sont inapplicables. Donc vraisemblablement il n’y aura pas de réouverture dans les jours qui viennent.
Moi, qui suis francilien, de la même façon, je comprends les mesures détaillées de sécurité partout dans le métro et le RER etc:. mais je ne pense pas qu’elles seront effectivement applicables. (Sans oublier les maternelles où des petits ne devront pas aller dans les bras de la maîtresse.)Une question : si les gens ne veulent pas bosser dans ces conditions, alors qu’on leur prépare de si beaux documents, va-t-on leur dire que leur refus implique qu’ils n’auront plus droit aux aides, ou ai-je encore une fois l’esprit mal placé ?
Parfois je me dis que la dystopie a un côté burlesque, entre Kafka et Courteline.-
@Jacques Seignan
Oui, c’est l’état d’esprit. Vous êtes informés des risques, des consignes de sécurité, on vous file des masques et des gants, donc au boulot, même si sur le terrain c’est ingérable. Mais on a l’habitude, les plans canicule sont tout autant kafkaïens/courteliniens. -
Salut Jacques,
Tu vois ces protocoles sectoriels de plusieurs dizaines de pages sont en fait symptomatiques et révélateur d’un petit souci dans nos sociétés modernes technocratiques selon moi.
En Afrique là où une vidéo de 3 mn résume tout, efficacement et logiquement, distanciation, désinfection, lavage des mains, laissant les êtres à leur intelligence individuelle, chez nous c’est des dizaines de pages de protocoles gouvernementaux auxquelles les entreprises ajoutent des dizaines de pages de check-list qui en fait peuvent finir par noyer le poisson et passer à côté de l’essentiel.
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@Arkao :
Je confirme . On n’a pas vraiment entendu officiellement les syndicats sur la » reprise ».
.C’est vrai qu’ils sont dans une situation cornélienne . A suivre demain :
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Quand on ne veut pas de corona city ça peut donner un très beau texte
https://www.youtube.com/watch?v=EREfMZrH6lY&t=94s
Voix de confinement est un clip né d’une initiative au sein du collectif ConfinésMobilisés.-
Magnifique ! Merci.
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« Bis repetita placent », qu’ils disent.
François Leclerc vient de produire 4 articles remarquables sur les conséquences probables d‘une décision de justice constitutionnelle. Remarquables, en effet. Y-z-en ont de la chance les chroniqueurs de l’actualité, elle n’a jamais été aussi est riche. A un point tel que l’Histoire est en train de se faire, là, devant nos yeux.
Les titres suffiront pour vous allécher:
«Karlsruhe 1 – Francfort 0», le 05-05-2020
«Deux dangereux précédents de l’arrêt de Karlsruhe», le 05-05
«Un grand recadrage vient d’intervenir», le 06-05
«Un délitement par tous les bouts qui semble irrésistible», le 07-05
Pour ces deux derniers, les commentaires sont très riches.Si nous étions un peu lucides, il nous faudrait conclure que l’Europe actuelle est morte. Elle sera morte de ne pas avoir eu la sagesse d’évoluer. Elle aura trahi le potentiel qu’elle semblait contenir. Elle n’aura pas su surmonter sa crise de croissance. Elle n’est qu’une juxtaposition d’égoïsmes. Ce sera une coquille vide.
Mais nous ne sommes pas lucides. L’idéologie et les réflexes acquis nous aveuglent. L’Europe, en tant qu’organisation normative, va continuer. Elle va tortiller ses règlements pour leur faire dire ce qui est nécessaire à sa continuation.
Nous allons le payer plein pot. Abandonnez vos rêves d’un Après différent. Cet Après sera terrible, le même qu’Avant, toujours plus du même, mais en plus difficile. L’inévitable chute du niveau de vie, perceptible depuis quelque temps, ne va pas même alléger l’emprise sur la capacité de charge de cette malheureuse Terre.Reprenons le verdict d’un observateur critique:
«Les mots tentent encore de faire illusion mais le cœur n’y est plus».En avant, la médiocrité et la résignation!
Merci à François Leclerc. Sur le côté gauche, en bas: blogroll. (liste des blogs amis). Après avoir lu et disséqué à loisir, vous pourrez revenir fissa sur ce blog. C’est prévu pour.
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Lire et donner.
https://www.youtube.com/watch?v=scFU3dOLwv8 (et si c’est pas dieu, François vous le rendra au centuple !)
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