Ouvert aux commentaires.
Un article dans Le Monde fustige
une mise sous silence de la mort, une façon de la cacher, de ne pas y penser, avec pour conséquence une immense angoisse collective face à notre condition d’être humain vulnérable et mortel.
Avant d’égrener les conséquences funestes de cette « mise sous silence » :
Ce déni de la mort a eu trois conséquences. D’abord au niveau individuel, il n’aide pas à vivre. Il appauvrit nos vies. En faisant comme si la mort n’avait pas d’incidence sur notre manière de vivre, nous croyons vivre mieux, mais c’est l’inverse qui se produit. Nous restons souvent à la surface des choses, loin de l’essentiel.
La condescendance envers les non-Stoïciens parmi nous, quand elle est déversée comme là par tombereaux, me suggère toujours l’une ou l’autre observation. Voici celle que j’ai laissée :
La mort individuelle est un roc. Chacun est au courant, et s’en accommode comme il ou elle peut. S’il y a bien un domaine où il n’y a pas place pour les donneurs ou les donneuses de leçons, c’est bien me semble-t-il celui-là.
P.S. Autre article, bien davantage digne d’intérêt. Extrait :
« Il m’a étranglée. J’ai cru qu’il allait me tuer, me tuer », dit-elle avant de se ressaisir dans la même respiration haletante, « mais c’est juste une engueulade, j’ai l’habitude, je ne veux pas porter plainte ».
Laisser un commentaire