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Bonjour Paul Jorion,
j’essaie de trouver l’énergie qui me fuit, mais qui me permet encore de suivre épisodiquement le blog, pour vous écrire en ce moment assez particulier que j’aurai eu la chance de connaître encore avant le grand saut.
Je suis un peu navré de la dérive d’actualité de beaucoup de commentateurs (les commentatrices semblent de plus en plus en retrait *) qui prennent leurs réflexions ou ressentiments pour vérités opérationnelles et se regardent plutôt dans la glace. Dans le flot des « réactions » à l’actualité grave et aux actions des « responsables », j’ai retrouvé pas mal des grandeurs et désespérantes bêtises auxquelles j’ai pu être confronté en une vingtaine d’occasions en situation de crises dans ma vie professionnelle, avec des dilemmes étrangement comparables par leur nature sinon par leur intensité, à ceux qui se révèlent à l’échelle nationale et internationale aujourd’hui. il y a toujours des juges là où l’urgence exige des acteurs et de la symbiose bienveillante.
Mais la prière que je souhaite vous adresser aujourd’hui, et que vous avez heureusement commencé avec Vincent Burnand-Galpin, à « labourer », c’est effectivement de ne pas céder aux discours bavards prétentieux du moment, pour saisir toutes les opportunités (y compris les bonnes intentions affichées d’Emmanuel Macron), pour forger vraiment l’avenir souhaitable sans céder aux facilités de récriminations de comptoir. De ce point de vue la prise de connaissance anticipée des chapitres forts de votre livre à paraitre est absolument nécessaire et potentiellement positive et reçue. Vous avez commencé cette démarche et cela est bon.
Ma demande est que les prochains jours soient essentiellement consacrés à la valorisation opérationnelle de ce travail. C’est LE moment, même si le respect de relations avec votre éditeur peut y faire un certain obstacle.
C’est un « confiné » depuis bientôt 10 mois qui vous fait cette ultime requête, pour que ces années de réflexions du blog n’aient pas été vaines, et surtout que je puisse léguer à mes enfants et petits enfants, non pas une assurance vie, mais une espérance de vie de femme et d’homme dignes.
Entre deux pertes de forces, j’ai pu relire certains de mes commentaires dont celui que vous aviez relayé concernant les « derniers espoirs d’un père et grand père » et un autre concernant « l’écroulement ». Ma propre urgence ne me les fait pas renier .
Je vous embrasse ainsi que Vincent Burnand-Galpin pour avoir accepté de lier son destin à celui d’un » vieux », je fais un petit clin d’œil à Dundee, et je retourne au sommeil.
Juannessy
* P.J. : Juannessy, ne vous fiez pas trop au genre apparent des pseudos, moi je vois les vrais noms par l’adresse mail 🙂
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