Césars, et compagnie

Je suis en train de regarder le film tourné en 1932 d’après le roman de Hemingway, L’adieu aux armes.

Pendant les dix premières minutes, le personnage d’un ambulancier joué par Gary Cooper tient à l’égard de jeunes infirmières des propos plus ou moins déplacés, fait des gestes plus ou moins déplacés. Le contrevenant est à chaque fois, vertement « remis à sa place » par ces demoiselles, et l’affaire en reste là.

L’actualité récente suggère que cette capacité de « remettre un homme à sa place » dans des circonstances de vie quotidienne (j’établis une distinction très nette entre cela et un climat de violence) a disparu, ouvrant à chaque incident de ce type une période de durée indéterminée durant laquelle il est possible de juger a posteriori que les choses se sont, après tout, en réalité très mal passées.

C’est très regrettable.

P.S. Merci à Claire Denis en particulier, pour ses propos aujourd’hui [je sais qu’elle m’aime bien, et je l’aime bien aussi 😉 ].

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Commentaires récents

  1. Paul, Je n’ai vu de ce film, il y a longtemps, que ce passage (au début du film, je crois)…

  2. Faut reconnaitre que le site fait positiver … du moins la première illustration du vivant.

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