De son vrai nom, Doris Day s’appelait « Mary Ann Von Kappelhoff ». Jack Palance s’appelait « Volodymyr Palahniuk », et Kirk Douglas, qui nous quitte à l’âge de 103 ans, « Issur Danielovitch Demsky ». Voilà comment on constitue de toutes pièces une nation d’immigrés. Mais il y a plus : il y a ceux qui se trouvaient déjà là avant.
Avez-vous vu Le dernier train de Gun Hill (1959) de John Sturges ? Pas le plus connu des films de Kirk Douglas, mais un de ses plus beaux rôles.
L’intrigue en deux mots, selon Wikipédia :
Une Indienne, Katherine, est tuée sous les yeux de son fils par deux hommes, Rick et Lewis, qui tentaient de la violer. Katherine était la femme du shérif Matt Morgan (Kirk Douglas), qui jure de retrouver les coupables dont son fils lui a fourni le signalement. Matt dispose également de la selle de l’un d’entre eux, laissée sur place : au nom de Craig Belden (Anthony Quinn), un vieil ami qui lui a jadis sauvé la vie. Belden est devenu un riche éleveur maître absolu de la petite ville de Gun-Hill où tout lui appartient : hôtels, saloon, cercle de jeux et jusqu’au shérif local.
Si vous avez vu le film vous savez qu’il s’agit d’une « tragédie grecque », sinon vous l’aurez deviné : le fils de l’homme qui a sauvé la vie autrefois au personnage interprété par Kirk Douglas est l’un des violeurs-assassins d’une simple « peau-rouge ».
Bonus :
Il fut bien entendu aussi Spartacus, un implacable Viking (au fort La Latte), etc.
Le danger ne vient pas seulement de D.Trump, mais plus particulièrement de son ‘oligarque’ E.Musk, et l’on comprend mieux maintenant…