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Je ne sais plus qui nous avait invités à dîner l’un et l’autre ce soir là. Nous n’étions pas seuls : j’ai le souvenir d’une dizaine de personnes dans l’un de ces beaux salons de collège à Cambridge. Il était assis en face de moi, un peu vers la droite.
L’atmosphère était lourde : on ne l’invitait plus guère en raison de son récent Transport d’A.H. qui avait conduit ce monde là à l’ostraciser, et sa présence dans cette soirée était une sorte de commémoration du temps où on l’aimait encore. Il n’en brillait pas moins, le sourire à la bouche, lui qui savait absolument tout sur tout, du plus dérisoire au plus sublime, et en régalait la compagnie.
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