Je suis furieux après certains d’entre vous, le 3 janvier 2020 – Retranscription

Retranscription de Je suis furieux après certains d’entre vous, le 3 janvier 2020

Bonjour, nous sommes le vendredi 3 janvier 2020 et, ça ne m’arrive pas souvent mais, aujourd’hui, je suis furieux envers certains d’entre vous et je vais dire tout de suite de qui il s’agit.

Depuis que Trump est apparu à l’horizon des primaires américaines présidentielles pour l’élection de 2016, je me suis beaucoup intéressé à son cas. J’ai considéré que c’était un danger abominable et j’ai voulu y consacrer beaucoup d’énergie et un premier tome que je lui consacre a paru et il y en a déjà 3 autres en réserve. Et les personnes auxquelles je m’adresse, ce sont les personnes qui m’ont envoyé des messages en me disant : « Oui, mais vous attachez trop d’importance à ça. Ne vous énervez pas ! On a déjà vu des gens comme ça ! » et l’argument massue en général, c’est de dire « OUI, MAIS Hillary Rodham Clinton… ». La plupart d’entre vous – et c’est pour ça que je suis furieux ! – au lieu de vous intéresser au cas Trump, vous, tout de suite, me jetez dans les jambes Hillary Clinton.

Et j’étais encore dans une discussion l’autre jour. C’était quoi ? C’était le 31, la Saint-Sylvestre. Je discutais avec quelqu’un. Je n’en ai pas parlé sur le blog : c’est un échange de mails où cette personne me dit : « Oui, mais il aurait pu déjà se passer qu’Hillary Clinton, si elle avait été nommée, qu’il y ait des guerres, etc. Elle se serait déjà engagée ici ou là ». Et je répondais à cette personne, voilà la phrase : « Oui, mais Trump, c’est du moindre risque pour des conflits locaux, pas pour une guerre généralisée où Hillary Rodham Clinton est un moindre risque ».

Est-ce que vous imaginez une seconde qu’Hillary Clinton, avec tous les défauts qu’elle a…  C’est une personne qui m’est vraiment antipathique. Je le répète : quand on parle d’elle, je dis qu’elle est antipathique. J’explique pourquoi : c’est une arriviste, et ceci et cela.

Bon. Mais le problème, ce n’est pas ça ! Le problème, c’est de sauver la planète maintenant et ça peut être le réchauffement climatique bien entendu mais ça peut être beaucoup plus rapidement encore une guerre thermonucléaire. Et ça, est-ce que vous imaginez une seconde qu’elle serait sortie de l’accord que Obama avait péniblement conclu avec l’Iran pour faire ce que Trump a fait aujourd’hui ?

Je vois des généraux qui sont interviewés, des généraux américains qui sont interrogés sur la télévision américaine : c’est la consternation. On ne sait pas ce qu’il va se passer maintenant. Tout ça n’a pas été prévu. Comme il y en a un qui le dit, quand on fait un truc comme ça, comme tuer le général en chef de l’armée adverse, on prévient au moins les ambassades. On renvoie quand même les enfants et les femmes du personnel ou les époux du personnel. On les renvoie quand même d’abord aux États-Unis avant de faire un truc comme ça.

On ne sait pas ce qu’il va se passer dans les heures qui viennent. On ne sait pas ce qu’il va se passer dans les semaines qui viennent. La possibilité… Je ne sais plus qui disait : « On lance un pétard au milieu d’une poudrière ». C’est exactement ça. Ce type est dangereux ! Je le dis depuis 2015 et je suis furieux effectivement après vous qui m’avez répété depuis maintenant plus de 4 ans : « Mais non, il n’est pas dangereux ! Mais non, ne vous énervez pas ! ».

Aujourd’hui, je suis furieux.

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